Hate, Sex and Passion - The War of sexes

Chapitre 5 : Mais qu'est ce que je fout là

854 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/11/2016 23:52

Mon regard fait un va et vient entre, l'homme au sourire ravageur qui me propose de me raccompagner et le taxi poisseux, qui se poste devant moi. - Très bien, je concède. Son sourire s'élargie un peu plus révélant des dents impeccablement alignées. Il pose une main sur mon dos de façon à me guider jusqu'à sa voiture. Sérieusement ? Une main dans le dos ? Il croit que j'ai besoin d'une assistance toute particulière ou quoi ? Allô, regarde mes chaussures, c'est du 15 cm et je ne cilles pas alors bas les pattes. - Si votre technique est de jouer les salaud prévenant, sachez que je ne suis pas en train de jouer. - Oh mais je ne joue pas, simplement je pense que je me dois de connaître la fameuse " merveille " dont me parle Marc depuis deux mois. Il passe devant moi, s'arrête sur un trottoir bondé de voitures de luxes et j'attends de savoir quelle est la sienne. La plus grande. Évidement. Un chauffeur à la tenue sobre et chic descend de la voiture pour venir m'ouvrir. Je le gratifie d'un sourire et d'un hochement de tête, auxquels il répond de la même manière. Hum je l'aime bien c'est décidé. Je monte dans le véhicule. Ou plutôt dans le " putain " de véhicule. Sièges en cuire, rebords de fenêtres en bois vernis, verres en cristaux posés sur une petite table du même bois que la bordure des fenêtres et avec tout ca, petites lumières sur la moquette noir au plafond. Merde ! Il me rejoind dans la voiture le regard rivé sur mes jambes. Oui je sais. - Elle vous plait ? - Quoi ? - La voiture, elle vous plaît ? - Si on veut. J'espère que ma réponse le fera redescendre. Sérieusement ce mec doit se toucher en se regardant dans la glace. Même si je le toucherai bien moi aussi. - Toujours sur la défensive a ce que je vois, Mia. - Non simplement je pense que vous êtes suffisant et prétentieux. Et je ne crois pas vous avoir autorisé à m'appeler par mon prénom. Nous en somme encore aux vouvoiements en ce qui vous concerne. Lorsque mon petit speech se termine, il se tord de rire. Non sérieusement il est a tombé mais qu'est ce qu'il est con. - Ecoutez ! dit il en essayant tant bien que mal de reprendre son souffle. Je crois que vous êtes arrogante et sûre de vous, néanmoins je vous laisse le bénéfice du doute, alors reprenons à zéro. Enchanté, Edeen. Je regarde un instant la main qu'il me tend. Elle est grande et manucurée. Est-il gai ? Non impossible il vient maté mes jambes. - Enchanté, moi c'est " déposez moi à la 5ème avenue vous seriez mignon ", je lui réponds en balayant sa main d'un petit geste de la mienne, qu'il intercepte au vol. - Et insolente qui plus est. Je crois que je vous aime bien Mia. Dit il sans lâcher ma main. A vrai dire j'aime bien son contact, il est doux et chaud. Ce mec est le paradoxe à l'état pure, le Dieu Grec des emmerdeurs descendu sur terre. A travers la vitre derrière lui, j'aperçois la 5ème avenue. Je me tourne vers le chauffeur. - Arrêtez vous là s'il vous plaît. - Venez chez moi et ensuite je vous dépose où vous voudrez. Rien qu'un verre. - Edeen, merci mais non merci. - Je vois qu'on a passé le cap du vouvoiement, dit il avec un petit sourire qui révèle ses adorables fossettes. - En effet, mais puis je récupérer ma main. Il rit, relâche son emprise et descend pour me laisser passer de son côté. En me laissant le moins d'espace possible afin que je me colle presque a lui pour sortir de la voiture. En essayant de me rééquilibrée je m'appuye contre sa poitrine toujours légèrement dénudée. Oh ! Si je ne me barre pas très vite sa chemise va finir en lambeaux. Quand je relève la tête, il ne s'est toujours pas départi de son foutu sourire, et me regarde comme un lion affamé devant une gazelle. Je me détache de cette étrange - et très agréable - étreinte. - A quelle heure avons nous rendez vous demain ? - Que diriez vous si on n'attendait pas demain ? - Je vous dirai poliment d'aller vous faire foutre mais puisque vous possédez une limousine je vais m'abstenir. Dis je avec un léger sourire en coin, en sentant bien que mon discours a fait son effet. - 18h30 Princesse, ne sois pas en retard. Marc déteste attendre. Sa façon de prononcer cette dernière phrase est bizarre, comme s'il avait fait une blague que je n'avais pas comprise. Mais je m'en fout. Moi je me suis arrêtée à Princesse.

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