Hate, Sex and Passion - The War of sexes

Chapitre 21 : Balade et rencontre inopinée

648 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:04

- Alors Mia, j'attends toujours ta réponse, m'interroge Marc pour la centième fois, depuis notre dîner. - Et bien lundi, je suis prise aussi, mais sûrement une prochaine fois, le rassurés-je. Bien que le rendez-vous de lundi, n'ai pas été le calvaire auquel je m'attendais. Le soir, couchée dans mon lit, après avoir bu un dernier verre chez Marc, c'est à Edeen que j'ai pensée en dernier. Et depuis hier, Marc tente désespérément de nous organiser un second rencard. Bien que j'ai réussi à y échapper jusque là, je ne vais pas tarder à être à court d'excuses. Je ne suis forcée de rien, mais Aly me tuerait si elle savait que je n'ai fais aucun effort avec Marc. Et que j'ai cédé un rencard... Enfin, je veux dire un simple dîner à Edeen. - Je t'appelle ce week-end, ca te vas ? - D'accord, mais tu n'as pas mon numéro, je te signal. - C'est à ça que servent les réceptionnistes ma belle. - Oh, je vois. - Bon, je t'appelle, dit-il en m'embrassant sur la joue, et en montant dans l'ascenseur. Je retourne dans mon bureau, en sentant bien le regard curieux de Grégory sur moi. Je referme la porte derrière moi, et et lâche un souffle, qu'il me semble avoir été retenu trop longtemps. Je m'assois à mon bureau, et tente de me concentrer sur le dossier que j'ai entre les mains. Oui, je sais faire ca. Je corrige, je retape, je photocopie, j'appelle la partie adverse pour organiser une rencontre de négociation, et je passe à un autre dossier. Rien de plus simple. Mais impossible de ne pas être parasitée, par mon prochain rendez-vous avec Edeen. Et cela dure depuis mardi. Bien que tout soient détestable chez lui, tout m'attire pourtant. Je n'avais pas ressenti ça depuis Jonathan. Et je ne tiens pas à réitérer, les mêmes bêtises que dans le passé. Il est encore tant de tout arrêter. Enfin, seulement si je contrôle encore, un temps soit peu mon corps et ma tête. Je sursaute, quand on se met à tambouriner sur ma porte. Grégory ! Pas le temps de lui dire de rentrer, il est déjà là. - Ma groseille, je peux t'entendre penser de derrière ton bureau. Qu'est-ce qui ne va pas ? - J'ai besoin de prendre l'air, tu m'accompagnes ? - Seulement si on s'arrête au Irish Rover, j'y ai croisé un superbe rugbyman irlandais la semaine dernière, avec un peu de chance il y sera. - Parfait, dis-je en ramassant mon sac, et je rêve d'une vodka tonic. Grégory me présente son bras que j'agrippe. Dans le taxi pour aller jusqu'au bar, il me parle de son énième échec, pour convertir son bel hétéro marié. Le bar est sombre, et dégage une odeur de transpiration mêlée à celle de la bière. Sur le comptoir des cacahuètes à l'air suspect, des verres qui s'entrechoque et des hommes qui hurlent sur un écran de télévision. Je jete un oeil à Grégory, qui balait la salle déjà à la recherche de son inconnu irlandais. Et quand je lève les yeux en direction des tables, je reconnais immédiatement les cheveux bouclés qui tombent sur le visage de l'homme qui sourit, en portant sa pinte à ses lèvres charnues. Edeen ! L'homme à ses côtés, relève la tête et pointe un doigt vers moi. Edeen suit le regard de son ami, et me détaille de la tête au pied. Il semble aussi étonné que moi de me voir ici. Pourquoi faut-il que je le croise quand j'essaye de le sortir de ma tête ? J'ai l'art et le talent de me fourrer dans la merde !

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