Hate, Sex and Passion - The War of sexes

Chapitre 22 : Pas si insupportable que ça

1374 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 15:21

Le bar est noir de monde. Remplit de rugbymen sales et bourrés, hurlant sur la télévision du bar, captivés par le match sous leurs yeux. Ethan et moi, prenons place à notre table favorite. Rosi, l'une des rares serveuses de ce bar, une jolie rousse aux yeux verts, s'approche de notre table pour prendre nos commandes. - Ethan, Edeen, qu'est-ce que je vous sers les garçons ? - Salut Rosi, je prendrais un Whiskey, commence Ethan. - Et une Guinness pour moi s'il te plaît. - Ça sera tout, vous ne mangerez rien, nous demande-t-elle me dévorant des yeux. - Oh ! Si, moi je prendrais bien une assiette de fish and chips, Rosi. - Bien, je vous apportes ça dans cinq minutes. Elle s'éloigne en se déhanchant lentement, et en jetant un regard vers nous pour s'assurer de notre intérêt. - Wouaaah ! s'écrit Ethan après avoir vu Rosi disparaître entre deux rugbymen. Tu dois vraiment être dans une sacrée merde, pour ne même pas avoir allumé cette rousse pulpeuse. - Sûrement parce que je pense à une sublime brune. - Sublime tu dis ? Rosi revient avec nos boissons, et une assiette de frites et de poissons frient. - Ouais, une superbe brune, aux jambes aussi longues que des autoroutes, aux lèvres à pipes, aux yeux de biches et à la chevelure flamboyante. Quand David Frankel à fait le Diable s'habille en Prada, c'est à elle qu'il devait penser. Ethan se lèche les doigts, pointent sont index vers l'entrée du bar, et me lance: "Tu veux dire qu'il pensait à elle." Je tourne la tête, en direction de l'endroit qu'il m'indique, et à cet instant je ne perçois plus ni sons, ni couleurs. - Très exactement, chuchotés-je. J'en ai le souffle coupé. Elle est là, à la porte me regardant les yeux écarquillés. Elle fait tâche dans ce décors masculin, avec ses escarpins et sa robes verts bouteilles. Elle n'en est que plus belle. Tous les yeux sont sur cette sublime créature, ma sublime créature. Avant même de m'en rendre compte, je suis debout. - J'arrive Ethan. Il répond par un sourire entendu et un hochement de tête. Mon coeur bat à tout rompre à chaque pas qui me rapproche d'elle. - Salut. - Salut, Grégory je te présente... Edeen. Je n'avais pas fais attention à l'homme à ses côtés. Il est grand et beau. Je sens poindre en moi une jalousie puissante, jusqu'à ce que son ami ouvre la bouche. - Enchanté mon chou. Ouf ! Gai ! - Moi de même, réponds-je soulagé en lui decochant un sourire charmeur. - Qu'est-ce que tu fiches ici ? Elle est à peine hostile, et un brin excitée. - C'est notre bar preferé, dis-je en indiquant Ethan toujours à notre table. Et puisque je ne t'y ai jamais vu, c'est plutôt moi qui devrais te poser la question. - Je ne fais qu'accompagner Grégory, on s'en allait d'ailleurs. - Alors que tu viens de passer la porte, rétorqués-je sceptique. - Je... - Ah non on reste Mia, coupe Grégory , est-ce que tu as vu l'homme à sa table ? Sur ces mots, il se dirige jusqu'à Ethan une main sur la hanche, avec une démarche de mannequin - féminin, je tiens à le préciser - - Et bien, je crois que je n'ai pas le choix, capitule-t-elle. - En effet. Nous nous dirigeons vers nos deux amis. J'éclate de rire lorsque j'aperçois Grégory presque déjà lové sur Ethan, complètement pétrifié. - Je n'ai visiblement pas besoin de faire les présentations, me moqués-je. Ethan, voici Mia. Mia, je te présente mon meilleur ami Ethan, ajoutés-je en enlaçant sa taille. - C'est un plaisir, dit-elle en se détachant de mon étreinte. - Plaisir partagé, douce Mia. Nous nous installons dans l'alcôve, l'un à côté de l'autre. Rosi passe prendre leurs commandes, un air renfrogné sur le visage. Une fois tout le monde servi, je laisse mon meilleur ami se faire capturer par l'audacieux Grégory. Je l'aimes vraiment bien celui-là ! Ce qui me permet de me retrouver en tête à tête avec Mia. - Pourquoi viens-tu ici, au fait ? C'est tellement loin de ce que tu dégages. - Et qu'est-ce que je dégages au juste ? L'interrogés-je réellement intrigué. - Tu sembles... Propre sur toi, et pas si... Sauvage, déclare-t-elle hésitante. - Et bien, c'est à moitié vrai. J'ai fais du rugby pendant toutes mes études, et je joues encore de temps en temps. Il est parfois bon d'avoir un échappatoire à... La vie. - Je ne pensais pas être un jour d'accord avec toi, mais tu as raison. C'est pour ça que j'adore courir. - Ah bon ? Je pensais que c'était simplement une stratégie, pour te retrouver sur le canapé d'hommes inconnus. Elle rit et m'assène une claque sur la tête. - Non, c'est ma stratégie pour mettre à mes pieds, les idiots dans ton genre, déclare-t-elle en croisant les bras sur sa superbe poitrine. - Idiot certe, mais charmant, tu dois bien l'admettre, rigolés-je en faisant la moue. - Tout dépends les jours, avoue-t-elle. - N'ai-je pas été charmant chez moi, quand tu étais allongée sur mon canapé, chuchotés-je à son oreille, observant l'effet de mes mots sur sa peau. - Je... - Et dans les toilettes du gala, n'ai-je pas été galant, quand tu défaisais mon pantalon ? Sa respiration est plus rauque, plus sauvage. Elle presse de sa main sur ma cuisse, et enfonce ses ongles dans la  paume de sa main libre. - Étais-je charmant, quand je t'ai laisser m'embrasser dans les toilettes du restaurant, où tu dînais avec Marc ? - Oui, lâche-t-elle dans un souffle. Ses ongles agrippent ma cuisse, entre excitation et douleur. Elle se mord la lèvre inférieur, on croirait qu'elle veut gémir. Elle ressert soudain, un peu plus son emprise sur mon muscle. - Tu n'avais rien de charmant, quand tu as prétendu chercher cette Kim. - Mais... - Ni même lorsque je t'ai vu débarquer avec cette belle brune au restaurant, me coupe-t-elle. - Brune, qui n'est autre que ma soeur, la corrigés-je. - Oh ! Mais ça ne te pardonne pas pour Kim. - Impressionné de voir que tu te rappelle de son prénom. - Edeen, dit-elle agacée. - D'accord, je suis sincèrement désolé. - Tous les discours du monde, ne seront jamais aussi probant que les actes. - Je t'inspire visiblement. - Prouve-le ! me lance-t-elle avec un air de défi dans le regard. - Bien, dis-je en me levant, je grimpe sur notre table, pour me faire entendre de tous. S'il vous plaît votre attention à tous, j'ai une déclaration à faire. - Mais qu'est-ce que tu fous, me demande-t-elle amusée. - Chut... Toutes les têtes sont maintenant tournées vers moi. Je lis autant de curiosité que d'agacement sur les visages. - Je tiens à faire mes plus plates excuses, à la délicieuse demoiselle ici présente. Et lui jure, n'avoir jamais voulu la blesser. Mais je ne suis qu'un homme, donc un idiot, ainsi je lui supplis de bien vouloir pardonner la pauvre âme que je suis, afin qu'enfin je connaisse la paix et la rédemption, déclarés-je une main sur le cœur, appuyant théâtralement mon discours. - Allez beauté, faut pas le laisser dans cet état là ! commence un homme au bar. - Oui, pardonne lui qu'on retourne à notre match ! poursuit un autre. - Ça va, ça va ! Tu es pardonné. Je descends de la table, satisfais de mon numéro. - Heureux de te l'entendre dire. Suis moi. - Quoi ? Où ça ? - Tu poses trop de questions, aurais-tu peur ? - Même pas dans tes rêves les plus fous ! Elle attrape la main que je lui tends, et me suit sans résister plus longtemps. Cette femme adore les défis. J'improvise complètement, mais je suis sûr qu'elle va adorer.

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