Bioshock : Le Dernier Cauchemar de Rapture

Chapitre 1 : Le Début de la Fin

3261 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/06/2022 23:02

_"J'ai choisi l'impossible... J'ai choisi Rapture."

_"C'est toi qui est leur sauveur..."

_"L'homme choisit, l'esclave obéit."

_ "Je vous prie ... Je vous prie ... Je vous prie …"


Jack haleta comme s'éveillant d'un terrible cauchemar et se redressa sur ses pieds, frottant ses yeux encore endoloris par la fatigue. Il s'était donné une courte pause et s'était assis contre ce mur, s'asseyant pour reprendre du souffle, mais étant si épuisé n'avait même pas remarqué qu'il s'était assoupi pendant quelques instants. Une négligence qui aurait pu lui coûter cher, surtout dans un endroit comme Rapture. Heureusement, aucun Chrosôme n'avait profité de son sommeil pour l'attaquer. Les voix, celles d'Andrew Ryan, de Tenenbaum et d'Atlas, qu'il avait entendues comme des échos obsédants du passé, continuèrent de résonner un instant dans sa tête avant de s'évanouir dans les limbes.

Cependant, cette petite pause n'avait été en rien réparatrice. Jack était épuisé, physiquement et mentalement. Visage creusé par la fatigue, cheveux mouillés, membres engourdis, vêtements poussiéreux et humides et nombreuses traces de sang séché ou non. Il errait dans les inquiétants couloirs en ruine de Rapture, son regard dans le vague et tenant à la main la clé anglaise recouverte de sang séché qui l'avait accompagné tout au long de son cauchemar à travers la cité sous-marine. Plus d'une fois, il avait failli craquer mais avait tenu bon. Il s'appuya contre un mur, reprenant son souffle quelques secondes, mais il savait qu'il devrait se remettre sur pied rapidement. Il se perdit un peu dans ses pensées. Depuis combien de temps était-il ici ? Journées? Semaines? Il n'en savait rien. Dans Rapture, perdre la notion du temps était aussi simple que d'y perdre la raison.

Assis contre un mur froid recouvert d'un papier peint sale et déchiré, il était pensif, un profond sentiment de solitude l'envahissant. Andrew Ryan et Jasmine Jolene, ses vrais parents qu'il n'avait jamais connu, étaient tous les deux morts, et Atlas... Le vrai nom de ce salopard était Frank Fontaine... Quand Jack est arrivé à Rapture, il semblait être un ami pour lui, voulant l'aider à rester en vie en échange de l'aider à retrouver sa famille égarée, mais en fin de compte, il s'était avéré être un manipulateur sans scrupules utilisant Jack pour ses propres intérêts afin de prendre le contrôle de la ville. Jack serra les dents et ses mains, colère et tristesse se mélangeant dans sa bouche. Il avait honte de ce qu'il était... Un monstre génétique, une arme vivante, sans passé ni avenir, condamné à la solitude... Car qui dans ce monde pouvait lui accorder cette chose qui lui avait été interdite : l'amour. Il se détestait pour ce qu'il était et plus d'une fois il avait envisagé de se faire sauter le crâne d'un tir de pistolet bien placé. Ce serait si simple... Mais non, il ne fallait pas qu'il renonce, s'accrochant à la seule chose qui lui permettait encore de tenir le coup et de se regarder dans le miroir : sauver les petites sœurs et les éloigner de ce cauchemar.

Une vive douleur dans sa main le fit tressaillir et il vit sa main gauche recouverte d'une fine pellicule de givre. Un autre plasmide aléatoire. Avec l'aide du Dr Brigid Tenenbaum, Jack avait pu échapper au contrôle mental de Fontaine, celui-ci ayant tenté de lui donner l'ordre d'aller se faire piétiner par un Protecteur, et avec le premier lot 192, avait échappa de peu à la mort. Sa poitrine le faisait encore souffrir et son cœur se remettait doucement de cette épreuve. Malheureusement, le lot était instable et avait orchestré un effet secondaire plutôt invalidant. Jack n'avait aucun contrôle sur ses plasmides, qui apparaissaient et changeaient au hasard toutes les trente secondes. Un handicap pour combattre les Chrosômes encore très nombreux dans Rapture. Jack avait misé sur la discrétion et avait atteint la Place Apollon. C'est là qu'il trouverait le deuxième échantillon du lot, dans le laboratoire de Yi Suchong.

Après avoir repris des forces, Jack trouva enfin l'entrée du laboratoire, après avoir soigneusement évité la lumière d'une caméra de sécurité, qui si elle l'avait vu, aurait alerté tous les ennemis alentours et des robots de sécurité. Jack poussa la porte métallique sur le côté, dans un grincement désagréable, et entra dans le laboratoire. Tout était en ruine, des trous dans les murs, des plafonds effondrés, des tas d'affaires et de vieux papiers sales éparpillés partout. Une odeur de mort régnait dans les lieux, agressant les narines de Jack. Arrivé dans une chambre, il déglutit. Sur un bureau partiellement détruit, se trouvait le cadavre d'un homme asiatique en blouse blanche tachée de sang, le regard vide de toute vie et une grosse foreuse de Protecteur le traversant de part en part, le clouant au bureau comme une planche de bois. C'était sûrement lui... Suchong. Jack s'approcha en gardant une bonne distance. Il n'éprouvait qu'une profonde satisfaction à voir Suchong ainsi, après ce que Tenenbaum avait dit de lui et de son rôle dans sa "création".

Près du scientifique mort se trouvait un journal audio couvert de sang séché mais opérationnel. Jack en avait trouvé plusieurs au cours de son voyage et comme ceux d'avant, alluma celui-ci. L'enregistrement se déclencha et une voix, celle de Suchong sûrement, se fit entendre.

_ "Test clinique, plasmide protecteur, lot 255 Dr Suchong / Client: Ryan industries. Quelle journée agaçante ! Je n'arrive pas à lier les protecteurs à ces petites morveuses. Le lien de protection ne se forme pas..."

La voix joyeuse d'une petite sœur se fit alors entendre en arrière-plan.

_ "Papa Suchong!"

_ "Va-t'en…" dit le scientifique agacé. "... Mais si je modifie la séquence génétique..."

_ "Papa Suchong !"

_ "Chut! ... pour pouvoir..."

_ "Papa Suchong ! Papa Suchong ! Papa Suchong !"

_ "Va-t-en, espèce de petite peste!"

Un violent bruit de claque résonna dans l'enregistrement, suivi des pleurs de la petite sœur. Suchong venait de la frapper sans pitié. Jack était révolté intérieurement. Soudain, l'enregistrement fit entendre des pas lourds reconnaissables, des grognements métalliques menaçants et le bruit d'une foreuse activée. La voix de Suchong se fit à nouveau entendre.

_ "... Quoi ?... Qu'est-ce que tu fais ?... N'approche pas! Arrière! Aaaaaargh !"

L'enregistrement s'arrêta avec le son de la foreuse déchiquetant la chair de Suchong et éclaboussant la pièce de son sang.

Il n'avait eu que ce qu'il méritait, pensa Jack. Son attention fut alors attirée vers le bureau un peu plus au fond de la pièce, où se trouvait un flacon métallique noir, dans lequel flottait un épais liquide rouge. Le deuxième lot 192. Sans perdre un instant, Jack attrapa le flacon et en but le contenu. Le goût était toujours horrible, mais l'effet fut immédiat. Il sentit en lui une liberté sans pareille, et reprit le contrôle de ses plasmides. Maintenant, il était sur un pied d'égalité avec Fontaine, et il attendait de lui faire enfin payer.

Se sentant soulagé d'un poids immense, Jack prit sa radio et l'alluma.

_ "Docteur Tenenbaum ? Ça y est, j'ai pris le lot 192 comme convenu. Je me sens beaucoup mieux maintenant."

_"Très bien." répondit la médecin allemand. "Maintenant, reviens au refuge. Nous devons trouver un moyen de..."

La fréquence radio fut soudainement brouillée, la voix de Brigid se perdant dans des bruits parasites stridents, faisant hausser un sourcil à Jack.

_ "Docteur ? Hé, vous m'entendez ?" dit-il, confus, tapant un peu sur la radio.

_ "Hé non, elle ne t'entend pas, petit gars. Il n'y a que toi et moi."

Cette voix perfide qui venait de répondre... Jack la reconnut, un frisson de terreur, mais aussi de colère, le traversant.

_ "Fontaine..." souffla Jack avec mépris, son poing se serrant et laissant crépiter quelques étincelles électriques.

_"Oh, cette voix... Tant de colère, j'en tremble déjà de peur..." La voix de Fontaine se moquait cruellement. "Ha ! Tu penses avoir une chance maintenant que tu es guéri ? Laisse moi rire ! Hmm, après tout, c'est mieux comme ça. En tant que nouveau propriétaire de Rapture, c'est normal que je la nettoie des déchets indésirables qui s'y trouve. Je t'attends, gamin..."

Avec ces mots vicieux, la transmission interrompue s'estompa et revint à la normale, la voix légèrement paniquée de Tenenbaum se faisant à nouveau entendre.

_ "Que s'est-il passé ? Jack, tu m'entends ? On a été coupé."

_"Oui, c'était Fontaine." répondit le jeune homme, parvenant à calmer la colère qui montait en lui. "Il sait que je viens pour lui."

_ "Dans ce cas, tout ce que nous avons à faire est de nous préparer pour la bataille finale." Tenenbaum ajouta d'une voix pas vraiment remplie de joie.


***********


Quelques instants plus tard, Jack était revenu au refuge, constitué d'une seule grande pièce servant de dortoir avec des rangées de lits superposés dans lesquels dormaient les vingt anciennes petites sœurs que Jack avait sauvées. Dans un instinct peut-être de sécurité, les fillettes avaient pris l'habitude de dormir à deux par lit, blotties l'une contre l'autre, comme pour se rassurer mutuellement. Ce comportement dans un tel enfer était plus que compréhensible. Tenenbaum, quant à elle, avait un petit bureau dans une pièce voisine et dormait dans un lit simple. Jack, de son côté, dormait dans le dortoir avec les filles, dans un lit libre dans un coin. Cependant, il ne pouvait pas dormir. Fixant le plafond moisi pendant de très longues minutes, le jeune homme était perdu dans ses pensées. Tant de choses reposaient sur lui maintenant. Il fixa un instant ses mains, sentant encore tout ce pouvoir en lui... Et Fontaine... Ce connard était quelque part, l'attendant pour le combat qui déterminerait le sort de cette ville, mais aussi des enfants qu'il avait sauvé... Et s'il échouait, et s'il ne pouvait pas... Non, il secoua la tête, chassant ces pensées négatives de son esprit. Il ne devait pas échouer. Il n'en avait pas le droit.

Mais soudain, un petit bruit le sortit de ses pensées, attirant son attention. Il remarqua alors, dans un petit recoin qui servait habituellement de coin repas pour les filles, une petite lumière provenant d'une lampe, et les ombres de deux des filles. Intrigué, Jack se leva de son lit en faisant attention de ne réveiller personne et se dirigea vers la lumière. Arrivant au coin du pilier, il remarqua alors deux des filles, l'une aux cheveux bruns et l'autre aux cheveux blonds. La petite fille blonde était recroquevillée dans le fauteuil devant la petite table, l'air triste, tandis que la fille aux cheveux bruns essayait visiblement de la réconforter en lui tapotant doucement l'épaule. Jack les reconnut tous les deux puisqu'il les avait sauvés auparavant. Sally et Masha.

Sally tenait quelque chose près de sa poitrine, comme un trésor précieux. À première vue, cela ressemblait à une vieille affiche enroulée. Elles remarquèrent alors toutes les deux la présence de Jack.

_ "Gentil Monsieur." murmura Sally en reniflant et en essuyant les larmes qui lui montaient aux yeux.

Gentil Monsieur. Un doux surnom qu'il avait reçu des enfants depuis qu'il les avait sauvées. Jack leur fit doucement signe de parler plus bas pour ne pas réveiller les autres et s'agenouilla à côté d'elles, se joignant à la conversation.

_"Qu'est-ce que vous faites ? Vous devriez dormir à cette heure, il est tard." Jack leur murmura sans vraiment les gronder.

_"Oui, on sait." Masha répondit doucement, un peu honteuse, comme un enfant surpris en train de faire une bêtise. "Mais Sally était triste. Elle pouvait pas dormir. Elle voulait revoir la jolie dame encore une fois."

Jack haussa un sourcil.

_"La jolie dame ? Qu'est-ce que c'est ?" Il a demandé.

Masha fit signe à Sally de lui montrer, ce qu'elle fit, déroulant la vieille affiche sur la petite table et l'éclairant du mieux qu'elle put avec la lampe. Jack baissa les yeux sur cette affiche et fut plus que perplexe. C'était une affiche vintage en noir et blanc pour un spectacle, comme celles qu'on pouvait voir dans les vieux cabarets. A droite se trouvait un homme, debout de profil, que Jack reconnut aussitôt. Sander Cohen. Un frisson de malaise parcourut Jack, se souvenant à quel point cet homme lui avait semblé... malsain. Mais ce qui a le plus attiré l'attention de Jack, c'était l'autre personne, à gauche sur l'affiche. Une jeune femme, absolument magnifique, au visage angélique, aux cheveux longs et noirs comme la nuit, et vêtue d'une élégante robe noire et d'un tour de cou noir orné d'une petite épingle ronde ornée d'un symbole, comme un oiseau. L'écriture sur le poster disait: "Presenting d'Elizabeth, Cohen's new songbird - You Belong to Me".

Ce devait être la jolie dame, sans aucun doute, pensa Jack. Il a ensuite vu Sally passer une main douce sur le visage de la dame nommée Elizabeth, et montrant à nouveau un visage triste.

_ "Qui est-ce ? Ta maman ?" demanda Jack.

_ "Non, mais elle m'a aidée." Sally a répondue. "Elle m'a défendu contre le méchant qui voulait me faire du mal."

_ "Elle nous a aidés aussi." Masha a ajouté. "avec Mr. P quand il avait mal."

Jack était confus. Alors il y avait quelqu'un qui, avant lui et à part Tenenbaum, qui avait aussi voulu défendre les petites sœurs ? Mais qui était cette femme ? Depuis qu'il était dans Rapture, il n'avait jamais entendu parler d'elle... D'après ce qu'il voyait, elle avait travaillé pour Sander Cohen, en tant que chanteuse, mais néanmoins, lors de son passage à Fort Frolic, Jack n'avait jamais remarqué d'affiches similaires sur les murs. Cependant... Quelque chose titillait Jack... Au fond de lui, il était sûr d'avoir déjà vu cette femme, mais où ? Il se gratta l'arrière de la tête, essayant de faire fonctionner son cerveau. En le voyant faire cela, Sally et Masha ont échangé un bref regard curieux et ont haussé les épaules.

_ "Pourquoi tu te grattes la tête ? Tu as des poux ?" a demandé Sally.

_"Beurk." Masha ajouta.

Jack ne les écoutait pas vraiment, trop occupé à essayer de se souvenir et ne pas en être capable commençait à le frustrer un peu. Puis, à force de remuer son cerveau, comme un éclair surgi de nulle part, cela lui revint...

Il se revoyait très clairement, assis dans son siège, dans l'avion qui devait normalement le conduire en Angleterre pour voir ses cousins... Fumant une cigarette, allumant la petite lampe au-dessus et regardant un instant une photo de lui et de ses "parents" dans son portefeuille... Puis, ce cadeau que ses parents lui avaient offert et qu'il ne devait ouvrir qu'à un moment précis du vol... Il ouvrit le cadeau, pour découvrir avec stupeur, et aussi peur, un revolver, mais aussi une note qu'il lut : "To Jack, with love, from mom and dad. Would you kindly not open until…"

Et puis, ce sentiment furtif s'éveillant en lui comme un démon le possédant. Il restait conscient, mais pourtant son corps, ses mouvements ne lui obéissaient plus. Plus de décisions, plus de pensées, il agissait juste. Saisissant le pistolet dans sa main comme s'il était un tueur professionnel, Jack bondit de son siège, le pointant dans la direction de l'hôtesse qui haleta immédiatement de peur et leva les mains, derrière elle se trouvait la porte qui menait au cockpit de l'avion. Autour, les passagers ont également réagi, laissant entendre leurs halètements de peur. La panique commençait dans l'avion.

Jack était sur le point de tirer sur l'hôtesse pour la dégager de son chemin, mais soudain il sentit une présence s'approcher de lui par derrière. Pensant à un passager essayant de le maîtriser, il regarda par-dessus son épaule. Et ce qu'il vit le glaça...

A quelques mètres de lui se tenait cette jeune femme. Elle était vêtue d'une chemise blanche usée, sale et mouillée, d'une longue jupe noire tout aussi sale et de chaussures usées. Ses longs cheveux noirs étaient poussiéreux, sa peau était blanche comme neige, ses lèvres rouges comme des roses, et malgré sa grande beauté, son visage était couvert de sang, une blessure profonde semblant provenir d'un côté de son crâne. Elle se tenait là, droite et statique, montrant une expression de grande émotion, de douleur, de tristesse, mais surtout... de culpabilité.

Jack eut à peine le temps de faire un geste qu'elle lui tendit la main, et comme un écho, deux mots de sa voix plaintive se firent entendre, comme un appel à l'aide...

"Sauve les…"


Jack revint à la réalité, sous les regards confus de Sally et Masha. Il resta troublé. Comment avait-il pu oublier cela ? Cependant, il avait le souvenir que cette femme ne se trouvait pas parmi les passagers lorsqu'il était monté à bord de l'avion. Comment avait-elle réussi à...? Tout était absolument confus dans sa tête, il ne comprenait pas. Et ces deux mots... sauve les... c'était comme si cette femme était à la fois réelle et irréelle. Parlait-elle des petites sœurs ? Mais alors comment avait-elle sue ? Encore une fois, un puzzle impossible se formait dans son esprit, lui donnant mal à la tête.

Jack se tourna alors vers Sally et Masha et vint à nouveau regarder l'affiche. Il montra ensuite Elizabeth.

_ "Dis-moi, tu sais où elle est ? Est-elle vivante ?" Jack a demandé à Sally.

Le visage de Sally redevint triste, ses yeux devenant humides.

_ "Non…" souffla-t-elle, la gorge serrée et secouant doucement la tête en guise de réponse. "Elle voulait me sauver du méchant monsieur, mais il voulait aussi quelque chose. Et quand elle lui a donné, il... il..."

Elle n'a même pas pu finir sa phrase, c'était trop douloureux pour elle. Jack n'avait pas besoin d'être un génie pour comprendre comment cela s'était terminé et il n'insista pas. Sally vint se blottir contre lui, gémissant doucement et versant des larmes, Jack la serra doucement dans ses bras et la laissa pleurer sur son épaule, la réconfortant un peu comme un père le ferait avec son enfant. Masha a également montrée un regard triste et Jack l'a également invitée à venir se blottir contre lui, ce qu'elle fit, soutenant son amie Sally. Jack se sentait vraiment désolé pour Sally, car même si cette Elizabeth n'était pas sa mère, elle semblait vraiment importante pour elle. L'idée que cet enfoiré de Fontaine l'ait tuée le révoltait intérieurement, mais que pouvait-il y faire maintenant ? Cependant, il ressentit l'envie de retrouver le corps de cette femme. S'il ne pouvait pas la sauver, au moins il pourrait lui trouver un endroit où reposer en paix. Après que Sally eut fini de pleurer et d'essuyer ses larmes, Jack la prit doucement par les épaules.

_ "Sally... Montre-moi où elle est, s'il te plaît."

_"A la clinique de Suchong." dit la petite fille sûre d'elle.


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