Jade, l'apprentie humaine

Chapitre 15 : La mort de la biche

3768 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 19/06/2018 20:16

Chapitre 15 : La mort de la biche 

 

S'il apprenait d'une manière ou d'une autre qu'elle était une esclave... Diane ne savait pas ce qu'il lui arriverait. Le Roi l'avait invité dans ses appartements pour être plus à l'aise, et elle ne pensait qu'à un moyen de s'enfuir sans foutre tout le plan de son père en l'air. En tout cas, elle ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver une certaine satisfaction à l'idée de savoir qu'une personne de rang royale semblait attirée par elle, alors qu'aucun membre de sa famille ne lui avait témoigné le moindre signe d'affection. Sauf lorsqu'ils voulaient rabaisser sa sœur jumelle, ce qui était encore pire. 

 

— Vous savez... votre excellence, je ne comprends pas vraiment ce que je peux vous apporter...  

— J'aimerais vous connaître un peu, voila tout ! 

 

Aïe ! Diane se mit à penser à une fausse identité potable... Duchesse des contrées du Nord ? Princesse du village de Latika ? 

 

— Oh... mais, je n'ai rien d'intéressant, vous savez... ! murmura-t-elle, les joues cramoisies. 

— Allons, allons ! Vous êtes d'une beauté rare, voila qui mérite mon attention !  

 

"J'aimerais bien vous renvoyer le compliment", faillit-elle lui dire, prise d'un accès de franchise. Elle n'était pas habituée à de tels paroles, mais n'en perdait pas le nord pour autant. Elle avait appris à se méfier des hommes tout au long de sa vie. Elle avait tiré comme leçon de sa propre expérience qu'ils s'approchaient rarement du sexe opposé pour une simple discussion courtoise, ou en tout cas pas quand vous étiez une esclave. Le Roi arriva rapidement devant ses appartements et fit jouer la clé dans la serrure avant de pousser l'épais battant. 

 

— Entrez donc, dit-il d'un ton mielleux qui lui provoqua un violent frémissement dans le bas du cou.  

 

Elle passa devant lui, et faillit sursauter lorsqu'elle sentit ses doigts épais et rugueux se poser sur sa taille, comme pour l'accompagner. La jeune femme commençait à avoir un mauvais pressentiment, et des papillons dans le ventre, comme si son sixième sens essayait de la prévenir 

Elle entra dans un grand salon, extravagant et brillant de tout côtés. Les murs étaient noirs ou jaunes, occupés de formes géométriques complexes et symétriques qui faisait loucher lorsqu'on y prêtait trop attention, reflétant l'éclat exceptionnel d'un grand lustre au-dessus de la tête. Trois bustes à son effigie trônaient sur une cheminée allumée et crépitant doucement dans un silence de plus en plus pensant. Sur sa droite, une table basse et deux canapés faisaient face à un bar rempli de mets délicieux qui rappelèrent à Diane qu'elle n'avait pas manger de la journée. Le sol tout entier était couvert d'un tapis aux poils longs et rouges, comme un champ de gazon, sans le froid et l'humidité.  

 

— Laissez vos chaussures à l'entrée je vous prie. Et prenez place sur l'un des fauteuils. Mes esclaves vont nous servir un souper nocturne.  

 

Il mangeait à cette heure-ci ? Cela expliquait son ventre, aussi rond qu'un boulet de mortier. Les boutons de sa chemise bleue foncée semblait prêt à éclater à tout moment. La jeune esclave fut un peu rassurée de remarquer qu'il était une tête plus petite. Elle enleva maladroitement ses chaussures à talons avec soulagement ("quelle horreur de marcher avec !")et se dirigea vers les fauteuils en sa compagnie. Il s'allongea en face d'elle, et Diane eut la vision soudaine de ces gros morceaux de viandes sanguinolents qu'elle pose sur un plateau avant de les découper. Cela lui provoqua un petit sourire. Elle hésita quelques secondes à s'allonger comme lui, jusqu'à ce qu'il l'invite à faire de même.  

 

Cela la gêna au début, puis elle fut abasourdie par tant de conforts. "Alors comme ça, les riches mangeaient coucher ?!" Pensait-elle, émerveillée. Des esclaves entrèrent alors dans la pièce et transférèrent les pièces du buffet vers la table. Diane les regarda avec tristesse, consciente de sa propre condition, et dit "merci" à chacun d'eux, sachant l'effet que cela aurait sur elle si quelqu'un d'autre que sa sœur lui disait un jour. Il y avait des raisons verts et rouges, des dattes, de gros morceaux de viandes bien dorées et luisant de sauces, des bols de riz saupoudrées d'épices de toutes sortes, et beaucoup d'herbes provençales dans des petits plateaux qui servaient d'accompagnement.  

 

— Oh, j'ai oublié quelque chose, s'exclama-t-il en se levant avec difficulté.  

 

Il revint avec deux coupes remplies à la main, et en passa une à Diane.  

 

— Un peu de vin, précisa-t-elle avec un sourire. Eh bien, allez-y, servez-vous, c'est gratuit ! 

 

La jeune femme était tellement choquée de voir autant d'aliments de luxe devant elle qu'elle avait la main qui tremblait lorsqu'elle prit une grappe de raisins dans ses mains. Immédiatement, elle pensa à sa sœur jumelle, sévèrement blessée, et qui essayait sûrement de trouver le sommeil en vain. Elle ne pouvait pas se gaver en sachant qu'elle n'y aurait pas droit. Diane prit alors la décision de ne rien manger d'autre que la grappe qu'elle avait attrapé, même si le Roi et son estomac insistaient pour qu'elle se resserve. A sa grande surprise, le Roi semblait vraiment s'intéresser à elle. Il enchainait sans cesse les questions, tant et si bien qu'elle se pensait dans un interrogatoire, mais à aucun moment il n'esquissa un geste brusque.  

Il ne se privait pas pour manger, et manifestement, que Diane ait décidé de se limiter le réjouissait plus qu'autre chose : cela faisait plus de nourriture pour lui ! Et il les gobait comme des mouches, sans même mâcher, léchant allègrement le bout de ses dix doigts avant de replonger avidement dans la mare qu'était ce grand buffet, haletant presque pour retrouver son oxygène. "Heureusement avait-il les questions qu'il posait pour se reposer, auquel cas il serait mort d'asphyxie" sourit intérieurement Diane pour s'amuser. Il dut même partir plusieurs fois aux toilettes à cause des nombreux verres de vins qu'ils s'étaient servis.  


Au fur et à mesure de la discussion, son gros nez se fit encore plus rouge qu'il ne l'était, et il se mit à parler beaucoup plus de lui, sans même que Diane ne lui pose la moindre question. Il lui parla de ses vacances, de son unique fils qu'il ne semblait pas apprécier, des pays du sud qu'il avait conquis... Diane, n'y vit pas de problèmes. Pour l'instant, la seule chose qui la préoccupait était qu'il n'entende pas son ventre gronder. Et c'est alors qu'il se mit à parler de ses frasques sexuelles. A travers bégaiement et rire idiot, il lui parla sans filtre de comment il avait mis dans son lit nombre de courtisanes. Diane fut d'abord rouge de honte, puis interdite devant ces récits. Il se leva alors en lâchant un rot gras, et prit la bouteille de vin à pleine mains.  

 

— Suis-moi, j'ai quelque chose à te montrer.  

— Votre excellence, vous ne m'avez pas l'air dans votre état normal... Vous avez trop bu d'alcool, j'ai l'impression... 

— Ne dis pas n'importe quoi, cracha-t-il hargneusement.  

 

Il contourna la petite table basse, tandis que Diane se mettait instinctivement en position assise. Il lui saisit alors le bras avec une force qu'elle n'aurait pas soupçonné et la tira vers lui. Elle était tellement choquée qu'elle ne remarqua même pas qu'il s'était mis à le tutoyer. Il mit une main dans sa taille, tandis que de l'autre il broyait sa main, et l'emmena vers la porte entrouverte au fond de la pièce. 

 

— Mais enfin... je ne comprends pas ! s'exclama la jeune femme qui essayait à tout prix de se libérer. 

 

Elle donna des coups de coude dans son ventre, mais vit rapidement que cela ne mènerait à rien avec le demi mètre de graisse qui le protégeait. Ils traversèrent l'encadrure de la porte et débouchèrent sur un couloir à haut plafond, avec des piliers se faisaient face tous les cinq mètres jusqu'à une autre porte. Des statues de lui, ou bien d'autres hommes la regardaient indifféremment se débattre en vain, une épée ou un bouclier à la main, séparés par des peintures abstraites.  

 

— Ça suffit !  

 

Diane bloqua son pied contre le sol dans un angle qui empêchait le Roi de la pousser plus loin, essayant de tomber au sol pour s'extirper de son emprise. 

 

— Allons... petite biche... 

— Que... Quoi ?! Je ne suis pas une petite biche !  

— Tu es tout aussi faible en tout cas !  

 

Il la saisit alors sous les aisselles et la balança comme un sac de patates deux mètres plus loin. Diane se réceptionna sur les genoux et eut monstrueusement mal, mais trouva la force de se relever. Une fois de nouveau sur pied, elle chercha à faire demi-tour sans retomber sous l'emprise du Roi, mais cela n'était pas possible. Elle recula au fur et à mesure qu'il avançait. Son cœur battait si fort qu'il semblait vouloir casser sa cage thoracique. Tous ses mouvements devenaient tendus, nerveux, lorsqu'elle ne tremblait pas.  

 

— Ce n'est pas normal, haleta-t-il, épuisé. Tu devrais déjà dormir.  

— Comment ça ? 

— J'ai mis un somnifère dans ton verre. 

— Oh par tous les Dieux... ! Espèce de monstre !  

— Qui est le vrai monstre ? Après tout, c'est Malphas qui t'a vendu ! 

 

Diane fut tellement surprise qu'elle trébucha et tomba sur les fesses. Le Roi en profita pour attraper son cou de ses grosses mains, et l'emmena vers sa chambre. 

 

— Vous mentez... ! suffoqua-t-elle, le souffle court. Vous avez dit que vous n'aviez pas vu Malphas depuis longtemps. 

— C'est vrai... Je communique avec lui par un moyen magique. Il vous a vendu, toi et cette archère, Jade ! En échange, je devais lui donner quelques troupes ! Tu penses vraiment que j'aurais été dupe de toute façon ? Que j'aurais laissé rentrer des inconnus à un rendez-vous top secret ?    

 

Diane attrapa sa jambe pour l'empêcher de marcher. Il délaissa alors son cou et tenta de se détacher. 

 

— Vous saviez donc que je suis une esclave ! 

— Petite menteuse... ! ricana-t-il en la frappant au visage. Il m'a dit que tu étais l'une des filles de ses femmes. Celle qui ont un pouvoir magique incroyable !  

 

La jeune femme essaya de s'en aller rapidement, mais il l'attrapa à une de ses chevilles et la tira sans plus de cérémonie.  

 

— C'est faux, je n'ai aucun pouvoir !  

 

Il entra dans la chambre, très faiblement allumée. Il la tira jusqu'au pied du lit, puis sortit rapidement une clé qu'il rentra dans la porte pour la fermer. Pendant ce temps, Diane avait fait le tour du lit et était en face.  

 

— Ne joue pas à ce jeu-là avec moi...grogna-t-il en la rejoignant.  

 

Elle se mit sur le lit alors qu'il était à mi-chemin pour rester hors de portée. Derrière lui, une porte blanche et fermée devait mener vers la salle d'eau de la chambre. Elle n'avait plus aucune échappatoire. Richard tira violemment les draps vers lui avec une force qui la surprit de nouveau, en la faisant basculer en arrière. Sa tête se cogna contre la tête du lit en bois, et il eut le temps de monter à son tour pour le rejoindre. Diane hurla, à la fois de peur et de rage en griffant son visage répugnant et avide. Richard enfonça alors le goulot de la bouteille de champagne au fond de sa gorge.  

Elle referma ses dents sur le contenant en verre. Elle voulut vomir, mais le peu de raisins qu'elle avait avalé et qui était remonté le long de son œsophage se perdit dans le flot de vin qui l'étouffait et lui ressortait par la bouche et le nez. Des larmes emplirent ses yeux et la rendirent quasi-aveugle. Tout ce qu'elle pouvait voir, c'est la face floue du Roi, complètement floue, qui enfonçait la bouteille dans sa gorge. Elle se força à avaler la liqueur, de peur de mourir d'étouffement.  

Il envoya valser la bouteille lorsqu'elle eut fini et déchirer sa robe, ou plutôt, son enchevêtrement de tissus, au niveau du ventre.  

 

— Tu devrais te tenir un peu plus tranquille maintenant, grogna-t-il, de la bave aux lèvres.  

 

Diane essaya de se retourner sur le ventre, et envoya alors un coup de coude bien senti dans le nez du Roi. C'est avec un grand étonnement qu'elle entendit un bruit sourd, signe qu'elle lui avait cassé. La tête de la jeune femme tournait légèrement et son ventre grondait, mais cette fois, parce qu'il semblait apprécier moyennement le nouveau contenu de son estomac. Des gouttes de sang perlèrent sur le visage de l'esclave qui tenta de s'extirper de plus belle. La lutte reprit, inégale, face à un Roi beaucoup plus énervé et lourd qui l'écrasait de tout son poids. Il abattit son poing sur son visage à maintes reprises tel un automate. Ses jambes bloquées, elle ne pouvait répondre qu'avec ses bras, mais elle les savait trop fin pour faire quoi que ce soit... 

Elle se rappela alors de la promesse qu'elle avait fait avec Jade... Il fallait s'en sortir, sortir de ce village, du joug de Malphas, de ses femmes, de ses filles et de ce Roi pervers. Avec un cri de rage, elle plaqua ses mains sur son visage, le cœur soudain empli d'espoir et de force. 

 

— Aaaaargh !! 

 

Il hurla comme un animal blessé, comme un loup face à la lune, les mains plaqués sur son visage. L'avait-elle fait si mal ? Elle regarda ses mains, surprise. De la fumée en sortait comme celle qui sortait de sa bouche une matinée d'hiver. Lorsqu'il enleva ses mains, elle vit qu'il avait un œil complétement fermée, et une tache rouge sur les deux côtés du visage. 

 

— Tes mains sont glaciales... tes pouvoirs se seraient-ils réveillés... ? 

 

Pour réponse, elle lui envoya le plat du pied directement dans les parties. Cela lui fit mal, mais nettement moins que la morsure du froid qu'il venait d'expérimenter. De rage, il ferma ses deux mains autour de son cou. Sa respiration en fut coupée net. Elle essaya d'attraper son visage, ses cheveux, mais c'était inutile. Cependant, elle se battit jusqu'à la fin, jusqu'à son visage tourne au rouge, puis au bordeaux, tandis que la bave sortant de la gueule du Roi perlait sur ses joues, se mêlant à ses larmes de suffocation. Jusqu’à ce qu'un grand silence emplisse la salle.  

Le Roi tomba alors à côté d'elle. Diane reprit sa respiration tel un noyé sauvé de justesse. Ses bras tremblaient si fort qu'elle les planta dans le lit. Elle laissa échapper un sanglot, choquée par ce qu'il venait de se passer. Sa robe, déchirée, avait quelques tâches de sang, mais les dégâts devaient être sur son visage. 

 

— J'ai échangé les verres, espèce d'andouille, murmura-t-elle, la main sur le cœur. Vous êtes peut-être plus fort que moi, mais pas plus astucieux. Ce n'est pas la première fois qu'on essaye de nous droguer... 

 

Elle descendit doucement du lit, et se dirigea vers la douche.  

 

— Et je ne suis pas une biche... se sentit-elle obligée de rectifier. En tout cas, je n'en suis plus une. 

 

Le miroir lui montra son œil au beurre noir et sa lèvre ensanglantée. Alors qu'elle se baissait pour se rincer le visage, elle relâcha soudain tout ce qu'elle avait dans l'estomac. Trop de vin d'un coup, manifestement. La jeune femme en profita pour se rincer la bouche. Soudain, elle entendit des bruits de pas lointains, ainsi que des éclats de voix. Son cœur se remit en marche. Elle avait déjà pensé à un moyen de s'échapper, qu'elle allait être obligé d'utiliser maintenant. Diane retourna précipitamment dans la chambre et prit toutes les couvertures ou draps au sol avant de les emmener dans la salle d'eau et de fermer la porte à clé.  

C'est-ce moment que choisirent les esclaves du Roi pour rentrer comme des boulets de canons dans la chambre. Tandis qu'ils s'effaraient de la situation, Diane construit une corde avec tous les tissus, qu'elle attacha aux barreaux de la vitre. Elle ouvrit cette dernière alors que le porte de la douche se faisait marteler derrière elle. Ils essayaient d'entrer.  

 

— Qui est là ? Qu'avez-vous fait au Roi ? 

— Le Roi est mort ! hurlait un autre, désespéré. 

 

Diane jeta la corde par-dessus bord, mais se rendit compte qu'elle ne menait nulle part. Par contre, il y avait une vitre à moins d'une dizaine de mètres sur sa gauche. Elle pourrait essayer d'aller au bout de la corde et de se balancer. C'était risqué, et elle était sûre que la Diane d'il y a quelques heures ne l'aurait pas fait. Mais l'épreuve qu'elle venait d'endurer lui avait appris une autre leçon. Elle était capable de beaucoup plus de choses qu'elle ne pensait si elle se donnait les moyens d'y arriver. Cela lui fit penser à ce qu'avait fait ses mains, à un moment critique de sa rixe contre le Roi, et elle les fixa de nouveau, elle regarda ses mains, incrédule.  

 

— Sortez immédiatement !  beuglaient-ils.  

 

Ni une ni deux, Diane passa entre les barreaux, pour faire face à la pleine lune et l'air frais de la nuit, avant de descendre avec précaution la corde. Ses années de travail chez Malphas l'avaient rendu suffisamment forte des bras et des jambes pour ne pas craindre de tomber. Là où elle pouvait avoir un doute, c'était sur la solidité des nœuds... ! 

 

— Allez courage Diane... s'encouragea-t-elle. Pour Ariana... Et Jade... Si l'une de nous tombe, tout le monde tombe ! 

 

 

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Pendant ce temps, j'étais en cage, littéralement, après m'être fait piéger. Lancelot m'avait menotté par derrière alors que nous marchions dans le couloir, avant de me jeter à terre et d'appeler des gardes. Je ne savais pas encore ce qui se passait, mais Lancelot était avec Reford. Eux deux m'avaient trahi, et était au courant d'un plan inconnu. En effet, je ne savais pas encore que Malphas avait décidé de nous vendre pour récupérer les troupes, plutôt que de se battre pour son objectif. Le sorcier et le couturier du Roi étaient partis je ne sais où, me laissant moi et mes insultes. Ils m'avaient même pris mon arc... ! J'étais perdue.... Il n'y avait aucun espoir que quelqu'un vienne me libérer de la pièce plus noire que la nuit dans laquelle j'étais terrée. Alors je m'endormis, me promettant à moi-même de tuer Reford de mes propres mains lorsque j'en aurai l'occasion. Il ne restait plus que deux heures avant le début de la cérémonie. 

 




Désolé de l'attente entre les chapitres >< (exams, je vous fais pas un topo...) Le pire, c'est que j'ai déjà écrit plusieurs chapitres en avance, mais j'étais tellement pris par cette fin d'année scolaire que la simple idée de revenir les corriger pour les poster me faisait dire que j'avais mieux à faire.

Bon, les exams sont pas encore finis mais je recommence à poster (étant donné que je n'ai jamais arrêté d'écrire...).


Merci d'avoir lu, et stay tuned ;) !


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