Peut on vraiment tout changer?

Chapitre 2 : Chapitre 1: Un songe étonant.

3394 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:01

Si vous en êtes la, ca veut dire que le prologue vous à plu! Et je m'en réjouis!

Mais passons place au Chapitre 1 maintenant!

 

 

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!DEATH NOTE!

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PEUT ON VRAIMENT TOUT CHANGER?

  

Chapitre 1: Un songe étonnant:

 

 Dans un demi-sommeil, je m'enroula dans mes couvertures en soupirant bruyamment. Je savais qu'il faisait jour, mais je gardai les yeux clos. A vrais dire, je ne me sentais pas très bien. Mon crane semblait s'être chargé de plomb et mes idées étaient confuses ; exactement comme si l'on m'avait asséné un gros coup de massue sur la tête.

 

Mais malheureusement, la grâce matinée n'était pas de rigueur si je voulais profiter un maximum de mes derniers instants en compagnie de Lucie.

Résigné, j'ouvris lentement les yeux. Pour commencer, il me fallait de l'aspirine.

La tête bourdonnante, je me redressai fébrilement de mes couvertures en me massant le crane ; quant la stupéfaction me foudroya sur place

 

- Ou suis-je ?

Une chose était sur, ce n'était pas ma chambre.

Étourdie, je reposa un regard circulaire sur la pièce qui m'entourait et l'inquiétude me submergea lorsque je compris que je me trouvai désormais dans un centre hospitalier. C'est à la vue d'une rangée de lit séparé par des rideaux mauves, que j'en vin à une tels conclusion. Mais comment diable avais-je atterri ici ?

 

A ma proximité, une infirmière asiatique de petite taille, agitait ses bras chétifs en remplaçant les draps d'un lit avoisinant le mien. Elle ne tarda pas à remarquer mon observation, ce qui la pressa dans ma direction aussi vite que le pouvaient les spaghettis qui lui servaient de jambes. Sans perdre un instant, elle m'enroula un tensiomètre autour du bras tandis que mes yeux s'hasardèrent sur l'insigne disposée sur sa poitrine.Aussi étrange que cela puisse paraitre, son nom y était imprimé en caractère Hilagana. Et d'après l'écriteaux plastifié, elle s'appelait Okada.

- Comment vous sentez-vous? Me questionna l'infirmière.

- Bien. Bredouillai-je, légèrement sonné.

 

Attendez... elle venait de me parler en Japonais là non ?

 - Votre tension artériel à l'air correcte, accorda-t-elle tout en dé-scratchant le tensiomètre. Vous arrive-t-il fréquemment d'être survenu de malaise vagal?

Je la dévisagea, les yeux ronds.

- De quoi ? ... attendez... Pourquoi vous me parlez en Japonais ? J'ai l'air de ne pas savoir parler Français ? Et puis... qu'est-ce que je fiche ici ?

La jeune femme pencha la tête de côté et me jaugea avec curiosité.

- Je suis désolé, mais je ne comprend pas votre langue.

Comment ça elle ne comprenait pas le Français ?Je soupira d'exaspération. Heureusement que je me défendais plutôt bien en Japonais.

Je m'appliqua donc à réitérer ma précédente question dans un Japonais aussi convainquant que possible. A savoir : « que m'était-il arrivé et accessoirement, si il y avait de quoi céder à la panique. »

- Vous avez été transporté à l'hôpital après avoir été retrouvé inconsciente sur le perron d'une maison. M'informa-t-elle.

- Vraiment ? Hoquetais-je. J'ai perdu connaissance ?

- Vous ne vous en souvenez pas ? S'enquit-elle tout en écoutant mon rythme cardiaque à l'aide d'un Stéthoscope.

Les sourcilles froncés, je posai un doigt sur mes lèvres tremblantes et réfléchissais. Rassemblant quelques bribes de souvenir égarés, je me souvins très distinctement d'avoir ingurgité tout les tome de death note les un après les autre, mais en l'occurrence, pas de m'être assoupie... quand à cette lumière aveuglante...

- A vrais dire non... dans mon dernier souvenir, j'étai encore dans mon lit alors... je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu atterrir dans le jardin d'un voisin du jour au lendemain, sans même m'en rendre compte.

Une fois avoir reposé le stéthoscope, elle observa mes pupilles sans pour autant cesser de m'abrutir de question: « A quand remonte votre dernier repas », « Ressentez-vous de violents maux de tête » ou encore « Prenez-vous un traitement contre le diabète ou l'épilepsie » et ainsi de suite.

Bien qu'agacé, je m'appliqua à lui répondre de manière aussi détaché que possible. Et lorsqu'enfin elle cessa de m'ausculter, je m'empressa de lui demander s'il m'était possible d'être chez moi avant la nuit, étant donné que j'étai censé m'envoler pour le Japon le lendemain même.

Eberlué, L'infirmière me dévisagea avec stupéfaction.

- Je regrette, mais c'est impossible.

- Comment ça ? M'indignai-je.

- Parce qu'il se trouve que vous êtes déjà au Japon. A Tokyo plus précisément.

Je rêve là, ce n'est pas possible !

- Comment ça je suis déjà au Japon ?! M'insurgeais-je. Vous vous fichez de moi ou quoi ?! Mon vole est prévu pour demain ! Comment aurai-je pu prendre un autre avion sans m'en rendre compte ?! Si c'est une blague, je la trouve de bien mauvais gout !

- Calmez-vous je vous pris. M'adjura-t-elle d'une voix douce, tout en m'incitant à me recoucher par une légère pression sur mes épaules. Vous avez reçu un sacré coup sur la tête. Vos idées ne sont plus très claire voilà tout et je...

- Lâchez-moi ! Tranchai-je, en repoussant ses bras avec force. Ma tête va très bien ! J'ai simplement du mal à concevoir que tout ceci soit réel ! On ne peut résolument pas se réveiller à l'autre bout du monde sans aucune explication rationnelle !

A l'évidence, l'infirmière Okada devait me prendre pour une folle à lier. Elle était complètement chamboulé. Son visage autrefois avenant, devint inopinément crispé, inquiet.

- Je... je vais chercher le docteur Tanaka, balbutia-t-elle, il sera plus à même de répondre à vos questions.

Sur ces mots, elle quitta mon chevet d'un pas précipité, me laissant seule en compagnie de mes tourments. En ce moment même, je me posai tellement de question qu'elles explosaient dans ma tête, comme un feu d'artifice.

Mais que se passait-il donc à la fin ? Pourquoi n'ai-je plus aucun souvenir à compté de ce flash aveuglant ? J'ignorais pourquoi, mais à ce simple souvenir, je frissonnai. Quant à cette curieuse lumière... l'avais-je rêvé ? Et étai-je encore en plein songe ?

Oui ce devait être ça... je devais être si excité à l'idée de m'envoler pour le Japon, que mon subconscient m'a catapulté dans la ville de Tokyo. Pourtant, j'avais beau me pincer le bras jusqu'à ce qu'il en devienne pivoine, je ne me réveillais toujours pas... A moins que je ne sois le dindon d'une impitoyable farce...

Mais qu'est-ce que je raconte ? C'est absurde ! Qui serait suffisamment timbré pour mettre en œuvre une blague aussi élaboré ? Personne !

Je n'eu pas le temps d'émettre plus amples hypothèses. En effet, l'infirmière Okada était déjà de retour, accompagné d'un grand homme grison aux traits durs. Le docteur Tanaka manifestement...

Accoutré d'une blouse blanche, il feuilletait les documents de la planchette à pince qu'il tenait entre ses mains.

- Luna Tsuki, soupira-t-il avant de me vriller du regard ... Comment vous sentez-vous ?

Encore un Japonais. Décidemment...

- A vous de me le dire ! Après tout, c'est vous le spécialiste ici non ? Rétorquai-je, avec dédain.

- C'est vrais, accorda-t-il visiblement amusé par ma réplique acerbe.

De son côté, l'infirmière Okada s'employait à disposer des radios sur le négatoscope.

- J'ai cru comprendre que vous souffriez d'une amnésie à court thermes. S'enquit le docteur Tanaka, tandis qu'il palpait mon crane avec souplesse et légèreté. Quel est votre dernier souvenir ?

- Eu... Je ne me souviens pas d'avoir quitter mon lit... qui se trouve à Paris ... Lui précisai-je, concis.

L'un de ses doigts frôla avec subtilité une bosse formé au sommet de mon crane. Je tressaillis.

- C'est douloureux ? S'inquiéta le docteur Tanaka.

A ton avis!

- Si on veut.

Ma détermination à fabuler que tout allait pour le mieux eu bon de le faire pouffer. Puis, s'approchant du négatoscope, il l'alluma.

- Vos radios du crane ont l'air correcte, m'annonça-t-il. Je suppose que votre amnésie doit être le fruit d'une contusion. Avec les antibiotiques appropriés, vous devriez vous en remettre sans séquelle et retrouver la mémoire d'ici peu.

- Sa veut dire que je peux rentrer chez moi ? Hasardai-je, emprunte d'espoir.

- Oui mais à condition que vous vous reposiez.

Il me lança un regard appuyé et je compris aussitôt que sa réponse tenait plus à un ordre que d'un simple conseille. Mais m'étant attendu à séjourné ici, je soupira de soulagement.

- C'est entendu, prétendis-je.

- Je vous signe votre autorisation de sortie et vous pourrez rejoindre votre accompagnatrice. M'annonça-t-il, tout en signant un document que contenait sa planchette à pince. Elle vous attend dans le couloir.

Ebahi, je le contempla avec des yeux ronds.

- Qui ça ?

- La femme qui vous à retrouvé écroulé sous son porche, récapitula-t-il sans m'accorder un regard. Elle prétend être votre tutrice pour l'année à venir, avec document à l'appuie.

Je fronça les sourcils. Se pourrait-il qu'il fasse allusion à l'un des membres de la famille Nakamura ? Et tandis que le docteur Tanaka quittait la pièce d'un pas énergique, l'infirmière Okada m'invita à quitter les lieux avant d'emboiter le pas du médecin. Mais j'étai à présent bien trop abasourdie pour décamper d'ici. A vrais dire, j'étai complètement perdu. Etait-il vraiment possible, d'oublier une journée entière à la suite d'un malheureux coup sur la tête ? Avais-je perdu la raison au point de ne plus me rappeler d'avoir pris l'avion ? C'était un peu trop gros pour y croire... Mais si on y réfléchissait bien, je ne voyais aucune autre explication capable de justifier mon intempestif réveille à Tokyo.

N'ayant d'autre choix que de me résoudre à cette idée, je me laissa glissé du lit et sauta sur mes pieds avec énergie. Dans le pire des cas, je tacherai de passer un coup de téléphone à M'man afin d'en avoir le cœur net. Peut être pourra-t-elle me confirmer mon départ pour l'aéroport...

Avant de franchir le seuil, je tenta d'apercevoir mon reflet au travers du verre dépoli du négatoscope, mais cela me fut bien trop laborieux pour que ce fusse possible. Moi qui voulais à tout pris éviter de faire mauvaise impression à ma famille d'accueille, je n'ai aucun moyen de savoir si je suis présentable ou non. A tout hasard, je pris le temps de coiffer mes cheveux à l'aide de mes doigts. Prions pour que ça suffisse !

Prenant mon mal en patience, je regagnai le couloir ou une petite femme aux cheveux court m'accueillit à bras ouvert. Elle était élégamment vêtu d'une jupe droite et d'une veste en tweed sombre. A côté de sa tenu, mon accoutrement faisait bien pale figure. En effet, je portais toujours cette nuisette ridicule... allez savoir pourquoi...

- Dieux merci vous n'avez rien ! Soupira-t-elle, l'air sincèrement soulagé.

Sous le coup de l'émotion, elle hésita à me prendre dans ces bras, mais se ravisa presque aussitôt. Peut être eut-elle peur de trouver cela inconvenant.

- Je suis Sachiko Yagami, et je suis honoré de vous accueillir sous mon toit, reprit-elle en s'inclinant profondément. J'espère que le temps passé parmi nous vous sera agréable et je ferais mon possible pour remplir convenablement mes fonctions d'hôtesse.

Ah lala... La courtoisie Japonaise...

Elle me gratifia d'un sourire extrêmement cordial tandis que je la dévisageai avec incrédulité.

- Ya... Yagami ? Balbutiai-je, légèrement contrarié. Je suis désolé mais il doit certainement y avoir une erreur. Puisqu'à priori, il était convenu que ce soit la famille Nakamura qui m'héberge tout au long de l'année.

Le sourire auparavant avenant de Sachiko Yagami s'éteignit brusquement et ses yeux s'écarquillèrent comme des soucoupes. Elle semblait profondément étonnée.

- Ah bon ? Hoqueta-t-elle. Pourtant il m'a bien été demandé de prendre en charge une certaine Luna Tsuki... vous êtes bien Luna Tsuki n'est-ce pas ?

J'acquiesçai du chef. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Si changement de famille d'accueille il y avait eu, j'en aurais été la première informé, c'est évident ! Décidemment... les établissement Japonais ne sont pas plus organisé que les notre... A moins que l'on m'est prévenu de ce léger contretemps hier, mais qu'à cause de ma soi-disant amnésie, je n'en ai plus le moindre souvenir...

Mais bon, peut importe. Tant que je dispose d'un endroit où loger non loin de mon école, tout me va... On ne va pas chipoter pour si peu non plus. Sans compter que cette Sachiko Yagami me semble être très chaleureuse. Tien ?! C'est marrant ! Je n'avais pas réalisé sur le moment, mais cette femme porte le même nom que la maman de Light dans Death note. Comme c'est original...

- Suâtes... soupirais-je en me passant une main dans les cheveux. Peut être est-ce un simple malentendu. En attendant, si vous êtes persuadé d'être ma tutrice... je crois que je n'ai pas d'autre choix que de vous suivre.

C'est vrais, je n'allai tout de même pas rester planter là.

Son visage rayonnait à nouveau et je lui souris d'une façon que j'espérais authentique.

Très maternel, Madame Yagami insista pour me couvrir les épaules de sa veste en tweed, le temps du trajet. Visiblement, elle ne comprenait pas qu'une maman puisse laisser sa fille voyager dans une tenu aussi légère qu'était la mienne. Moi-même je ne cessais de me questionner sur les conditions qui m'auraient poussées à prendre l'avion en nuisette. Mais j'en conclu que j'avais eu mon quota en matière de bizarrerie pour la journée, pour me torturer les méninges avec ce genre de détail.

Dehors, il pleuvait averse. Et une fois installée dans le taxi qui devait nous amener sous peu au domicile des Yagami, Sachiko ne cessait de s'enquérir de mon état de santé. Je n'avais pas pour habitude qu'on se préoccupât autant de moi, et l'attention de Sachiko Yagami à mon égard me prenait au dépourvu.

- Je... je ne me souviens pas de vous avoir... remercié d'avoir appelé les secours, balbutiai-je, gêné.

Bien que mes yeux étaient constamment rivés sur mes genoux, je pouvais deviner le sourire d'une bienveillance incontestable qu'elle me destinait.

- Oh ne vous inquiétez pas pour ça mademoiselle Tsuki, vous n'avez pas à me remercier, m'assura-t-elle d'une voix douce. A vrais dire, si mon fils n'était pas aussi matinal, je n'ose même pas imaginer ce qu'il serait advenu de vous.

Je releva le nez pour croiser son regard. En cette instant, son visage exprimait un profond tourment.

- Que voulez-vous dire ?

- C'est en quittant la maison pour regagner son lycée que Light vous a retrouvé sur notre perron. Il m'a immédiatement prévenu pour que j'appelle les urgences.

Dès cette instant, mon cœur rata un battement.

- Vous avez un fils nommé Light ? L'interrogeai-je, d'une voix bien plus forte que je ne l'aurais voulu.

- Oui, et il sera drôlement soulagé de vous savoir saine et sauve, ajouta-t-elle sourire aux lèvres.

« Sachiko Yagami, Light Yagami... cela faisait beaucoup trop de similitude avec l'univers de death note pour que ce ne soit que pur coïncidence, pensais-je. »

Résultat des courses, je ne savais toujours pas si j'étais encore en train de rêver ou si j'étai belle et bien en train de perdre la boule. Et plus j'y réfléchissais, plus j'avais la désagréable impression de m'être retrouvé dans l'un de ses mauvais films surréalistes au contexte insensé.

« Pas de panique, m'ordonnai-je mentalement. Il est beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions hâtives. Laissons couler le temps et nous verrons bien si je finis ou non par me réveiller. »

Mais mes doutes au sujet de ma santé mentale ne tardèrent pas à se renforcer lorsqu'une fois sortie du taxi, je pénétrai dans le domicile des Yagami...

 

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!DEATH NOTE!

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Et finish!!!

bisous à tous <3

 

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