Bart et Hugo, une histoire d'amour

Chapitre 30

1950 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/02/2019 17:47

Chapitre 30



27 Décembre au matin. Après un tendre réveil intime, les deux amoureux discutent quand le portable de Hugo sonne. C’est un numéro qu’il ne connaît pas.


Hugo : Allô ? Oui c’est moi. (...) Oh... bonjour monsieur. Le jeune surfeur s’assoit dans le lit.


Bart le regarde, intrigué. Qui peut bien l’appeler à cette heure matinale ?


Hugo : Euh oui, oui bien sûr. A quelle heure ? (...) Très bien, je serai là. Merci. Il raccroche.


Bart : C’était qui ?


Hugo : Le directeur du marketing de The Kooples. Il a appris pour ma démission. Il veut me voir à quatorze heures pour en parler.


Bart : Trop bien ! Tu vas pouvoir lui dire pour ce salopard de Franck.


Hugo : A Paris, Bart. Il veut me voir dans son bureau à Paris. Sa secrétaire m’a pris une place pour le train de neuf heures.


Bart : Oh putain c’est dans quarante minutes ! Bah grouille ! File à la douche, je te prépare un café. Répond le jeune homme tout en sautant du lit.


Hugo ne tergiverse pas une seconde et s’enferme dans la salle de bain tandis que Bart fait couler deux cafés avec la Tassimo puis retourne dans la chambre pour s’habiller. Il prendra sa douche au retour. Il veut absolument conduire son amoureux à la gare.


Bart : Tiens mon coeur. Dit-il en tendant une tasse à son petit ami.


Hugo : Merci.


Bart : On va prendre l’Audi, on ira plus vite qu’avec le van.


Hugo : Tu m’emmènes ?


Bart : Bien sûr.


Hugo : Merci mon chat. Répond-il avec un tendre sourire.


Bart : Allez, on y go. On risque de se taper la circulation à cette heure là, faut pas qu’on traîne.


Hugo hoche la tête en signe d’acquiescement. Les deux amoureux sortent de chez eux et montent dans la jolie voiture toute neuve du jeune Vallorta puis démarrent. Hugo reçoit un e-mail avec son billet de train.


Bart : Tu prendras un petit truc à manger dans le train, hein. Ne reste pas le ventre vide.


Hugo : Mais oui, ne t’en fais pas.


Bart : C’est ouf que le directeur du marketing t’ai appelé lui-même. A mon avis, il veut grave que tu reprennes ta place.


Hugo : Je sais pas, on verra.


Bart : Hugo... S’il t’a demandé de venir à Paris en urgence comme ça, c’est pas pour parler chiffon.


Hugo : Ouais mais c’est hors de question que je retravaille avec Franck. Donc on verra ce qu’il propose.


Bart : Oui je te comprends. Mais en tout cas, si le deal est bon, n’hésite pas et accepte.


Malgré une circulation dense, ils arrivent à l’heure à la gare. Bart gare la voiture sur le parking minute. Il vérifie l’heure. 8h54. C’est bon. Main dans la main, d’un pas rapide, ils traversent le hall et se rendent sur le quai. Le TGV ne va plus tarder à entrer en gare.


Bart : On y est arrivés ! Dit-il d’un air soulagé.


Hugo : Merci papy pour le petit bolide tout neuf. Répond-il avec humour, ce qui fait rire son ange blond.


Bart : Tu vas tout déchirer mon coeur. Surtout, ne laisse pas passer cette chance de t’expliquer et de récupérer ton boulot.


Hugo : Je te tiens au courant.


Bart : J’espère bien. Et dis-moi à quelle heure tu rentres. Je viendrai te rechercher.


Hugo : J’ai le meilleur amoureux du monde. Dit-il avec un adorable sourire et des étoiles dans les yeux.


Bart ne répond rien mais sourit et penche la tête pour joindre ses petites lèvres rosées à celle de son petit ami. Un bisou. Puis un deuxième un peu plus appuyé. C’est à ce moment-là que le train entre en gare. Même si ça n’est que pour quelques heures, Bart n’aime pas dire au revoir à son amoureux.


Bart : Bon... tu fais attention à toi. Dit-il en soupirant.


Hugo : Promis. Il voit bien le voile dans les yeux de son ange blond. Viens là petit chat. Ajoute-t-il en lui prenant le menton entre le pouce et l’index.


Tendrement, ils s’embrassent de nouveau. De tout coeur.


Hugo : Passe une bonne journée. On se voit ce soir. Bart hoche la tête.


Bart : Allez monte, dépêche-toi.


Hugo s’exécute et s’engouffre dans le train dont la porte se referme derrière lui. Il s’installe à sa place, à la fenêtre. Le TGV démarre. Le jeune surfeur envoie un petit bisou de la main à son amoureux sur le quai. Bart lui répond avec un clin d’oeil espiègle. La journée risque d’être longue sans son amoureux. Il va falloir qu’il s’occupe. Alors il envoie un texto à Maxime.


« Hey mec ça va ? Ça te dit que je te mette une raclée à Fortnite ? :)»


« Je suis imbattable à Fortnite mais tu peux toujours tenter ta chance. Passe dans une heure à la maison.»


« Je peux emmener Kite ?»


« Ouais pas de problème.»


« Cool, merci. À toute.»


Sur les coups de dix heures, Bart accompagné de son petit chiot arrivent chez Maxime. Alex et Chloé sont sortis faire des courses et Margot dort encore. Le petit-déjeuner est toujours en place sur la table.


Maxime : Tu veux manger un truc ? Boire un café ?


Bart : Je veux bien un café, ouais merci.


Maxime sert son cousin, et ils s’assoient tranquillement dans le canapé. Bart lui raconte pour le rendez-vous de Hugo à Paris puis Maxime lui parle un peu de tout et de rien.


Bart : Tiens au fait, j’ai un petit truc pour toi.


Maxime : Ah ?


Bart prend une petite boite dans sa poche arrière et la tend à son cousin.


Maxime : Des capotes ? Tu me fais une blague ?


Bart : Elle est à peine entamée mais... nous on en a plus besoin.


Maxime : Comment ça ? Demande-t-il, surpris.


Bart : Bah il te faut les sous-titres Max ? Hugo et moi, on fait l’amour sans préservatifs maintenant.


Maxime : T’es sérieux ? Bart, c’est hyper important de se protéger.


Bart : Tu me prends pour un teubé ou quoi ? Répond le jeune homme un peu vexé. Hugo et moi, on en a plus besoin parce qu’on se fait confiance. On n’ira pas voir ailleurs donc on a plus besoin de ces machins en plastoc.


Maxime : T’es vraiment sûr de toi mec ? Je veux dire c’est... c’est une décision importante. Et ça ne fait même pas cinq mois que vous êtes ensemble.


Bart : Et ? Putain Max je croyais que t’avais compris toi au moins. Hugo je l’aime plus que tout. Je pourrais crever pour lui, tu comprends ça ? On va passer notre vie ensemble. C’est lui et moi, point barre.


Maxime : Ok, ok t’énerve pas Bart. Je ne voulais pas te vexer. Je disais juste ça parce que tu es mon cousin, mon meilleur ami aussi. Et que décider de faire l’amour sans protection, c’est pas anodin. Mais c’est chouette que Hugo et toi, vous vous fassiez confiance à 100%.


Bart : A 200% même.


Maxime : Bon bah, donne moi ça alors. Ajoute-t-il en prenant la boîte de préservatifs.


Bart : Tu vas pouvoir t’amuser avec les jolies petites meufs. Répond-il avec un sourire amusé.


Maxime : J’ai pas vraiment quelqu’un en vue.


Bart : Ah ça on ne sait jamais. Peut-être que demain tu vas rencontrer quelqu’un qui va te plaire. C’est pas obligé que ça soit sérieux. D’où les capotes mon pote.


Maxime : Je t’avoue que la dernière fois, ça date un peu.


Bart : Tu as des fourmis là où je pense ? Réplique-t-il avec humour.


Maxime : Héééé ça va te moque pas hein. C’est pas parce que toi tu es ouf amoureux qu’on a tous la même chance.


Bart : Pour le coup c’est sûr que côté sexe, je ne suis pas à plaindre. C’est même... Il fait une pause et cherche le bon mot. Incroyable. On est totalement en osmose. C’est tellement fort entre nous.


Maxime : A ce point là ?


Bart : Pffff t’imagine même pas Max. Je sais que ça fait un peu guimauve ce que je vais dire mais c’est vraiment différent quand tu es avec la personne faite pour toi. C’est pas juste s’éclater physiquement, même si de ce côté-là y a aucun souci. Il y a une intensité... indescriptible.


Maxime : Et bah... ça fait rêver ton truc.


Bart : T’inquiète, toi aussi tu vas trouver la bonne personne.


Maxime : Je peux te poser une question ?


Bart : Ouais bien sûr.


Maxime : C’était comment la première fois ? Je veux dire, ça ne t’a pas fait trop... euh... chelou avec un mec ?


Bart : Chelou non. Mais j’étais un peu timide. J’avais peur d’être un gros naze qui ne sait pas s’y prendre. Je me suis mis la pression parce que je savais qu’Hugo avait beaucoup de succès. Au final, il a été tellement adorable et tendre que tout s’est bien passé.


Maxime : Et du coup c’est toi qui...


Bart : Qui quoi ?


Le jeune Delcourt est un peu gêné de finir sa phrase. Il n’y a rien de mal intentionné dans sa question, il est juste un peu curieux mais il n’ose pas dire les choses explicitement.


Maxime : Bah qui... tu vois quoi.


Bart : Aaah... C’est moi qui prend Hugo tu veux dire ?


Maxime : Bart... Répond-il embarrassé.


Bart : Bah quoi, c’est toi qui aborde le sujet. Assume jusqu’au bout mec. C’est drôle de se poser cette question je trouve. Perso je ne me demande pas dans quelles positions tu faisais l’amour avec tes ex mais pour répondre à ton interrogation, Hugo et moi c’est juste naturel. Ça dépend de nos envies, comme n’importe quel autre couple. Quand il a envie, c’est lui «qui» - Il fait un petit signe guillemets avec ses doigts - et quand j’ai envie c’est moi. Les deux sont tout aussi bons.


Maxime : Okay... Je suis désolé si ma question t’a paru conne. C’est juste que comme avant tu étais avec des filles, je me demandais si tu avais gardé le même... schéma...


Bart : Tu t’enfonces je crois. Répond le jeune homme amusé. Laisse tomber, j’ai compris ce que tu veux dire. Dis-toi juste que je suis heureux et épanoui.


Maxime : Ouais ça c’est sûr. Ça crève les yeux.


C’est à ce moment-là que choisis de vibrer le portable de Bart. Un texto de Hugo.


« Au fait, je ne sais pas si tu es au courant mais... je t’aime !»


L’adorable message ne manque pas de faire sourire le jeune homme. Il y répond immédiatement.


« Ça tombe bien, moi aussi !»


« J’ai de la chance, alors. Tu m’aimes un peu ? Beaucoup ?»


« Pire ! A la folie.»


« Petit chat <3 Je t’aime, je t’aime, je t’aime.»


Bart : Tu vois Max, pas besoin de se poser cinquante mille questions. C’est pour ça que je l’aime. Dit-il en montrant son écran de téléphone rempli d’amour à son cousin.  



Maxime : Je vois ça. Répond-il en hochant la tête.


Bart : Bon allez, mets la console en route que je te massacre un peu ! 

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