Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 48 : EPISODE 8 - 548

3841 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/08/2020 16:05

La nuit se passa comme tout le monde l'espéra, sans complications que ce soit pour Leïla ou bien encore le bébé. Le docteur Dumaze autorisa donc l'infirmière et Samuel a quitté l'hôpital mais imposa à Leïla un repos complet jusqu'à la prochaine échographie pour voir l'évolution de ce décollement placentaire qui inquiété tout le monde. Avant même sa naissance ce petit bout de vie en faisait déjà voir beaucoup à sa famille. Comme convenu, Soraya était venue chercher sa mère et Samuel à l'hôpital pour les ramener à leur domicile. En vue de la situation, Bilel voulant se faire tout petit suite à tout ce qu'il s'était passé avant. Il avait donc décidé de prendre une chambre d'hôtel en attendant que le Mas soit finit d'être refait, cela n'était qu'une question de jours maintenant pour qu'il soit de nouveau totalement opérationnel. Ce qui signifia qu'un poids non négligeable sur les épaules de Leïla venait de lui être retiré, elle en avait déjà assez à gérer comme cela sans continuer a supporté l'ambiance électrique à la maison due à la présence de Bilel. Après avoir aidé, Samuel a s'installer sur le canapé à cause de son attelle qui restreignait fortement ses mouvements et ne voulant pas que Leïla se fatigue à aider Samuel, Soraya mis à disposition tout ce que le couple pouvait avoir besoin durant son absence car malgré son désir de rester à la maison pour aider sa mère, une audience au tribunal l'empêcha de poser sa journée auprès de Maître Clément qui avait besoin d'elle. 


SORAYA : (posant sur la table basse une bouteille d'eau) Voilà, Je vous ai mis de l'eau, les télécommandes pour la télé sont là (leur montrant où elles étaient posées) S'il y a quoi que ce soit appelez-moi ok ?! 


LEÏLA : (assise au côté de Samuel sur le canapé, souriant à sa fille) Merci ma chérie, maintenant files tu vas être en retard sinon. 


SORAYA : Ça m'embête vraiment de vous laisser tout seuls mais avec cette audience je ne peux pas ne pas y être ! 


SAMUEL : Tu n'inquiètes pas on se débrouillera, on n'est pas totalement impotent. Tu en as déjà fait beaucoup.


SORAYA : (souriante) C'est gentil !


Soraya s'approcha de sa mère pour l'embrasser avant de partir, attrapant son sac posé sur l'un des fauteuils bleus du salon au passage en faisant le tour de la table de salon pour atteindre sa mère.


SORAYA : (embrassant sur le front sa mère) Bon je vous laisse alors.


LEÏLA : Oui, On survivra je te promets. 


SORAYA : (rigolant) Maintenant les rôles sont inversés, c'est toi qui fais des blagues du genre de Samuel.


LEÏLA : Parce que je vois que tu es trop inquiète pour nous alors qu'il n'y a pas lieu. 


SORAYA : Je sais mais je sais aussi que tu ne peux jamais t'empêcher d'en faire trop et le docteur Dumaze à dire repos complet !


LEÏLA : Je sais ! Tu vois bien que je ne fais rien là.


SORAYA : Oui mais dès que je vais quitter la maison, je suis sûr que tu ne vas pas résister à faire la vaisselle ou je ne sais pas quoi. 


Leïla rigola de ce que venait de dire sa fille car tout ce qu'elle venait de dire était tout sauf un mensonge. Mais Leïla savait aussi que le repos imposé par Renaud n'était pas pour l'embêter mais était réellement à prendre au sérieux pour le bébé.


LEÏLA : Je ne peux pas te dire le contraire mais...


SAMUEL : Mais moi je suis là et je te garantis qu'elle ne touchera pas à la vaisselle ou ne bougera de ce canapé ! Même avec une jambe en moins crois-moi !


SORAYA(s'adressant à Samuel) Je compte sur toi alors.


SAMUEL : Tu peux partir l'esprit tranquille, la vaisselle sera toujours là à ton retour ! 


SORAYA : (rigolant) Ça marche. 


Soraya se redressa et se dirigea vers la porte d'entrée pour se rendre au tribunal laissant seul le couple


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Pendant que Soraya referma la porte derrière elle, Samuel enlaça de son bras gauche Leïla pour ensuite entamer une conversation avec sa chère et tendre.


SAMUEL : Bon nous voilà enfin seuls ! (sur un ton coquin) À quoi on pourrait bien passer notre temps ?


LEÏLA : (souriante, jouant avec les doigts de Samuel) Bonne question ! J'aimerais bien...


SAMUEL : (toujours sur un ton coquin) Tu aimerais quoi ? Faire des folies avec moi peut-être ? 


LEÏLA : (rigolant) Je ne pense pas que ce soit recommandé mais j'aimerai tout de même aller me reposer dans notre lit plutôt que sur ce canapé. 


SAMUEL : (caressant de haut en bas le bras de Leïla) Sans moi ? (faisant la moue


LEÏLA : (rigolant tout en essayant de se lever) Bien sûr que non, libre à toi de venir. Par contre vu le temps que tu vas mettre à arriver dans la chambre je ne te garantis pas d'être encore éveillé lorsque tu arriveras. 


SAMUEL : (retenant l'infirmière) A ba merci tu n'as même pas pitié de moi, Je prends le pari alors pas que j'arrive avant toi car je sais que la partie est perdue d'avance mais que j'arrive avant que tu sois endormie car j'ai quelques idées pour te détendre qui vont te laisser éveiller si tu vois ce que je veux dire. 


LEÏLA : (faisant l'étonnée) Vraiment ? 


SAMUEL : Absolument ! 


LEÏLA : Ok je prends le pari (faisant semblant de réfléchir pour le pari) Disons mmhh... 


SAMUEL : Un massage peut-être ? 


LEÏLA : (se levant pour se précipiter dans leur chambre) Ok disons un massage alors.


SAMUEL : Heyy !! Tu triches là. 


LEÏLA : (s'arrêtant au montant de la porte menant dans le couloir) Comment ça je triche ? C'est pas de ma faute si tu mets du temps à réagir.


SAMUEL : (s'appuyant sur l'accoudoir du canapé pour se redresser) Surtout à bouger tu veux dire ! 


Leïla reprit le chemin de leur chambre. Déterminé a s'endormir avant qu'arrive Samuel pour gagner son massage. Après quelques instants et beaucoup de douleurs pour Samuel, ce dernier arriva enfin au seuil de la chambre et constata par la même occasion que Leïla était allongée avec les yeux fermés.


SAMUEL : Tu sais que faire semblant de dormir ça ne te fera pas gagner le pari ma chérie.


Comme il s'en doutait, Leïla faisait semblant de dormir, un peu de légèreté ne faisait de mal à personne après ce qu'ils avaient traversé ses derniers jours. Le médecin rentra donc dans le jeu de l'infirmière. 


SAMUEL : Je vais pas te déranger avec le massage gagné alors puisque tu dors...


LEÏLA : (ouvrant les yeux) C'est pas du jeu, un pari est un pari mon cher !


Samuel rejoignit Leïla dans le lit tant bien que mal avec sa jambe bloquée à cause de l'attelle. 


LEÏLA : (ayant mal pour lui, le voyant grimacer) Tu es sûr de pas vouloir prendre un anti-douleur ? Même un léger, cela te soulagera un peu.


SAMUEL : (positionnant bien sa jambe immobilisée) Non ça va aller.


LEÏLA : (se redressant sur le lit) Tu te punis c'est ça en refusant de prendre des médicaments. 


SAMUEL : (cherchant ses mots) Peut-être oui, j'ai pas envie de retomber là-dedans surtout pas maintenant ! 


LEÏLA : Tu n'as aucunes raisons de replonger dans ton addiction voyons. Si ?


SAMUEL : Non aucunes raisons mais je ne préfère pas tenter mes démons a revenir ! (voulant changer de sujet) Alors ce massage tu le veux toujours ? 


LEÏLA : (comprenant que Samuel ne désire plus en parler) Bien sûr que je le veux toujours mais je préférerai garder ce massage pour une autre occasion et m'endormir dans tes bras plutôt ! 


SAMUEL : (étonné) Tu es sûr de toi ? 


LEÏLA : (se blottissant délicatement contre Samuel pour ne pas réveiller ses douleurs aux côtes dues à ses hématomes) Samuel tu sais très bien que ce massage ne débouchera sur rien de plus. Alors oui je suis sûr mais ne t'inquiète pas je n'oublierais pas que tu me dois un massage. 


SAMUEL : (enlaçant de plus bel l'infirmière) C'est vrai ! On va se contenter de dormir alors. 


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Il ne fallu pas tellement de temps aux tourtereaux pour s'endormir, l'un contre l'autre. Les heures défilèrent sans qu'ils ne s'en rendent compte vraiment jusqu'à ce que Leïla ouvrit les yeux, sa tête toujours sur le torse de Samuel, elle aperçu le réveil de la chambre qui indiqué qu'il était déjà 17h03. Ce qu'il signifié qu'ils avaient passés presque l'après-midi entière à dormir. 


LEÏLA : (caressant délicatement la barbe de Samuel avec un ton doux) Mon amour. 


SAMUEL : (se réveilla tout doucement au contact des caresses de Leïla et esquissa un sourire) Oui.


LEÏLA : Il est 17h passé ! 


SAMUEL : (positionnant sa main sur le flanc de Leïla) Et ? 


LEÏLA : Et bien on a dormi toute l'après-midi, il est peut-être temps de se lever tu crois pas ? 


SAMUEL : (rigolant pas du tout étonné de ce que venait de dire l'infirmière) Tu as oublié la signification de repos total ? 


LEÏLA : Pas du tout, mais on ne peut pas passer tout notre temps à dormir non plus. 


SAMUEL : (toujours les yeux fermés) Non, c'est vrai mais on est bien là dans ce lit tu ne trouves pas ? 


LEÏLA : (résignée à rester dans ce lit) Si bien sûr !


SAMUEL : Alors profite-en ! Je crois qu'on peut compter sur les doigts de la main les moments où on peut rester comme ça tous les deux. 


LEÏLA : (jouant avec le t-shirt de Samuel) C'est pas faux ! (après quelques instants dans le silence) Tu sais que la Saint-Valentin est déjà la semaine prochaine ? 


SAMUEL : (ouvrit les yeux surpris par les paroles de sa belle) Déjà ?


LEÏLA : Je sais que les fêtes de ce genre c'est pas ton truc et tout mais je me disais que... Pis non rien laisse tomber de toute façon je dois me reposer alors à quoi bon en parler.


SAMUEL : Non dit-moi, tu ne peux pas commencer à parler et arrêter sous prétexte que je n'aime pas ce genre de fête. Tu sais très bien qu'avec toi tout est différent ! 


LEÏLA : (cachant ce qu'elle voulait vraiment dire) Tellement différent que le noël de l'année dernière a été une catastrophe totale ! Loin de l'esprit de Noël que je voulais.


SAMUEL : (totalement réveiller maintenant) Je me suis déjà excusé pour ça ! Tu veux vraiment reparler de Noël alors que tu l'as passé avec ton ex ? 


LEÏLA : (se redressant d'un bond) Tu es sérieux ? Tu préfères que je fasse quoi ? Que j'empêche les filles de le célébré avec leur père pour bien empirer la situation c'est ça ? 


SAMUEL : (voyant que Leïla s'énerver) Non bien sûr que non mais vous imaginez en famille parfaite à fêter Noël tous ensemble m'énerve au plus haut point. On va arrêter là, de toute façon on ne parlait pas de Noël mais de la Saint-Valentin il me semble ?


LEÏLA : À quoi bon en parler tu vas t'imaginer que je veuille le passer avec lui si on continue d'en parler. Je serais toujours lié à lui avec les filles ça je ne peux rien y changer mais tu ne veux pas comprendre qu'il n'est plus rien pour moi mise à part le père de mes filles et puis ce bébé devrait quand même te prouver complètement que c'est toi que j'aime non ? Tu veux quelle preuve de plus ? 


 SAMUEL : Que tu sois vraiment à moi peut-être ?

.

Samuel ne put s'empêcher de rire comprenant que Leïla n'avait pas compris ni entendu ce qu'il voulait dire vraiment


LEÏLA : Pourquoi tu rigoles ? Il n'y a rien de risible dans ce que je te dis ! 


SAMUEL : C'est juste que tu es tellement énervé que tu n'as pas entendu ce que je t'ai dit mais ce n'est pas grave.


LEÏLA : (sur un ton énervé) Et bien répète alors ! 


SAMUEL : Je t'ai dit je veux que tu sois vraiment à moi ! Ce que je voulais dire par que tu sois à moi c'est qu'on pourrait si tu le veux je dis bien si tu le souhaites qu'on s'engage vraiment tout les deux.


LEÏLA : (croyant à une mauvaise blague tout en se redressant sur le lit) Si je comprends bien tu me parles de mariage-là Toi ? Le docteur Chardeau qui est tout sauf conventionnel tu me demandes en Mariage ! 


SAMUEL : Non je te ne demande pas en mariage comme ça dans ce lit mais on pourrait au moins y réfléchir pas tout de suite bien sûr mais peut être avant que le bébé arrive.


LEÏLA : Tu te rappelles que le bébé est déjà en route?


SAMUEL : (voyant qu'il a peut-être encore une fois parlé trop vite a certainement effrayé Leïla avec ses propos) Laisse tomber. Oublie ce que je viens de dire c'était une idée débile de ma part c'est sorti comme ça j'aurai mieux fait de me taire encore une fois j'ai perdu l'occasion de me taire !


LEÏLA : Attends le prends pas mal, ça m'étonne juste de ta part de parler de ça, c'est tout ! On se dispute et tu me sors ça comme ça. Avoue que c'est plus que perturbant. 


SAMUEL : C'était juste une idée en l'air ne cherche pas plus loin. La saint-valentin donne des idées débiles parfois. 


La porte d'entrée se fit entendre empêchant Leïla de continuer cette conversation en tout intimité. Ce fut Noor qui rentra du lycée. Se doutant bien que sa mère était couché dans son lit, elle tapa à la porte de sa chambre avant d'entrer. 


NOOR : Coucou, ça va ? 


LEÏLA : (essayant de faire bonne figure) Coucou ma chérie. 


NOOR : (voyant que sa mère s'apprêter à se lever) Tu as besoin de quelque chose ? 


LEÏLA : Un verre d'eau mais je vais aller le chercher. 


NOOR : Non reste dans ton lit, je te l'apporte. (se sentant obligé de lui demander, s'adressant à Samuel) Tu as besoin de quelque chose ? 


SAMUEL : (d'un ton sec) Non merci ! 


Préférant ne pas répliquer pour ne pas déclencher une nouvelle dispute entre elle et le médecin et surtout pour préserver sa mère, Noor préféra ne pas surenchérir et se taire. Elle se contenta de quitter la chambre pour aller chercher le verre d'eau que souhaitait sa mère. Même si Noor venait de lui dire qu'elle allait chercher le verre d'eau pour lui ramener, Leïla se leva tout de même toujours abasourdie par cette fin de conversation plus qu'inattendue. Elle savait que le bébé changerait pas mal de chose entre Samuel et elle mais de là à ce que Samuel parle de mariage alors qu'elle n'était toujours pas légalement divorcée de Bilel et que ce dernier vivait chez eux en ce moment même la perturba mais essaya d'en faire abstraction face à sa fille préférant la questionner sur sa journée au lycée.

*******************************

Mère et Fille étaient installés à la table de la cuisine à boire un bon chocolat chaud et discutaient principalement de lycée et des amours de Noor.


NOOR : C'est sympa de parler avec toi de ma journée au lycée mais tu ne devrais pas plutôt te reposer ?


LEÏLA : Tu me vois faire quelque chose à part t'écouter ? 


NOOR : Ba non mais bon, tu dois te reposer pour moi c'est dans son lit qu'on se repose le plus pas assis sur une chaise. 


LEÏLA : A dormir tu veux dire ? 


NOOR : Pas forcément, non. 


LEÏLA : (se levant, prenant sa tasse vide dans les mains) Je vais aller voir si Samuel n'a pas besoin de quelque chose quand même.


NOOR : Laisse la tasse je vais la prendre et faire la vaisselle par la même occasion. Tu peux aller te reposer dans ton lit. Si tu as besoin, tu as juste a crier.


LEÏLA : C'est adorable de ta part.


NOOR : (souriante) Je prends soin de toi c'est tout. 


Dans un coin de sa tête, cette demande en mariage même si cela n'en était pas vraiment une était toujours dans la tête de l'infirmière depuis le moment où Samuel avait prononcé ses mots mais Leïla avait beau retourner ses mots dans tous les sens, elle n'arriva pas à déterminer si son compagnon était sérieux ou non à ce sujet. Est-ce un désir caché de sa part ou bien une bêtise comme il en sort souvent telle était la question. Leïla ouvrit la porte doucement de peur de le réveiller s'il s'était endormi de nouveau mais en ouvrant la porte elle découvrit un Samuel allongé sur le dos, les yeux grands ouverts fixant avec insistance le plafond de la chambre. 


LEÏLA : (hésitante) Tu as besoin de quelque chose ? 


SAMUEL : (tournant la tête vers Leïla) Non, ça va aller. 


LEÏLA : (s'approchant du lit après avoir fermé la porte de la chambre) Tu m'en veux encore ? 


SAMUEL : T'en vouloir de quoi ? C'est moi qui comme d'habitude fout tout en l'air avec mes conneries.


LEÏLA : (s'asseyant en tailleur sur le lit) Tu étais vraiment sérieux ? 


SAMUEL : Si je te dis oui, je te fais peur et si je te dis non, je passe pour un gros connard !


LEÏLA : Je veux juste que tu sois sincère avec moi rien de plus, Ça ne me fait pas peur de m'engager avec toi mais il y a tellement de choses...


SAMUEL : Qui te disent que c'est pas une bonne idée c'est ça ? 


LEÏLA : Je vais te répondre oui et non ! 


SAMUEL : Disons alors que je n'ai rien dit et oublions tu veux bien. On a déjà assez de soucis (caressant le ventre qui s'arrondissait déjà bien de Leïla) comme ça pour ne pas en rajouter. On en reparlera plus tard si tu veux. 


LEÏLA : (posant sa main sur celle de Samuel, esquissant un sourire) D'accord, faisons cela. 


SAMUEL : Sinon, je pensais pour la saint-valentin si tout se passe bien lors de l'échographie de contrôle, jeudi on pourrait la passer rien que tous les deux à Séville par exemple ? On ne sera même pas obligé de sortir de l'hôtel si tu préfères. 


LEÏLA : (de nouveau surprise par les propos de Samuel) A Séville ? 


SAMUEL : Je sais que ce n'est pas conseillé de voyager pour les femmes enceintes mais ça nous changerait tout de même ! J'ai encore dit une connerie c'est ça ? Car si j'en juge à son expression ça ne doit pas être loin de la vérité. 


LEÏLA : On va dire que tu as le don de me surprendre aujourd'hui !


SAMUEL : (en embrassant son bras) Mais je suis plein de surprise ma chérie. Alors tu en penses quoi ?


LEÏLA : Je te dirais bien Oui, j'adorerai mais...


SAMUEL : Mais la réponse est non. 


LEÏLA : (caressant la joue de Samuel) Mais avec le bébé je doute que ce soit une bonne idée. 


SAMUEL : (faisant une tête de malheureux) Même avec un court vol jusqu'à Séville accompagné du plus talentueux gynéco de la planète tu dis non ? J'ai juste envie de passer du temps loin d'ici avec toi.


LEÏLA : (l'embrassant tout en lui parlant) Je dis voyons déjà jeudi ce que donne l'échographie de contrôle et on avisera d'accord ? 


SAMUEL : (rendant ses baisers en même temps) D'accord. Mais il n'y a pas de raison pour que le placenta ne se recolle pas surtout si tu te reposes durant toute la semaine. Je ne te dis pas ça pour te donner de faux espoirs tu sais ? Je le pense vraiment. J'ai déjà eu des patientes où le décollement était plus important que le tien et qui s'est recollé complètement après du repos. 


LEÏLA : (ne voulant pas trop espérer de peur de s'effondrer davantage si une mauvaise nouvelle devait arriver) Je sais... 


La porte d'entrée se fît de nouveau entendre. Cette fois-ci ce fut Soraya et Rémy qui rentraient de leur travail. 


LEÏLA : Ça doit être Soraya qui rentre. 


Leïla n'eut pas le temps de finir sa phrase que Soraya était déjà à frapper à la porte de sa chambre. 


LEÏLA : Entre. 


SORAYA : Alors cette journée ? Bien reposer ? 


SAMUEL : Comme promis, on n’a pas touché à la vaisselle.


SORAYA : (rigolant) Impeccable alors ! Bon je reviendrai vous chercher quand le repas sera près.


LEÏLA : (se levant) Soraya, tu sais tu n'es pas obligé de faire tout ça ! Je peux m'occuper du repas quand même. 


SORAYA : Non, tu dois te reposer ! 


SAMUEL : Rassis-toi et profite pour une fois que c'est tes filles qui font tout tu ne vas pas refuser quand même. 


SORAYA : Exactement ! Prend ça pour ton cadeau de fête des mères en avance. 


LEÏLA : (rigolant) Très en avance alors !


SORAYA : Si tu veux, allez je vous laisse à tout à l'heure. 


Soraya referma la porte de la chambre ne laissant pas vraiment le choix à Leïla que de se rasseoir sur son lit. Ne rien faire n'a jamais était son truc. Elle a toujours eu quelque chose à faire de ses journées, si ce n'était pas son travail c'était s'occuper de ses enfants. Elle n'avait pas l'habitude de déléguer comme cela et ne rien faire à la place mais il fallait bien qu'elle lâche du lest pour le bien de son bébé si elle voulait le bercer un jour dans ses bras.


A SUIVRE

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