Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 58 : EPISODE 18 -558

4021 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/05/2020 17:13

En cette nouvelle journée, tout le monde dans la maison était de bonne humeur, Soraya et Rémy étaient excité d'investir enfin leur nouvel appartement, Samuel était heureux que Leïla fut enfin d'accord pour leur nouvelle maison. Quant à Leïla, voir tout le monde de bonne humeur la rendait également heureuse. Seule Noor n'était pas vraiment dans le même état d'esprit que le reste de la famille, mais Leïla s'en doutait bien, c'est pour cela qu'elle ne lui avait encore rien dit pour le déménagement prochain dans la maison qu'elle avait acheté avec Samuel, la veille.


Le moment du départ pour Rémy et Soraya était arrivé après avoir fini de faire des aller-retour pour apporter leurs affaires dans leur nouvel appartement situé dans la même résidence que Victoire. Ce qui ne réjouissait pas, mais alors pas du tout Noor. Se retrouver toute seule avec sa mère et surtout Samuel ne l'enchanté non loin du monde. Même si elle avait promis à sa mère de faire de gros efforts, elle ne portait toujours pas Samuel dans son cœur, mais elle faisait avec. La présence de sa sœur et de Rémy était vraiment la raison qui ne faisait pas déraper l'adolescente dans l'insolence vis-à-vis de Samuel. 


SORAYA : (s'assoyant enfin à table après avoir finir de mettre des derniers cartons dans la voiture) Pufff... Heureusement que l'on ne déménage pas tous les quatre matins ! 


LEÏLA : (lui versant du jus d'orange dans un verre) Pourtant vous n'avez pas de meubles !


SORAYA : (se redressant sur sa chaise) Non mais heureusement quoi ! 


REMY : (arrivant dans la cuisine) Voilà, on a fini. Le reste de cartons est enfin dans la voiture prêt à partir ! 


SAMUEL : (refermant le journal) Oublie pas que tu as encore à les remontées de l'autre côté !


REMY : (se laissant tomber sur la chaise, désespéré) A oui ! En plus il y des marches. Je ne sais pas ce que tu as mis dans ses derniers cartons ma chérie, mais ils ne sont pas légers loin de là ! 


SORAYA : Rien de spécial, nos affaires quoi ! (réfléchissant) Il y a peut-être deux, trois bouquins de droit !


REMY : Tu m'étonnes qu'il était lourd le dernier, si c'est rempli de bouquins ! 


NOOR : (effacée depuis le début du petit-déjeuner) Donc s'ayez vous partez aujourd'hui alors ! 


SORAYA : Oui ma nounouche ! Je sais qu'on avait dit que ce serait que dans un mois, mais le proprio nous a appelé hier et si on refusé et bien, l'appartement serait donné à quelqu'un d'autre donc on n'avait pas le choix. Mais ça change rien. 


NOOR : Si au contraire ça change tout ! Je vais me retrouver toute seule ici. 


SAMUEL : Il faut bien que ta sœur et Rémy fassent leur vie de leur côté depuis le temps. 


NOOR : Ça t'arrange bien toi, on le sait bien.


REMY : On n'est pas loin, tu pourras passer quand tu veux, on en a déjà discuté. On se fera des séances de cinéma comme on faisait ici. 


NOOR : (pas tellement convaincue) Oui, si tu le dis ! 


LEÏLA : Et si on se faisait une journée shopping entre filles et qu'on laisse les hommes s'occupaient des cartons ? 


SAMUEL : (interrogatif) Pardon ? Pourquoi je devrais aider, ce n'est pas moi qui déménage ! 


NOOR : Dommage ! 


LEÏLA : Noor, s'il te plaît ! (s'adressant à Samuel, avec une voix toute mielleuse) Pour moi ? Pour me permettre d'avoir une dernière journée avec mes filles avant que tout change et surtout avant la naissance du bébé ! (caressant la main de Samuel qui se trouvait sur la table) S'il te plaît, mon amour. 


SAMUEL : (capitulant) Ok ! (s'adressant à Rémy) Je te préviens tout doit être fini à 15 heures grand max sinon tu te démerdes tout seul, je dois prendre mon service à l'hôpital après.


SORAYA : Vous aurez fini bien avant, il n'y a que ce qu'il y a dans la voiture, on a déjà amené hier le reste. 


REMY : Ça marche ! (se levant de sa chaise tout en avalant le reste de jus d'orange présent dans son verre) En si mettant maintenant, on aura fini même pour l'heure du déjeuner ! 


SAMUEL : Deux secondes, d'abord je finis mon café ! (avalant son reste de café, se levant) Tu payeras le resto alors si on finit avant le déjeuner ! 


REMY : Ok, et si c'est pas le cas c'est toi qui paye ?


SAMUEL : Bien essayé ! Ça sera toujours toi !


REMY : J'aurai essayé.


Rémy & Samuel partirent en direction de la porte de la maison quand Leïla rappela Samuel. 


LEÏLA : (s'adressant à Samuel) Tu n'oublies pas quelque chose, Samuel ? 


Samuel s'arrêta net lorsqu'il entendit son prénom et fit demi-tour afin d'aller embrasser Leïla. Rémy se trouvant bête fit de même avec Soraya. 


SAMUEL : (embrassant Leïla) À tout à l'heure, mon amour. 


LEÏLA : (souriante) A tout à l'heure. 


SAMUEL : (posant sa main sur le ventre de Leïla) Ne force pas trop. 


LEÏLA : Je n'ai pas forcé lorsque j'ai fait du shopping avec toi, il me semble. 


SORAYA : T'inquiètes, On y veillera hein Noor ? 


NOOR : Ba oui ! On n'est pas bête !


Les hommes sortirent enfin de la maison pour s'occuper de finir de déménager les cartons. 


SORAYA : J'espère que ça ne va pas faire d'étincelles entre eux. 


LEÏLA : Il n'y a pas de raison, Ils ont l'habitude de travailler ensemble. 


SORAYA : C'est vrai ! Mais ça m'étonne tout de même que Samuel ait accepté ! 


LEÏLA : Samuel n'est pas si fermé que vous pensez, il faut juste savoir comment s'y prendre avec lui, c'est tout. Un peu comme Noor, hein ma chérie. 


NOOR : (faisant la mou) Très drôle. 


LEÏLA : Ça ne te plaît pas mon idée ? 


NOOR : Si bien sûr que si, mais bon...


SORAYA : Souris alors. On va profiter de cette journée à fond d'accord et puis on pensera à ce soir que lorsqu'il arrivera ! 


LEÏLA : (se levant tout en débarrassant sa tasse et son verre) Ta sœur a totalement raison ! Chaque chose en son temps. 


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La journée shopping se dérouler sans encombre, après avoir fait quelques boutiques où les filles se sont lâché question vêtements, il était temps de trouver un restaurant afin de déjeuner. Voulant changer un peu du centre-ville, les filles optèrent pour un restaurant au bord de la mer afin de manger des produits de la mer. En attendant leur commande, les filles discutèrent de leurs achats. 


NOOR : Au fait, merci maman pour ma veste.


LEÏLA : De rien ma chérie. 


SORAYA : Merci aussi pour mon top, tu n'étais pas obligé, tu sais !


LEÏLA : Si je fais à l'une je fais à l'autre vous le savez bien, les filles. 


SORAYA : Mais n'empêche avec l'arrivée prochaine du bébé, ça serait plutôt pour elle que tu devrais acheter que pour nous. 


NOOR : Laisse la nous faire plaisir si elle le veut ! 


LEÏLA : Vous allez pas vous disputer tout de même ! (s'adressant à Soraya) Tu as eu des nouvelles de Rémy ? 


SORAYA : Non, pourquoi ? Tu as peur qu'il se soit fait tuer par Samuel ?


NOOR : (sur le ton de la plaisanterie) Ou l'inverse, on sait jamais ! 


Leïla regarda Noor avec des gros yeux, vis à vis de sa plaisanterie de mauvais goût.


NOOR : (voyant les gros yeux de Leïla) Je plaisante !


LEÏLA : Non, mais bon, je vais quand même envoyer un sms à Samuel pour savoir s'ils ont fini.


SORAYA : Sinon, tu te sens d'attaque à continuer le shopping après le déjeuner ? 


LEÏLA : (levant la tête de son téléphone) Bien sûr, il te faut quelque chose pour ton appartement au moins ?


SORAYA : Non, pas spécialement j'avais pensé qu'on pourrait faire du shopping pour ma petite sœur qui va bientôt arriver plutôt.


NOOR : (enthousiaste) Ça sera cool ! Au moins, elle sera stylée dès la naissance, elle n'aura pas la honte quand elle reverra des photos quand elle était bébé.


LEÏLA : (reposant son téléphone sur la table) Parce que tu as honte de tes photos de naissance ? 


NOOR : Non, pas vraiment mais bon parfois c'est limite quoi. 


Un serveur leur apporta leurs plats respectifs. Leïla reçue au même moment la réponse à son sms de la part de Samuel.


SORAYA : (s'écartant pour laisser la place au serveur de poser son assiette) Qu'est-ce-que je pourrais dire moi ! 


LEÏLA : (tout en lisant le sms) J'ai compris, les filles !


NOOR : On disait pas ça pour te vexer, maman. 


SORAYA : Alors ? Je suppose que c'est Samuel. Comment ça se passe avec leurs cartons ? 


LEÏLA : (reposant son téléphone après avoir de nouveau répondu à Samuel) Ils viennent de terminer. Ils te laissent le soin de les déballer maintenant. 


SORAYA : (commençant à manger) Impeccable ! 


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Repartant du restaurant où elles avaient déjeuné, Les filles & Leïla prirent le chemin du parking afin de reprendre la voiture. Arrivant au véhicule. 


NOOR : (s'adressant à Leïla) Tu te sens d'attaque pour une autre séance de shopping ou pas ? 


LEÏLA : Absolument ! 


SORAYA : Tu es sur, il ne faudrait pas trop tirer sur la corde, Samuel t'as bien dit de ne pas forcer. 


LEÏLA : (exaspérée) Et bien Samuel n'est pas dans mon corps pour savoir comment je me sens ! (prenant dans ses bras ses filles) Je veux profiter de cette journée entière avec vous et pas seulement une matinée. 


NOOR : Quand le bébé sera là ça sera plus pareil. On ne pourra plus faire ça !


LEÏLA : Ce n'est pas complètement vrai tu sais ma chérie, on pourra toujours faire ce genre de journée shopping comme celle-ci avec une poussette en plus. 


SORAYA : (tendant la main vers sa mère) Bon d'accord, on continue mais c'est moi qui conduis alors ! 


NOOR : Hollla Attention ! (rapprochant ses mains pour faire semblant d'avoir un mégaphone en main tout en parlant assez fort) Avis à la population et surtout aux cyclistes, Mademoiselle Soraya Beddiar va prendre le volant ! Il est conseillé de se garer à sa vue ! 


SORAYA : (lui faisant baisser les mains pour qu'elle arrête de crier) Ca ne va pas ! 


NOOR : Ba quoi il faut bien prévenir les gens que tu vas prendre le volant !! 


SORAYA : N'importe quoi ! Déjà, c'était quand j'ai passé mon permis l'histoire du cycliste et puis c'est lui qui s'est fichu dans la voiture donc ce n'était pas de ma faute !

 

NOOR : (sur le ton de la plaisanterie) Que tu dis ! 


LEÏLA : (passant les clés à Soraya) Ce n'est pas drôle Noor ! 


NOOR : Si un peu quand même ! 


Soraya tira la langue à sa sœur, tout en se dirigeant vers la porte côté conducteur de la voiture, Leïla monta côté passager. Noor, quant à elle, monta à l'arrière. 


SORAYA : (réglant bien son rétroviseur intérieur) On va où ? On retourne où on était avant de déjeuner ou pas ? Il y avait des boutiques pour bébé là-bas, il me semble. 


LEÏLA : Si vous voulez, puisque j'ai des goûts douteux concernant les vêtements, je vous laisse choisir ! 


NOOR : On n'a pas dit ça mais...


LEÏLA : Mais c'est vrai c'est ça ?


NOOR : On va l'habiller en branché ce bébé, elle sera une star à la crèche !


SORAYA : (regardant Noor à travers le rétroviseur intérieur) À la crèche ? 


LEÏLA : Elle n'est pas encore née que tu parles déjà de crèche ! 


NOOR : (réfléchissant un peu) Oui c'est vrai que c'est pas pour tout de suite ! Mais n'empêche il n'y a pas d'âge pour avoir du style !


SORAYA : (mettant le contact tout en passant la marche arrière) C'est parti alors. (s'adressant à sa mère) Tu es sûr de toi, tu te sens capable de faire de nouveaux les boutiques ? Sinon on rendre à la maison, tu sais. 


LEÏLA : (levant les yeux au ciel) Combien de fois je vais devoir te le dire que je me sens bien ni fatigue, ni douleurs ni rien du tout. Donc oui allons-y ! 


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Après avoir dévalisé là aussi deux boutiques spécialisées dans les vêtements pour bébé/enfants ainsi qu'accessoires en tout genre, les filles se dirigèrent les bras chargés de sac vers le véhicule afin de mettre tous leurs achats dans le coffre afin de faire le dernier magasin spécialisé pour les enfants en bas âge de la zone commerciale avant de rentrer à la maison. Commençant à ressentir de la fatigue, Leïla était un peu à la traîne par rapport à ses filles qui étaient déjà en train de mettre les paquets dans le coffre alors que l'infirmière arrivait seulement à la voiture. 


LEÏLA : (tendant le seul paquet que ses filles lui avaient autorisé à porter à Noor afin qu'elle le mette dans le coffre lui aussi) Tiens ma chérie ! 


Soraya prit le sac sans vraiment regarder sa mère et le mit dans le coffre. 


NOOR : (regardant sa mère, inquiète) Maman ? Ça va ? 


LEÏLA : (se retenant à Noor, pour ne pas trébucher) J'ai... juste un étourdissement ! Rien de grave !


SORAYA : (rattrapant l'autre bras de sa mère) Tu es sûr ! (l'entraînant avec elle) Viens t'asseoir un peu dans la voiture. Tu es blanche ! Noor ouvre la porte. 


Noor inquiète pour sa mère ne réfléchisse pas et ouvrit la porte arrière de la voiture et aida avec Soraya sa mère à s'asseoir au bord de la baquette arrière. 


LEÏLA : (essayant de reprendre ses esprits, caressant la joue de Noor qui était agenouillé aux pieds de sa mère complètement paniqué) T'inquiètes pas ma chérie, c'est juste une tournis, vous marchez trop vite pour moi rien de plus.


Ayant soudainement des bourdonnements d'oreilles, Leïla grimaça instinctivement ce qui fit paniquer, Soraya !


SORAYA : (commençant à paniquer) Tu as des contractions ? C'est ça ? Tu m'inquiètes maman, (prenant son téléphone dans les mains) Je vais téléphoner à Samuel.


LEÏLA : (prenant le téléphone de la main de sa fille) Non, ce n'est pas la peine, je te dis ! Mes oreilles se sont mises à siffler ce n'a rien avoir avec le bébé. 


SORAYA : (reprenant son téléphone) N'empêche ce n'est pas normal ! 


NOOR : (inquiète) Appelle-le ! 


LEÏLA : Ça sert à rien, je me sens mieux maintenant, ma tête ne tourne plus. 


NOOR : Tu dis juste ça pour nous rassurer ! 


SORAYA : (le téléphone collé à l'oreille, attendant que Samuel décroche) De quoi tu as peur ? Je vais lui décrire tes symptômes et si ce n'est rien comme tu dis et bien, on rendra à la maison et tu iras te reposer. 


NOOR : (aidant sa mère a bien s'asseoir dans l'habitacle de la voiture, s'efforçant à sourire) Je viens avec toi derrière pour le trajet du retour d'accord ?


LEÏLA : Si tu veux ma chérie mais il n'y a pas de quoi s'inquiété, je vais bien. 


SORAYA : (attendant toujours que Samuel réponds) Tu te verras dans une glace, tu ne dirais pas ça ! (entendant que l'on décrochait enfin après avoir téléphoné une deuxième fois) Allo ? 


" SAMUEL : Allo ? / SORAYA : Samuel ? / SAMUEL : Oui ! / SORAYA : C'est Soraya. / SAMUEL : (d'une voix paniquée) Qu'est-ce-qui se passe ? / SORAYA : On est au centre commercial, plus précisément sur le parking et maman vient d'avoir un vertige ! / SAMUEL : (toujours aussi inquiet) Juste un vertige ?"


NOOR : Dit lui qu'elle a eu des bourdonnements dans les oreilles et qu'elle est blanche ! 


" SORAYA : Ainsi que des bourdonnements et puis... / SAMUEL : (s'impatientant) Et puis quoi ? Soraya dit moi. Même si cela te semble bête. / SORAYA : Et bien elle est blanche. / SAMUEL : Ok ! (réfléchissant rapidement) Elle ne saigne pas du nez ? N'a pas de contractions ?  / SORAYA : (regardant Noor tout en lui répétant ce que Samuel venait de lui demander, Noor lui fit non de la tête) Non. / SAMUEL : D'accord ! / SORAYA : On fait quoi ? On rentre à la maison ou bien, il est préférable de venir à l'hôpital ? "


LEÏLA : Il me semble que je suis encore là hein et il est hors de question d'aller à l'hôpital, je n'ai ni contractions ni de signes alarmants ! On rentre à la maison et je me reposerai voilà tout.


"SAMUEL : Ce que tu me décris, ça peut être bénin sans grande importance comme ça peut être des signes précurseurs d'une pré-éclampsie. Viens à l'hôpital. Tant pis si ce n'est rien, il faut mieux venir pour rien que ne pas prendre en compte ses signaux.   / SORAYA : Elle vient de dire qu'elle ne veut pas y aller. / SAMUEL : Passe-moi là, s'il te plaît."


Soraya tendit le téléphone à sa mère assise sur la banquette arrière de la voiture. 


" LEÏLA : (prenant le téléphone) Il est hors de question que j'aille à l'hôpital ! Les filles ont paniqué pour un simple tournis rien de plus, je n'ai ni contractions ni signe alarmant. / SAMUEL : Écoute-moi ! Que tu le veuilles ou non, Soraya va t'amener ici à l'hôpital ! C'est moi le médecin. / LEÏLA : (énervée) Tu es peut-être le médecin mais je sais mieux que toi ce que je ressens non ! / SAMUEL : Peut-être mais tu sais tout comme moi que tes petits symptômes bénins comme tu dis sont aussi des signes d'hypertension qui sont l'un des symptômes d'une pré-éclampsie. Donc tu vas arrêter de faire ta tête de mule et laisser Soraya t'amener ici. / LEÏLA : D'accord, juste pour te prouver que ce n'est rien, que toi comme les filles paniquées pour rien. / SAMUEL : Et bien on verra ça quand tu seras là. Tu peux me repasser Soraya ? / LEÏLA : Je peux lui dire, ce que tu viens de dire, tu sais. / SAMUEL : Leïla, s'il te plaît. / LEÏLA : Ok ! (tendant le téléphone à sa fille) / SORAYA : (remettant le téléphone à son oreille) Oui ? / SAMUEL : C'est arrangé, amène ta mère à l'hôpital, je viens de prendre mon service, je vous attends au hall d'admission. / SORAYA : D'accord, on arrive. 


Malgré la persistance de Leïla a persuader ses filles de prendre la direction de la maison et non de l'hôpital, Soraya ne céda pas et se gara sur le parking de l'hôpital. N'ayant plus aucun symptôme, Leïla trouvait cela ridicule d'encombrer l'hôpital pour si peu. 


LEÏLA : (sortant de la voiture sans aucun vertige, mais soutenue tout de même par Noor) C'est ridicule ! Je n'ai plus rien et je le saurais si j'étais en train d'accoucher quand même ! On va encombrer les urgences pour rien. 


SORAYA : (arrivant au niveau de sa mère et de sa sœur) Ça sera au médecin d'en juger pas à toi ! 


NOOR : Oui, et si tu n'as rien et bien on sera rassuré et tu rentreras à la maison te reposer. 


Arrivées au hall d'accueil de l'hôpital, Samuel le regard inquiet se précipita vers sa compagne. 


SAMUEL : (s'approchant avec son fauteuil roulant) Assis-toi, mon amour !


LEÏLA : Je suis encore capable de marcher. Je ne sais même pas pourquoi on est ici, je me sens mieux maintenant, s'est passé. 


SAMUEL : S'il te plaît, Leïla. Tu sais tout comme moi que c'est le protocole, tu me l'as assez répété lorsqu'on a eu l'accident de voiture. Soraya, je me suis chargé de pré remplir le dossier d'admission, mais il manque quelques papiers, tu peux t'en chargé ? 


SORAYA : Oui, bien sûr ! 


Avant de partir en salle de consultation, Noor et Soraya embrassèrent leur mère. 


NOOR : (regardant sa mère partir) Samuel ?!


SAMUEL : (surpris, se retournant) Oui ? 


NOOR : Qu'il y est quoi que ce soit ou rien tu viendras nous le dire ? On va rester là ! 


SAMUEL : Bien entendu Noor ! Dès que je sais quelque chose, je viendrai vous prévenir.


Samuel reprit son chemin tout en poussant Leïla installée dans le fauteuil roulant, afin de faire des examens à sa compagne.


A SUIVRE...

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