Le côté sombre

Chapitre 16 : Le Docteur et le TARDIS

Chapitre final

3348 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/03/2017 11:43

Le Docteur semblait sous le choc. Ses yeux fixaient le vide. Sa voix n'était plus qu'un souffle.

- Rose ….

Il tenta de faire un pas mais tomba en avant. La femme le rattrapa. Elle ne semblait pas le moins du monde étonnée par sa réaction et le posa délicatement au sol. Il avait dû s'évanouir car il resta inerte, allongé, la respiration longue. Elle le regarda et sourit d'un air soulagée. Elle se releva. Ses traits redevinrent autoritaires et sérieux. Elle proclama bien fort.

- Tu as perdu alors meurt maintenant. Clara est trop forte pour toi et tu sais que tu ne m'auras jamais alors meurt. Évanoui toi dans l'air car tu ne ressortiras jamais d'ici.

- JE VIVRAIS POUR TOUJOURS!

- TARDIS, s'il te plaît.

La discussion était extraordinaire. Elle parlait haut et fort à quelqu'un que l'on ne pouvait pas voir et la voix, venant comme toujours de partout, lui avait répondu. Le bruit des moteurs retentit plusieurs fois.

- Salle de contrôle ? Merci Sexy.

La femme resserra son peignoir et jeta le Docteur sur son épaule avec une facilité déconcertante. Puis elle fit un signe de la main indiquant à Clara de la suivre. Le chemin du retour se fit en silence. Leurs pas résonnaient dans le couloir vide. De retour à la salle de commande, un hamac pendait du plafond, mais excepté cela rien ne semblait avoir changé.

- Merci pour le lit.

Elle alla y déposer le Docteur toujours assommé, étonnement le hamac resta stable. Elle disparut ensuite sous la console de commande et en ressortit avec un petit bocal où s'agitait une fumée rouge. La femme afficha un sourire satisfait et tapota la console.

- Merci c'est du bon boulot. Clara attend moi là j'ai quelque chose à faire. Ce ne sera pas long ne t'inquiète pas. Tu devrais en profiter pour te détendre un peu.

Sur ces mots elle disparut dans les couloirs du TARDIS. Clara resta un moment immobile puis alla s’asseoir dans un coin et très vite tomba assoupie. Elle fut réveillée par le grognement du TARDIS qui décollait. Elle avait à peine eut le temps de fermer les yeux.

Et alors qu'elle s'attendait à voir le Docteur virevolter de nouveau autour de la console comme si tout cela n'avait été qu'un rêve, un mauvais rêve, mais non. Il était encore allongé dans le hamac. Il n'avait pas bougé d'un pouce.

- Il a bien besoin de se reposer. J'ai créer autour de lui une légère distorsion temporelle. Une heure pour nous équivaut à deux heures pour lui. Cela ne serait jamais de trop.

La femme se tenait à présent près de la console. Clara sursauta car elle ne l'avait pas vu arriver. En voyant son regard tout de même inquiet, elle dit avec un sourire.

- Il ira bien, il fait juste qu'il dorme encore un peu.

Clara se releva tant bien que mal. Alors qu'elle allait tomber, la femme la rattrapa. Clara fut à peine surprise de la voir, elle qui, quelques secondes plutôt était à presque trois mètres d'elle. Elle fut encore moins étonnée de constater la force de la femme qui la porta sans même broncher.

- Tu devrais dormir aussi.

Elle commença à monter les marches qui menaient au reste du vaisseau. Clara essayait de se réveiller mais chacun de ses muscles ne voulaient qu'une chose : dormir. Elle n'avait pourtant rien fait d'épuisant pendant cette journée mais elle était lessivée, aussi bien physiquement que mentalement. La fumée l'avait vidé de toute son énergie.

- Où va-t-on ?

- Je t'emmène dans une chambre du TARDIS. Tu as affronté la haine du Docteur, tu ne croyais tout de même pas que tu allais pouvoir faire un marathon ensuite, non ?

Son sourire était toujours aussi aimable, amusé par la lutte vaine de Clara contre le sommeil. La chambre était bien plus près que ce que Clara avait imaginé et ne ressemblait pas du tout à l'idée qu'elle se faisait d'une chambre du TARDIS. La pénombre y régnait. Le papier peint semblait blanc-gris. La pièce était assez grande pour une armoire en bois banale, une table de chevet et une lampe tout aussi sobre. Le lit qui siégeait contre le mur parut à Clara des plus attirants et à peine fut-elle enveloppée dans la semi-obscurité de la pièce et les draps qu'elle s'endormit. A présent le TARDIS était absolument silencieux. Seuls les pas de la femme qui s'éloignaient et les petits bruits des machines prouvaient qu'ils y avaient encore de la vie à bord. Quelques fois on entendait le Docteur respirer un peu plus fort, puis tout redevenait silencieux. Aussi étonnant que cela puisse paraître c'était le bruit qui renforçait le silence car quand celui-ci commençait à s'installer et à se faire oublier un petit bruit nous rappelait le calme ambiant qui régnait. La femme s'était perchée loin au dessus de la console. Elle hochait la tête et souriait. On avait l'impression qu'elle était en pleine discussion mais que l'on entendait ni ce qu'on lui disait, ni ce qu'elle répondait.

A un moment le Docteur se mit à se débattre dans son sommeil et à respirer comme un buffle. Dans les yeux de la femme une petite lueur dorée courra le long de son iris et le Docteur se calma aussi subitement qu'il s'était agité. Elle sourit, un petit sourire le même que celui de la mère qui regarde son enfant turbulent endormi calmement. Le TARDIS était paisible et reposé. Mais cela ne pouvait évidement pas durer.

Ce petit moment de repos et de plénitude dura tout de même presque deux jours soit quatre pour le Docteur. Un matin, ce qui est difficile à définir dans le TARDIS mais disons cela, un matin alors que tout paraissait immobile, la femme ouvrit subitement les yeux. Elle avait senti que la distorsion temporelle entourant le Docteur venait de voler en éclat, ce qui ne se voyait pas mais elle était parvenu à le sentir tout de même. Et si la distorsion était brisée cela ne pouvait signifier qu'une seule chose. Le Docteur était réveillé. Il l'était seulement dieu seul sait pourquoi il restait là allongé, sans bouger. La femme comprit immédiatement pourquoi. Il voulait réfléchir. Quel est le meilleur moyen de réfléchir sans que quiconque viennent vous déranger ? Leur faire croire que vous dormez. Elle pouvait voir clairement en lui. Ce qu'il souhaitait c'est faire le point, repenser à tout ce qui c'était passé et faire le point.

Il fallait lui laisser 5 minutes pas plus après cela il se mettra à trop cogiter ou pire, à tourner en rond. Mais elle n'eut pas la peine de l’interrompre car 5 minutes plus tard Clara débarqua.

- Tu sais où sont mes affaires ?

Le Docteur se leva alors rapidement, ce qui le fit immanquablement chuter de son hamac. Cela dit il se releva sans encombre. Sa première réaction fut de regarder Clara avec surprise car celle-ci avait les cheveux en bataille et tenait autour d'elle une couverture blanche. Alors que le Docteur parut prêt à prendre la parole ce fut la voix de la femme qui résonna du haut du TARDIS.

- Je les ais lavées et séchées. Elles n'attendent plus que toi.

Ils la virent alors perchée dans les câbles du TARDIS, mystère de savoir comment elle était arrivée jusque là-bas. Elle s'élança alors dans le vide. Clara retint un cri, le Docteur n'eut même pas le temps de bouger. Ils furent vite rassurés, abasourdis mais rassurés. Alors qu'elle tombait du plafond, elle s'accrocha à quelques fils dans sa chute. Elle volait dans les airs prenant les câbles pour des lianes. Elle semblait étrangement à l'aise et atterrit doucement et gracieusement. Clara était stupéfaite, le Docteur aussi mais il essayait, plutôt mal, de la cacher. La femme avait quitté son peignoir pour un pantalon en toile style militaire kaki et un T-shirt noir presque moulant.

- Ça te va mieux que la robe de chambre.

- Je sais.

Elle adressa un clin d’œil charmeur à Clara, puis se rapprocha du Docteur. Tout en l'examinant de haut en bas elle ne cessait de parler.

- Doc' tu vas mieux ? Poignets, ok. Tu as bien récupéré. Épaule, ok. Tu as quand même dormi deux jours. Jambes, ok. C'est bon je ne le sens plus du tout. Œil, ok. J'ai quand même bien cru que tu n'allais jamais la chasser. Menton, bouche, ok.

Le Docteur la repoussa gentiment. On voyait qu'il cherchait ses mots, qu'il aurait voulu poser milles questions mais à ce moment précis le seul qui sortit de sa bouche fut :

- Comment ?

En voyant que la femme était maintenant apte à l'écouter sa langue se dénoua.

- Comment as-tu su ce qui m'arrivait ? Comment savais-tu comme vaincre cette chose ? Comment as-tu pu me montrer tout cela ? Comment pouvais-tu connaître mes souvenirs ? Et surtout comment se fait-ce que tu étais dans mon TARDIS dans une pièce que je ne connaissais même pas ?

- Oh là. Stop, stop. Ça fait beaucoup trop de questions.

Malgré tout elle paraissait très amusée de cette rafale de questions. Elle prit soin de donner ses réponses au compte-goutte prenant juste le temps nécessaire pour poser chaque mot et préserver son suspense.

- Toutes tes questions sont liées, par où pourrais-je commencer …. Premièrement je connaissais cette chose autant que toi, alors je ne suis pas la mieux placer pour t'en parler …. En fait si je suis la personne la mieux placer pour t'en parler mais bon.

C'était bien une des premières fois que Clara voyait le Docteur si perdu et n'ayant aucune idée de ce qui se passait.

- Comment ça autant que moi ?

- Autant que toi. J'ai le même nombre d'informations que toi à ce sujet. Je comprends cette chose autant que toi tu la comprends.

- C'est à dire vraiment pas beaucoup.

- Exactement.

- Vous avez dit que toues les questions du Docteur étaient liées. Qu'entends-tu pas « liées » ?

- Attention Docteur, la jeune fille impossible se met à poser de meilleures questions que vous.

Elle semblait une fois encore trouver la situation très amusante alors que le Docteur, lui, semblait de plus en plus emprunt à une réflexion intérieur intense. Mais Clara reprenait déjà ses questions.

- Le tube dans lequel tu étais ….ça faisait longtemps ?

- Oh oui très longtemps. Plus longtemps que tu ne peux l'imaginer.

- Alors tu es restée bloquer dans cette pièce des années ?

- Non. Je n'étais pas prisonnière. C'est …. ma chambre.

Clara était perturbée par cette réponse tandis que le Docteur continuait de se gratter la tête. Mais la jeune terrienne n'en démordait pas de ses questions.

- Tu es restée très longtemps dans ce tube mais tu as bien été quelque part avant ? Tu n'es pas née dedans, si ?

- C'est une question complexe car oui j'ai eu une vie avant mais ce corps-ci est né dans cette salle lugubre au fond du TARDIS. Mais en même temps, je ne suis plus celui que j'étais avant alors ….

- Celui ?

- Celui ou celle, qu'elle importance ? Brun ou roux, qu'elle importance ?

Le Docteur leva subitement la tête et fixa la femme. Ses yeux écarquillés étaient perçants. Il semblait avoir compris quelque chose qu'il ne pouvait admettre.

- Tu connais mes souvenirs. Tu parles avec le TARDIS. Tu as protéger Clara …. mais tu connais des choses que je n’aie jamais vu, ni imaginé. Tu as résisté à la chose. Tu oses te battre sans ….

Le Docteur était désemparé. Sa voix se fit suppliante.

- Tu ne peux pas être ….

La femme semblait compatir à son combat intérieur. Sa voix était calme et posée.

- Et pourtant.

Le contraste avec l'agitation du Docteur n'en fut que plus flagrant.

- Non ! Tout concorde. Mais c'est impossible ….je veux dire ….enfin ….non ! On ne peut pas ….c'est ….non mais quand même ….non.

- Un problème avec vous-même Docteur ?

Ce dernier se jeta comme une furie sur elle. Il la saisit comme il put par le T-shirt. Ses yeux étaient déments, sa voix aussi.

- Qui es-tu ?

- Cette éternelle question. Qui suis-je ? Et toi, qui es-tu ?

- Je suis le Docteur.

- Mais encore ….

- Ce n'est pas important.

- Alors pourquoi me demandes-tu qui je suis si toi tu ne veux pas répondre.

- Arrêtez vous deux. On dirait une vieille personne un peu folle qui parle toute seule.

Ils sourirent d'un air malicieux comme si tout deux étaient connectés par une force qui les dépassaient.

- Je vais vous raconter mon histoire. Enfin une partie de mon histoire. Je ne sais même plus comment, ni quand ça à commencé. Tout ce que je sais c'est que c'était il y a très longtemps, suite à une longue série d'actions plus grave les unes que les autres. Mon existence a eu plusieurs commencements. Par lequel voulez-vous que je commence ?

- Le tout premier.

- Le tout premier …. C'était il y a si longtemps, bien loin d'ici. A cette époque ma planète était en paix. Elle était à son apogée. Le culte de Skaro n'avait même pas encore débuté. Arcadia n'était pas tombée. C'était une magnifique planète rouge. Un matin de beau temps, les soleils venaient de se lever. Mon cri résonna dans la ville encore endormie. J'étais né. Je peux vous raconter toute mon enfance avec précision car j'y ais moi-même assisté.

- Comment ?

- Mon corps est resté enfermer ici pendant des millénaires et même plus. Avec toute la puissance du TARDIS pour projeter mon esprit à travers le temps et l'espace. Tu ne crois tout de même pas que j'allais rester là à rien faire. J'ai voyagé partout et tout le temps, à travers les dimensions et les verrous temporels. J'ai regarder un univers naître et un autre mourir. J'ai vécu avant le temps. J'ai aider la construction de la première ville de Gallifrey. J'ai dansé dans les ténèbres de l'esprit de Shakespeare. J'ai vu un Dalek triste et une humaine traversant les dimensions par amour. Je l'ai aimé en retour. Seul toi et moi Docteur pouvons comprendre ce que l'on ressent lorsque l'on doit abandonner son amour à un autre monde. Ce que l'on ressent lorsqu'elle est tout près de nous mais qu'on ne la verra plus jamais alors qu'elle avait choisi la mort et la danger pour être avec toi au lieu de la paix avec sa famille et lorsque après l'avoir enfin retrouvé on doit encore la laisser aux bras d'un autre. Seul toi et moi savons la douleur d'un amour voué à dépérir dans le temps.

- Tu ne peux pas ….

Une larme silencieuse coulait le long de la joue du Docteur. Ses yeux étaient rouges mais cela n'avait plus rien à voir avec le rouge de la chose. C'était simplement les yeux rouges d'un homme triste. Malgré les traits impassible de la femme on sentait comme une aura de tristesse autour d'elle. Elle s'approcha du Docteur. Lorsqu'elle l'enserra dans ses bras il ne broncha pas. Un instant on aurait pu croire que le TARDIS elle-même soupirait.

- Je te comprends.

Le Docteur l'enlaça aussi. Son étreinte était puissante, comme s'il craignait que la femme ne se sauve. Ils restèrent un moment sans bouger, en silence, un silence plein de paroles cachées. La femme soupira longuement, elle paraissait avoir une discussion importante avec elle-même.

- C'était en 2010, année humaine, un samedi. L'histoire a commencé à 8 heures. C'était les Daleks mais je n'en savais encore rien. Après un détour à la Proclamation de l'Ombre et grâce à une petite bande de terriens formidables, j’atterris sur Terre. Mon Dieu il est impossible de décrire à quel point je fus heureux lorsque je vis la silhouette de Rose. Mais bon tu me comprends. Je ne sentis même pas le rayon Dalek, j'étais tellement heureux de la revoir. Mais malheureusement la régénération n'attend pas. Pendant qu'on se régénérait, on se séparait. Tu es resté et je suis partis. Le TARDIS canalisa le surplus d'énergie régénératrice et la stocka dans le laboratoire d'en-bas. Le TARDIS me recréa un corps grâce à l'énergie du vortex temporel et de l'énergie de régénération. Cela mit du temps, beaucoup de temps. C'est pour ça que le TARDIS a créé une distorsion temporelle sur la pièce, dix ans passées dans cette pièce valent une minute ici. J'ai transporté mon esprit car rester dans cette pièce est monotone. J'ai voyagé partout et appris beaucoup de choses au fil des ans. J'ai continuer à te surveiller du coin de l’œil, prête à intervenir au cas où mais tu t'en es vaillamment sorti jusqu'au jour de mon réveil. J'avais pressenti toute cette tristesse en toi et je me faisais donc plus vigilante à tes changements mais je savais que cela allait finir par arriver. Je peux t'assurer qu'être réveillé par la haine n’est pas la meilleure façon de partir du bon pied. Je m'étais préparée à notre affrontement, tout était pensé et réfléchit dans les moindres détails. Et puis voilà !

Elle écarta les bras tout sourire. La joie était elle-aussi revenue sur le visage du Docteur.

- Finalement Docteur vous n'avez jamais fait confiance à autre que vous. La seule personne à laquelle vous pouvez accorder une confiance presque entière, c'est vous-même.

- Non. Je te fais confiance aussi.

- C'est bien ce que je viens de dire.

Clara se rappela à eux car ils l'avaient au final presque oublié.

- Excusez-moi mais je ne suis pas certaine d'avoir tout compris.

La femme s'approcha lentement de Clara, le sourire aux lèvres.

- En clair ….

Elle effectua une longue révérence puis remonta l'air malicieux.

- ….Bonjour je suis le Docteur, à votre service.

Clara eut comme un arrêt sur image pendant quelques secondes.

- Mais ….vous …. enfin …. je veux dire …. vous êtes une femme.

- Oui et rousse en plus de cela. Ce qui veut dire que statistiquement, Docteur, vous avez autant de chance d'être roux que d'être une femme.

- La barbe.

- On s'y habitue vite, ne vous en faite pas.

- Je n'ais pas à m'inquiéter sur ce plan-ci. De toute façon je ne me régénérerais plus maintenant …. Treize vies, je suis déjà en surplus.

Elle s'approcha de lui et lui murmura à l'oreille cette phrase que Clara ne put entendre.

- Comme je vous l'ais dit plus tôt, le Docteur est bien plus qu'un Seigneur du Temps.

Puis elle reprit tout haut en s'éloignant.

- C'est pas tout mais il me reste beaucoup de voyages à faire alors salut !

Alors qu'elle disparut en une fraction de seconde, Clara resta bouche-bée.

- Comment est-ce possible ?

- Tout est possible pour la femme Docteur mi-Seigneur du Temps, mi-TARDIS.

Le Docteur retourna souriant aux commandes du TARDIS, plus avide que jamais de voyager. 


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