Myna DRACULA

Chapitre 12

Catégorie: M

Dernière mise à jour 28/01/2012 05:04

Je montais dans ce qui étais à présent ma chambre. Là, je cherchais mon livre et mon lecteur MP3. Alors que je fouillais au fond, je touchais un tissus que je ne reconnaissais pas, pour n'avoir rien mis de la sorte dans le sac.

Je tirais dessus et me retrouvais avec un t-shirt ne m'appartiens pas, mais dont je reconnu le propriétaire. Des larmes se mirent à couler et ma vue fut brouillée, comme si j'avais eu du shampoing dans les yeux. Je tâtonnais pour trouver la serviette dont je m'étais servis tout à l'heure et m'essuyais le visage. Encore une fois, il y avais du sang. Ça allais commencer à être gênant. Je pris une grande respiration et me forçais à me calmer. Mon frère avait été bien inspiré de m'envoyer dans un clan, ou plutôt devrais-je dire, une famille de vampire.

Lorsque je fut calmée, mon regard se posa sur billet qui dépassais du t-shirt que j'avais dû poser. C'était un mot de Nikola.

"Mon Amour,

Je n'ai rien d'autre à te laisse, alors je me permet de glisser mon t-shirt dans ton sac. Ainsi, où que tu ailles, tu aura toujours un petit bout de moi avec toi.

Tu n'es pas encore parti, mais tu me manques déjà.

Reviens-moi vite. Je t'aime.

Nikola."

Je serrais le vêtement et le papier contre mon cœur et me concentrai très fort pour ne pas me mettre à pleurer. Je pensais à nous et les souvenirs de la veille de mon départ me revinrent en mémoire.

- O -

J'étais entrain de préparer mes malles. Je pleurais, je n'avais aucune envi de partir, même s'il le fallait. Je repensais aux paroles de mon frère. Dans la journée nous avions eu une énième dispute, et le soir il m'annonçais qu'il m'envoyais dans un couvent. Quelle idée, se croyait-il au Moyen-Âge ? Je n'avais jamais été élevée dans la religion, bien que la théologie avait été une de mes matières d'étude. Jusque là j'avais plutôt été libre de mes mouvement, à plus ou moins grande échelle. Et maintenant, il m'envoyais dans un couvent. Il savais que je voulais aller faire des études et il m'envoyais dans un couvent. Je croyais devenir folle. Je pensais un instant à m'enfuir, mais pour aller où et comment ? J'avais bien ma voiture, et un peu d'économies, mais pas suffisamment pour vivre, et puis s'il le voulais il pouvais me retrouver en deux en trois mouvement.

Perdu dans mes pensées, je n'avais pas vu Nik s'approcher de moi. Je lui tournais le dos et il passa ses bras autour de mes épaules.

-                     Que t'arrive-t-il ? Tu t'es disputée avec ton frère ? deux fois dans une journée, vous battez votre record.

 

Je hochais la tête négativement.

-                     Avec Dan ou Mayra, alors ?

 

A nouveau, je hochais la tête de manière négative.

- Et bien, explique-moi, tu m'inquiètes.

- Je m'en vais…

-                     Comment ça tu t'en vas ? me demanda-t-il interdit. Tu as décidé de fuguer, encore ?

 

- Non… c'est mon frère… il a décidé de m'envoyer dans un couvent...

- Un couvent ? C'est un peu passé de mode, non ?

- Il dit que là où je vais aller sera le seul endroit où je serais en sécurité, et où l'envi de…. Faire des bêtises me passerais…

- Ah… Radu…, m'enfin il faut dire que tu pousses un peu loin parfois.

Je ne relevais pas la pique, je savais qu'il avait raison.

- Oui. Je lui ai dit que s'il me laissais rester, je me conformerais à toutes ses règles, mais il m'a juste répondu que c'est non négociable.

Je m'étais remise à pleurer et il me pris dans ses bras.. Puis il leva son visage vers le sien. Il essuya mes larme du bout de ses doigts et embrassa mes lèvres, tout d'abord doucement, presque chastement. Je m'accrochais à lui, j'avais besoin de sa chaleur. Je passais mes mains sous sa chemise et son t-shirt, caressais la peau douce de son dos. Je lui rendit son baiser avec plus d'empressement, avec avidité et désir.

Il me repoussa doucement et plongea son regard bleu dans le mien :

- Myna... Je… Tu es sûre que tu veux nous entraîner sur ce chemin là…

- Oui, montre-moi, lui répondis-je en rougissant.

Il savais que c'était ma première, je savais que lui ne les comptais plus. Il me souleva dans ses bras puissants et m'emporta jusqu'au lit. Il m'y allongea et s'installa près de moi. Ses mains caressaient mon corps par-dessus mes vêtements. Puis elles passèrent sous mon pull. Il le fit passer par-dessus ma tête. Ses lèvres quittèrent les miennes et il se mit à embrasser ma mâchoire, puis il descendit lentement dans mon cou jusqu'à ma clavicule. Ses mains continuaient à caresser mon corps tout en descendant elle aussi. Elles furent bloquées par la ceinture de mon pantalon, qu'il se fit un devoir de me retirer. Je me retrouvais en sous-vêtements devant lui. Je rougis à nouveau, mes joues me brûlaient. Je tentais de me cacher de mes bras. Il les repoussa :

- Ne te cache jamais, tu es magnifique.

Je fermais les yeux. Durant ce laps de temps, il avait retiré son haut. Encore une fois, je fut ébloui par sa musculature. Ses pectoraux et ses abdominaux étaient dessinés à la perfection. Le haut de son corps formais un V.

Je m'asseyais à nouveau et me collais à lui tout en l'embrassant. Ses doigts agiles en profitèrent pour défaire mon soutien-gorge. Ses baisers reprirent leur course folle, là où ils l'avaient arrêté, me faisant pencher la tête en arrière, ce qui eu pour effet de mettre en évidence ma poitrine.

Ses mains se mirent à la caresser, me faisant monter de petits frissons. Il pris l'un de mes seins en coupe et sa bouche se mis à le torturer. Sa langue s'entourait autour de mon téton, il le suçais, le mordillait, le léchais. Je ne pu réprimer un gémissement de contrariété lorsqu'il le laissa, mais je fut très vite rassurée, quand je senti qu'il s'attaquait à l'autre.

Il me rallongea, tandis que sa bouche continuais son manège, ses mains descendaient inexorablement vers le bas de mon ventre. Lorsque l'élastique de mon boxer arrêta leur chute, il me souffla à l'oreille :

- Tu es vraiment sûre de toi ?

- Oui…

Ce fut la seule chose que je réussi à soupirer. Lentement, il fit glisser le boxer le long de mes cuisses, accompagnant la descente de tendre baisers. Puis, il remonta tout aussi lentement, tandis que ses mains s'attardèrent sur mon entrejambe. Au premier abord je sursautais, mais il me murmura de me tenir tranquille, qu'il ne me ferais pas de mal et que je devais juste apprécier le moment.

Je fit comme il me dit et fut submergée par des vagues de plaisir. Ses doigts titillaient mon clitoris. Mes jambes s'écartèrent malgré moi pour lui laisser le champs libre.

Mes yeux s'étaient encore fermés, et j'avais vraiment très chaud aux joues.

Lorsqu'il senti que je fut prête, il passa au dessus de moi, et enfila un préservatif. Il présenta son sexe en érection à l'entrée de mon vagin. Mes jambes vinrent trouver leur place autour de sa taille.

Tout doucement, il me pénétra. Par petit à coups, laissant le temps à mon corps de s'adapter. Lorsqu'il senti le barrage de mon hymen, il insista et sentîmes la barrière s'effacer. Aussitôt, il me demanda si cela allais. Je n'avais pas eu mal. Rien du tout.

Alors il continua ses vas et viens lentement, puis de plus en plus vite jusqu'à ce que nous atteignîmes le paroxysme du plaisir. Je ne pu réfréner mes gémissement, qu'il atténua de ses baisers.

Il retomba sur mon corps. Il voulu se lever, disant qu'il devais être trop lourd, mais je le retint un long, j'aimais cette sensation. Il finit tout de même par se relever, et s'allongea près de moi.

Je me levais alors et me dirigeais ver la salle de bains

- Tu t'en vas ? me demanda Nik d'un air déçu.

- Non je vais juste prendre une douche, je n'en aurais pas le courage demain matin.

Je fermais la porte derrière moi et fit couler l'eau. Lorsqu'elle fut chaude, je m'installais sous la cascade fumante, et la laissais détendre mes muscles. Soudain je réalisais qu'à aucun moment ma porte n'avait été fermée à clé et que mon frère ou bien ses parents auraient pu nous surprendre. Je souris en rougissant et en me disant que je jeu en avais valu la chandelle.

Lorsque je fut savonnée et rincée, j'enfilais un t-shirt et un boxer, sans prendre la peine de me sécher. Je coiffais rapidement mes cheveux en une natte serrée. Puis enfin me brossais les dents, histoire de.

Au moment de sortir, j'eus un instant d'hésitation, et s'il n'était plus là ? Si je l'avais déçu ? Je soufflais un grand coup et sorti.

Il étais là. Ouf !

Il avais renfiler son boxer et m'attendais. Je me lovais contre lui.

- Merci… lui murmurais-je.

- Merci à toi… Mais je te promet de te faire découvrir d'autres choses.

Je voulu répliquer qu'il ne fallait pas promettre, mais Morphée fut la plus forte et m'emporta dans un sommeil sans songes.

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