Dragon Ball Super - Hit : le passé secret
Il a renoncé à oser. Il suffisait d'une impulsion ou d'un acte, un mot, un élan.
Il aurait pu avouer ce sentiment qu'il ressent depuis qu'il l'a vu, depuis des mois. Lui parler de tous les rêves qu'il a faits sur elle, de toutes les minutes où il pense à elle. Mais il peine à. Il a trop intériorisé dans son existence qu'avouer ses sentiments à une femme c'est trop pour lui. Il marche, s'éloigne de Miawell. Pourtant, son être intérieur lui crie de s'arrêter, de faire demi-tour, de revoir Miawell et de lui crier ses sentiments, de l'embrasser.
La première fois qu'il l'a vu, il n'entendait pas le discours de présentation solennel du boss, ni les applaudissements des employés, il voyait juste elle. Son regard, son visage, son âme. Pour la première fois de sa vie, il ressentait l'amour, il découvrait l'étrange fusée que sont les sentiments.
Miawell : Hit !
Elle essaie de le rattraper. Il revient à la réalité, s'éloigne de la tempête de pensées.
Hit se retourne
"Oui ?"
Miawell met son doigt sur sa bouche comme pour lui dire de se taire. Elle le retire et l'embrasse. Le temps s'arrête. Son cœur est en euphorie. Il en tremble presque. Sur la pointe des pieds, Miawell embrasse langoureusement le légendaire Hit. Des assassins auraient pu voir cette scène en sortant de l'organisation, mais Hit n'y pense même pas. Plus rien ne compte désormais si ce n'est Miawell. Leur amour est signé.
Après un temps, leurs lèvres se décollent. Miawell regarde Hit d'en bas, avec un grand sourire de bonheur et lui murmure "Je t'aime".
Hit lui répond "Je t'aime aussi".
Et ils se réembrassent pendant un bon moment, ils arrêtent, recommencent, se font des câlins.
Miawell et Hit s'en vont main dans la main. Leur amour est palpable. Il se dit que son amour est réciproque. Tous ses doutes, son pessimisme, sa mélancolie, sa haine, tout a disparu, tout le mal n'est plus. Il ne reste que le bonheur.
Il ne s'est jamais senti comme ça.
Miawell : Tu voulais me dire quoi tout ta l'heure ?
Hit : Que je suis fou de toi depuis que je t'ai vu.
Miawell : Je le savais, je l'ai senti. Petit timide.
Miawell retire la cigarette de sa bouche pour le couvrir de bisous sur son visage. Elle en rigole, Hit est plein de rouge à lèvres. Elle est étincelante, le visage illuminé par le sourire et l'amour.
Hit et Miawell se posent sur un escalier à l'entrée de Cortland Alley, le quartier de Hit.
Ils ne se lâchent pas du regard. Comme d'habitude, ça pue à cause des poubelles entassées, à cause des égouts rendant le sol humide, mais ils s'en foutent tellement. Ils ont décollés dans un autre monde, un univers où leur misère est si belle.
Miawell : Pour te répondre, moi aussi j'ai craqué sur toi dès que je t'ai vu. Tu fais le modeste, mais t'es tellement beau. Gentil. Courageux. Fort. Tu ne mérites pas tous ces doutes, fais toi confiance.
Hit : Je le sais mais c'est compliqué. Chaque jour depuis je voulais te dire les choses, mais c'est trop difficile pour moi. Mais grâce à la confiance que tu me donnes, ça va aller. Avec toi, je me sens à l'aise après tout.
Miawell : Ne dis pas ça je vais pleurer. Si tu savais comme je t'aime. J'ai rêvé tellement de fois de toi.
Hit : J'ai rêvé hier de toi. La semaine dernière, la semaine où la femme du boss a jeté sa cigarette sur son mari.
Ils n'arrêtent pas les mots doux et les compliments.
"Hé, tu t'es payé une pute ? T'es plus coincé haha sale bâtard", dit un sdf qui passe en boîtant.
C'est un homme que Hit connaît depuis qu'il est petit. Il est alcoolique et n'a jamais eu de foyer aussi loin qu'il s'en souvienne, mais il sait son grand cœur et sa générosité malgré tout. À part quand il est ivre.
Hit explique à Miawell qui il est, puis conclut sur ça car le ciel s'assombrit et ses parents l'attendent.
Miawell : Tu pourras emménager chez moi ?
Hit : Je vais en parler à mes parents, promis. À demain, je file.
Miawell : À demain mon amoureux !
Mère de Hit : Ça va ? Tu t'es bien amusé à tuer des gens dans ton organisation criminelle ?
Hit : De quoi ?!
Père de Hit : On a TOUT découvert. Tu prends tes valises et tu t'en vas.
Mère de Hit : 2 ans que je t'ai portée. Plus de 500 ANS on s'est occupés de toi. Pour que tu nous remercies en étant un CRIMINEL ? En gâchant TOUT ? Tu as fait des études comme ton père, si ton père a réussi à s'en sortir honnêtement, toi aussi. Et même, je préfère que tu restes dans la MERDE que tu tues des gens.
Père de Hit : BORDEL ! OÙ EST PASSÉ TON HONNEUR ? ON T'A ÉLEVÉ COMME ÇA NOUS ? TU N'AS PAS HONTE ?
Toute l'euphorie s'envole pour laisser place à la peur.