Dragon Ball Super - Hit : le passé secret
Hit : Comment voulez-vous que je m'en sorte avec notre situation ? Avec ces politiciens de merde qui nous tuent chaque jour avec leurs mots ?
MAMAN ! Tu l'avais dit maman toi-même, comparé à quand j'étais petit, aujourd'hui c'est PIRE, PIRE !!
Père de Hit : Ne crie pas sur ta mère ou c'est nous qui allons te tuer.
Mère de Hit : Je ne veux entendre AUCUNE excuse. AUCUNE. (Elle prend un vase et le casse).
AUCUNE CHOSE NE JUSTIFIERA LE CRIME TU ENTENDS.
JAMAIS, JAMAIS ET JAMAIS TUER DES GENS EST JUSTIFIABLE. MONSIEUR LE MORALISATEUR, LE PLEURNICHEUR, "GNAGNANGANAGNA LA SOCIÉTÉ NOUS MÉPRISE", TU CROIS QUE LES GÉRANTS DE TON ORGANISATION C'EST QUOI ? DES FILS DE PUTE QUI SE SERVENT DES PAUVRES QUI SONT DÉ-SÉS-PÉ-RÉS, QUI S'INSTALLENT PRÈS DES ZONES PRÉCAIRES ET QUI RAMASSENT LES BÉNÉFICES QUE VOUS LEUR FAITES. ET OUI, MONSIEUR LA VICTIIME !!!!!
RÉVEILLE TOI, HIT , ON TE PENSAIT PLUS INTELLIGENT. TELLEMENT PLUS INTELLIGENT !! HONTE, TU NOUS FAIS HONTE, DONC MAINTENANT TU PRENDS TES PU-TAINS DE VALISES ET TU TE CA-SSES !
Hit est totalement assommé par les mots de sa mère. Il n'arrive pas à croire ce qui se passe, ne comprend même pas comment il s'est fait griller. Il tremble, veut pleurer mais non. Il baisse la tête, prend ses valises et s'en va.
Il toque à la porte.
Miawell : Tiens, Hit ? Qu'est ce que tu fais là, à cette heure-ci ? Tes parents t'ont déjà laissé emménager ?
Hit : Je peux rentrer ? Je t'expliquerai.
Hit explique ce qui s'est passé. Il est passé des joies de l'amour à la crise familiale en quelques minutes.
Ce dont on est sûr, c'est que c'est une journée dont il se souviendra longtemps.
Hit s'installe donc chez Miawell, toute façon c'était prévu, et profite de sa bien aimée.
C'est le matin, Hit se réveille, à côté de Miawell qui dort encore. Il a l'impression que tout ce qu'il a traversé n'était qu'un rêve, Miawell, les parents... C'est allé trop vite. Surtout que son père est malade, c'est vraiment pas le moment pour les disputes. Il prend le téléphone allongé sur le lit et appelle directement sa mère. Puis son père. Personne répond donc il laisse des messages. "Pouvons nous nous expliquer calmement ?"
Après réflexion, peut être que ses parents se montreront plus compréhensifs, après tout il a fait ce qu'il y avait à faire se dit-il.
C'est le week-end. Hit la laisse dormir et sort de chez elle. Il est alors à Park Row, à 10 minutes de chez lui. En ouvrant la porte du bâtiment de Miawell, il voit dans le mur en face écrit "3110 crew", un des gangs du secteur. Il voit à côté une poubelle remplie de mouches, une borne d'incendie qui fuit et un chat noir galeux. Il est tôt donc les rues sont calmes, un calme rare. Et puis, il voit une voiture de police passer. Ils passent le matin assez souvent, ils profitent de l'absence de la plupart des voyous pour essayer de déceler où se trouverait la drogue. Il y a au bout de la rue un club de strip-tease. Ça le fait penser que Stard, l'assassin odieux, est aussi un des gérants de ce club.
Il marche un peu et voit au loin une école abandonnée. Elle a fermé depuis des années parce qu'il n'y avait presque plus de professeurs qui acceptaient d'exercer ici. Les enfants de cet arrondissement doivent se rendre à plus de 30 minutes pour se rendre à l'école dans un quartier lointain. Et encore, l'école est délabrée, ce sera bien la prochaine à fermer. Pareil, les centres médicaux du secteur ont fini par fermer. En cas de besoin, il faut aller à l'hôpital qui se situe au centre de la ville, à 40 minutes d'ici. Park Row et Cortland Alley se situent à la banlieue de Fleck City, et c'est un peu à l'ouest du centre que se trouvent les fameux quartiers de luxe.
Hit fait demi-tour, il a fini sa marche matinale et retourne chez son âme sœur. Il croise des jeunes capuchés à l'entrée d'un bâtiment, fumant du shit.
Il croise une femme qui semble sénile, dont le visage est repoussant mais inspire de la peine. Elle marche lentement. On aurait dit qu'elle était perdue.
Hit : Madame... Je peux vous aider ?
À la fin de sa phrase, la vieille femme se jette sur lui et sort un couteau.