Dragon Ball Super - Hit : le passé secret
Le temps passe un peu. L'organisation change dans sa manière de fonctionner avec Jester à la tête de la hiérarchie : plus aucune tâche sans rapport avec l'assassinat est demandée. Plus de nettoyage, plus d'administratif. Surtout qu'il y a en soi des femmes de ménage et des responsables pour ça. Ce n'était pas nécessaire de les exploiter mais Godfa le faisait pour le plaisir.
Du coup, les assassins ne sont pas obligés d'être présents à l'organisation lorsqu'il n'y a pas de missions. Et toute cet allègement n'impacte en rien le salaire. Bien sûr, s'ils le veulent ils peuvent venir s'entraîner dans la salle dédiée, passer du temps à la cantine...
Feeb, qui semblait être du côté du boss, reste tranquille, mais Jester l'a à l'œil.
C'est Zany, un ancien responsable de l'entreprise qui est venu reprendre du service en devenant chef des responsables.
Hit et Miawell vivent encore ensemble chez Marse. Pour l'instant, il n'y a pas eu de perquisition au domicile, les policiers ne détenant pas d'informations sur Miawell, ils peuvent être tranquilles.
Quand ils sont à l'organisation, ils s'échangent des regards doux discrètement et ils rigolent quelques fois ensemble, sans se faire trop remarquer.
Arren (explique à Hit son séjour en prison) : Ouais... Ils m'ont demandé des informations sur toi. Qui sont tes proches, où ils habitent... J'ai dit que dalle malgré la torture. Et hop, Jester m'a récupéré en deux temps trois mouvements. Ces bâtards n'ont rien vu venir.
Hit : Même ici, personne ne doit savoir que je suis proche de Miawell... On sait jamais s'il y a une autre taupe.
Kin : Ah mais voilà, j'avais raison. Il y avait bien quelque chose avec Miawell...
Hit : Oui. Je compte sur vous deux pour garder le secret, hein ?
Arren : T'inquiète pas.
Ça reste entre nous, on le dira même pas à Cidal. Sous l'effet de la drogue il va tout niquer.
Hit : Te moque pas de lui. En ce moment, il consomme de moins en moins...
Kin : Pff, l'amour, les sentiments... C'est que du pipeau. Des choses éphémères. Ça amène toujours un moment ou à un autre le chagrin et la haine.
Arren : Arrête d'être aussi pessimiste...
Kin : C'est la vérité ! Bon toi Arren tu le sais, mais c'est à cause de l'amour que je suis devenu assassin. Ma femme m'avait mis à la porte, je n'ai jamais pu revoir mes enfants... Tu imagines ? Je me suis retrouvé seul dans un studio sans vie, j'ai déprimé. J'ai fini par en perdre mon travail, je n'avais plus la force pour rien. Pour vivre. L'amour, cette vaste blague... Ça a gâché ma vie. Et pourtant, j'étais fou amoureux comme toi Hit hein. On sortait, on s'embrassait, on a voyagé... Le monde s'était arrêté pour nous, je pensais qu'à elle et c'était totalement réciproque. Mais avec les années, forcément, les sentiments se sont ternis, l'amour n'était plus le même. Bien sûr on s'aimait, mais.. c'était différent. Quand tu as des enfants, les choses changent inévitablement. Plus le temps d'entretenir ta relation, évidemment que le cœur fane. Quand tu passes beaucoup de temps avec la même personne, parfois tu te lasses, tu commences à te disputer, tu découvres des vices que tu n'avais pas vus avant, tu aperçois des problèmes que tu n'aurais jamais imaginés. Tout ça détériore les choses. Jusqu'à que la meuf pète un plomb et décide de te foutre à la porte pour un rien. Elle veut se soulager de toi. La barrière entre illusion et réalité, ça fait mal. Sans emploi, sans l'emploi de ma femme, je suis devenu que dalle. Obligé de devenir assassin.
Arren : Je connaissais toute l'histoire, mais ça me redonne presque envie de pleurer.
Hit : Je suis désolé pour ta déception. Mais ça ne veut pas dire que toutes les relations sont comme tu le décris. Il y a des couples de plusieurs décennies dont l'amour est toujours fort.
Kin : Non, c'est faux. Ou alors, peut-être avant quand le respect et la pudeur étaient à la mode. Mais aujourd'hui, ce qui est à la mode c'est la prostitution et la débauche. Suffit de voir tous ces clubs de strip-tease, ces prostituées qui veulent se faire soulever au bord d'un trottoir. Elles sont partout maintenant, même sur internet. Et je parle pas des proxénètes...
Arren : T'as peut-être raison. Mais n'empêche que j'aimerais être en couple moi, ça fait des années que je suis enfermé dans le célibat...
Hit : Désolé, ça ne me convaincra pas. Évidemment qu'il y en a des mauvaises filles, comme il y a des mauvais garçons. Ils y en avaient avant, comme maintenant. Mais il existe encore des bonnes filles et des bons gars. Généraliser est une erreur.
Kin : C'est mon expérience qui me dit tout ça. Tu verras, peut-être qu'à l'avenir tu penseras comme moi...