Dragon Ball Super - Hit : le passé secret

Chapitre 15 : Chaos

996 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 27/07/2025 13:52

Ton père va mourir. C'est ce que lit Hit en allumant le téléphone jetable qu'il a acheté au réveil. Il grossit les yeux et sursaute. Il bondit du lit, se concentre sur son ancien foyer et se téléporte aussitôt.


Mère de Hit : C'est toi ?! Par où tu es entré ?


Hit : C'est pas le moment ! Papa, il est où ?


Mère de Hit : Dans sa chambre.


Hit y rentre rapidement.

Son père est mal au point, il a un teint grisâtre, les yeux vides et les joues creuses. Il regarde le plafond, la bouche entrouverte.


Hit se rapproche doucement, honteux.


Hit : Papa...


La mère de Hit est à la porte, observatrice.


Père de Hit : Fils. C'est quand il est trop tard que les regrets viennent. Désolé de t'avoir fait grandir dans un tel endroit. C'est de notre faute si tu es devenu assassin.


Hit : Non papa... C'est de ma responsabilité, c'est ma faute...


Après un silence,


Hit : Pourquoi tu n'es pas allé à l'hôpital ? T'as encore fait un malaise ? Tu aurais pu te sauver...


Père de Hit : Hahaha... L'hôpital n'a jamais rien fait pour améliorer ma santé, qu'est-ce que tu crois... Y a plus de médecins compétents, plus personne ne veut de cette ville.

Je suis désolé.


La tête du père s'incline vers le ciel. Il ne répond plus, la mère se rapproche et crie sa souffrance.


Hit est de retour chez Marse. Il est déboussolé. Miawell le voit bien.


Miawell : Qu'est ce qui s'est passé encore ?


Hit : J'étais chez mes parents. Mon père vient de mourir.


Miawell : Je suis désolée...


Hit : Fait chier. Je n'aurai jamais dû quitter mes parents.


Miawell : C'était nécessaire. Tu aurais pu te faire attraper.


Hit : Peu importe, j'aurais pu me téléporter simplement.


Miawell : Seulement une fois par heure.


Hit : C'est largement suffisant...

Je me suis tellement trompé.


Miawell : Tu oublies que tes parents t'ont mis à la porte. C'est comme ça, et tu dois l'accepter. Tu ne peux pas te rabaisser à chaque fois sur des choses dont tu n'as pas le contrôle.


Hit regarde le sol et tient sa tête avec ses deux mains.


Hit : Il faut que je me réconcilie avec ma mère.


Miawell : Petit à petit ça se fera. J'en suis sûre.


Hit : Je sais plus...


Miawell : Putain, arrête d'être aussi défaitiste.


Hit : Merde à la fin, c'est pas de ma faute. Il y a trop de merdes qui me tombent dessus, j'ai l'impression d'avoir subi une malédiction.


Miawell : Tu parles comme si tu étais le plus malheureux ! Tu m'oublies, moi ? Tu oublies tes belles performances à l'organisation, que tu es le numéro 1 ? Tu oublies toutes les bonnes choses que tu as pu faire ? Tu as sauvé Cidal par exemple, tu t'en souviens ?


Hit : L'organisation... Au diable tout ça. Au diable vous tous.


Miawell : Arrête tes conneries bordel !


Hit : J'ai besoin de sortir...


Miawell : Non, tu restes là. C'est quoi ces manières ? Excuse toi pour tes mots !


Hit : Je dois sortir sinon ça va être pire.


Hit marche, dubitatif. Il y a même pas deux semaines, il était le plus heureux grâce à Miawell. Mais c'est comme si la vie s'est retournée contre lui au moment où il a pu à peine goûter au bonheur. Tout s'est enchaîné après : ses parents l'ont mis à la porte, recherché par la police activement, le décès de son père...

Croire à son propre bonheur pourrait lui porter malheur. La vie lui a rappelé qu'il était destiné à être malheureux.


Il secoue sa tête pour chasser ses pensées noires. Il ne va pas trop loin du domicile de Marse même s'il est masqué.

Il voit Park Row ou Cortland Alley dupliqués. Peut-être que cette ville est un peu mieux, il y a des transports en commun. Mais il n'ose pas imaginer les fous et les rats qu'il doit y avoir, quand il voit une petite colonie rentrer furtivement dans une grille d'égout. Ça le dégoûte. Il voit des sdf, des personnes comme Elfish, le sans-abri au grand cœur de l'enfance de Hit, avec des matelas devenus jaunes et rongés par la moisissure. Puis il voit un homme torse nu crier seul. Hit se sent comme un poumon dans un fumoir : respire le bien mais il n'y a que du mal tout autour.

Tout à coup, une jeune femme voit Hit, s'arrête presque et l'interpelle.


Jeune femme : Monsieur, excusez moi... Mais je crois que vous m'aviez sauvée.


Hit (marchant) : Désolé, vous devez faire erreur.


Jeune femme (secouant la tête) : Non non non... Je me souviens très bien de vous. Vous m'avez sauvée d'un fou à Park Row une nuit.


Hit : Ah oui... C'est possible.


La sauvée : J'ai retenu vos yeux. Votre masque et votre perruque ne me trompent pas. Lorsque j'ai appris que c'était en fait le légendaire Hit qui m'avait sauvé, j'étais stupéfaite.


Hit : Dites à personne que vous m'avez vu ici.


Hit s'en va.


La sauvée : Attendez ! Après ce que vous avez fait pour moi, je voulais vous remercier.


Hit : Dépêchez-vous.


La sauvée : Oui, je peux me dépêcher si vous voulez. Suivez-moi dans ma chambre d'hôtel, afin que je vous remercie comme il se doit.


La sauvée tend sa main douce à Hit. Elle est très jolie et attirante. Elle a de si belles formes qui pourraient faire craquer facilement n'importe quel homme. Hit s'étonne à la fixer, avec envie.

Avec tout ce qui s'est passé, est-ce si grave de céder à la tentation finalement ? Après cette conversation tendue avec Miawell et la mort de son père, pourquoi pas se détendre et trouver un peu de réconfort ?

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