10 Parfum : Gohan et Videl

Chapitre 9 : Entre les deux mon coeur balance

Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 18:08

OS n°9 : Entre les deux mon cœur balance

 

 

Videl soupire de soulagement en entendant la dernière sonnerie de la journée, signifiant la fin des cours. Elle se dépêche de rassembler ses affaires et sort de la classe, impatiente de rentrer chez elle. Elle a soudain l’impression de se cogner contre un mur de briques et tombe parterre nonchalamment, faisant tomber ses livres et cahiers par la même occasion. Elle lève la tête pour voir que le « mur de briques » était en fait Son Gohan.

 

« Je… Je suis vraiment désolé, Videl-san. » s’excuse t-il, ramassant les livres précipitamment.

 

« C’est rien, je ne faisais pas attention où j’allais. » dit-elle, se mettant elle aussi à ramasser ses affaires.

 

Leurs mains se posent sur le même livre, se touchant légèrement. Ils les regardent en rougissant, et les retirent hâtivement, s’évitant du regard, mal à l’aise et embarrassés.

 

Un bip continu se fait entendre, que Videl reconnaît comme étant la sonnerie de sa montre. Elle répond, et la police l’informe d’un cambriolage à la banque de Satan City.

 

« J’arrive tout de suite. » dit-elle, puis elle se tourne vers Gohan. « Je dois y aller, Gohan-kun, on se voit demain ! »

 

Elle part précipitamment, sortant de l’établissement, et décapsule son jet copter, s’envolant en direction de la banque. Elle arrive à destination quelques minutes plus tard, atterrie sur le toit de la banque, et remet son jet dans sa capsule.

 

Le toit est vitré, et elle peut voir ce qui se passe à l’intérieur de la banque. Elle voit trois hommes armés de mitrailleuses, et une quinzaine d’otages.

 

« Il en manque un. » dit une voix derrière elle, la faisant sursauter.

 

Elle se retourne et se retrouve face à Saïyaman, puis plisse les yeux. « Qu’est-ce que tu fiches ici ? » siffle t-elle.

 

« Il y a quatre cambrioleurs. » continu t-il, ignorant sa question.

 

Elle soupire. « Je n’en vois que trois. »

 

« Il est avec un otage. »

 

Videl met ses poings sur ses hanches. « Et je peux savoir comment tu peux savoir ça ? »

 

Il semble réfléchir un moment, puis répond : « Je… J’ai la faculté de sentir l’énergie vitale des gens, aussi appelé ki. Donc je sens le ki du bandit manquant, et celui de l’otage avec lui. »

 

Videl croise les bras, un sourcil levé. « C’est quoi encore, ces salades ? »

 

« Ce ne sont pas des salades, Videl-san ; c’est grâce à cette faculté que je sais quand tu as des ennuis. »

 

Elle lui lance un regard noir. « Et comment sais-tu que c’est leur complice et un des otages qui manquent, ça pourrait être deux otages, ou deux de leur complices. »

 

« Je sens la peur de l’otage, et le vice du bandit manquant. » répond-il. « Je propose que tu t’occupes de celui là, et moi du reste. »

 

« Pas question, je ne vais pas te laisser t’amuser tout seul. »

 

« Ce n’est pas un jeu, Videl-san, des vies sont en danger ! »

 

« Fais ce que tu veux, je me débrouillerais très bien sans toi ! » dit-elle, puis elle casse la vitre, pénétrant dans la banque.

 

Immédiatement, elle fonce sur le bandit le plus proche, lui donnant un coup de pied sur la mâchoire. Il va s’écraser contre un mur, et elle s’apprête à continuer son assaut, mais il sort son arme, et la pointe sur elle, la coupant dans son élan. Il essuie le sang qui coule de sa lèvre inférieur avec la main qui ne tient pas l’arme, se relevant, et ses complices entour la jeune fille, leurs armes également pointées sur elle. Elle serre les poings, se sentant piégée.

 

Ils ouvrent le feu, et Saïyaman apparaît soudain devant elle, attrapant toutes les balles tirées avec ses mains. Les coups de feu cessent. Saïyaman disparaît soudainement, et les trois bandits tombent comme des mouches, un par un.

 

« Il reste le dernier. » dit-il. « Il est derrière cette porte. »

 

« Je m’en occupe. » dit Videl. « Libère les otages, pour l’instant. »

 

« Mais Videl-san… »

 

Elle roule des yeux, et entre dans la pièce indiquée par Saïyaman. Des coups de feu se font entendre, et le héros se précipite vers la porte, qui s’ouvre justement quand il l’atteint. L’otage en sort, suivi de Videl, qui tient son épaule ensanglantée.

 

« Videl-san ! » s’exclame Saïyaman.

 

« C’est rien, la balle m’a juste frôlé. » assure t-elle.

 

« Il faut t’emmener à l’hôpital… »

 

« C’est rien, je te dis ! Je vais très… bien… »

 

Elle s’écoule, mais avant qu’elle ne touche le sol, Saïyaman l’attrape.

 

« Tu as perdu beaucoup de sang, je t’emmène à l’hôpital. » dit-il, et malgré son casque, Videl sait qu’il fronce les sourcils.

 

« Ce n’est qu’une égratignure. » dit-elle en se levant. « J’ai connu pire. »

 

Elle fait quelques pas, et s’écoule encore, et cette fois encore, Saïyaman la rattrape. Cette fois, il ne la laisse pas se relever, et la porte dans ses bras. Elle rougit, et se met à protester et à gigoter, l’ordonnant de la lâcher. Mais il l’ignore, sort de la banque, criant aux policiers que tout est réglé, et s’envole.

 

« Lâche moi ! C’est un enlèvement ! » crie t-elle.

 

Un rire s’échappe de ses lèvres, mais il ne dit rien. Elle finie par se calmer, fatiguée à cause de tout le sang qu’elle a perdu, et pose sa tête contre le torse de Saïyaman, qui devient rouge comme une tomate.

 

Ils arrivent à l’hôpital, où Videl est emmenée aux urgences. Gohan attend impatiemment, toujours dans son costume de Saïyaman. Un docteur sort de la salle de l’opération, et Gohan se précipite sur lui.

 

« Comment va-t-elle ? » demande t-il.

 

« La balle l’a juste effleuré, mais elle a perdu beaucoup de sang. » dit le docteur. « Mais ne vous inquiétez pas, Mr. Saïyaman, ses jours ne sont pas comptés. »

 

Gohan soupire de soulagement, rassuré. « Est-ce que je peux la voir ? »

 

Le docteur acquiesce, et Gohan le remercie, entrant dans la chambre d’hôpital de Videl. Celle-ci sourit en le voyant.

 

« Salut. » dit-elle.

 

Gohan s’approche d’elle en fronçant les sourcils, enlève son gant, et pose sa main sur le front de Videl.

 

« Tu n’es pas malade, au moins ? Tu agis bizarrement. » dit-il.

 

Elle rit. « Mais non, je suis juste contente de te voir. »

 

« Okay, là, tu me fais peur, Videl-san. »

 

Puis il remarque qu’elle est sous calmant, et comprend. Il s’assoit sur une chaise qui est à côté du lit, soupirant de soulagement.

 

« Comment tu te sens ? » demande t-il.

 

Elle hausse les épaules, puis s’allonge. « Je sens rien du tout. »

 

Il sourit. « Tant mieux. »

 

« Tu sais, » commence t-elle, après un moment de silence, « j’ai toujours pensé que, pour un type qui porte un casque, tu étais… plutôt mignon… »

 

Gohan rougit furieusement, et se met à bégayer. Elle rit, fermant les yeux.

 

« Mais… il y a quelqu’un d’autre… » murmure t-elle.

 

Gohan lève les sourcils. « Quelqu’un… d’autre ? »

 

Elle hoche doucement la tête. « Un garçon de ma classe… Il n’est arrivé que depuis quelques semaines, mais… »

 

Elle marque une pause, dans laquelle Gohan déglutit. Elle sourit, les yeux toujours fermés.

 

« Quand je le vois, » continue t-elle. « Quelque chose se passe dans mon cœur. »

 

« Co… Comment s’appelle t-il ? » demande Gohan, sentant la tension monter en lui.

 

« Il s’appelle… Goh… »

 

Elle s’endort, laissant Gohan en plein suspens.

 

Elle a dit Goh ? pense t-il. Un garçon de sa classe… ma classe. Y’a-t-il quelqu’un d’autre dont le nom commence par Goh ? Je ne connais pas tout le monde, comment savoir ? Argh ! Pourquoi a-t-il fallu qu’elle d’endort ?!

 

Un soupir le tire de ses pensés, et il regarde Videl, qui dort toujours. Un mot s’échappe de ses lèvres, en même temps que le soupire…

 

« Gohan… »

 

 

FIN

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