AMES SOEURS

Chapitre 1 : LA RENCONTRE

1244 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:14

La rencontre

Dans la forêt du village de Lailions, vivait un garçon étrange. Tout les villageois avaient peur de lui. Ils le voyaient arriver de nulle part pour venir marchander les objets en bois qu’il fabriquait pour s’acheter de la nourriture. Les jours, les mois et les années passèrent ainsi. Les parents pour endormir leurs enfants le soir racontaient des histoires effrayantes au sujet de l’enfant des bois afin qu’ils restent sage et obéissant.

Ergo le fils du boucher était grand et obèse. Il détestait l’enfant des bois au plus haut point parce que sa propre mère le préférait à lui son fils. Il attendait le jour opportun pour se débarrasser de lui. Avant, il ne pouvait pas mais maintenant qu’il avait ses dix-huit ans, le moment était venu pour sa vengeance.Un matin, l’enfant des bois sortit de la forêt et se dirigea vers sa place habituelle pour vendre ses objets. Depuis ses dix ans, il n’avait pas changé de vêtements. Toujours les mêmes haillons qui le recouvrait de la tête aux pieds. Personne n’avez vu son visage et personne ne saurez dire de quoi il avait l’air. Il s’installa sur son emplacement habituel et commença à exposer ses objets en bois.

« _ Regardez qui voilà ? dit Ergo à sa bande en ricanant.

_ C’est le sauvage, dit alors ses copains en cœur d’un air mauvais. »

Dans la bande d’Ergo, se trouvait Wen. C’était le plus effacer d’eux tous. Mais aussi le plus mystérieux. Il se contentait d’être là, c’est tout mais il ne fessait jamais rien et personne ne pouvait l’obligeait de faire quelque chose contre sa volonté. Même pas Ergo. Il regardait la scène qui se déroulait devant lui sans grand intérêt. Ses parents l’avaient poussé à se faire des amis depuis qu’ils avaient emménagé dans ce nouveau village ou son père avait ouvert un hôpital. Rien à part la médecine ne l’intéresser. Il pouvait s’enfermait dans sa chambre et le laboratoire de son père pour faire des nouveaux mélanges de médicaments ou étudier des jours et des jours sans sortir de la maison. C’est la raison pour laquelle ses parents l’avaient sorti de force de sa chambre et de la maison pour qu’il aille prendre l’air et des amis.

« _ Et si on s’amusait un peu avec le sauvage, proposa les copains d’Ergo. Ils commencèrent par écraser les objets de l’inconnu. Puis, balançant  ce qui restait  dans le feu de la forge. »

 Quand, l’inconnu voulu les récupérer,  il ne réussit qu’à se bruler la main. Alors, il se retourna vers ce qui rester pour qu’ils ne subissent pas le même sort. Au moment où il se baissa pour les prendre, Ergo lui donna un coup de pied dans les côtes. L’inconnu s’étala de toute sa taille par terre  sans bruit. Alors, les autres s’en donnèrent à cœur joie, ils lui donnèrent d’autres coups.

 Pendant ce temps, Wen regardait ce qui se passé sans broncher. L’inconnu leva ses mains pour se protéger la tête des coups qu’il recevait. Il se replia en position fœtal pour limiter le plus de dégât.  En se repliant, la capuche se releva un peu et Wen vit son visage. Wen sentit son cœur cognait fort dans sa poitrine comme s’il voulait sortir. Ce n’est pas possible ! Se disait-il. ça ne peut pas arriver aujourd’hui et maintenant. Il s’était figé sur place. Mais quand il entendit le crie de douleur de l’inconnu, il réagit.

« _ Ça suffit, dit-il aux autres. Je ne le répéterais pas une deuxième fois.

Ergo et les autres s’étaient arrêtés de frapper l’enfant sauvage. Ils laissèrent leurs proies et regardèrent Wen. Pendant ce temps, l’enfant sauvage en profita pour partir sans se faire remarquer.

_ Qu’est-ce qui te prend Wen ? dit Ergo.

_ Tu oses me le demander ? répondit Wen. Qu’est ce que vous vous fichez ? Pourquoi vous le frapper comme ça ? Qu’est ce qui vous a fait ? Bande d’abrutis. »

Les camarades d’Ergo baissèrent leurs têtes gênées. Wen les regardait avec un regard froid, distant, dégouté de ce qu’il venait de voir pour la première fois de sa vie depuis qu’il trainait avec Ergo avec ses amis.

_ Nous donnons une correction au sauvage. Alors arrête de nous saper notre plaisir et aie le courage de venir t’amuser aussi. Tu verras comme ça fait du bien de se défouler un peu sur ce déchet, répondit Ergo.

_ Où tu vois du courage dans ce que tu fais, Ergo. Oh ! C’est courageux de tabasser plus faible que sois. C’est trop courageux de rabaisser et de détruire les efforts des autres pour se nourrir.

_ Ferme là Wen. Tu ne sais pas de quoi tu parles. Et ne t’avise pas de venir me donner des leçons sinon tu …Wen le coupa.

_ Sinon tu feras quoi Ergo ? Tu me tabasseras moi aussi. Laisse-moi te dire quelque chose Ergo. De un je suis beaucoup plus fort que vous tous réunis ici et de deux je suis plus âgé et j’ai appris que si l’on s’en prend à une personne qui vous à rien fait, on paie toujours le prix fort après.

Ergo regardait Wen partir en écumant de rage. Il venait de l’humilié devant ses amis et tous les villageois qui avaient assisté à la scène. Mais une chose était sûr, il ne fessait pas le poids face au mètre quatre-vingt de Wen. Et même s’il paressait avoir le même âge que lui, Wen était de trois ans son aîné. Mais là aussi, il se vengera du brun le moment venu se dit-il en rentrant chez lui. 

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