AMES SOEURS

Chapitre 3 : AU VILLAGE

1623 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/11/2016 14:59

AU VILLAGE 

 

Cela fessait deux semaines  que Wen avait quitté le village. Les villageois se demandaient bien ou pouvez se trouver le garçon.Un matin, le maire du village était venu voir les parents pour être au courant de la situation.

« _ Bonjour monsieur madame RAUGAJ, comment allez-vous ?

_ Bonjour monsieur le maire, nous allons bien, je vous remercie.

_ C’est bien. Une rumeur circule dans le village comme quoi votre fils est parti dans la foret il y a de cela un bon moment. Est-ce bien vrai !

_ Oui c’est exact. Nous ne savions pas que notre fils avait une si grande notoriété au village, dit la mère en souriant à son mari.

_ Non ce n’est pas ça. Ce sont les camarades d’école de votre fils qui ont dit à leurs parents que votre fils ne venait plus en cour et cela à susciter  des interrogations chez tout le monde au village.

_ Ah ! D’accord. Wen est parti porter secours à … comment le village l’appelle déjà … ah voilà  … l’enfant des bois. Il y a de cela deux semaines, Ergo et ses amis l’ont battu au marché et ils ont détruit les objets qu’il était venu échanger contre de la nourriture. D’après notre fils, il était grièvement blessé alors il a pris sa trousse médical et il est parti le soigner.

_ Et vous l’avez laissé partir comme cela. Il sera en retard dans le programme de l’école par rapport à ses camarades.

_ Wen n’a pas besoin d’aller à l’école. Il y va simplement pour ne pas s’ennuyer pendant la journée. Wen est diplômé de la faculté de médecine de Harvard des Etats-Unis et de la faculté des pharmaciens de Paris. Il n’a aucunement besoin de nous financièrement.

_ Ah ah ah bon.  Alors  pourquoi habite t-il avec vous ? demanda le maire médusé.

_ C’est nous qui lui avons demandé de venir habiter avec nous. Il nous aide dans notre travail et lui est tranquille dans son laboratoire pour tester et fabriquer les médicaments qu’il envoie au ministère de la santé. Wen a l’air d’avoir dix-huit ans mais en réalité, il en a vingt et un. »

 Tous ceux qui étaient venus acheter des médicaments à la pharmacie avaient entendu les parents de Wen. Ils comprenaient tous pourquoi le garçon paraissait très mûr pour son jeune âge. C’était un petit génie. Il subvenait à ses propres besoins et gagnait très bien sa vie. La nouvelle s’était répandue dans tout le village comme une mélopée de moustique. Ergo avait appris la nouvelle lui aussi et sa rancœur envers le sauvage et Wen s’était amplifiée. Sa petite bande s’était dispersée après cela. Aucun de ses amis ne voulait être associé au mauvais coup d’Ergo.

 Après cet épisode, tout redevint normal au village. Un matin en allant rendre visite à sa mère qui était hospitalisée dans l’hôpital du village voisin, Anna la mère d’Ergo et son mari demandèrent à leur fils de surveiller sa petite sœur Chloé. M ais comme d’habitude, Ergo n’avait pas écouté ses parents et n’avait pas surveillé sa sœur de cinq ans. A quatorze heures quand ses parents revinrent chez eux, ils trouvèrent Ergo devant la télévision avec des camarades d’école.

« _ Bonjour les garçons. Comment allez-vous ? Demanda la mère d’Ergo.

_ Bonjour madame et monsieur LONGLET, répondirent en cœur les garçons.

_ Ergo ou est ta sœur ?

_ Dans sa chambre.

Sa mère monta vérifier. Tout de suite après, elle était redescendu dans le salon l’air affolé._ Non, elle n’est pas dans sa chambre. »

 Alors commença une fouille minutieuse de la maison pour à la fin arrivée à la même conclusion. Chloé ne se trouvait pas au village. Pendant, ce temps dans la famille RAUGAJ, Wen venait de rentrer chez lui. Il alla prendre une douche pour se débarrasser de la boue et de la poussière qui étaient sur lui. Il venait juste de finir de s’habillait quand sa mère débarqua dans sa chambre et lui sautait dessus.

« _ Mon bébé !

_ Maman ! Arrête tu vas me faire tomber. Au secours papa, maman est en train de m’étouffer. Ah ah ah ah ah ah, papa a l’aide ! Continuait de crier Wen. »

 Le père du jeune homme était devant le chambranle de la porte et regardait sa femme et son fils joyeusement.

_ Papa s’il te plaît ! demanda son fils d’un air suppliant.

_ Séréna mon amour, tu es en train d’étouffer notre fils unique. Alors si tu pouvais attendre qu’il nous ait donnés des petits enfants avant de l’achever, ça serez bien.

_ Arrête de raconter n’importe quoi Nathaniel, dit la mère en relâchant son fils. Ou est ton âme sœur ? Je ne sens pas sa présence dans ta chambre ni dans la maison.

_ Il n’est pas là.

_ Il ? C’est un garçon, demanda le père.

_ Oui, mais son instinct est femelle. Quand je l’ai marqué, je l’ai senti.

_ Mais pourquoi, tu ne l’as pas amené avec toi ?

_ Parce qu’il n’est pas complètement rétabli et que ces cotes le font encore souffrir. Déjà que j’ai du usé de patience et d’astuce pour qu’il me laisse venir ici. Ce n’est pas tout mais il faut que je prépare mon sac, il me faut des médicaments et des antibiotique et des anti-inflammatoires. Maman, est ce que tu peux me préparer des sandwiches s’il te plait, je meure de faim.

_ Des sandwiches ! Ah non alors, tu vas manger un repas. Tu ne vas pas grignoter entre les repas, ce n’est pas bien pour la santé. »

 Toute la petite famille se rendit dans la cuisine pour prendre le repas de midi. Tout le monde étant occupé le matin chacun n’avez pas vu le temps passer. Ils étaient installés sur leurs terrasses entrain de manger quand, ils entendirent des bruits venant de chez leur voisin.

_ Monsieur et madame RAUGAJ vous n’auriez pas vu notre fille dans le coin, ce matin, demandèrent les parents d’Ergo en fessant irruption dans leur cours.

_ Non, nous étions dans la pharmacie toute la journée et nous rangions les cartons de médicaments que nous venons de recevoir. Et toi Wen, tu ne l’as pas croisée en sortant de la foret.

_ Non, je suis passé par les buissons qui se trouvent près de l’étang. C’est très difficile de retrouver le chemin pour revenir au village. Les bois sont … aaaaaaaaaaahhhhhhhh, hurla Wen en se tenant son épaule.

_ Qu’est ce que tu as Wen ? demanda affolé la mère.

_ Loon est en danger, répondit difficilement Wen. Il est entouré par des loups.

_ Pourquoi il ne se bat pas ? demanda le père à son tour.

_ S’il se bat, la petite, il ne peut pas s’écarter de la petite. Les loups s’en prendront à elle.

 Les villageois qui avaient accompagné les LONGLET furent horrifiés de ce qu’ils entendaient.

_ Ecoute moi fils, toi et Loon vous êtes liés, c’est pourquoi tu ressens ces douleurs. Toi tu peux lui prêter ta force. Concentre-toi sur Loon et laisse ton instinct agir. Wen fit ce que son père lui dit. Trente minutes plus tard, il se mit à trembler.

_ Il arrive. Va l’aider papa. Il n’arrivera pas jusqu’ici. Ses cotes lui font mal et ceux qu’il vient d’avoir le font souffrir. Il est près des sols pleureurs de la rivière. Va l’aider, je t’en prie papa. Il s’évanouit.

 

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