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Chapitre 1 : Une vie commune.

1278 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 00:58

-Camille ? On y va ?

Je sors rapidement de mes songes à l'entente de mon prénom prononcé par ma mère.

-Attend !

Je ne suis pas prête du tout ! Mes cheveux ne sont pas coiffés, je ne suis pas maquillé ni même habillé. J'ai toujours eu le chic pour avoir une classe international lors des rencontres parents-professeurs, mais là, je ne semble vraiment pas prête à y aller. Je me mets alors à courir en me levant de mon siège et en laissant tombé mon portable violemment au sol. Je me retourne pour voir s'il est cassé, puis, un nouveau crie de ma mère me pousse à courir encore pour prendre un jean froisser blanc trouver sur mon lit ainsi qu'un haut jaune basique. J'enlève rapidement mon pyjama molletonner rose en trébuchant ensuite sur mon tapis pour me retrouver assise.

-Aïe...

Je passe ma main sur mes fesses pour les frotter et enlever la douleur.

-CAMILLE, DEPECHE TOI ! Crie ma mère à pleins poumons.

J'enfile mes sous vêtements aussi vite que possible, je viens ensuite mettre mon pantalon et mon haut en restant assise au sol. A l'aide de ma table de chevet, je me relève pour me dresser sur mes deux jambes en équilibres entre les différents objets sur le sol de ma petite chambre. J'accoure dans la salle de bain prendre mon mascara noir et mon eye-liner pour les passer tout les deux sur mes yeux. Je n'ai jamais été très douée pour le maquillage bien que ma grande sœur souhaite faire des études en esthétique, pourtant bizarrement, les traits et les poses semblent bien aligner. Je ne peux que penser que même les outils de maquillage ressentent le stresse qui m'anime. Je me stoppe net, d'un seul coup. Je ne ressens plus rien... Je n'entend que mon tube de mascara tombant dans l'évier. Je soulève ma poitrine au rythme de ma respiration haletante. J'ai souvent ressenti cette sensation. Je suis née avec une difformité au poumons qui ne pouvait que s'aggraver avec le temps. Je sais comme je savais que ma vie est toujours en danger, malgré la dose de pilules et de comprimés que je dois prendre tout les matins et tout les soirs. J'ai souvent été confronté à ce genre de petit malaise. Le plus souvent, il faut mettre la tête en arrière, respirer à pleins poumons en supportant le mal que cela me procurait. Je suis les consignes de mon médecin en passant ma main sur ma bouche pour me permettre de me concentrer qu'avec la respiration du nez. Je bombe la poitrine, puis la dégonfle en ayant toujours cette sensation de me prendre des dizaines de pieux en métal dans la poitrine.

-CAMILLE ! QU'EST CE QUE TU FAIS ENCORE ?!

Ne pouvant pas répondre au demande de ma mère, je continue à me concentrer sur ma respiration sans m'en préoccupé. Lorsque je me rend compte que mes poumons ne me font plus souffrir, je prend ma brosse à cheveux en rebouchant mon mascara avec l'autre main. La vitesse n'a jamais été mon fort même si je déteste d'être en retard. Je viens prendre ma veste en cuire et mon portable après mettre coiffé les cheveux de façon peu harmonieuse. Ils n'ont jamais été très compliqués à brosser, leurs lissages naturelle est sûrement la raison. Je vérifie en continuant de marcher si mon portable fonctionne toujours. 4 messages ! Et bah dit donc. Je glisse mon pouce sur l'écran de mon téléphone pour le déverrouiller et je regarde les noms des personnes :

 

2 messages de Florian

1 message de Maoline

1 message de Lucas

 

Ah bah ils se sont tout les trois donnés le mot. Je glisse mon portable dans la poche de mon jean et je prends ensuite mon sac à main marron à franche préféré.

-Enfin ! Tu en as mis le temps ! Gronde ma mère.

J'ai décidé de ne plus parler à ma mère de mes petits malaises. Je sais que je suis en faute, si je mettais préparer un peu plus tôt, il est vrai, que je n'aurais sûrement pas eu de malaise. Je lui laisse un petit bisou la joue en m'excusant. Je regarde l'heure sur le four : 18 heure 23 ! Dans 10 minutes, il faut qu'on soit devant ma professeur de français !

-Dépêchez vous jeune fille ! Votre père va nous attendre encore.

-On parle de papa là... Il sera en retard comme à chaque réunion me concernant...

Je commence à marcher de nouveau pour accéder au garage et rentrer dans la voiture.

Ma mère me suit en me regardant par la portière de la Citroën jaune de ma mère en accord avec mon haut. Elle monte de son côté et allume le contact.

-Alors, tu parlais encore à tes amis ?

Mes amis ! J'ai complètement oublier de leurs répondre. Je sors mon portable rapidement de ma poche sans prendre en compte que la voiture commence à rouler et que je ne suis pas attaché. Je décide de regarder d'abord le message de Maoline, ma meilleure amie. Elle sait tout de moi, ma taille, mon poids, mon parcourt, ma branche familiale, ma maladie, tout... Je n'ai jamais éprouvé que de l'amitié à son égare. Et aussi un peu de jalousie. Maoline aime le sport de combat, bouger et surtout courir ! Elle est un peu comme une athlète et comme un modèle à suivre. Son avenir est tracé et ne pourra être que joyeux. Elle est magnifique. Ma meilleure amie possède de long cheveux blonds lisses comme moi, brillant au soleil. Je l'envie... Les miens n'ont pas la classe, ils sont châtains claires. Parfois, je me dis que changer de couleurs ne serait pas mal, je pense au noir ces derniers temps. Je regarde son message avec attention :

 

<Salut ma belle, comment s'est passé ta réunion ? Moi, c'était le massacre le plus total...>

 

Je souris en pensant au visage que la mère de Maoline a dû faire en voyant ma professeur de mathématique qui la déteste. Je lui répond aussi rapidement que possible avec un grand sourire aux lèvres.

 

Je n'attend pas sa réponse avant d'informer à ma mère de rouler moins vite, sachant parfaitement bien que les professeurs sont toujours en retard...........

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