A jamais je maudis le jour où ...

Chapitre 8 : Nous sommes deux âmes dans une ville fantôme

999 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 22:47

Nous sommes deux âmes dans une ville fantôme

~ROGUE~

Tout n’était plus que feu et sang. La capitale était ravagée de toutes parts par la fureur des sept Dragons apparut à la suite de l’ouverture d’Eclipse.

Je ne comprenais rien. Et c’était pourtant rare pour moi qui avais l’habitude de tout analyser … Je ne sais pas comment l’arme qui aurait dût nous sauver est devenue celle qui est en train de nous faire sombrer …

Comment avait-on pût en arriver là ?

Sur terre ou dans le ciel, tout tremblait, tout explosait. C’était le chaos absolu.

Après l’épreuve finale des Grands Jeux Inter-Magiques -qui nous avait tous bien amochés- nous devons à présent faire face à sept calamités. Des Dragons que nul ne semble pouvoir arrêter, qui rasent la ville et qui la mettent à sang.

Nous ne sommes que quelques Dragons Slayers. Six plus un ancien membre d’Oracion Seis que le Conseil a décider de libérer le temps de la bataille.

Je suis loin de nous imaginer gagner …

Je courais à travers les décombres des bâtiments pulvérisés, cherchant ne serais-ce qu’un survivant. Je criais, j’appelais mes compagnons, mais rien. Juste les sinistres grondements des Dragons qui ne s’arrêtaient plus, qui voulaient détruire encore et encore.

Ces grondements sifflant dans mes oreilles m’étaient semblables à un chant. Un chant mortel, qui signait notre fin à tous et qui hurlait le début d’une nouvelle ère.

Le retour des Dragons sur Terre.

Malgré moi, je tremblais. Je me sentais incapable de tuer un Dragon. Skyadrum aurait honte s’il m’entendait mais c’est la pure vérité … Natsu, puis Gajil m’ont vaincu alors qu’ils sont eux aussi des Dragons Slayers. Jamais je ne pourrais tuer un vrai Dragon …

Au loin, j’aperçus quelque chose par terre. Je m’y précipitai.

Au milieu des décombres, je vis le chapeau de Rufus, taché de sang. Mon sang se glaça quand je devinai un corps ensevelit sous les gros blocs de pierre. Je reconnus sans peine les longs cheveux blonds de mon coéquipier. Plus loin, un autre corps sans vie, à moitié déchiqueté. Des cheveux verts et épais, c’était Orga !

Je tombai à genoux, horrifié. Les larmes commencèrent à couler sur mon visage sans retenue.

  • A-A … l’aide …, appelais-je faiblement. Que quelqu’un vienne les aider … !
  • Rogue !

Je me retourna, reconnaissant la voix de mon ami aux cheveux blonds cendré. Ce dernier arrivait en courant, pressant sa main droite sur son épaule gauche.

  • Sting !, criais-je. T-Ton épaule …

Malgré sa main, je devinais une énorme blessure où l’on voyait déjà la chair dégoulinant de sang.

  • Ça fait un mal de chien !, gémissait-il.

Il tomba à genoux quelque mètre devant moi. Je me précipita vers lui, me mettant à sa hauteur.

  • Putain de merde !, jurais-je en voyant son horrible blessure.

L’épaule presque broyée de mon meilleur ami me donnait des hauts le cœur tellement c’était … effroyable à voir. La marque de Sabertooth n’était plus que des lambeaux de chair.

  • Laisse moi ici et va trouver de l’aide …, haletait-il, près à tourner de l’œil à cause de sa forte perte de sang.
  • Je ne te laisse pas ici !, hurlais-je. Et je n’ai trouvé personne ! Rufus et Orga sont en très mauvais état, il faut les aider au plus vite !

Mon camarade aperçut le corps du God Slayer et détourna les yeux aussitôt. Il vit aussi le chapeau ensanglanté du mage du Memory Make.

  • On ne peut plus rien pour eux …, sera-t-il les dents, les larmes aux yeux.
  •  Mais qu’est-ce que tu dis ?!
  • Rogue ! Écoute-moi ! On ne peut plus rien pour eux, c’est finit, ils sont morts ! Et à mon avis nous allons tous y passer …
  • Arrête de dire des conneries ! On est encore vivants ! Je suis sûr que les autres vont bien !, m’entêtais-je.
  • Je ne suis même plus sûr que Natsu soit encore vivant alors s‘il te plaît, dégage de la ville tant qu’il en est encore temps ! On ne peut rien contre eux !

Serrant les poings et les dents, je me leva, soulevant mon camarade pour le mettre sur mon dos.

  • Pose-moi abrutit ! Je suis trop lourd et ça va te ralentir !, me sermonna Sting.
  • Pas question !
  • Rogue, je vais te ralentir ! Laisse-moi là !

Un Dragon vint se poser devant nous, faisant trembler lourdement la terre.

Un terrible hurlement brisa l’air et une douleur inimaginable nous frappa de plein fouet. C’était comme voler en éclats.

Je ne me sentis même pas tomber, il ne devait pas rester grand-chose de nous.

La mort était déjà venue nous chercher.

 

-A jamais je maudis le jour de notre fin-

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