A jamais je maudis le jour où ...
Chapitre 9 : L'amour brille sous les étoiles
1477 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 09/11/2016 17:07
L’amour brille sous les étoiles
~YUKINO~
Par une magnifique nuit d’Eté, n’arrivant pas à trouver le sommeil, j’avais décidé d’aller me promener dans l’immense parc de Crocus.
L’air était chaud et le ciel était clair, illuminé par les étoiles que l’on voyait parfaitement. Vêtue d’une simple robe rose pâle, j’entrais dans le parc.
A vrai dire, j’espérais y trouver quelqu’un … Mon cœur s’emballa.
Un homme tellement beau aux allures de Roi qui cherchait tout le temps à s’exiler pour trouver la paix.
Un sourire se forma sur mon visage. Je savais qu’il était là, dans ce parc. J’avais eu l’occasion de le suivre pour savoir où est-ce qu’il se rendait discrètement la nuit.
Je n’avais jamais compris pourquoi il venait ici … Aimait-il tant que ça les nuits à la belle étoile ?
Je marchais sur le petit sentier au milieu de l’herbe, observant la beauté des arbres éclairés par la Lune. Les endroits comme celui-ci m’avaient toujours fascinée. Venir ici la nuit était excitant.
C’est alors que je l’aperçus un peu plus loin, allongé dans l’herbe. Mon cœur accéléra encore et je sentis un long frisson me parcourir. Etais-ce cela que l’on ressentait ?
J’osa m’approcher, ôtant mes petites ballerines pour marcher pieds nus dans l’herbe. La fraîcheur de la verdure caressait la plante de mes pieds alors que j’arrivais près de lui.
Il avait les bras croisés derrière sa tête et semblait observer les astres lumineux.
- I-Il fait bon ce soir …, bégayais-je, troublée par sa beauté.
Il se redressa un peu, surpris de me voir ici.
- Yukino, je ne savais pas que toi aussi tu venais ici le soir., sourit-il. Assieds-toi je t’en prie.
Timidement, je m’exécuta.
Nous ne parlions pas. Le vent faisait bruisser les feuilles des arbres et l’herbe se couchait sur son passage. C’était une merveilleuse nuit.
Soudainement, une main fraîche et calleuse vint prendre la mienne, me faisait sursauter. La gêne s’empara de moi quand je croisa le regard de celui que j’aimais. Il me souriait. Je lui souris en retour, les joues teintées de rose.
- Tu es encore plus belle ce soir Yukino., me souffla-t-il au creux de l’oreille.
Je gloussa. Etais-ce un rêve, ces paroles ?
Quand j’étais entrée à la guilde il y a maintenant trois mois, je ne l’avais pas tout de suite remarqué. Il était quand même assez discret comme jeune homme. Un jour je suis partie en mission avec lui. A mon retour, je n’étais plus la même. Cupidon m’avait trouvée et avait usé de son arc pour transpercer violemment mon cœur. Mon amour pour ce jeune homme était plus grand de jour en jour. J’avais même finit par me renfermer sur moi-même et à ne parler plus qu’aux hommes de la guilde pour éviter de me rendre malade avec des femmes que je considérais comme de potentielles rivales.
- Je sais la passion que tu renferme en toi, Yukino.
Toujours aussi proche de moi, je pouvais à présent sentir sa main caresser inlassablement ma cuisse gauche.
Cela voulait-il dire qu’il savait que je ne pensais qu’à lui ? Qu’il savait que tout mon cœur était sien ? Que je n’en pouvais plus de l’attendre ?
Comme s’il avait entendu tout cela, il m’embrassa passionnément. Mes lèvres picotèrent. C’était la première fois que j’embrassais un homme !
Un peu tendue au début, je finis par me laisser aller. A quoi bon se poser des questions ? Sorano ne s’en poserait pas à ma place, j’en suis sûre !
Prenant les devants, je me mis à califourchon sur lui sans me poser de questions. Le surplombant, j’ouvris sa chemise blanche à la hâte, laissant voir son torse superbement dessiné. Sous moi, je sentais une bosse dans son pantalon, preuve qu’il était tout aussi excité que moi. Il se redressa pour pouvoir ouvrir la fermeture de ma robe.
Je ne tarda pas à me retrouver nue, sur l’herbe, en dessous de lui.
- Tout cela n’est pas un rêve, Yukino., sourit-il de nouveau.
Quel homme ! Lisait-il réellement dans mes pensées ?! A son tour il enleva le reste de ses vêtements, m’exposant l’objet qui étais, je l’avouerais, présent dans chacun de mes rêves les plus tabous.
Le moment que je redoutais le plus approchait. Alors qu’il massait mes seins et qu’il y mêlait divinement sa langue et sa bouche, je me demandais comment j’allais pouvoir faire … Je n’avais jamais eu le courage de demander à Minerva ou encore à Sting comment s’y prendre …
Sous l’assurance de mon amant, toutes ces questions s’envolèrent. L’amour se fait naturellement, pas besoin d’avoir d’expérience.
Doucement, il me tira sur lui, assis sur l’herbe. Ma féminité ne tarda pas à sentir son membre dur glisser tout d’abord doucement contre elle. Je commençais à gémir. Il ne rentrait pas encore en moi et cela me rendais folle ! A chacun des mouvements rotatifs qui frottaient simplement nos deux sexes, j’avais l’impression de partir dans un autre monde.
C’est alors que, au moment où je m’y attendais le moins, il rentra en moi d’un coup sec. Mon cri brisa le silence de la nuit. Qu’est-ce que c’était douloureux ! Me serrant contre lui, il me susurra quelques mots doux à l’oreille, me détendant immédiatement.
Quand je le sentis commencer à bouger, je décida de la suivre par les mêmes coups de reins.
La sensation de son sexe tapant au fond de moi me faisait perdre la tête. Dieu que c’était bon ! Jamais je n’avais eût le bonheur de connaitre un tel délice !
Il toucha mon utérus. Cette fois-ci, je hurla. Sa semence se répandit dans tout mon bas-ventre alors que l’orgasme me frappait au même moment.
C’était indescriptible …
Le lendemain, je me réveilla dans le parc de la veille, nue, étendue sur l’herbe. Je me redressa.
Le vide. Le néant. Rien de plus que moi, à poils, sur cette pelouse. Je regarda autour de moi. Personne à l’horizon. Il devait être encore tôt.
- R-Rufus ?
Non, il n’était plus là. Plus loin je trouvai ma robe rose à moitié déchirée. Je la récupérai et un papier tomba sur l’herbe. Je le pris et le lu :
‘’Cette nuit passée avec toi était splendide. En espérant que maintenant tu puisses quand même rentrer à la guilde avec ta robe déchirée. Je t’aime Yukino.
Rufus L.’’
Des larmes montèrent à mes yeux petit à petit. Je comprenais la situation.
Me laissant tomber sur l’herbe, j’éclatai en sanglots.
-A jamais je maudis le jour où je t’ai laissé abuser de moi-