A jamais je maudis le jour où ...

Chapitre 19 : L'île des cocotiers

2174 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 22:51

L’île des cocotiers

~STING~

Il faisait super chaud aujourd’hui !

J’étais dans mon hamac sur notre terrasse, à observer la mer turquoise et le sable blanc non loin de notre grande maison entièrement faite de bambou.

L’île des cocotiers était une des nombreuses îles qui bordaient les côtes de Fiore. Celle-ci appartenait à notre guilde, Sabertooth, dont j’étais à présent le maître.

J’étais venu y passer une semaine avec mon meilleur ami, Rogue Cheney, ainsi qu’avec Lector et Frosh qui passaient leurs journées à jouer dans le sable.

D’ailleurs, j’avais un sérieux problème au sujet de mon jumeau …

  • Sting ! Putain tu va continuer à glander pendant combien de temps encore ?!

Je baissais mes lunettes de soleil, éblouis par les rayons qui tapaient fortement sur ma peau, reconnaissant la voix de Rogue.

Il était simplement en short de bain noir et rouge, les bras croisés sur son torse, les cheveux relevés et un air furieux. Mon cœur s’accéléra, mon esprit commençait à divaguer comme il savait si bien le faire.

  • Détend toi, on est en vacances mon chou !, ricanais-je en remettant mes lunettes de soleil.

Il sembla s’étouffer avec sa salive en entendant ce surnom si intime et certainement pas approprié dans une relation normale entre hommes. Dans un regard noir, il s’éloigna, abandonnant l’idée de me faire bouger de mon hamac. Je suivis des yeux le mouvement de ses fesses, et une fois qu’il disparut de mon champ de vision, je me remis à contempler le ciel à travers mes lunettes de soleil.

J’étais vexé et blessé. Le regard noir qu’il m’avait lancé m’avais fait froid dans le dos, et pourtant j’avais l’habitude qu’il me fixe comme ça. Etait-il dégoûté de la façon dont je l’avais appelé ? Cette hypothèse me faisait mal au cœur, c’était comme se faire rejeter froidement après une tentative banale d’approche.

Enervé par mes pensées, je décidai de moi-même de quitter mon hamac pour aller me chercher une canette de Coca-Cola dans le réfrigérateur. Passant devant la chambre de mon meilleur ami, je remarquai que ce dernier préparait une serviette de plage ainsi que de la crème solaire et une paire de lunettes de soleil. Je m’arrêtai, callé contre la porte, l’observant jusqu’à ce qu’il relève la tête vers moi.

  • Qu’est-ce que tu fais ?, demandais-je en haussant un sourcil, passant une main sur mon torse musclé.
  • Je vais aller sur la plage un peu, tu viens ?

Mes joues rosirent instantanément sous cette proposition.

  • Ok ! Attends-moi je vais préparer quelques affaires !

Avec le sourire, je courus jusque dans ma chambre, préparant tout ce dont j’avais besoin, emportant même … On ne sait jamais, peut-être que j’en aurais besoin !

 

Nous arrivâmes enfin sur la plage qui était à même pas cinq minutes de notre maison, trouvant un coin d’ombre et nous y installant. Nous avions toute l’île rien que pour nous deux. Heureusement que Lector et Frosh étaient en train de faire la sieste au vu de ce que j’avais prévu pour cette belle petite après-midi. Mon sang en bouillonnait déjà !

  • T’a pas plutôt envie qu’on aille au soleil ? On a un parasol après tout …, fis-je.
  • Sting … On va cramer., répondit-il, blasé.
  • Mais non ! On a de la crème solaire !

Soupirant, il finit par céder et nous nous déplaçâmes au soleil. Une fois fait, je saisis le parasol, l’ouvrant brusquement. Manque de peau, une rafale de vent emporta le parasol au loin sous la plage …

  • PUTAIN !!!!, hurlais-je alors, poursuivant le parasol.
  • Mais quel con ce gosse !, se moqua Rogue avant d’être attiré par quelque chose au milieu de mes affaires.

Je finis par ramener le parasol après l’avoir rattrapé, le plantant près de nous. Assis sur ma serviette, je vis Rogue me tendre le tube de crème solaire avec un sourire que je ne lui connaissais pas.

  • Tu peux m’en mettre s’il te plaît ?

Je rougis jusqu’aux oreilles, étouffant un juron contre moi-même. Pourquoi fallait-il que je sois aussi réceptif à ce mec ?! Putain de beau gosse …

Rogue se mis alors sur le ventre, moi à cheval sur ses fesses, lui étalant la crème sur tout le dos. C’était la première fois que je faisais ça alors forcément, il y avait de gros pâtés sur tout son dos que je peinais à étaler … Une fois finit, je pouffai comme une baleine mangeant des marshmallows devant le massacre qu’étais devenu son dos.

  • A moi maintenant., fit-il en me basculant sur le dos.

Quoi ? Comment ça à lui ? Pourquoi il voulait me mettre de la crème sur le torse ? Je pouvais le faire tout seul … Même si l’idée de me faire caresser par lui n’était pas désagréable. Il commença à s’en mettre sur les mains, avant qu’un sourire pervers ne se peigne sur son visage, me faisant frissonner.

  • Sting ?, appela-t-il avec une voix coulante, sortant lentement quelque chose de la poche de son short de bain. C’est quoi ça ?

Mon … canard ?! Putain il l’a trouvé !

D’une impatience digne d’un Dragon Slayer, mon jumeau l’alluma, le faisant vibrer.

  • Qu’est-ce que tu va faire avec ça ?!, m’exclamais-je en tentant de me redresser, mais il me bloqua avec tout son poids.

Assis sur mon bassins (nos intimités couvertes par nos shorts de bain se touchant donc …), il mit le vibromasseur pile à cet endroit, le callant comme il le fallait pour que nous puissions tout deux ressentir les délicieuses vibrassions sur nos deux engins.

Je me cambrai quand il décida de baisser bon short de bain, dévoilant ma puissante érection.

  • T’est bien fourni mon cher Sting …, se lécha-t-il les lèvres en empoignant ma verge.

Il commença les vas-et-viens de bas en haut tandis qu’il enlevait son short de bain à son tour pour laisser le canard vibromasseur se balader sur sa verge à lui qui n’était pas une mince affaire au même titre que la mienne … A croire que le titre de jumeaux n’était pas vraiment une plaisanterie !

Je décidai de le pousser de sur moi, balançant par la même occasion le canard plus loin dans le sable blanc. Nous nous retrouvâmes assis en face l’un de l’autre, nous scrutant du regard. Nos longues et grosses érections nous faisaient un mal de chien. Nous nous sourîmes, comme entendus, avant d’empoigner l’érection de l’autre.

Les vas-et-viens de plus en plus rapides nous faisaient gémir et quand Rogue serra ma verge de toutes ses forces, j’émis un grognement sourd avant de me répandre sur son torse abondamment. Quelques secondes après il fit de même, mêlant sur mon torse la crème solaire à sa semence.

Nous reprîmes nos souffles, rouges et ruisselants de sueurs.

Je vis Rogue se relever sur ses genoux, se tournant dos à moi, avant de se mettre à quatre pattes, m’exposant au mieux son intimité. Dégageant complètement mon short de bain, je le regardai, choqué :

  • Rogue …, soufflais-je. C’est peut-être pas …
  • Arrête de faire ta chochotte !, grinça-t-il. Je sais ce que je veux quand même, non ?

Soupirant devant la détermination de mon amant, j’hésitai un moment avant de me positionner à son entrée, enserrant ses hanches.

  • Tu va avoir mal …, prévins-je.
  • Ferme-la et fonce abruti !

Sifflant devant ce langage peu habituel chez lui, je m’enfonçai dans son intimité, le faisant se crisper et serrer les dents.

  • C’est toi qui l’as voulut mon frère !, fis-je avec un air un peu désolé avant de m’enfoncer complètement.

Il lâcha un cri de douleur.

  • Et … la douceur … tu connais ?!, grogna-t-il.
  • Parce qu’en plus il fallait que je résiste à l’envie de te prendre sauvagement ?!

Sans attendre sa réponse, je commençai à marteler son intimité. Toute la fougue et le désir enfouit en moi commençait à enfin à sortir. J’étais heureux, il n’y avait pas d’autre mots. Baiser avec le mec le plus sexy de tout Fiore (après moi bien sur), sur une plage de sable blanc et d’eau turquoise, ça c’était le paradis sur Terre !

  • C’est … tellement bon !, gémis-je, ne pouvant plus me contrôler.
  • Tu fais ça si bien en même temps … abruti !, faisait de même mon beau brun.

J’accélérai la cadence violemment, jusqu’à me libérer encore plus abondamment que précédemment, en même temps que mon partenaire qui se libéra sur la serviette de plage.

Nous restâmes quelques instants dans cette position, à nous remettre de nos similaires éjaculations, avant que je ne me retire, la verge luisante et rouge, me laissant tomber les fesses sur le sable blanc. Mon meilleur ami et à présent amant s’étala de tout son long sur la serviette de plage.

  • Rogue … J’crois que je suis attiré par toi., balançais-je.
  • Abruti, c’est que maintenant que tu t’en rends compte ?, fronça-t-il les sourcils.
  • Non … En fait c’est peut-être bien plus que de l’attirance …

Je me jetai à son cou, l’embrassant sauvagement.

Non loin de nous, dissimulés derrière les cocotiers …

  • Je le savais putain ! Je le savais !, pleurais de joie Minerva, les mains jointes, comme pour remercier le ciel.
  • Si j’avais sût que ces deux là profitaient des vacances pour se secouer le palmier …, fit Orga, en état de choc.
  • Cela ne pouvait que finir comme ça., soupira Rufus.
  • En attendant … Si on allait leur dire bonjour tout de même ?, riait nerveusement Yukino, encore traumatisée par cette lourde révélation.

Les trois mages l’accompagnant la fusillèrent du regard.

  • Tu veux aller pourrir ce moment romantique … ?, fit Minerva en se craquant les poings.
  • N-Non j’ai rien dit !, gémit la blanche en se faisant toute petite.

Et ainsi se termina cette magnifique journée sous les tropiques.

 

-A jamais je maudis le jour où j’ai mis du temps à comprendre que j’étais en réalité amoureux de mon Dragon jumeau-

 

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