Je suis une Légende

Chapitre 2 : Le survivant

684 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/07/2017 09:40

Le réveil sonna, Maxime ouvrit petit à petit ses yeux bleus. C'est alors que Canigou se mit à lui lécher le visage pour le réveiller. Bien qu'il n'aimait pas se faire réveiller de cette façon, Maxime esquissa un léger sourire. « Salut mon grand, dit-il à son chien en le caressant. Bien dormi ? »

Maxime regarda l'heure sur son Pip-Boy : huit heures et demies. Il se leva de son lit, se dirigea vers les fenêtres et ouvrit les volets. Le soleil était levé et un nouveau jour débutait. Le jeune homme descendit ensuite et ouvrit les autres volets de la maison avant d'aller dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Après avoir mangé et s'être habillé, Maxime prit son sac à dos dans lequel il mit une boîte de haricots rouges, un Nuka Cola, deux Rad-X et trois Stimpacks. Puis il prit un fusil calibre 12 avec suffisamment de munitions pour la journée et sortit. Il se rendit dans une petite librairie dont il avait délogé les précédents locataires et chercha parmi tous les livres brûlés, une revue ou un magazine qu'il serait en état de lire et si possible, qu'il n'aurait pas déjà lu. Il trouva alors un vieux livre intitulé « Guide de survie dans les Terres Désolées » du Dr Moira Brown qui était resté intact malgré la corrosion de la couverture. N'ayant rien trouvé de mieux, Maxime prit le livre et le fourra dans son sac espérant apprendre des choses sur les Terres Désolées qu'il ignorait encore. Maxime et Canigou sortirent et continuèrent leur route. Par moments, Maxime ne pouvait s'empêcher de regarder aux fenêtres des buildings au cas où « ils » seraient en train de l'observer, tapis dans l'ombre. Il savait que dans pratiquement tous les bâtiments de cette ville, ces monstres se cachaient et restaient attentifs à la moindre erreur de la part du jeune homme. Une erreur, une seule erreur et c'était la fin pour lui.

« Je m'appelle Maxime Journet. Je suis un survivant, je vis à Washington D.C. Je serais à Rivet City tous les jours à midi, lorsque le soleil est au plus haut dans le ciel. Si vous m'entendez, si quelqu'un m'entend... j'ai de la nourriture, j'ai un refuge. Vous serez à l'abri. Si quelqu'un m'entend, n'importe qui... je vous en supplie... vous n'êtes pas seul. »

Maxime changea la fréquence de la radio sur son Pip-Boy, puis il entama son repas. Tous les jours, il restait une heure et demie sur la passerelle de Rivet City à attendre que d'éventuels survivants puissent répondre à son message. Mais plus le temps passait, moins il y croyait. Avec le temps, Maxime se demanda si il n'était pas le dernier habitant de Washington D.C, voire le dernier homme sur Terre. Non, se dit-il. Le monde est vaste, il y a sûrement d'autres survivants ailleurs. Si lui avait survécu à l'apocalypse, il n'y avait pas de raison que d'autres personnes ne soient pas restés en vie. Après avoir suffisamment attendu, Maxime et Canigou repartirent dans le centre-ville et pénétrèrent dans un appartement. Maxime, fusil à la main vérifia autour de lui si « ils » étaient là. Il fut soulagé en constatant que les seuls occupants de cet immeuble étaient des radcafarts qui ne faisaient même pas attention à lui. Maxime fouilla alors les moindres recoins des chambres et des étages à la recherche de nourriture et de matériel médical et demanda à Canigou de lui trouver ce qu'il cherchait. Une fois sortis de l'immeuble, Maxime et Canigou se remirent en route. Mais c'est alors que le chien fut attiré par un bruit suspect et s'enfonça dans la rame du métro de Pennsylvanie. « Non, Canigou ! NON ! »

Malgré les cris de son maître, le chien ne revint pas. « Bordel de dieu Canigou, pourquoi tu me fais ça ? » Maxime dégaina son fusil et s'enfonça à son tour dans les ténèbres du métro. « Je vais le regretter, je le sens... »


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