Tsurezure Relationship

Notes 4 :

-Oh, baisse le son de ta musique !

-C’est une bonne musique. Je ne vois pas pourquoi je baisserais le volume de celle-ci.

-Parce que ça me casse les oreilles pour rester poli !

-C’est bien une des rares fois où tu ne fais pas montre d’un grossier langage, à l’égard du grossier personnage que tu es.

-Je le suis toujours moins que tes courbes espèces de thon !

-Mes courbes sont à l’image de mon esprit. Aiguisées, élancées et taillées pour un usage des plus exacts. Diamétralement opposé aux tiennes, à l’image de ta pilosité faciale exécrable. Sans aucune forme de symétrie ou de similitude avec quelques canons de beauté.

-Et c’est toujours le même air en plus de ça… Tu ne peux pas changer ?

-Pas vraiment. Mon amour pour ce compositeur n’a d’égal que le nombre d’années de vie qu’il me reste à vivre.

-Il te restera peu d’années à vivre si tu ne te prépare pas, « chérie ». On a cours je te signale.

-Je le sais bien. Mais je n’ai nul besoin d’un temps de préparation aussi considérable que le tiens, contrairement à ce que tu peux penser depuis que nous vivons sous le même toit. Je pensais que tu aurais compris et analysé mes temps de préparation, mais là encore, j’ai surestimé tes capacités d’analyse et de compréhension.

-Elle va se calmer la littéraire pro-Balzac… ?

-C’était un homme de talent… Ah, si seulement de telles personnalités existaient encore. Méprisé par des gens de ton espèce ne pouvant comprendre la pluralité pluridisciplinaire prolongée de ses aptitudes et compétences si peu approuvées par ses pairs.

-Trop de… de p… tes figures de style la…

-Tu apprendras cela quand tu seras plus grand. Bien, sur ces discussions très peu intéressantes, allons-y, mon amour.

-J’ai toujours pas l’impression que c’est sincère quand tu le dis. Et t’as des cernes sous les yeux. T’as encore passé la nuit à lire…

-J’avais quelques ouvrages à terminer.

-Et coiffe-toi bordel… Tu ressembles encore moins à quelque chose qu’en temps normal.

-Je ne pourrais…

-Tai toi et fais le. Pour le coup tu auras de réels soucis, madame la Comtesse.

-Je suis vraiment une comtesse… Plébéiens.

-Je vais devoir encore te rappeler également qu’il y a un voyage scolaire de prévu ? Et sans possibilité de le louper bien sûr.

-Je m’y suis résignée.

-Dis pas ça avant d’y être… Ça sera sympa pour toi de sortir un peu le nez de tes livres, et de ta chambre de manière générale. On pourra aérer, ça empeste le thé et le vieux papier.

-Et puis je vais rester avec mes potes la bas, pas question de te traîner partout où je vais. Comme ça t’auras pas le choix que de te faire des potes.

-Ose avoir l’indélicate idée de laisser ta maîtresse à son répugnant sort, et tu en subiras toute les conséquences, sur tous les plans que ce soit, et même les plans astraux. 

-Bien sûr, « comtesse ».

Notes 5 :

Grondement contre la porte de la suite. Une main fébrile ouvrit la porte, abaissant la poignée. D’une mine affolée, Kyoko entra dans la pièce d’un coup.

-T’es encore en culotte ?! T’as oubliés quel jour on est ?!

-Gueule pas si fort, il est que 9 heure… Et, quel jour… Bah… un jour de la semaine comme tous les autres…

-Le voyage scolaire !

-Le voyage sco… laire…

Revenue d’entre les morts, le cerveau encore endormi reçus l’équivalent de toute une journée en mise à jour.

-Ohhhhhhh bordeeeeel….

-Je vais le louper à cause de toi feignasse !

-Commence par me parler sur un autre ton petite traînée. Je m’habille et on file.

-Hé ?

-On va y aller en voiture. T’as l’adresse ?

-Oui, mais… Tu ne comptes pas…

-Ah si.

-Ah non !

-Bah si.

Lancée à une vitesse moyenne de 250km/h dans une Aston Martin db9 couleur gris métallisé, doublant par la droite ou la gauche, si la notion de doublage était encore appropriée pour les slaloms qu’effectuaient le véhicule, le passager assis à côté du conducteur se cramponnait de tout son être à son siège. Son corps était aussi tendu que les roues du véhicule dévorant le bitume.

-Je vais mourir c’est ça ? Mon heure est venue ? Je suis trop jeune !

-Relax, tu vas pas mourir… Y a des airbags en plus de tes seins.

A l’opposé de ce caractère, lunettes de soleil sur le nez, chewing gum en bouche, une main posée sur le volant et l’autre sur le levier de vitesse qu’elle avança vers l’avant avec poigne pour faire une énième accélération, la conductrice.

-Je t’en supplie, arrive en vie ! Je veux bien louper le voyage scolaire en fait !

-Je vais pas tuer mon meilleur coup au lit t’en fais pas. Aie confiance un peu. J’achète pas des supercar pour rester dans les bouchons comme tous les péteux de riches. J’ai déjà fait pas mal de tours de circuit avec celle-ci.

-Je veux pas mourir…

-Finalement, le crissement final de pneu, qui se fit entendre par toute la classe qui venait à peine de descendre du car scolaire, eu lieu à l’heure prévu, et avec une carrosserie encore impeccable, si ce n’est les tâches notoires sur le pare-chocs avant du aux insectes. Descendant de voiture avec Kage, Kurumi s’approcha de son professeur pour lui délivrer le papier de sortie.

-Elle était un peu malade ce matin, mais elle va bien mieux. Je vous la liasse, navré de pas l’avoir parqué avec les autres.

-Vous êtes sa… tutrice c’est ça ?

-Oui. Navré pour votre mémoire de passer si peu, j’ai beaucoup de boulot, enfin elle a du vous le dire. Bien, sur ce.

Retournant vers sa voiture, elle passa à coté de Kyoko à qui elle mit une discrète claque sur la fesse droite en faisant biper sa voiture.

-Amuse toi bien ma grande. Profite des gens de ton âge.

-C’est ça… Et toi te mange pas un arbre sur la route. 

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Envidy pour vous écrire !

Que de changements dans ma petite vie si tranquille ! J'ai enfin déménagé dans le pays de la neutralité, et avec tout les changements qui s'y accompagnent.

Je tiens d'abord à présenter mes plus plates excuses pour mes paroles à semi en l'air, j'avais dis continuer Mars Eidolon à la rentrée, ce qui n'a pas été fait. Et même si la rentrée universitaire est tardive cela n'excuse pas ce manque de rigueur, et vous m'en voyez navré...

Cependant, pour ma défense, ce nouveau mode de faculté n'est pas sans changements drastique et l'acclimatation à été plus rude que prévue. Je travaille en ce moment sur mon site internet (Envifiction) pour le compléter le plus vite possible et avoir un produit fini pour sa première version.

Mars Eidolon va assurément revenir comme prévu, le tome 2 existe bien ! Il me faudra simplement un peu plus de temps, d'autant plus que mon emploi du temps est assez chargé. Je fais de mon mieux.

Envidy