Come Back To Me

Les semaines passent, je sais de plus en plus chaque jour sur la disparition de Tommy. Charles me faisait confiance. Il me disait tout, tout ce qu'il a fait à ces pauvres victimes qui n'ont rien demandées à personne. Le procès se rapproche à une vitesse folle. 

Luc me parle de nouveau, il m'a appris qu'il a divorcé. Sa femme garde le petit, à son plus grand damne. On se voit régulièrement en dehors du travail.

Les policiers ont enfin trouver mon harceleur. C'est un homme d'une trentaine d'années complètement détraqué mentalement. Maintenant il est interné à l'hôpital psychiatrique. D'après ce que m'a dit le policier en charge de mon affaire, ce n'est pas la première fois qu'il fait ça.

Vous allez me dire tout va pour le mieux.

Eh bien non.

Il y a une semaine, j'ai appris qu'il s'était évadé de prison. Maintenant il est l'homme recherché par le FBI numéro un. Il ne pouvait pas se tenir tranquille ? Apparemment non....

PDV CHARLES

Sentir l'air frais de la montagne me fait du bien. Ça faisait trop longtemps que j'étais enfermé dans un trou à rat avec des vieux abrutis. La nuit commence à tomber. Il faut que je me trouve un abris et rapidement se serait pas mal. Malgré le fait qu'on soit en mai, il fait très froid la nuit ici.

Je marche sans vraiment savoir où je vais. J'aperçois au loin une silhouette d'un immeuble.Je m'approche et vois cet immense bâtisse complètement délaissée. Du lierre grimpe sur les murs. Je vais m'installer ici pour la nuit. Au moins les cons du FBI ne me trouveront pas tout de suite. J'entre dans le bâtiment. De nombreux tags sont présents sur le mur.Des sales gosses ont du passer par là.

Je m'aventure un peu plus dans ce bâtiment froid. J'entre dans une pièce où une chaise est au milieu de celle-ci. Cette pièce me fait tellement penser à ma salle des tortures. Non Charles ! Ne pense pas à ça tout de suite, ce n'est pas le moment. je fait le tour de la salle et découvre des cordes et des ustensiles pointus. J'adore cette pièce.

Mais je n'ai pas de victimes....

Je continue à explorer mais il faut que je me presse. Il commence à faire bien noir dehors. Je traverse un long couloirs. Je suppose que ça devait être un hôpital ou une connerie du genre. J'ouvre une porte et tombe sur une pièce sans fenêtres. Parfait. Je ferais ma chambre ici. Maintenant je dois chercher du bois et une couverture ou un truc comme ça.

Je trouve mon bonheur en visitant une une pièce. Au fond de celle-ci se trouve une couverture et un oreiller. Je les prends et me redirige vers la salle des tortures. J'installe rapidement tout mon bazar et je vais chercher du bois. Par chance, plus tôt dans la journée j'ai trouver un briquet qui contient encore du gaz.

Je sort, je suis au milieu d'une forêt, ça ne sera pas difficile à trouver. Je me dirige vers l'arbre qui se situe en face de moi. Je coupe deux ou trois branches en petit morceau et je rentre.Il fait définitivement noir. Je me déplace à tâtons. Je pose le bois au milieu de la pièce et allume le feu. Il s'allume du premier coup. Merde ! J'ai pas pris de quoi manger. Mais quel con putain !

Bon demain je chasserais, louper deux repas ne fait de mal à personne. Je m'assois près du feu et me réchauffe comme je peux. Je m'endort quelques temps après. En même temps depuis ma fuite je n'arrête pas de bouger. Là je crois que je ne serais pas dérangé.

Des bruits résonnent d'en bas. Je me lève silencieusement. Je sors de la pièce et m'aperçois qu'il fait déjà jour. Je suis le bruit. Je descends lentement et discrètement les escaliers. Au préalable j'ai pris une sorte de tournevis. On ne sait jamais.

J'entends des voix qui résonnent. Ah peut être que, finalement, ma pièce servira. Ils sont deux, j'entends une voix masculine et une voix féminine. Un couple, c'est mignon. Je ne fait toujours aucun bruit et me rapproche d'eux discrètement. Il faudrait que je réussisse à en attirer un vers moi. Ce sera plus simple.

Au sol je vois des petites pierres j'en prends une toujours discrètement. Je la lance vers moi.

"- Il y a quelqu'un ? dit l'homme.

- Mais non, c'est un vieil hôpital c'est normal qu'il y ai des bruits, lui répond la fille.

-Je vais aller voir quand même

- Fait gaffe de pas tomber bébé."

Donc c'est bien un couple. En plus l'homme se dirige vers moi. Je le vois qu'il avance doucement. J'attends qu'il soit au milieu de la pièce et me met derrière lui. Il a peine eu le temps de se retourner que je l'assomme avec le manche du tournevis. Son corps tombe au sol. Je me replace.

"- Bébé ? Tu vas bien ?"

Silence.

"- Arrête Aaron, c'est pas drôle ! Sors de là merde !"

Je sens de la panique dans la voix de la femme. Je l'entends s'approcher aussi. Je réitère mon plan. J'attends qu'elle soit au milieu et je l'assomme. Je transporte d'abord le corps de l'homme. Il est plus lourd.

Je les montes tous les deux à l'étage. J'attache l'homme sur le siège au cas où. La femme je la ligote et la laisse par terre. Je sens que je vais bien m'amuser avec ces deux là. Mais avant toutes choses, je doit aller chasser. J'ai faim.

Je sors de la bâtisse et m'enfonce dans la forêt. je trouve un bout de bois et accroche le tournevis sur celui-ci. J'avais fait exprès de prendre un bout de corde pour ça. Je trouve un petit coin tranquille et il ne me reste plus qu'à attendre.

Au bout de longues heures d'attentes, une biche s'aventure près de moi. Parfait, assez grosse pour nous trois. Oui je compte le couple avec moi. Se serait dommage si ils meurent de faim avant de les avoir bien torturés. Je me jette sur la biche. Elle n'a pas le temps de s'échapper que je lui assène des coups dans l'encolure. Elle meure sur le coup. Parfait.

J'arrive dans mon repère. Mes victimes sont encore endormis. Ça me laisse le temps pour aller chercher du bois pour le feu de ce soir. Je pose la biche à côté des deux corps inertes. Et je ressort.

En rentrant je vois malgré la pénombre de la pièce, l'homme me regardant avec des grands yeux. La femme dort toujours. Une idée malsaine me vient à l'esprit.

"- Ah tu es enfin réveillé...

*****

Nouveau chapitre qui marque un tournant dans mon histoire.

J'espère qu'il vous à plus.

Bisous