Affaires non-résolues

Je m'en vais tranquillement mais j'ai tout de même l'impression d’être suspect. J'espère que ce n'est qu'une impression. Je salue Mark (qui ne me répond pas) et je pars. A l'accueil j'ai peur que Juliet -la réceptionniste- ne m’interpelle et m'accuse de vol mais quand je la salue aussi elle ne bronche même pas. Et pour une fois je suis content d’être transparent. Je décide d'aller voir la famille Greene tout de suite. Je monte dans ma voiture et allume mon portable pour mettre le GPS. Je m'étonne de me pas voir de messages de Courtney. Habituellement elle m'envoie régulièrement des messages pour parler d'une chose ou d'une autre. Cela m'étonne mais je n'y fait pas vraiment attention.Je galère pas mal à trouver la maison des parents de Greene mais finalement je la trouve : cachée au détour d'un chemin. On dirait la maison de la famille Adams en beaucoup (beaucoup) plus petit. Je décide d'appeler Courtney pour lui dire où je suis. Mais je tombe sur son répondeur; C'est étrange, d'habitude elle répond dès la première sonnerie à ses appels. Je lui laisse un message disant où je suis et ce que je fais pour que quelqu’un sache ce que je fais. Je préfère prévenir quelqu’un de se que je fais. Juste au cas où il se passerai quelque chose... Enfin vous voyez.

J’appuie sur la sonnette mais personne ne répond alors je toque et une fois que les trois coups ont retentis une personne vient m'ouvrir la porte. C'est une femme plutôt petite et très maigre. On dirait un chat squelettique et affamé. Elle me demande d'une petite voix aiguë :

-Que voulez vous ?

-Je suis venus vous poser des questions.

-En quel honneur ?

-Pour l'affaire de votre fils.

-Je refuse de vous répondre s'écrie elle violemment.

-Je suis inspecteur dis-je calmement en montrant l'insigne de l'inspecteur Richard.

-D'accord. Entrez donc dit-elle de mauvais grâce.

J'entre et elle me montre le porte-manteaux du menton. Je pose donc ma veste et la suis dans ce qui semble être la cuisine. Elle me propose une chaise miteuse mais je la refuse plus par peur qu'elle ne s’effondre sous mon poids que par politesse. La cuisine est miteuse : l'évier est remplis de vaisselle sale où la moisissure à commencée à s'incruster les murs qui ont dut être blanc un jour même si l'en doute sont devenus gris verdâtre et la moisissure et l’humidité semble avoir élu domicile dans le papier peint anciennement recouvert de fleurs colorés.

-Madame Greene, saviez vous que votre fils dealait avant sont arrestation ?

-Bien sur c'était lui qui nous faisait vivre.

-Nous ?

-Ses frères, ses sœurs et moi.

-Vous n'avez pas de mari ?

-Mort il y a vingt-deux ans.

Veuve depuis longtemps

-Il est mort de quoi ?

-Cancer.

-Oh.

-Votre fils a bien vingt-cinq ans ?

-Oui.

Je hocha la tête et écrivit quelques phrases sur mon calepin :

Père mort il y a longtemps. Pauvre. Mère au courant du deal.

-Combien à il de frères et sœurs et qui est leur père ?

-Quatre frères et trois sœurs leurs père est un homme qui est mort il y a deux ans.

-Nom du père ?

-André Somers.

-D'accord.

Je griffonna :

Beau-père mort il y a deux ans. Quatre frères et trois sœurs.

-Hum... Fis-je. Merci de vos réponses je vais m'en aller. Je repasserai vous voir dans quelques jours. Alors que j'allais partir j’entendis des pas dans l'escalier et je vis sept enfant s’arrêter en me voyant.

Il y a un tout petit de près d'un an que le plus âgé tiens dans ses bras, celui-ci ne doit pas avoir plus de huit ans. Il y a des jumeaux. Un garçon et une fille de cinq ans maximum. Il y a une petite qui doit avoir dans les sept ans et un garçon d'environ trois ans et un d'environ quatre ans. Ils me regardent avec de grands yeux.