Histoires d'Aesthria

Chapitre 1 : Le Destin

Chapitre final

2068 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/09/2022 12:54

Qu’est ce qui pourrait passer quelqu’un de la vie à la mort ? C’est une question que pas mal de personnes évite de penser, craignant de mourir ou de tuer des gens… Mais il y a des gens qui côtoie la mort à ses côtés tout le temps et qui réfléchisse à cette question souvent, comme moi. Personnellement, il y a tellement de possibilité pour tuer quelqu’un que ça en devient maintenant difficile de trouver de nouvelles méthodes pour éliminer quelques criminels. Mais bon, j’ai au moins fait pas mal de meurtres. Il y en a pas mal que j’ai oublié depuis que j’ai débuté ma traque aux criminels dans cette ville, mais il y en a quelques-uns que je me rappelle… d’Ailleurs, j’ai une histoire en tête, je pourrai te la raconter.


C’était il y a 3 ans de cela, j’étais encore libre à Tickin City, capitale de Teckmilia et grande mégalopole de technologie et du progrès. Cette ville est superbe dans les hauts quartiers, mais les bas quartiers, comme celui de Red House, étaient et sont toujours les plus mal famés et ils sont encore gérés par quelques organisations criminelles. En somme, la merde habituelle. Mais bon, j’avais déjà fait pas mal de bruit à l’époque, ayant tué quelques noms connus de la pègre. Ces derniers me nommèrent l’Ange Noire, du fait de ma tenue de travail entièrement noire et que dès que j’arrivais, il y a toujours des cadavres derrière moi. Mais cela faisait longtemps que je n’avais pas remis cette tenue adaptée au boulot, laissant les rumeurs et la réputation effrayer les criminels. Enfin, c’était suffisant pour calmer les ardeurs de quelques-uns.


En effet, il y avait un criminel qui commençait de nouveau à faire des siennes dans Red Houses : Don Giuliani, le chef de l’organisation « Red Sentinel ». J’avais déjà entendu parler d’eux au moment où le Don avait fait des siennes. C’était une organisation qui était spécialisé dans la contrebande d’alcool et de marché noir. Je suis sûr que tu es en train de te demander pourquoi les poulets n’ont pas enquêter et lancer des mandats d’arrêts ? C’est simple : les Red Sentinel corrompaient les gardes qui étaient présents et ils fermaient les yeux sur leur activité. Tu t’attendais à voir la volaille les arrêter ? Que tu es naïf, mon vieux. Dans les bas quartiers, ceux qui ont l’argent et le pouvoir sont les maîtres des bas quartiers et les Red Sentinel en étaient les maîtres… Enfin, jusqu’à ce que j’arrive et que je fasse exploser quelques-uns de leur entrepôts et abattu des lieutenants au passage. Depuis, ils se sont calmés et on ne les a plus entendus parler d’eux pendant un moment. Jusqu’à cette affaire il y a trois ans.


Revenons à nos moutons et parlons de ce qui s’est passé il y a trois ans. J’avais entendu des rumeurs comme quoi les Red Sentinel allaient refaire de leur siennes et que le Don allait préparer un coup. Un gros coup. Sentant que c’était le moment propice pour frapper fort, j’ai décidé de reprendre le boulot. Ni une, ni deux, j’ai remis ma tenue d’assassine emblématique : une combinaison de combat totalement noire, avec une cape et une capuche noire, et pour finir, un masque de crâne d’un noir. Après avoir récupéré mes armes, à savoir un fusil de tireur d’élite, une paire de pistolet Tick et quelques couteaux de combats, c’était maintenant l’heure de chasser du criminel.


Pour commencer ma traque, il fallait que je récupère quelques informations et rien de mieux que de trouver des Red Sentinel pour les interroger et repartir à la chasse. La recherche de proie ne dura pas longtemps, car en regardant au niveau des bars que contrôlait les Red Sentinel, il y avait quelques larbins du Don qui était présent, en train de fumer une cigarette. J’aurai pu les attaquer tout de suite et en interroger un, mais le problème fut qu’ils étaient dans une rue publique et que des civils étaient présents. Il fallait que je trouve un autre endroit pour les interroger. Par chance, il y avait à quelques mètres d’eux une ruelle sombre. Tant pis, il va falloir que j’attire ces derniers d’une manière ou d’une autre. J’en ait profité pour voir s’il y avait une autre porte et, au bout de quelques minutes, il a été facile d’en trouver une, à l’arrière-boutique du bar et gardé par un seul membre des Red Sentinel. Une bien belle cible en vue, si tu veux mon avis. J’en ait profité pour escalader les toits des bâtiments et j’attendais le bon moment pour que le garde soit un peu ailleurs, avant de lâcher la prise que j’avais sur un des murs supérieurs du bâtiment, pour atterrir sur le garde et je lui aie placé un de mes couteaux sous la gorge et je lui aie dit de commencer à vider son sac sur ce qu’il sait sur le gros coup du Don. Au début, ce type ne voulait pas lâcher le morceau, préférant mourir. Alors je lui aie fait comprendre qu’il y a des sorts pires que la mort. Je l’ai torturé pendant un bon quart d’heure, en lui coupant petit à petit quelques nerfs qui ne servent pas à grands choses, à part lui permettre de se déplacer. D’ailleurs, j’en avait profité pour lui taillader la peau de quelques coups de couteau pour qu’il puisse sentir qu’il ne pouvait plus bouger ses membres. C’était assez marrant de voir ce criminel pleurer de pitié alors que ces derniers n’en ont aucune quand il s’agit de se salir les mains, tout comme moi, mais moi, je me salis les mains pour que la ville soit plus propre.


Mais revenons à notre poupée de chiffon qui pleurait comme une madeleine. Ce dernier m’a révélé la position du Don dans le quartier, mais il ne savait pas quel genre de gros coup le gang allait devoir faire. Enfin bref, j’ai eu une position, autant en finir et lui abréger ses souffrances en lui plantant un de mes couteaux dans son cœur et de bien faire en sorte qu’il soit mort. D’ailleurs, tuer quelqu’un est assez audacieux et traumatisant pour une première fois, mais de mon côté, je ne sais plus à combien de personne j’en suis en termes de meurtre de criminel. J’ai arrêté de compter depuis un moment. Bref, revenons à notre Don chérie et à sa planque qui était aussi bien foutue qu’une princesse elfe en robe de soirée dans un bal mondain. Ce dernier s’était planqué dans un de ses entrepôts d’alcool dans le Red Houses. D’ailleurs, je me suis douté que les lieux serait gardé et j’avais vraiment vu juste : il y avait au moins une bonne dizaine de membre du gang qui s’occuper de surveiller l’entrepôt, au niveau de la porte principale jusqu’au toit, la zone était bouclée et surveillée. En claire, ça n’allait pas être facile d’y pénétrer sans donner l’alerte. Mais manque de bol pour eux, ces derniers ne savaient pas à qui ils avaient affaires. Ni une, Ni deux, je me prépare à sauter du toit où j’étais en prenant suffisamment d’élan, avant de sortir un lance-grappin et de tirer sur le toit de l’entrepôt, afin de m’y hisser. L’escalade était d’une facilité déconcertante, surtout que ma discrétion était clairement inatteignable par ces idiots que j’ai pu réussir à me positionner sur le toit. Comme il fallait s’y attendre, il y avait des gardes qui surveillait les lieux. Ils avaient quelques armes à feu et des armes blanches, mais rien d’inquiétant. Ainsi, j’ai pu commencer à éliminer ces derniers un à un à grands coup de couteau au niveau des gorges et quelques tirs de pistolet avec un silencieux. La voie était maintenant libre pour entrer dans l’entrepôt.


Une fois à l’intérieur, j’ai pu voir le pourquoi le Don allait préparer un gros coup : ce dernier avait ramené pas mal de monde et ils étaient en train de prendre des armes de coffre provenant de l’armée Teckmilienne. Au début, je me suis demandé ce qu’ils voulaient faire avec de telles armes, avant de voir le Don en train d’observer ses sbires et de préparer avec quelques-uns de ses lieutenants son plan, que d’ailleurs, j’en ait profité pour écouter la conversation : ces derniers voulaient en finir une bonne fois pour toutes avec les petits gangs qui apparaissaient dans leur territoires et ainsi, déclencher une guerre de gang pour raser tous les petits gangs et récupérer pour lui seul les Red Houses, avant de se lancer sur une expansion de territoire dans les quartiers alentours. Eh bien, si son plan avait marché, les Red Sentinel aurait pu récupérer tout le quartier et une bonne partie des quartiers alentours… Malheureusement, il y avait juste un tout petit détail qui allait casser leur machine : moi.


D’une rapidité et d’une agilité elfique, j’en ait profité pour surgir du plafond et d’éliminer en un coup de couteau dans la gorge d’un des lieutenants, avant de fixer du regard le Don et ses deux autres lieutenants. Surprit de l’attaque, ces derniers ont voulus sortir leur arme, mais c’était déjà trop tard : j’avais déjà mon arme à feu sur eux et je les aie criblés de balles et ils sont tombés au sol. Il ne restait que le Don, qui était assez vieux et tremblotant, levant les mains rapidement et me suppliant de m’épargner en échange de quelques avantages. Mon cul ouais ! Je n’en avais rien à foutre de ce qu’il proposait. Ce sont à cause de type comme eux que j’ai tout perdu, moi et de nombreux habitants des bas quartiers. Alors il était l’heure pour lui de mourir.


Cependant, le destin en a profité pour jouer un magnifique tour. En effet, au moment où j’étais en train de le pointer avec mon arme, prêt à l’abattre, le Don se tenait au niveau du cœur et il s’effrondra lourdement, avant de ne plus bouger. Je ne m’attendais pas à ça et, ayant envie d’en avoir le cœur net, j’en ait profité pour vérifier ce qu’il avait, tout en pointant mon arme sur lui et j’ai vérifié son pouls. Tu le crois ou pas, mais le Don était mort d’une crise cardiaque. Quel comble de mourir ainsi pour un chef d’organisation criminel.


Si tu voyais l’expression de mon visage quand j’ai remarqué qu’il était mort de cette façon, tu en aurais ri. Mais le problème : c’est que les types se douteront que l’Ange Noire a épargné le Don comme ça. Alors j’en ait profité pour leur rappeler que je n’ai aucune pitié pour eux. C’est ainsi que j’ai retourné le corps de ce gros tas cadavérique et que j’ai vidé mon chargeur de pistolet dans le corps sans vie du Don, avant de laisser ma petite signature : une rose noire au milieu de la salle.


Enfin bref, cet assassinat m’a fait rappeler que la mort frappe tout le monde ici, et souvent, il se peut que l’on ne s’attend pas à mourir ainsi. C’est là que je me suis demandé comment je pourrai mourir, en comprenant les morts pathétiques maintenant. Après tout, mieux vaut avoir une bonne mort qu’une mort de merde

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