Prophétie sibylline inéluctable
Chapitre 7 : Combat ultime
3131 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 21/01/2024 14:18
7.Combat ultime
Maintenant, sur l'immense champ de bataille, plus personne ne bouge, comme si le temps s'est arrêté. Toutes les créatures et les entités surnaturelles et naturelles tournent leurs regards vers les quatre jeunes qui se font face. David, Maria Ivanovna, Serge Pavlovich et Marianne se fixent intensément, regard rempli de haine réciproque. Un silence oppressant quasiment palpable règne dans la plaine délabrée et sinistre, tous sont conscients que l'affrontement ultime est arrivé; affrontement duquel il est impossible de s'échapper et duquel dépend la survie du monde et des dix royaumes. Marianne sort une flèche de son carquois, tend son arc en direction de Maria Ivanovna et lâche la corde qui émit un sifflement serpentin. La flèche de bronze vole dans les airs, mais elle n'atteint jamais sa cible, se perdant au loin, détournée par le bouclier de la Russe. David s'avance vers Serge Pavlovich, poussant un cri de guerre assourdissant, et lui hurle, arme au poing :
— Serge Pavlovich, je suis David Benadam, Franc, de mère issue du royaume des Premiers et de père du royaume des Derniers, fils de Samuel Benadam et de Débora Benaïm-Benadam. Du côté paternel, je proviens de la célèbre tribu d'Issachar, tribu qui donna maint célèbres astrologues. Du côté maternel, je proviens de la non moins célèbre tribu de Dan qui donna plusieurs juges connus au monde.
— David Samuelovich, réplique ironiquement le Rus, sourire narquois aux visage, regard durci de haine, ne pensez pas m'impressionner avec votre ascendance ! Je suis Serge Pavlovich de Gassonet, Rus de parents Franc et Rus, fils de Pavle Ivanovich de Gassonet et de Katarina Nikolaïevna Bulinskaïa-de Gassonet. De mon père Franc, j'ai le sang des nobles Gassonet, famille de juges, d'aristocrates et de chefs militaires très réputés par-delà les frontières du royaume, voire qu'ils ont une renommée internationale. De ma mère, il y a maint illustres guerriers, médecins et chamans, dont la gloire se chante encore et toujours dans nos bylines. Mon ascendance n'est pas moins réputé que la vôtre ! Ne jouez pas le gamin en pensant m'effrayer par vos ancêtres. Seule l'action prouve votre valeur !
— Nous sommes semblables, mais tellement différents et opposés ! Je plains vos illustres ancêtres d'aboutir à un rejeton de votre espèce. Les pauvres, ils se retournent certainement dans leur tombeau de honte. Mais laissons nos ancêtres dans le repos éternel... Revenons au présent... L'heure de l'ultime combat a sonné, aucune marche arrière n'est possible. Soyez un homme, Serge Pavlovich et venez m'affronter ! lui lance le Franc sur un air de défi, arme à la main, agitant son épée.
L'interpellé n'hésite pas une seconde, il s'avance vers David, menaçant et intimidant, n'étonnant nullement l'Élu qui se prépare à l'attaquer. Le Rus, à une distance respectable, dégaine son épée, Lumière divine, une sombre arme qui émet une lumière verte et brumeuse, devant son ennemi. Ce dernier réplique en présentant son épée, Justice divine, brillante épée qui dégage une lumière dorée et chaleureuse, aveuglant presque l'Anti-Élu.
Tout le monde fixe le combat lumineux des deux jeunes hommes : les lumières et les ténèbres s'opposent et s'affrontent, tantôt un rayon solaire élimine un rayon ténébreux, tantôt un rayon ténébreux gagne du terrain, mais la lutte est très acharné et difficile pour l'esprit des deux combattants qui s'épuisent de l'immense effort psychologique et spirituel pour mener cette guerre. Efforts plus importants que si la lutte était physique, avec les armes. Les deux hommes sont à bout de force, malgré le soutien spirituel et psychologique important et indéfectible de leur compagne respective.
Soudain, Serge Pavlovich possédé par Sombre Djinn, entonne un chant ancien, sombre et maléfique, chargé d'imprécations pour essayer de changer la situation :
Ameno
Dori me interimo adapare dori me
Ameno ameno lantire lantiremo dori me
Ameno omenare imperavi ameno
Dimere dimere mantiro mantiremo ameno
Omenare imperavi emulari ameno
Omenare imperavi emulari
Ameno ameno dore ameno dori me ameno dori me
Ameno dom dori me reo ameno dori me ameno dori me dori me dom
Ameno
Ameno
Ameno omenare imperavi ameno
Dimere dimere mantiro mantiremo ameno
Omenare imperavi emulari ameno
Omenare imperavi emulari
Ameno ameno dore ameno dori me ameno dori me
Ameno dom dori me reo ameno dori me ameno dori me dori me dom
Ameno ameno ameno dori me ameno dori me
Dori me dori me…
Ameno
Ameno dori
Ameno dori me
Ameno dori me
Ameno dom dori me reo ameno dori me ameno dori me
Ameno ameno ameno ameno dori me
Ameno
Ameno dori me
Ameno
Ameno dom
Ameno
Ameno dori me
Ameno
Ameno dori me…
Traduction française
Libère moi
Ressent ma douleur, absorbe-moi, prend moi, ressent ma douleur
Libère moi, libère moi, découvre moi, découvre mes signes, ressent ma douleur
Adoucit (la douleur), conforte moi, réalise, adoucit (la douleur)
Ils m'ont blesser, Ils m'ont mutilé, libère moi, conforte moi, adoucit (la douleur)
Conforte moi, réalise, libère moi, adoucit (la douleur)
Conforte moi, réalise, libère moi
Libère moi, adoucit la douleur, adoucit ma douleur, adoucit ma douleur
Dieu, libère moi. Roi, diminue ma douleur, adoucit ma douleur, adoucit ma douleur. Dieu, enlève cette douleur
Libère moi
Libère moi
Adoucit (la douleur), conforte moi, réalise, adoucit (la douleur)
Ils m'ont blesser, Ils m'ont mutilé, libère moi, conforte moi, adoucit (la douleur)
Conforte moi, réalise, libère moi, adoucit (la douleur)
Conforte moi, réalise, libère moi
Libère moi, adoucit la douleur, adoucit ma douleur, adoucit ma douleur
Dieu, libère moi. Roi, diminue ma douleur, adoucit ma douleur, adoucit ma douleur. Dieu, enlève cette douleur
Libère moi, libère moi, adoucit la douleur, adoucit ma douleur, adoucit ma douleur
Adoucit (la douleur), adoucit (la douleur)...
Adoucit (la douleur)
Adoucit la douleur
Adoucit ma douleur
Adoucit ma douleur
Dieu, libère moi. Roi, diminue ma douleur, adoucit ma douleur, adoucit ma douleur
Adoucit (la douleur), adoucit (la douleur), adoucit (la douleur), adoucit ma douleur
Adoucit (la douleur)
Adoucit ma douleur
Adoucit (la douleur)
Dieu, libère moi
Adoucit (la douleur)
Adoucit ma douleur
Adoucit (la douleur)
Adoucit ma douleur...*
David Benadam réplique, de sa belle voix masculine, par un doux chant qu'il a appris de son recueil, en même temps que le Rus :
Два орла
Над дорогой боевой моей
В высоте орлуют два орла
И один из них ночей черней,
У другого белые крыла.
Если чёрный нынче победит,
Мне в бою не выдержать и дня,
Если белый в битве устоит,
Значит встретит милая меня.
Если воин бреется -
Значит он надеется
На любовь надеется -
Значит будет жить.
Может прямо лучше не идти,
Отсидеться где-то в стороне,
Но другого нет у нас пути
Без защитников не жить стране.
Наши предки долгие века
Лили кровь за эти рубежи
Не иссякнет Родина пока
Будут в бой мужчины уходить.
Если воин бреется -
Значит он надеется
На любовь надеется -
Значит будет жить.
Если воин бреется -
Значит он надеется
На любовь надеется -
Значит будет жить.
Над дорогой Родины моей
Шелест крыльев - битве нет конца.
Только знамя не должно упасть,
Сын подхватит знамя у отца.
Если воин бреется -
Значит он надеется
На любовь надеется -
Значит будет жить.
Если воин бреется -
Значит он надеется
На любовь надеется -
Значит будет жить.
Над дорогой боевой моей
В высоте орлуют два орла
И один из них ночей черней,
У другого белые крыла.
Traduction française
Les deux aigles
Au dessus de ma route vers le combat
En haut, deux aigles s’aiguillonnent
Et l’un d’eux est plus noir que la nuit,
Et l’autre a les ailes blanches.
Si le noir vainc maintenant,
Je ne durerai pas un jour au combat,
Si le blanc s’obstine à la bataille.
C’est que ma bien-aimée me reverra.
Si le guerrier se rase,
C’est qu’il a de l’espérance
De l’espérance de l’amour –
Ça veut dire : il va vivre.
Peut-être vaut-il mieux ne pas aller droit,
Rester assis quelque part de côté,
Mais il ne nous reste pas d’autre route
Sans défenseurs le pays ne vivra pas.
Nos aïeux pendant de longs siècles
Ont versé leur sang pour ces frontières
La Patrie ne tarira pas
Tant que les hommes s’en iront au combat.
Si le guerrier se rase,
C’est qu’il a de l’espérance
De l’espérance de l’amour –
Ça veut dire : il va vivre.
Si le guerrier se rase,
C’est qu’il a de l’espérance
De l’espérance de l’amour –
Ça veut dire : il va vivre.
Sur le chemin de ma Patrie
Un bruissement d’ailes : la bataille n’a pas de fin.
Seulement, que le drapeau ne tombe pas.
Le fils ramasse le drapeau des mains du père.
Si le guerrier se rase,
C’est qu’il a de l’espérance
De l’espérance de l’amour –
Ça veut dire : il va vivre.
Si le guerrier se rase,
C’est qu’il a de l’espérance
De l’espérance de l’amour –
Ça veut dire : il va vivre.
Au dessus de ma route vers le combat
En haut, deux aigles s’aiguillonnent
Et l’un d’eux est plus noir que la nuit,
Et l’autre a les ailes blanches.**
Et le Franc, levant les yeux au ciel, remarque le couple d'aigles atterrir près de lui, l'accompagnant avec un doux cri, il leur sourit et continue, entonnant de sa belle voix masculine et forte les vers suivants, accompagné de Maria Ivanovna :
Et moi, ils ne m'ont pas attaché
Avec leur chaîne d'or et leur chaîne d'acier
Et quelquefois je rêve
Je rêve que je vole au-dessus de la ville pourrie
Et je revois Yucatapa l'île verte
Et de cette île verte
Montent des fumées
Alors je redescends tousser avec les autres
Et je marche
Je marche dans Broadway
Qui serpente comme un sentier de guerre
Dessous chaque pavé, il y a une hache de guerre
Qui attend
Et quelquefois je sens un arc dans mes mains
Et je vise le haut d'un building
Monsieur Rockefeller, ma flèche
Et monsieur Rockefeller tombe du haut de son empire
Ma flèche dans son oeil
L'oeil crevé de monsieur Rockefeller
Qui tombe et retombe***
Tous observent, étonnés, les ondes sonores matérialisées qui se livrent bataille entre les quatre jeunes, la bataille est très serrée. Ces chants ont pour effet d'augmenter les forces de chacun. David sort son épée, Justice divine, qui brille comme le soleil, dégageant une lumière aveuglante pour le camp ennemi. Serge Pavlovich réplique en sortant sa propre arme, Lumière divine, qui brille comme la nuit la plus sombre, dégageant une noirceur effrayante, avec, pour seule lumière, une faible lueur verdâtre comme celui de la mousse et de la décomposition. Maria Ivanovna assiste David en chantant un ancien chant slavon ; Marianne aide le Rus en murmurant une vieille chanson latine. L'affrontement lumineux continue et s'intensifie...
Soudain, alors que les quatre jeunes se fatiguent de plus en plus, deux entités apparaissent proche d'eux, l'une proche de David, l'autre proche de Serge. Un Ange et un Démon s'affrontent du regard, l'un en face de l'autre, près de leur protégé respectif. Les mortels, les fées, les nains et les esprits sont très inquiets de ces deux êtres surnaturels au côté de l'Élu et de l'Anti-Élu. L'Ange, un grand homme aux traits délicats, aux cheveux blond cendré, aux yeux bleu clair comme le ciel, vêtu d'une longue robe blanche scintillante comme la neige la plus pure et d'une armure d'or, une épée de Feu à la taille, agite ses ailes d'une blancheur virginale pour protéger le jeune homme. Le Démon, une créature humanoïde vêtu d'une himation rouge comme les flammes de l'Enfer et le sang, d'un manteau rouge vermeil et d'une armure noire comme la nuit, aux traits délicats, aux cheveux de jais, aux yeux vert émeraude brillant de perfidie, pupilles fendues comme les reptiles, deux cornes noires sur la tête, aux mains griffues et aux jambes qui terminent par des sabots d'âne et une paire d'ailes sur le dos, il inspire terreur et crainte à son protégé. Seul David sourit, murmurant à Maria Ivanovna :
— Maintenant, c'est ma vision qui devient réalité, mademoiselle Maria Ivanovna Romanovna. Que Notre Patrie gagne ! Que Dieu nous assiste, Amin.
La Russe se signe et attend, sens aux aguets, prête à assister David.
L'Ange prend la parole de sa belle voix forte et éthérée :
— Démon, regardez votre repaire ! Il n'est que ruine fumante...
Le Démon tourne ses yeux serpentins autour de lui pour constater que la Grotte n'est plus, détruite jusqu'à ses fondations, enterrée par des pierres.
— ... Reconnaissez que nous vous avons battu à plat couture.
— Ange, siffle le Démon d'une voix enrouée, vous n'allez pas me dicter ma conduite.
L'interpellé agite ses ailes et sort son épée, épée de Feu, et la met rapidement sous la gorge du Démon, le terrassant en un clin d'œil. L'Ange jette le Démon en Enfer et referme la porte du sinistre endroit avec aisance et clame posément :
— Ainsi seront jetés dans le Feu éternel de souffre les ennemis de Dieu. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
L'Ange rejoint sa céleste demeure, laissant Serge Pavlovich dans la peur. David, reflétant les rayons solaires avec son épée, met en fuite les démons qui fondent sur le Franco-Rus. Ce dernier meurt dans d'horribles souffrances, étouffé par ces entités surnaturelles. Marianne et Maria Ivanovna s'étonnent de remarquer l'âme de l'anti-Élu très fâché contre elles, mais avant qu'elle fasse une action vers elles, ses démons l'entraînent sous la terre.
Les yeux de Marianne expriment une frayeur et une panique indicibles... Elle sort ses flèches et tire l'une d'elles sur David, sa flèche siffle, mais elle est interceptée par l'aigle mâle. Ce dernier tient la flèche assassine dans un serre et de l'autre, avec sa compagne ailée, attaque la jeune fille, lui crevant les yeux et la griffant au visage et aux bras, déchirant ses vêtements et ruinant son armure. Une fois les aigles partis, Marianne sort une épée de sous ses vêtements et se suicide, ne pouvant supporter de vivre aveugle pour le reste de ses jours. Maria détourne son regard du cadavre de sa rivale, choquée et ébranlée de voir de si près une mort atroce : elle vomit sa bile en notant les orbites vides et ensanglantées. L'âme de Marianne, tout aussi terrifiant que son cadavre, murmure, à quelques centimètres de la jeune Russe :
— Maria Ivanovna, je suis, certes, morte, mais je peux encore longtemps vous déranger...
Elle s'approche de sa rivale pour la saisir par le cou, lui coupant momentanément l'air dans ses poumons. Maria suffoque sous la pression, devenant rouge comme une tomate. Puis, soudain, l'âme ne la menace plus, effrayée par la présence de bons esprits autour d'elle qui sépare la défunte de la vivante. La jeune femme remercie d'un geste de la tête ses sauveurs invisibles. L'âme de Marianne disparaît tout simplement du champ de bataille.
David lâche une larme de tristesse en voyant le cadavre de son ancienne amie et ordonne :
— Fées, elfes et hommes, enterrez ce cadavre impur à même le sol, sur cette île maudite. Indiquez l'endroit par une pierre tombale et rentrons chez nous. Le Mal est définitivement éradiqué. Nous vivrons enfin en paix ! La Faucheuse Noire et ses sbires ne sévissent plus, Satan n'a plus de repaire, nous vivrons enfin tranquille. Gloire à Dieu qui trône aux Cieux pour des siècles des siècles, Amen.
Sur ces mots, tout le monde s'exécute, puis tous les nains, fées et hommes rentrent chez eux, dans leur royaume respectif.
Trois jours plus tard, une fois arrivé à la frontière du royaume des Rus, près d'une charmante maison d'or et d'émeraude avec un joli jardin bien entretenu, Maria affirme à David :
— Je sais laquelle des Jérusalem est la véridique...
— Laquelle ?
— Aucune, parce que la Ville Sainte pour Dieu est l'âme de l'homme et non un lieu physique. Est sainte et sacrée cette partie divine en l'homme, son âme, étincelle de lumière. Et une ville devient sainte lorsque ses habitants vivent dans la pureté et le respect des Commandements divins, c'est-à-dire moralement.
— Très simple, effectivement, commente le jeune homme, souriant à la Russe.
Cette dernière lui sourit également et lui donne une accolade amicale et lui chuchote :
— Au revoir, David Benadam. Vous resterez toujours, pour moi, un ami.
— Ma chère, nos voies peuvent ne jamais se séparer. Venez avec moi, suivez-moi. Nous irons au royaume des Premiers, vivre ensemble, si vous voulez bien être ma femme.
La Russe se dégage de lui, rougit, baisse les yeux et bredouille :
— Mais êtes-vous certain de bien me vouloir comme femme ? Je suis bien excentrique avec mon don de voir les fées, vampires et esprits...
— Ne racontez pas n'importe quoi ma chère, affirme d'un ton sérieux le jeune homme. Moi aussi suis très particulier avec le don que Dieu m'accorde de voir les Anges et les Démons et d'avoir des visions du futur. Donc aucune crainte de vous considérer comme une excentrique ou une folle, Maria Ivanovna.
— Je me rends à votre avis, David. Je vous suis.
Ainsi, le couple se rend jusqu'à un petit village au royaume des Premiers, à savoir Benyaïm. La Russe sourit lorsqu'elle constate la présence de leurs compagnons ailés au-dessus de leur tête. Ces derniers se posent sur l'épaule droite de David et sur l'épaule droite de Maria et les saluent d'un cri joyeux avant de s'envoler définitivement dans les hauteurs éthérées. Les deux jeunes vivent dans une petite et humble maison de pierres au toit gris avec un jardin potager bien entretenu où divers arbres fruitiers devant la maison grandissent en toute tranquillité.
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* La chanson Ameno est une chanson du groupe français Era dans notre monde en pseudo-latin. Sinon, dans le monde du récit, le Roi et le Dieu réfère au Prince des Ténèbres, Satan. Chant qui vise à détourner la douleur spirituelle de Serge Pavlovich sur autrui.
** La chanson Два орла est d'Oleg Mikhaïlovich Gazmanov dans notre monde. Sinon, dans le monde du récit, la Patrie réfère à la Patrie céleste, au Royaume de Dieu, au Bien.
*** Un extrait de la chanson L'Indien de Gilbert Bécaud dans notre monde. Sinon, Yucatapa dans le monde du récit réfère à une petite île appartenant au Royaume des Derniers, la ville pourrie réfère à Sodome, Broadway renvoie à une rue de la ville de Gomorrhe et Rockefeller désigne un riche banquier de la ville de Viy.