Prophétie sibylline inéluctable

Chapitre 6 : Combat ultime sur tous les fronts, première partie

3448 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 20/01/2024 21:42

6.Combat ultime sur tous les fronts, première partie




Proche de la Grotte, Île Grande Pomme,

Carlo DelPonte, repérant Marianne et Serge Pavlovich au loin, les rejoint. Il leur ordonne :

— Soyez prêts, au cas où la chance sourit aux deux ennemis tant redoutés. Préparez vos terribles flèches et vos terribles épées à la guerre !

Les deux jeunes opinent du chef, aiguisent leurs flèches et, cachés derrière des arbres et des halliers, se mettent en position de combat, attendant avec impatience de découdre avec l'ennemi.


Simultanément, sur la rive de l'Île maudite,

David et Maria Ivanovna descendent du griffon qui les suit. Le jeune homme annonce :

— Maria Ivanovna, j'ai l'intuition qu'un piège des plus perfides se prépare. Soyons prudents.

L'interpellée opine du chef et observe les environs, craignant qu'un mauvais esprit ou un vampire apparaissent à chaque instant des halliers devant eux ou sur le sentier de terre battue improvisé. David note la présence de l'Ange de son alliée à sa droite lui suppliant de ne pas prendre la voie au nord.

Se raclant la gorge, l'Élu informe la jeune femme :

— Mademoiselle, votre Ange vous déconseille de prendre une certaine voie, puisqu'elle présente un guet-apens.

— D'accord, alors je vous suis pour savoir la voie à emprunter et pour éviter nos ennemis. Protégeons-nous mutuellement. Soyons aux aguets.

Le Franc hoche la tête, avance d'un pas devant la jeune femme et observe les trois voies qui se présentent à eux, hésitant.

— Prenez la voie de droite, conseille l'Ange, un grand homme vêtu d'une robe blanche immaculée, au visage serein, aux grands yeux brun foncé et aux cheveux blonds, inspirant sympathie et gentillesse, de sa belle voix éthérée. Ainsi, vous éviterez le piège. Aussi, récupérez les éclats de la pierre d'Atlantide parsemés un peu partout sur le chemin, ils vous seront d'une grande utilité.

Le jeune homme approuve d'un geste de la tête aux propos de l'Ange, lui signifiant qu'il a compris. Le couple prend la voie de droite. Maria Ivanovna repère des éclats de la pierre atlantidienne dans des arbustes et des arbres et note la présence de sombres esprits près d'eux. Elle murmure :

— David, il faut faire attention, des esprits surveillent des éclats de pierre décimés un peu partout. Faut-il les récupérer ?

— Oui.

— Comment ? Ces esprits n'ont pas l'air très abordables ni sympathiques...

— Notre armure, mademoiselle. Nous n'avons rien à perdre à essayer.

— Et non seulement notre armure, mais aussi des alliés esprits...

Se tournant à droite, elle affirme d'une voix forte :

— Amis ! Alliés ! Venez près de nous pour nous prêter main-forte contre l'ennemi. Vous pouvez facilement les vaincre. N'ayez pas peur d'eux ! N'oubliez jamais que nous sommes toujours les plus forts ! Ils ne peuvent tuer l'amour et la lumière en vous. N'oubliez jamais que le Mal et les ténèbres n'aiment pas la vie, la lumière, la force de la foi réelle et le bonheur.

Soudainement, une multitude d'esprits des temps les plus divers, allant de la Préhistoire jusqu'au temps moderne, en passant par l'Antiquité, le Moyen-Âge et le XVIIe siècle, apparaissent autour des deux jeunes, mettant en fuite les mauvais esprits près des éclats du précieux métal.

— David, la voie est libre des mauvais esprits. Récupérons le métal et soyons aux aguets, ces sombres esprits iront certainement informer nos rivaux de notre présence. Dépêchons-nous d'arriver jusqu'au bout du chemin, avant que trop d'ennemis ne nous repèrent.

Le jeune homme, les yeux agrandis pendant quelques secondes de crainte, obtempère et ramasse les éclats du Novum Aurum accessible à portée de main. Courant un chemin inexistant pendant une heure, zigzaguant entre les halliers, le couple relève leur tête pour entendre les cris des aigles au loin. Les volucres atterrissent sur le poing droit de David et de Maria Ivanovna pour leur donner des éclats du métal cachés dans les arbres inaccessibles aux jeunes gens. Le Franc, en assemblant les éclats, est étonné de la forte lumière qui se dégage, mais il continue sa course, suivi de près par la jeune Russe, malgré leur fatigue qui se commence à se manifester.


Au même moment de la débandade des esprits, près de la Grotte,

Serge Pavlovich et Marianne, impatients, s'étonnent de ne pas reconnaître la silhouette de leur ennemi à proximité. La jeune femme, remarquant un groupe d'esprits arriver en désordre devant le sordide endroit, accueillis par Carlo DelPonte et Ivan Petrovich, les observe, très inquiète. Le Rus, très agité, ordonne aux esprits :

— Avez-vous peur de vos semblables, esprits ? Pourquoi ne les affrontez-vous pas ?

— Ils sont trop forts pour nous, répondent-ils à l'unisson, penauds, têtes baissées comme des enfants qu'un adulte gronde.

— D'accord, mais prenez le plan d'attaque numéro deux. Cachez-vous à l'ouest de la Grotte, j'appellerai nos techniciens pour le reste...

Se tournant vers le pluricentenaire, il l'informe froidement :

— La conjonction stellaire, selon une connaissance, devient imminente. Nous devons en tirer profit.

— Très exactement, monsieur Ivan Petrovich. Et j'ai un plan...

Il affiche son sourire le plus radieux de son existence, les mains derrière le dos, les yeux brillant d'un éclat nouveau, fixant l'intérieur de la Grotte.

— ... Plan très simple, monsieur le scientifique...

Se retournant, il le fixe de ses vieux yeux et laisse un sourire carnassier se dessiner sur ses lèvres, donnant un frisson au jeune vampire.

— ... Nous appelons nos fidèles alliés pour les tuer à l'entrée même de la Grotte et nos techniciens, les nains, créeront un piège pour les deux Élus, les forçant à capituler ou à mourir... Et vous avez pour mission de tuer votre fille, Maria Ivanovna, en la mordant. Devenue vampire, elle ne pourra plus être l'Élue et David sera considérablement affaibli.

Le scientifique, gêné du regard de son interlocuteur, approuve d'un geste de la tête, tout en fuyant son regard. Le dirigeant de la secte tourne le dos à Ivan Petrovich et, se dirigeant vers la sortie de la Grotte, hurle :

— Techniciens ! Venez immédiatement à la Grotte ! Plan numéro deux. À vous de remplir votre mission maintenant.

Les nains et gnomes s'activent rapidement, mettant en place un piège perfide aux environs de la Grotte, tout en prêtant attention à l'instrumentalisation des éclats du métal atlantidien.



Un peu plus tard, à quelque part sur l'île,

David et Maria Ivanovna cessent de courir, s'arrêtant à l'ombre d'un immense olivier centenaire pour reprendre leur souffle et pour déterminer la direction à prendre pour la suite. Le jeune Franc, observant les environs pendant quelques minutes, un amas désordonné de fleurs, d'halliers, d'arbres les plus divers, des herbes de toutes sortes au sol, dont certaines sont allergènes ou vénéneuses : un endroit où la nature règne et où l'homme n'a jamais mis les pieds, aucun sentier, aucun chemin, aucune route ne peut s'entrevoir. Il affirme à la Russe :

— Maria Ivanovna, je pense qu'il est préférable de prendre la voie de droite qui nous mènera jusqu'à l'Orient de la Grotte. Nous éviterons de tomber dans un piège, puisque nos ennemis pensent, logiquement, que nous continuerons dans la direction que nous avons pris jusqu'à maintenant. Il est évident qu'ils nous trament un piège.

— Votre raisonnement est juste, commente l'interpellée.

— Je vous précise, s'ingère l'Ange de Maria, que les ennemis ont préparé un piège à l'Ouest de la Bouche de l'Enfer. Alliez les elfes et les fées pour déjouer leur mauvais tour. Et faites attention au sombre dragon et surtout à Ivan Petrovich Romanov.

— Merci de l'avertissement.

David rapporte à la Russe les propos de son Ange. Il murmure :

— Elfes et fées, nos alliés fidèles, daigniez bien venir nous aider dans la difficulté. Prenez l'Ouest de la Grotte, cette sordide Bouche de l'Enfer.

Soudain, une multitude de fées et d'elfes apparaissent autour du couple. Ils le saluent militairement et se dirigent, comme un seul homme, à l'endroit mentionné.


Une heure de marche plus tard, le couple entend un bruit feutré derrière leur dos, un bruit d'ailes qui s'agitent. David se retourne, inquiet et angoissé, tout en se souciant de ne pas exposer Maria Ivanovna au danger. Agitant sa langue bifide, l'immense dragon aux écailles bleu foncé comme la nuit, aux ailes noires comme les ténèbres, aux dents blanches scintillantes aussi pointues que celles d'un requin, aux pattes griffues comme l'aigle, à la queue serpentine et aux yeux jaune foncé comme le pissenlit bloque la lumière du soleil aux deux jeunes gens. Les yeux du jeune homme s'agrandissent de peur et il dégaine son épée. Au moment où le dragon darde le jeune homme d'un regard de braise, dans la ferme intention de le tuer avec ses terribles crocs, il est arrêté net dans son mouvement, percuté par le griffon. Ce dernier, avec ses griffes acérées comme des lames aveuglent le dragon qui rugit et crache du feu de douleur et de colère à gauche et à droite, brûlant des arbres. David, tirant Maria Ivanovna par le bras, l'entraîne au sud-est pour éviter le feu du dragon. Courant jusqu'à perdre haleine, la jeune Russe sourit et hoche la tête aux mots d'un esprit venu lui expliquer la situation. Elle informe David en ces mots :

— David, je t'apporte d'importantes nouvelles !

Il lui lance un regard interrogateur, l'incitant à continuer et à développer son idée, tout en continuant sa course.

— Les nains et les fées ont démantelé rapidement le piège à l'ouest de la Grotte. Nous pouvons y aller sans crainte.

David et Maria Ivanovna filent jusqu'aux environs de la Grotte.


Au moment où les techniciens ont échoués dans leur plan, fuyant les nains et les fées alliés de David et Maria, Carlo DelPonte, à l'entrée de la Grotte, murmure dans sa barbe :

— L'impéritie de ces hommes, nains et démons ne peut être réelle... Malheureusement, elle l'est ! N'ayant aucune nouvelle de mon colonel des techniciens, je ne lui enverrai pas de lettre l'informant de la situation, incompétent qu'il est ! Je dois alors passer à mon dernier plan, mon plan de secours, mon plan secret... Ma dernière carte... avant de mourir glorieusement pour la postérité... Avant la chute... Pour essayer de l'éviter... Pour créer le plus de morts dans le camp ennemi...

Le vieux vampire soupire et s'envole dans les profondeurs de la Grotte. Ivan Petrovich, lui, ne sachant que faire, décide de guetter la venue de sa fille.


Près de la Grotte, quelques heures plus tard, Serge Pavlovich et Marianne, toujours cachés, trépignent d'impatience de découdre avec leurs ennemis, ignorant l'insuccès des nains.


À l'Ouest de la Bouche de l'Enfer, David et Maria Ivanovna, avec presque tous les éclats de la pierre atlantidienne entre leurs mains, se promènent, sens aux aguets et armes dégainées. Soudain, devant Maria Ivanovna, une chauve-souris se matérialise et prend forme humaine, forçant la jeune femme à reculer de trois pas. Étonnée de reconnaître son père, elle lui éructe, courroucée :

— Père, immonde vampire et ennemi de l'espèce humaine, que voulez-vous en venant ici ? Vous collaborez avec le Mal, honte à vous ! Vous êtes mon père biologique, mais rien en vous ne mérite ce titre ! Être un père, ce n'est pas seulement sur papier, mais concrètement, au quotidien !

— Ma fille, ma Macha, pourquoi être si sévère envers ton père ? Je n'ai pas décidé volontairement de devenir vampire, c'est à mon insu que je le suis devenu. Tu ne peux être si catégorique avec moi et je ne veux que t'avertir d'un danger et te donner l'éclat principal de la pierre atlantidienne, le Novum Aurum...

David sort son épée et miroite la lumière solaire vers le vampire. Ce dernier recule de cinq pas, effrayé et brûlé par la chaleur, intolérable pour l'être qu'il est devenu. Ivan Petrovich se métamorphose en chauve-souris, s'avançant vers sa fille, mais il est intercepté par la fée Myriam qui le tient par les ailes, l'immobilisant. Le vampire grince sourdement sous la douleur, essayant de se libérer de l'étreinte puissante de la fée de sa fille, en vain. Le jeune Franc assemble les éclats du métal atlantidien qui commencent à briller comme un petit soleil, aveuglant le scientifique russe. Ce dernier s'agite, se libérant de l'étreinte de la fée, s'enfuyant le plus loin possible de sa fille, incapable de supporter la lumière du Novum Aurum.

— Maria Ivanovna, commente la reine des fées, heureusement, David s'est souvenu d'utiliser le métal atlantidien pour chasser votre vampire de père qui travaille pour le Mal.

La Rus hoche la tête pour confirmer qu'elle partage son avis. Le couple, suivi de la fée, continue à explorer les environs.


Près de la Grotte, le scientifique reprend ses esprits et une idée germe en son âme. Il rejoint Carlo DelPonte caché dans les ténèbres les plus sombres de la grotte, entouré de ténébreux esprits et de démons, possédé par l'un d'eux. En croisant son regard possédé devenu vert brillant d'un éclat particulier, Ivan Petrovich ressent un frisson dans son dos, effrayé à la fois de la pénombre de l'endroit qui jette des ombres étranges sur le visage du vampire possédé, lui donnant un air encore plus sordide que d'habitude, mais il s'avance prudemment vers lui, et lui demande poliment :

— Monsieur Carlo DelPonte, malgré mon échec à me rapprocher de ma fille, j'ai une idée qui fera mourir les deux Élus...

— Laquelle ? l'interroge de sa voix sépulcrale et atone le chef de la secte possédé, fixant son interlocuteur, tout en buvant du sang mélangé à de l'hydromel. Dites votre idée clairement, monsieur le scientifique...

— Oui, réplique posément le Rus pour camoufler son malaise. Mon idée est que je tienne le NA entre mes mains à l'entrée de la Grotte en orientant sa lumière vers ce sale Franc et ma fille. Ainsi, je les tuerai immédiatement, sans que la Grotte ne s'effondrera.

Le pluricentenaire, se grattant le menton, réfléchit à la suggestion et affirme :

— Votre idée est intéressante, mais elle est très périlleuse... voire impossible. Je pense que le jeu en vaut la chandelle...

Se tournant vers son interlocuteur, sourire carnassier aux lèvres, yeux encore plus brillants, brillants d'une lueur de folie, il affirme posément :

— De toute manière, rien ne peut détruire le centre même de l'Enfer... Seule votre vie est en danger si vous échouez.

Le scientifique ne souffle mot, hésitant à exécuter son idée, ravalant sa salive de peur en imaginant ne plus être en vie s'il échoue, et sort de la Grotte, voletant à gauche et à droite.


Deux heures plus tard, à l'entrée de la Bouche de l'Enfer, tous les esprits, nains et fées de tous les royaumes sont présents, ceux pour le Bien, du côté de Maria et David, sont déployés aux environs du sordide endroit, et ceux pour le Mal, du côté de Marianne et Serge, sont à l'entrée de la Grotte et dans celle-ci. Chacun des camps s'affronte du regard, mais personne ne bouge encore. Certains sont étonnés de reconnaître leur père, mère, frère, sœur et cousin dans le camp opposé. Marianne, toujours cachée avec son compagnon, lui ordonne :

— Serge Pavlovich, éclipsons-nous avant que nos ennemis nous repèrent.

— Où et comment ? l'interroge-t-il.

— Mary nous aidera.

La fée se manifeste à la droite de sa protégée et lui annonce :

— Je vais vous sauver de la meilleure des manières, mes enfants.

Psalmodiant un chant en une langue ancienne et oubliée, Mary transforme les deux jeunes en aigles noirs. Ces derniers s'envolent aussitôt en sécurité dans les airs pour observer le déroulement des combats et guetter le moment propice pour achever les deux Élus.


Une heure plus tard, David et Maria arrivent devant la Grotte, un endroit sinistre, où aucune plante et aucun arbre feuillu ne pousse, seuls quelques peupliers noirs et blancs trônent de chaque côté, formant une allée ombrageuse et lugubre. La vue de l'endroit arrache un frisson aux Élus, tout particulièrement à Maria qui discerne des sombres âmes qui les fixent intensément, avides du sang en eux. Ils sont accueillis par le scientifique qui les attend depuis une heure, sourire aux lèvres et lueur d'arrogance dans ses yeux bleus, leur hurle :

— Ma fille bien-aimée, ma Macha, tu ne voulais pas m'écouter, alors paie le prix de ton incrédulité ! Tu ne peux m'échapper ! Vous deux ne pouvez m'échapper !

Il élève les bras au ciel, tenant à bout de bras l'éclat principal du métal mystérieux d'Atlantide, tout en murmurant une incantation. Du métal sort une lumière verdâtre qui se diffuse dans les airs comme un miasme. David, comme unique réplique, dégaine son épée et miroite la lumière solaire en direction de la Grotte, aveuglant les agents du Mal et sort les autres éclats du métal, entonnant un chant en vieux français pour annuler l'effet du sort maléfique du scientifique.


Soudain, tous les éclats du Novum Aurum s'élèvent dans les airs et s'unissent avec l'éclat principal. De cette union, une forte lumière se dégage et le métal, comme doué d'une autonomie et d'une conscience propres, se déplace au cœur de la Grotte, détruisant le sordide endroit avec sa lumière. Un sourd bruit s'entend au fond de la Bouche de l'Enfer et une explosion résonne contre les parois, rasant l'endroit jusqu'à ses fondations : tout n'est plus que ruines et désolations, débris et pierres détruites. Et Maria et David s'éloignent de quelques mètres en entendant l'explosion. Les yeux de la Russe s'agrandissent lorsqu'elle comprend que son père est mort lors de la destruction du centre du Mal et elle commence à pleurer, néanmoins attristée et affectée par la perte de son géniteur. Lors de l'action du Novum Aurum, non seulement Ivan Petrovich est décédé, mais aussi les ténèbres viennent voilées définitivement les yeux de Carlo DelPonte et de plusieurs fées, elfes et hommes qui sont au côté du Mal et certains, trop près de la Grotte, du côté du Bien.

Les elfes, nains et fées, avec leurs armes improvisés, sont prêts à attaquer, certains sont très fâchés que des proches soient défunts écrasés par les pierres de la Grotte.

Une guerre est enclenchée entre les deux camps, des morts de chaque côté, une bataille terrible qui ôte la vie à plusieurs fées, elfes et hommes. Sans oublier de mentionner les esprits qui luttent, les bons esprits chassant tantôt les mauvais et tantôt les mauvais chassant les bons, avec une supériorité des bons esprits au final. Mais cette guerre se calme assez vite lorsque tout le monde, tournant la tête à gauche et à droite, remarque, au sommet d'une colline, Serge Pavlovich et Marianne, redevenus, entre-temps, à leur forme originelle par la fée Mary, en armure flamboyante et affichant un regard brillant, prêts à affronter leurs ennemis, et, sur une autre colline, vis-à-vis de celle de Serge et Marianne, David et Maria Ivanovna, frais et dispos, en armure brillant de milles feux aux armes de leur famille.


Un silence plane sur l'immense champ de bataille, aucune épée ne tranche des vies, mais demeure suspendue dans les airs, tout le monde est maintenant conscient que l'affrontement ultime entre les quatre jeunes doit se réaliser, affrontement qui déterminera la victoire définitive du Bien ou du Mal et la survie du monde et des dix royaumes. David, levant brièvement les yeux au ciel, comprend que la conjonction stellaire particulière est maintenant à son summum.



À suivre.

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