Les voyageurs du temps : Tome 1, The Island Of blood

Chapitre 1 : Prologue

1269 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 22/04/2015 01:11

 Philadelphie ,dans l'état de Pennsylvanie, est une ville magnifique. Sujet à de nombreux voyages, elle est l'une des villes les plus visitées d'Amérique.

Dans une grande tour, se trouvait le centre administratif et politique de la ville. Un vrai bunker en terme de sécurité. Mais un jour, on ne sait par quel moyen, 2 personnes ont réussi a entrer. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais elle est loin d'être finie. Les 2 personnes possédaient des armes, et allaient s'en servir. Ils avaient eut une immense chance de passer sans se faire remarquer. Avec une discrétion indiscutable, ils étaient montés au 9ème étage, celui où sont répertoriés les dossiers de chaque habitant de Philadelphie. Une vraie mine d'or. Les armes avaient été prises "au cas ou". Ils avaient tout prévu et logiquement, personne ne devait se trouver a cet étage a ce moment. Mais visiblement, ils s'étaient trompés. Du coin de l'œil, ils avaient aperçu un homme et une femme dans l'un des bureaux. Ils discutaient avidement. La femme aperçu les 2 personnes et se leva.- Que faites-vous ici ? C'est un établissement privé , sortez.L'homme la rejoignit et demanda :- Qui êtes vous ? Cela m'étonnerait que vous travaillez ici.- Et bien, non nous ne travaillons pas ici.- Alors fichez le camp.- Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris.L'homme sortit le revolver de sa poche et le pointa sur son interlocuteur. L'autre fit de même en pointant la femme.- Alors, on fait moins les malins, hein ?A présent, le revolver était contre sa tempe. Il suait et leva les mains en signe d'impuissance.- Vous allez nous dire où sont les dossiers de Ben Medley. Tout de suite.La femme sanglotait, ses yeux bleus trempés de larmes.

- Tout de suite !

L'homme avait rugi ceci tellement fort que même son acolyte s'effraya.

La femme s'avança et lui dit :- Suivez-moi.Elle marchait devant, le revolver contre la nuque. Derrière elle se trouvait l'autre homme qui s'occupait de son collègue.Elle s'arrêta devant une porte où un plaque indiquait "Accès privé".Elle sortit un trousseau de clé d'une main tremblante et ouvrit la porte.Les murs de la salle étaient couverts d'armoires et d'étagères, tous remplis a craquer de paperasses.- Alors, il est où ce dossier ? Demanda l'homme, retirant le revolver de la nuque de la femme.- Laissez-moi chercher. Répondit-elle avec une grande inquiétude dans la voix.Elle chercha pendant plusieurs minutes et finit par trouver le dossier de Ben Medley. Elle le regarda discrètement : déjà mis en prison pour meurtre et viol. Un sacré casier judiciaire.Elle le tendit à l'homme au revolver et il le mit dans sa poche de pantalon.- Merci beaucoup. Maintenant, vous pourrez même lui passer le bonjour là-haut.Il chargea son pistolet et tira sur la femme. Elle tomba par terre dans un choc sourd. La balle avait atteint le centre de son crâne et un long filet de sang s'en échappait.Il tira une autre balle et son collègue tomba. La balle avait atteint sa gorge et il avait encore les yeux ouverts.Maintenant, le sol était recouvert de sang et les deux acolytes partirent, heureux d'avoir eut ce qu'ils voulaient.

Le soir à la télévision, on ne parlait plus que de ça. Un attentat tout en discrétion dans l'enceinte la plus surveillée de Philadelphie. On avait jamais vu ça. Les deux tueurs avaient finalement été retrouvés dans l'après-midi et tués sur le champ. C'était le dossier de leur père qu'ils étaient venus chercher. Ils disaient qu'ils ne voulaient pas qu'on puisse encore parler de lui comme d'une ordure alors que ça faisait déjà des années qu'il était mort.

Simon Chills rentrait de son travail vers 18 heures. Il franchit la porte de sa maison et comme d'habitude, tout allait bien. La baby-sitter vint l'accueillir. - Bonjour Nancy, lui dit Simon en accrochant sa veste, où est Esteban ?Un petit garçon aux cheveux noirs et aux yeux bleus sortit de nul part et cria les bras levés :- Bouh !!! Simon rigola et prit son fils dans ses bras. Il le souleva et lui ébouriffa les cheveux.- T'as eut peur, hein ? demanda Esteban.- Oui, très peur ! répondit son père.- Je le savais ! Quand je serais grand, je ferais peur aux gens ! Simon reposa Esteban et lui dit :- Tu n'as que 5 ans. Tu as encore le temps de réfléchir.Nancy partit et Esteban retourna jouer dans sa chambre. Simon rejoignit la cuisine et se fit un plateau-télé. Sandwichs, salade et fromage. Il s'installa confortablement dans son canapé et déposa le plateau sur ses genoux. Il prit la télécommande et alluma la télé. Il entra le numéro de la chaîne d'informations et regarda.- Ce matin il y a eut un attentat comme vous le savez.Simon haussa les sourcils et monta le son.- Un homme et une femme ont été retrouvés morts d'un balle. Nous avons enfin pu identifier les corps. L'homme est Jack Hatter, un trentenaire travaillant au service des crimes. On diffusa une photo de lui sur l'écran. "Il me fait penser a quelqu'un..." Se dit Simon.- Et la femme a pu être identifiée grâce a son porte-feuilles. Son nom est Grace Hills.Le cœur de Simon s'arrêta de battre. La photo qu'on diffusait d'elle était celle qui été sur sa carte d'identité. Il avait la même dans son porte-monnaie. Grace Hills était sa femme.

Les jours qui suivirent ne furent que pleurs, tribunaux, et morgue. Esteban ne comprenait pas ce qu'il se passait et son père lui avait dit que sa mère était "partie en vacances".Il voyait que son père était triste et ne cessait de lui demander quand elle rentrait. Il ne répondait jamais. Note de l'auteure : Bien sûr, ce "chapitre" est bien plus court que les prochains qui arriveront. C'est juste une sorte d'introduction au fil conducteur de ma fiction. Je suis assez déçue de ne pas avoir pu trouver mieux, mais je vous garanti un meilleur premier chapitre. Bye !

Laisser un commentaire ?