D'écailles et d'os

Chapitre 3 : Luka, hybride dragon de feu

1674 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 11/12/2017 21:41

Sujet 481 : La Créature


Avatar physique :

Nom : Do

Prénom : Kyungsoo

Groupe : Exo-k

Taille : 1m73


Identité de l'hybride :

Nom : Bakusa

Prénom : Luka (se prononce La Ou Ka)

Âge : 16 ans

Espèce : Dragon de feu

Maladie : Hybridation difficile, utiliser son animal le blesse intérieurement, une force trop grande dans un corps trop faible.


Il ne maîtrise pas correctement sa force, d'où sa tendance à s'isoler des autres. Il est courant de le voir utiliser ses ailes, mais il n'utilise que rarement ses attributs "chimiques", cracher du feu le blessant. Il ne craint pas les flammes, sa est peut supporter d'importantes chaleurs. En revanche, l'eau est dangereuse, il ne doit pas y rester longtemps.

Se transformer entièrement en dragon peut le tuer.


Son histoire :


Luka est né dans Séoul, fils d’une écrivain et d’un comptable, il avait tout pour être normal. Sa chevelure noire comme la nuit, sa peau blanche comme la neige, une certaine allure de blanche neige il faut l’avouer.

L’enfant allait à l’école du quartier. Pas forcément très sociable, mais pas non plus timide, il ne souffre pas d’une quelconque mise à l’écart. Jusqu’à ses sept ans, tout se passe bien.


Puis vient le soir de noel. Sa mère travaille dans le salon, son père n’est pas encore rentré du travail, celui ci faisant des heures supplémentaires afin d’emmener la petite famille en voyage. Soudainement, un brasier. Leur maison est détruite en l’espace de quelques minutes, les bonbonnes de gaz explosant sous les flammes ardentes. Le mari est prévenu de la catastrophe et arrive en trombe, constatant alors de lui même l’état de sa maison. De son foyer chaleureux, il ne reste que deux murs de pierres, oscillant sous les à-coups du vent. Le brasier éteint, les pompiers entrent car c’est leur job, même si après ceci, il n’y aura sans nul doute aucun survivant. Le corps de la jeune mère est retrouvé, du moins ce qu’il en reste, quelques pauvres os carbonisés. Et, au centre de tout ce bordel, une bien étrange chose se produit. Comme un fantôme, Luka est toujours là, recroquevillé sur lui-même, totalement apeuré. Sa peau est intacte, aucune brulure. Les pompiers n’en reviennent pas, dans leur surprise, ils commettent la plus grosse erreur de leur vie, ils appellent le centre de génétique humaine.

Luka est alors cerclé de policiers qui le tiennent à l’écart en l’éblouissant avec des lampes torches, l’enfant paniqué appelle ses parents, ses cris résonnant dans tout le quartier. Son père n’est plus présent, les pompiers lui aillant formellement déclaré la mort de sa femme et de son fils, puis l’ayant conduit au poste de police le plus proche. L’institut de génétique humaine ne tarde guère, spécialisée dans la recherche sur ces mystérieuses créatures que sont les hybrides. Sans ménagement, une flèche est tirée dans le cou de l’enfant qui tombe, endormi.


Luka ne se réveille que plusieurs jours plus tard. Petit enfant encore potelé, il se redresse dans ce qui ressemble fortement à un aquarium géant, vide de toute eau. Les parois transparentes lui permettent à lui de voir les autres enfants enfermés, et aux chercheurs de tous les surveiller aisément. L’enfant est d’abord émerveillé, il y a tellement d’autres enfants ici... En dessous de lui, une petite fille avec de grandes oreilles duveteuses; à sa gauche un petit garçon vivant dans un récipient d’eau, celui ci semblant avoir des branchies. C’est passionnant. Mais rapidement, Luka, comme tout enfant, veut voir sa maman et son papa. Alors il se met à pleurer, et bien vite tous les autres enfants le suivent, causant un vacarme insupportable. Et, étrangement, un cookie tombe devant chacun d’eux, descendant d’un long tube en pvc. Les enfants se taisent tous alors, engloutissant la friandise.

Quelques jours plus tard, une femme au chignon serré vient chercher Luka. Elle le sort de son habitacle et l’emmène dans une grande pièce. Puis, elle le laisse seul. L’enfant se pense alors isolé, mais en réalité, les murs ont des yeux, d’innombrables scientifiques et chercheurs l’observant. Un large panneau remplit de manivelles et de boutons gît devant eux.


“ 14h34, spécimen n°481, test n°1.”


Un signal sonore retentit alors et Luka a tout juste le temps de lever les yeux avant qu’une importante masse d’eau ne lui tombe dessus. Il panique, la pièce se remplissant à toute vitesse. Il lève alors les yeux vers le plafond et découvre une petite cavité. Alors, sans s’en rendre compte, deux immenses ailes noires déchirent son t shirt et le hissent là haut.


“Spécimen 481, hybridation confirmée, espèce à déterminée. Suspicion de volatile.”



Les jours s’enchaînent, les expériences également. Luka apprend à tendre le bras en dehors de sa cage tous les matins pour le prélèvement sanguin quotidien. Il ne pleure plus, jamais. Il est comme tous ces autres enfants transformés en automates par la routine. Seule stimulation, les tests mensuels.

Luka sympathise bien vite avec la petite fille en dessous, celle ci ressemble de plus à plus à un lapin. L’autre jour elle était blessée, l’enfant porc-épic lui a lancé une aiguille en éternuant. Aujourd’hui, elle semble aller mieux. Mais elle ne bouge pas beaucoup. Elle semble assez faible. Une infirmière approche et Luka tapote sur la vitre pour lui faire signe de venir. De sa voix en pleine mue, il explique que sa voisine ne va pas bien. La jeune infirmière hausse les épaules.


“On s’en fiche, on a finit les tests avec elle, bientôt elle sera tu....relâchée.”


Luka n’est pas dupe, certains enfants partent et ne reviennent jamais. Cette petite fille est la seule restante de ses anciens amis de cellules. Cela fait 7 ans, 7 ans qu’il vit avec elle. L’adolescent commence alors à s’énerver, refusant qu’on laisse mourir son amie. L’infirmière, recule et cherche le numéro 481 dans le dossier afin de savoir à quoi elle a affaire. Son regard change alors du tout au tout et elle tente d’amadouer Luka, lui proposant de sortir un moment marcher dans les couloirs ou... Mais elle n’a pas le temps de finir, le verre explose sous la chaleur, d’importantes flammes s’élevant dans les airs. Les autres enfants crient, hurlent, brulés vifs. Luka est alors totalement paniqué, est-ce lui qui a fait ça ? Sa voisine git, le corps fumant, les enfants pleurent de douleur. Totalement effrayé, il se replie sur lui même et n’oppose aucune résistance lorsque la sécurité vient le saisir, lui injectant un puissant somnifère.



Discussion entre deux chercheurs :

“ T’as vu, le 481 a flingué un quart de nos effectifs.

- je leur avais dit de s’en débarrasser tant qu’il était encore temps, personne ne m’a écouté.

- Il parait qu’ils ont identifié l’espèce ? Ces hauts gradés qui pètent plus haut que leur cul, ça leur crèverait l’égo de nous en faire part hein.

- Une infirmière, celle qui a survécut, affirme l’avoir vu lui même s’embraser.

- Quel genre d’animal fait ça ?

- Une grenouille encore inconnue ?

- T’es con.”



Le lendemain, Luka s’éveillait dans une petite cellule, bien différente. Celle ci est faîte de marbre, et il est seul. Cependant, ce n’est pas plus mal, ainsi il se blessera plus personne...

Luka a à présent 16 ans, il n’a guère quitté cette cellule de marbre, loin de tout. Il sort, une fois par mois, afin de subir le test. Mais cette fois ci, les chercheurs ont sans doute poussé le vice un peu trop loin..

Il est aux alentours de 15h lorsque Luka entre dans la salle, attendant de voir ce qui l’attend. Et, contre toute attente, un autre jeune entre, sans doute de son âge mais plus grand et plus baraqué. Luka le salue gaiement, ravi de revoir un jeune de son âge, mais soudain, l’humain face à lui change, se muant alors en quelque chose ....quelque chose que Luka n’a jamais vu. L’adolescent perd son corps d’humain, le troquant contre un énorme corps de chien, noir et musclé à...trois têtes. Une voix retentit alors par l’interphone.


“Cas 356 et 481, le survivant gagne sa liberté.”


Bien entendu, ceci n’est qu’un vulgaire mensonge, mais l’enfant cerbère semble y croire et se rue sur Luka, le projetant au sol. Celui ci glapit de douleur et de peur lorsque le chien fait demi tour et s’approche dangereusement de lui.

Durant plusieurs minutes, Luka se fait malmené, son corps se cassant et se déchirant sous les crocs du monstre noir. Les chercheurs commencent à se demander si tout ceci est une bonne idée quand soudain, une lumière aveuglante jaillit dans la salle. Les flammes dévorent tout sur leur passage tandis qu’une immense masse noire déploie de grandes ailes, volant alors vers le plafond qu’elle brise sans soucie. L’alarme retentit alors, mais il est trop tard.


“Alerte, code rouge, alerte, fuite dans la salle de test, le 481 vient de s’échapper.”



Par la suite, Luka découvrit un monde immense, mais dangereux. Il ne se doutait aucunement qu'à l'extérieur de ces murs se trouvaient des monstres assoiffés de chair. Il ne le sut jamais, mais fuir lui sauva la vie puisque quelques jours après son départ, des Z se sont infiltrés dans le laboratoire et ont mis fin aux jours du personnel, condamnant les hybrides à dépérir dans leurs cages.



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