Kyme - Partie 2 - Vie Tranquille à la BGU

Chapitre 4 : Règlements de compte

Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/04/2010 19:53

 

Règlements de compte

 

 

 

- Tu es le garçon qui essayait de calmer l’autre furieux, l’autre jour ! s’exclama Célès.

- Oui, mon nom est Myke.

- Que veux-tu ? demanda aussitôt Locke, prudent.

- Je voulais excuser la conduite de mon ami. Veuillez le pardonner d’avoir tenu de tels propos.

- C'est à Seifer qu’il faudrait mieux s’excuser, pas à nous, contra Fujin avec toujours autant de délicatesse.

- Oui, mais... Il me fait un peu peur.

- Tu n’as rien à craindre, il est doux comme un agneau, rassura Célès.

" Je ne sais pas si Seifer aurait aimé la comparaison, fier comme il est. Le terme agneau ne me semble pas le plus indiqué pour lui non plus." songea Squall.

- Mais pourquoi hait-il tant Seifer ? enchaîna Locke.

- Eh bien, expliqua Myke, lors de l’attaque de la G.C.U., sa petite sœur a été gravement touché et il lui en a fallu des mois pour s’en remettre. Il a été furieux quand il l’a vue aussi gravement atteinte et il a dirigé toute sa rancœur contre Seifer. Je pensais qu’avec le temps, il se calmerait, mais ça n’a malheureusement pas été le cas, comme vous avez pu le constater.

- Et dire qu’il me reprochait de protéger ma petite sœur, ironisa Locke. On peut dire qu’il est paradoxal comme garçon. Va donc voir Seifer et dis-lui ce que tu nous as dit. Tel que je le connais, c’est plutôt lui qui va te présenter des excuses.

Les autres membres du groupe approuvèrent.

- D’accord, je vais faire ce que vous dites. Vous savez où il est ?

- Aucune idée. . ., lâcha Squall.

Les autres n’en savaient pas plus, après sa mystérieuse disparition.

- Merci quand même. . ., s’inclina Myke.

Il commença à s’éloigner.

- Attends ! cria Célès.

- Oui. Qu’il y a-t-il ?

- Mais toi, tu ne lui en veux pas a Seifer ?

- Non, pourquoi ?

- Si je ne me trompe, la sœur de, comment déjà, ce Anderson, c’est ta petite amie, non ?

- Comment le savez-vous ? s’étonna Myke.

- Une intuition féminine. ..

Avant de répondre, Myke hésita, mais il se décida rapidement..

- C’est justement grâce à elle, si je ne lui en veux plus. C’est elle la plus ouverte de nous trois et elle a rapidement accepté la situation. Elle a su me convaincre, mais pas son frère... , avoua Myke. Maintenant, j’espère seulement qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Malgré ses apparences, il a un bon fond. Il saura certainement faire la part des choses un jour. Il faut juste lui laisser un peu de temps.

- Ne perds pas courage et espoir. Il changera, j’en suis certaine. Si jamais tu as besoin d’un coup de main un jour, n’hésita pas à me faire signe. Je t’aiderai du mieux que je pourrai.

- Merci, mais ce sera pour plus tard. Pour le moment, je dois déjà aller voir Seifer.

Célès hocha la tête et Myke disparut au détour du couloir. Locke posa sa main sur l’épaule de Célès.

- Tu ne peux rien faire, quoique tu en dises. Laisse-les régler ça eux-mêmes.

Célès acquiescia. Elle reprit son entrain quotidien et se tourna vers le reste du groupe.

- Bon ! Et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Et Squall, dans toute sa grandeur de chef organisé et surbooké, lui lâcha :

- Aucune idée. ..

 

 

*

* *


 

Zell entendit des coups frappés à la porte de son dortoir. Il se leva prestement et l’ouvrit.

- Seifer ? s’interloqua-t-il.

Il ne s’attendait vraiment pas à celle-là.

- Suis-moi, on a à parler, lâcha Seifer d’un ton sans réplique.

Zell le suivit, incapable de refuser. Ils allèrent dans la Serre de Combat.

- Bon, ici on sera tranquille. Maintenant dis-moi : c’est quoi ton problème ?

- Mon problème ? De quoi veux-tu parler ? s’étonna Zell.

- Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Ton attitude envers moi..., continua-t-il. Ce n’est pas parce que Squall ou Quistis viennent passer du temps avec nous que tu est obligé de faire la même chose ! Si ça ne te plaît pas, tu n’as aucun besoin de venir nous voir !

- Mais je. ..

- Mais je quoi !?

- Je ne sais pas comment être avec toi, lâcha Zell.

- Et bien quand tu le sauras, tu viendras me voir. D’ici là, ça ne sert à rien de venir avec nous si c’est pour ne rien dire. On se croisera pendant les combats contre Kyme sinon. Allez, tchaô bambino !

- Attends ! s’interposa Zell.

- Quoi ?

- Et toi, tu sais peut-être comment être avec moi ?

- Je ne me suis jamais posé cette question, donc je n’ai pas ce problème.

- C ’est facile pour toi ! C’est pas toi qui a eu les premières années de ton enfance gâchées par un abruti !

- Ah, c’est donc ça...

Zell se mordit la lèvre, conscient de ce qu’il venait de dire.

- Écoute, reprit Seifer, j’ai été un sale gosse petit et je le suis encore un peu. Que ça te plaise ou non, les choses sont ainsi et si tu n’es pas content, tu n’as qu’à faire des choix dans tes relations humaines.

- Facile à dire, murmura Zell.

- T’es pas encore suffisamment grand pour décider tout seul ?

- Que veux-tu dire ?

- Que finalement, tu n’es qu’un gosse qui ne sait que se plaindre.

- Là, t’aurais pas dû.

Zell se jeta sur lui. Seifer dégaina sa Gunblade à temps, car il savait qu’il avait toucher juste. La bataille qui s’ensuivit fut courte mais intense. Zell esquivait promptement les coups de Seifer et contre-attaquait aussi sec. De son côté, Seifer arrivait à le repousser systématiquement quand ses poings arrivaient à sa portée. Le combat se termina quand Zell bloqua Hypérion entre ses deux poings, juste au-dessus de sa tête. Ils se sourirent mutuellement un peu essoufflés.

- Ça suffit ? demanda Seifer.

Zell relâcha Hypérion qu’il rangea.

- Finalement, t’as peut-être changé, reconnut-il.

- Que crois-tu ? Je ne te laisserai pas faire de ma vie un calvaire, comme tu as su si bien le faire auparavant.

- Je m’en doutais déjà plus ou moins. De plus, maintenant tu sais te défendre, ce qui était loin d’être le cas avant. Enfin, malgré tout, le reste ne dépend que de toi.

- Oui, mais à vrai dire, je ne sais pas de quoi je dois te parler quand nous sommes face à face. Je ne pense pas que nous ayons les mêmes centres d’intérêts.

- C’est possible, mais qu’en sais~tu ? Commence déjà par parler de la pluie et du beau temps. On verra ensuite si on peu parler d’autres choses. On verra ça la prochaine fois. D’ici là, tu n’as qu’à y réfléchir, lui répondit Seifer.

Ils restèrent un instant tout deux silencieux.

- Seifer ?

- Ouais ?

- Pourquoi tu fais tout ça ?

- Je préfère que les choses soient claires pour tous.

- Finalement, tu n’as pas tant changé que ça. Petit, c’était la même histoire. Tu détestais les embrouilles et tu corrigeais ceux qui les semaient. Ça ne t’empêchait pas pour autant de mépriser les plus faibles, même si tu les aidais quand il se faisait taper par les plus forts. A l’époque, je crois bien que j’enviais ta force, non, je l’admirais même. Mais maintenant... Je dois te dire merci. Merci pour m’avoir permis de me débarrasser de ce complexe que je nourrissais envers toi depuis tout petit. Merci.

- De rien. C’est aussi de ma faute si notre relation est devenu comme ça, admit-il. Bon, je vais devoir te laisser. Passe une bonne fin de journée quand même !

Il quitta la Serre de Combat, laissant derrière lui un Zell songeur, qui avait l’impression d’avoir pris plusieurs années en un coup.


 

Une fois sorti, Seifer croisa Myke qui l’interpella. Comme précédemment, ce dernier excusa son ami et lui expliqua l’origine de cette rancœur. A la fin, comme il avait été prévenu, Seifer s’excusa à son tour de leur avoir fait subir une telle chose. Mais à la surprise de Myke, il lui posa d’autres questions.

- Combien de personnes ont été blessées lors de l’attaque ?

- Monsieur Leonheart ne vous l’a pas dit ? s’étonna Myke.

- Il a toujours refusé que je le sache. Sans doute pour ne pas me culpabiliser.

- Eh bien, d’après ce que je sais, il y aurait eu une cinquantaine de personnes gravement blessées et une centaine légèrement. Heureusement, il n’y a pas eu de mort. Mais c’est la sœur d’Anderson qui a été le plus gravement touchée. Elle a failli y rester et ne plus pouvoir marcher. Elle était désespérée, mais elle a réussi à surmonter cette épreuve et maintenant, elle va parfaitement bien.

- Où est-elle ? Je voudrais pouvoir m’excuser directement à elle.

- A cette heure, à son dortoir. Suivez-moi.

- Comment s’appelle-t-elle ? s’enquit Seifer.

- Elmina. ..

- Un beau prénom, murmura-t-il.

Myke sourit de satisfaction. Quelques instants plus tard, ils arrivaient devant le dortoir et la porte d’Elmina. Avant que Myke ne puisse frapper à la porte, celle-ci s’ouvrit laissant place à une jolie fille brune d’1m70 au visage joyeux.

- Tiens Myke, que fais-tu ici ? Je croyais que tu avais des choses à faire aujourd’hui. Et... Oh, mais vous êtes Seifer, non ? Que faites-vous ici ?

- Je suis ici pour vous faire mes plus sincères excuses, s’inclina Seifer, et j’espère que vous me pardonnerez pour ce que je vous ai fait subir.

- Mais. .. Arrêtez, vous me gênez. .. Vous n’avez pas à faire cela, ni à vous en vouloir et vous excusez. Je vous ai déjà pardonné depuis longtemps.

- Merci, si jamais vous avez besoin d’aide un jour, n’hésitez pas à me faire demander. C’est le moins que je puisse faire.

- J ’en prends note, sourit la jeune fille. Mais Myke, pourquoi tu es. ..

- TOI ! !

Avant que Seifer ne puisse réagir, on le happa au col et il fut plaqué dos au mur. C ’était Anderson qui le tenait maintenant fermement.

- Si tu tiens à ta peau, ne t’approche, pas de ma sœur, ou je te jure que je me ferai un plaisir de te donner en pâture aux T-Rexs de la Serre de Combat !

Seifer soutint le regard haineux qui lui était adressé.

- Anderson, arrête immédiatement ! cria Elmina.

- Reste en dehors de ça ! répliqua Anderson.

- Pourtant elle est concerné, contra Seifer.

Une gifle qu’il ne chercha pas à éviter vint le frapper à la commissure de ses lèvres, faisant couler un peu de sang.

- Écoute-moi bien, sale raclure. Approche-toi encore une seule fois de ma sœur et je t’empale avec ta Gunblade. Pigé ?

Seifer ne cilla pas pendant qu’Elmina tirait sur le bras de son frère.

- Arrête ça ! Il était venu s’excuser ! le défendit-elle.

- S’excuser ne suffirait même pas pour ce que tu as enduré. Il faudrait qu’il rampe comme une fiotte à tes pieds pour avoir peut-être un semblant de soupçon de début de pardon. Et encore...

Un petit attroupement commençait à se former autour d’eux. Myke, voyant que tout cela ne mènerait nulle part, se décida à agir. Il s’approcha et écarta Elmina. Anderson le vit s’approcher du coin de l’œil.

- Hé, tu veux m’aider à donner une correction à ce bâtard, hein ?

Anderson ne vit pas venir le magistral coup de poing de son ami. Il chuta au sol, abasourdi.

- Qu’est-ce que tu fous ! hurla Anderson. T’as perdu la tête ou quoi !

- Ça suffit. Pourquoi continues-tu à le haïr? Ta sœur ne le hait pas et c’est la première concernée. Tu n’as aucune raison de continuer à te comporter de cette manière.

Elmina acquiescia.

- Je m’en fous, je veux qu’il paye pour ce qu’il lui a fait ! rétorqua Anderson.

- Même au prix de la rendre malheureuse ? C’est vraiment ce que tu veux ? Arrête un peu de ne penser qu’à toi et pense plus à ce que ta sœur souhaite ! répliqua Myke.

- Mais c’est pour elle que je le fais ! contra Anderson.

- Mais je ne veux pas que tu fasses ça, lui répondit doucement Elmina en se baissant à sa hauteur. Je préfère que tu oublies tout qu’il y a pu se passer. C’est de l’histoire ancienne pour moi.

Anderson baissa la tête, perturbé.

- Mais, je...

- Mais rien du tout. Tu veux me faire plaisir ? Alors oublie ta rancœur envers Seifer.

Anderson regarda sa sœur sans vraiment la voir. Pendant ce temps, Seifer se rapprocha de Myke.

- Je ne peux malheureusement rien faire pour vous aider. Si je dis quelque chose, il se retournera immédiatement contre moi. Je vais vous laisser. Je pense que c’est le mieux à faire.

Myke acquiescia et Seifer s’éloigna. Un passage s’ouvrit dans le petit attroupement pour le laisser passer. Quelques instants plus tard, des éclats de voix retentissaient de nouveau et en se retournant, il vit Anderson suivi de Myke et Elmina qui partait dans la direction opposée. Il soupira. De leur côté, Myke et Elmina tentaient encore de raisonner Anderson. Mais il refusait de les écouter et s’enferma dans son dortoir. Elmina insista, mais rien n’y faisait. Ils finirent par repartir, main dans la main, espérant que le temps arrange les choses. Pour Myke, il était évident qu’Anderson avait besoin de réfléchir seul. Il n’avait pas été habitué à se faire contrer par ses amis et sa soeur. Lui aussi soupira. Après que Seifer soit parti, certains avaient commencé à prendre la défense de Seifer et d’autres à lui cracher dessus dans le petit attroupement. Elmina avait remis les pendules à l’heure en leur rappelant que c’était elle qui avait le plus blessée dans l’attaque de la G.C.U. et c’est là qu’Anderson était sorti de sa semi- léthargie et avait crié qu’il ne comprenait pas pourquoi elle pouvait lui pardonner. Il avait ensuite quitter la place et avait refusé de leur parler plus. Maintenant, Myke devait rassurer Elmina qui s’inquiétait pour son frère. Mais lui, il n’était pas inquiet. Il savait qu’Anderson serait bien obligé de se rendre à l’évidence. Le tout était de savoir combien de temps il allait mettre pour se faire à l’idée qu’il avait plus de mal que de bien en haïssant Seifer et surtout en se comportant ainsi, en étalant sans cesse sa haine. Les prochains jours allaient être difficiles à gérer.

 

*

* *


 


 

" Dis-moi ! "

" Mais c’est pas grand-chose. . ."

" Justement, c’est pour ça que je veux savoir ! "

" Arrête de me prendre la tête avec ça. . ."

" Alors dis-moi ce que tu as dit à Squall avant qu’ils nous fassent entrer dans la classe de Seifer. "

" Mais rien. . ."

L’échange mental durait déjà depuis une dizaine de minutes, mais il avait réellement commencé la veille au soir. Célès n’avait pas lâché Locke de toute la soirée et maintenant, ce dernier commençait à faiblir. C’était le lendemain matin de l’altercation entre Seifer et Anderson et ils se trouvaient à l’extérieur de la B.G.U. pour apprendre les techniques supérieures de bâton. Mais comme il les connaissaient déjà toutes, ils se dispensaient d’écouter le cours. Célès en profitait donc pour essayer d’arracher à Locke ce qu’il lui cachait.

" Dis ! "

" Non, j’ai pas envie."

" Et pourquoi ? "

" Pas envie."

" Dis plutôt que tu as peur de ma réaction. Mais sache que je ne te lâcherai pas. Tu ferais mieux de le dire. "

Une heure plus tard, après un entraînement où Célès s’était défoulée sur Locke, celui-ci rendit les armes tandis qu’il se mettait en rang pour écouter à nouveau leur instructeur.

" Bon, voilà, j’ai juste dit à Squall qu’on aimerait bien être avec Seifer. .. "

" Et ? "

" C’est tout... "

" Alors pourquoi Squall me demande sans cesse comment je trouve Seifer ? "

" J’en sais rien, moi. .. "

" Locke... "

Le ton glacial et lourd de sa sœur lui fit frissonner le dos. De toute façon, maintenant, il était perdu. Elle finirait bien par savoir toute le vérité tôt ou tard. Perdu pour perdu, autant aller jusqu’au bout. ..

" Bon, j’ai compris. Pour le pousser à nous mettre avec Seifer, j’ai peut-être ajouté que tu étais amoureuse de Seifer. .. "

Le coup de bâton sur la tête le fit tomber face contre terre.

- Un problème ? s’enquit leur professeur.

- Non, rien. Mon voisin a juste glissé en faisant l’intéressant, comme d’habitude, expliqua Célès.

- Je vois... Elève Arrowny, je vous prierais d’arrêter vos simagrées. Nous ne sommes pas en maternelle ici. Compris ?

- Oui, monsieur, articula Locke, le crâne encore douloureux.

- Bien.

Et il reprit son discours pendant que Locke se relevait difficilement.

" Tu vois que ça sert d’être sérieux en cours. Il n’as pas douté une seconde de ma parole. Par contre pour toi. .. "

" Très drôle. Mais tu n’étais pas obligé de me frapper aussi fort. J ’ai un de ces mals de crâne, maintenant. .. C’est malin. Je vais avoir une grosse bosse. "

" C’est pour t’apprendre à raconter n’importe quoi aux gens. D’ailleurs, je te préviens que ce n’est que le début de tes souffrances. "

" Je pensais avoir droit à une compensation quand même. C’est grâce à ma technique qu’on a pu s’approcher de Seifer quand même. "

" Et puis quoi encore! Et moi je fais quoi! Comme si tu ne savais pas de qui je suis amoureuse ! "

Locke eut un grand sourire.

" Je sais. .. Mais finalement tu pourrais peut-être changer tes choix de vie et prendre Seifer comme amant, non ? "

" Imbécile... "

" D’accord, j’ai peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. Qu’est-ce que tu veux que je fasse pour me faire pardonner ? "

Célès eut un sourire narquois.

" D’abord, tu vas dire à Squall que ce n’était pas moi qui était amoureuse de Seifer, mais toi... "

" Kwâââ ! ! ! Mais t’es pas bien, non ? Je suis un homme, moâ ! "

" Je te place juste dans la même situation que moi. Ensuite, tu vas aussi t’occuper du cas d’Anderson... "

" Tu veux régler tous les problèmes de la fac ou quoi ? " grinça Locke. " Non, mais franchement, pour qui je vais passer moi. Dire que je suis amoureux de Seifer et m’occuper d’Anderson. C’est un coup à ce que tout le monde croit que je suis gay et en plus volage. Comme si tu ne savais pas de quel côté je penchais. "

" Ça c’est ton problème. Et sache que si tu n’es pas content, j’ai plein d’autres idées encore plus désagréables et perverses que celle-là. Dans ce domaine, je peux être aussi efficace que toi. Tu veux les entendre ? " s’amusa Célès.

Une goutte de sueur glacée coula sur le front de Locke.

" Non, non, c’est bon, j’abdique. "

" Bien, je pense que c’est tout ce que je vais te demander pour ma vengeance. Évidement tu as
une interdiction formelle de t’enfuir, sinon cela te coûterait beaucoup, mais beaucoup plus
cher. Ça te va ? "

Locke se résigna à ne pas protester et déglutit difficilement en prévoyant les dures journées qui l’attendaient.


 


 


 

NdA :

Nada.

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