FIVE NIGHTS AT FREDDY A TRAP'S STORY

Chapitre 2 : NUIT 2 : COPAIN ?

1488 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 30/01/2017 23:56

J'ai passé ma journée du lendemain à penser au gardien. Il est drôle je trouve, il a peur et ça le rend stupide. J'ai fini mon show, je regarde les gens manger et les enfants courir devant la scène. Les plus petits d'entre eux me faisant coucou avec la main. J'aimerai répondre mais je ne peux pas. Je ne dois pas bouger librement le jour et surtout pas en présence d'enfants. J'attends la nuit, je veux tellement revoir ce type ! Je tourne discrètement l’œil. Une femme entre en compagnie du gardien justement. Ils ont l'air préoccupé tous les deux. La jeune femme remet un trousseau de clef au type en violet et s'en va. Je me demande bien ce qu'il se passe. De toute façon je le saurai cette nuit.

Le moment tant attendu arrive enfin. La pizzeria est fermée. Je sors directement de mon corps métallique et passe d'abord pas les cuisines que je n'ai pas eu l'occasion de visiter. Je sors ensuite allant longer le long couloir dans lequel j'ai rencontré le gardien hier. Je me demande ou il est d'ailleurs ?

J'avance et arrive devant une baie vitrée donnant sur un bureau éclairé. A l'intérieur j'aperçois le mec en violet plongée dans de la paperasse. Je jubile et pose mes mains sur la vitre, rapprochant mon visage de celle ci, et y laissant des traces de buée. Le guy lève la tête, on dirait qu'il s'attendait à me voir. Il sourit, un sourire charmeur qui limite me glacerai le sang si j'en avais.

«-Entre Springy, j'ai une surprise pour toi. »

Je sautille et cours faire le tour du couloir pour atteindre l'entrée du bureau.

«-C'est quoi la supriiise ?! Dis je en courant comme une folle, remuant les oreilles.

-Regarde ce qui traîne dans le carton là. »

Je relève une oreille et remue le bout de mon nez m'approchant du carton. Je me baisse et prend dans le carton remplie de jouet une peluche en forme de springBonnie mais tout cassé.

«-Des jouets ? Et j'en fais quoi ?

-Si tu peux prendre possession d'un animatronic, dit il en baissant sa casquette sur ses yeux. Tu peux sûrement prendre possession d'une peluche et donc te balader librement avec moi, même le jour.

-Je croyais que tu ne venais pas le jour ?! Lançais je en remuant les oreilles.

-Le dirlo vient de clamser d'une crise cardiaque, je prends la relève... donc je suis là aussi le jour.

-Wheeeeee ! »

Je me glisse dans la peluche que j'ai laissé parterre et me relève. Mon nouveau corps est plus léger c'est drôle. Je suis toute petite maintenant. Le type assis, tend sa main vers moi. Je saute dessus et il me pose sur le bureau.

«-Ah je peux enfin te toucher, dit il. Comment tu te sens ?

-Bien ça va, répondis je en baissant et montant mon oreille gauche, l'autre étant cassée.

-Tu veux visiter la pizzeria ? Me demande t-il.

-Oh ouiiii ! Criais je en sautant sur son épaule. »

L'homme se lève et sort du bureau, repassant par le couloir. Il se dirige vers un escalier.

«-Ici c'est la cave et aussi la pièce technique, si un jour ton endosquelette est endommagé, on le sortira du costume et on s'en occupera ici, expliqua t-il.

-Comment pourrais je endommagé mon endosquelette alors que mon corps ne fais pas de chute ?

-Un cours circuit peut très vite arriver. 

-Pas faux... »

Il remonte l'escalier et ferme la porte de la cave à clé.

Devant mon air interrogateur, le gars en violet sourit.

« Personne ne connaît l'existence de cette pièce à part toi et moi, dit il me touchant le ventre. Ce sera notre petit secret à toi et moi Springy.

-Juste à nous oui ! M'exclamais je en sautant sur son épaule. »

L'homme me ramène dans la salle à manger ou il me pose sur une table, s’asseyant en face de moi.

«-Alors, boule de poil. Dis m'en un peu plus sur toi.

-Du genre ?

-Comment tu t'appelles et comment tu as atterrie ici.

-Pour tout te dire, je ne me souviens de rien. Expliquais je en m'asseyant sur la table. Je veux dire je n'arrive pas à m'en rappeler. C'est comme si je n'avais jamais quitter ce corps de lapin métallique.

-Comme si tu n'avais jamais quitté ce corps ? C'est vraiment étrange. Tu veux dire que tu as toujours été la dedans ?

-Nan, j'ai été en vie... enfin je crois. Je me lève, portant mes pattes à ma tête baissant l'oreille. Je ne sais plus rhaaa c'est ennuyant ! »

L'homme en violet me pousse avec son index, me faisant m'asseoir. « Calme toi Okay. Je peux peut être t'aider.

-Ah oui ?!

-Ouai, mais en échange je veux que tu m'aide si un jour j'ai besoin de toi. D'accord ?

-Okay ! Dis je en remuant l'oreille. Alors on est copain ?

-Aller si tu veux, dit il en me tendant le doigt pour que je lui serre. Tu peux m'appeler PG si tu veux même et moi je t'appelle Springy ok ?. Rajoute il en souriant gentiment.

-Super PG ! On est donc ami pour la vie maintenant ! 

-Oui, pour toujours. »


Pg est partie quelque heures après, me laissant seule balader dans la pizzeria. J'attends 6h, l'heure de rejoindre mon costume. Il me reste une demi heure, je m'installe dans le bureau de Pg grimpant sur le ventilateur pour regarder un peu la pièce. Je me rend compte qu'il y a deux conduits d'aération dans le bureau. Je passe par celui situé à droite de la chaise et balade tranquillement jusqu'à retomber sur la scène. Génial ! Je vais pouvoir lui faire peur ! Je suis trop contente d'avoir trouvé comment jouer à cache cache avec Purple Guy. Il est 5h45, je remonte sur la scène, observant les autres costumes. J'en ai remarqué d'autres à la cave, mais je ne peux pas aller les voir. Il est presque 6h. Je reprend possession de mon gros lapin cachant la peluche derrière le rideau.

6H, j'entends la clé tourner dans le cadenas du rideau de fer protégeant l'entrée. Pg est passé par une sortie à l'arrière hier donc il n'a pas ouvert devant. Un employé ouvre la porte et allume les lumières de la salle. Il s'approche de la scène, jetant sa veste en vrac sur la table pour venir faire le contrôle technique quotidien. Je bouge seulement les yeux pour le regarder passer à droite et à gauche avant qu'il ne rejoigne la salle des machines.

Un peu plus tard, les cuisiniers et les serveurs arrivent suivis, encore plus tard des clients.

Je fais comme d'habitude, je chante, dans etc... jusqu'à ce qu'une panne électrique ne survienne. Toute la ville est plongée dans le noir, dans la pizzeria, les gosses cris et hurlent. Il a bien fallut 10mn avant que la lumière ne revienne et que je puisse reprendre possession de mon corps correctement. Je regarde à droite à gauche en marchant et aperçois un employé au téléphone. Soudain une femme se met à crier, les yeux plein de larme.

«-Ou sont les enfants ! »

En effet cette dame était là pour l'anniversaire de son fils et il y a avait bien dix enfant, pas huit !

C'est la panique dans la pizzeria, la police ne tarde pas à arriver pour prendre la déposition de la pauvre mère de famille venant de perdre son fils et une de ses camarade. Je n'ai jamais vu un adulte pleurer, c'est bizarre. Je lève un œil, PG ! Il vient juste d'arriver, prévenu par la police. Je le vois circuler dans la pizzeria avec les policiers devant lui. Il regarde droit devant lui mais trouve tout de même le moyens de me faire un signe discret de la main pour me rassurer.

Je sors de mon corps et vais chercher ma peluche dans laquelle je m'introduit avant de courir sans me faire repairer par les policiers (vu que tout le monde à évacué) et pars derrière PG. L'homme en violet montre aux policiers chacune des pièces de la Pizzeria sauf la cave. Comment ça se fait d'ailleurs que personne n'ai remarqué qu'il y avait une cave ?! J'ai pas rêvé tout de même !

Le soir tombe, la police n'a pas arrêter Pg et s'en va à présent. L'homme ferme l'entrée principale de la Pizzeria. Et s'en va dans son bureau me jetant un coup d’œil charmeur.

«-Je sais que tu ne dors pas Springy, viens avec moi. »


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