Fullmetal Alchimist

Chapitre 14 : Angoisse

4051 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 03/07/2021 20:03

Chapitre 14 : Angoisse.



  • Al, je vais dormir avec Mustang ce soir.
  • Quoi, tu es sérieux ? Dit-il surpris
  • Oui... J'ai envie de passer un peu de temps avec lui.
  • Mais et moi ?!
  • On était ensemble toute la journée... Puis, la nuit, vu que je dors ça ne change rien pour toi.
  • Oui, mais là tu ne vas pas dormir... Dit-il en me tournant le dos.
  • Ça ne te regarde pas ça ! Puis, on va sûrement dormir, avec mes blessures, je ne me sens pas de faire quoi que ce soit... Tu sais, c'est sportif ce genre de chose… Expliquais je.
  • Non, je ne sais pas... Dit-il froidement.
  • Al... Boude pas... J'ai envie de le voir un peu, seul à seul... Tu comprends ? Dis-je en venant jusqu'à lui.
  • Je comprends...
  • J'y vais dans ce cas. Dis-je en prenant mon sac.
  • Bonne nuit Edward...
  • A demain ! Dis-je en quittant la chambre.

Je ne pensais pas qu'il réagirait ainsi... Je me sentais presque coupable de le laisser seul... Mais ce soir, j'avais vraiment envie de me retrouver un peu seul avec Mustang. Pas forcément pour coucher avec lui, mais juste pour passer un peu de temps ensemble.


Je m'installais dans sa chambre, posant mon sac. En attendant la fin de son service, je m'amusais à fouiller un peu sa chambre, ouvrant tiroir et commode. Avec de la chance je vais trouver un truc drôle et honteux pour lui ! Dans l'un de ses tiroirs de chambre il avait une centaine de pair de gants ! Il fait pas semblant... Je poursuivais ma fouille et dans la salle de bain, l'une de ses chemises blanches était posée en bouchon sur le meuble. Elle sentait terriblement son odeur... Je ne résistais pas à l'envie de la passer sur moi, gardant juste mon boxer en dessous. Mais la blague, une chemise à Mustang sur moi, ça me fait une robe... ! Elle me tombait sur les cuisses. Je ne suis vraiment pas grand contrairement à lui. Je m’observais dans le miroir, et je suis persuadé que ça va lui plaire de me voir comme ça. Satisfait, je retournais dans la chambre pour continuer à fouiller. J'ouvrais sa table de chevet... Mais là, je découvrais une tonne de médicaments contre le stress, la dépression, les angoisses et j'en passe... Il y avait aussi une bouteille de whisky avec un verre à côté qui semblait déjà avoir servi... Je refermais le tiroir, m'asseyant sur le lit. Je me demande ce qu'il fabrique avec tout ça... ? Je ne pensais pas que Mustang était quelqu'un d'anxieux à ce point. Soudainement la porte de sa chambre s'ouvrait et Mustang pénétrait dans la pièce.

  • Enfin me voilà... J'ai réussi à me libérer des griffes de Riza. Dit-il en venant jusqu'à moi tout en ouvrant sa veste.
  • Pas trop fatigué ?
  • Oh oh... Fit-il en continuant de se déshabiller, jetant ses affaires au fur et à mesure qu'il avançait. Je vois que tu portes ma chemise...
  • Oui... Dis-je timidement.
  • Tu portes quoi en dessous ? Dit-il en marchant à quatre pattes sur son grand lit pour venir jusqu'à moi. Je soulevais un peu la chemise pour lui montrer. Tu sais comment me donner envie toi... Ajoutait-il avant de venir me donner un rapide baiser.
  • Je sais, mais je dois éviter les exercices physiques, c'est mon infirmière qui me l'a dit. Dis-je tout content.
  • Dommage... Soupirait-il. Mais on dirait que cette nouvelle te réjouit.
  • Je... je ne dirais pas ça... Mais j'appréhende toujours... pour « ça »... Dis-je timidement.
  • Dans ce cas... Tu peux me faire ce que tu m'avais dit au téléphone… Non ? Mustang s'approchait à quelques centimètres de moi, sourire aux lèvres, tout en glissant sa main sur ma nuque. J'aimerais vraiment connaître les talents que tu as avec ta petite bouche.
  • Quoi ? Dis-je surpris en me reculant presque à en tomber du lit.
  • Oula attention ! Dit-il en me tenant par le bras.
  • On... On ne peut pas juste passer une soirée sans sexe... ? Dis-je en tournant les yeux, gênée.
  • Ça va être dur... Soupirait-il encore longuement. Mais pour tes beaux yeux, je veux bien. Dit-il en caressant ma joue.
  • Merci... Dis-je en souriant. Mustang s'asseyait lâchant doucement mon bras.
  • Donc, comment va ton frère ? Il ne t'a pas fait une scène quand tu lui as dit que tu venais là ?
  • Non... Pourquoi vous dites ça ?
  • J'ai le sentiment qu'il ne m'apprécie pas trop.
  • Mais si ! Il vous aime bien ! Juste qu’il n’aime pas être seul, c'est pas pareil.
  • Moui, si tu le dis... Soupirait-il en s'allongeant sur son lit, croisant les bras derrière sa tête.

Je le regardais étendue là, torse nu... Il était vraiment beau… Il fermait les yeux, semblant se reposer. Quelques mèches de ses cheveux noirs jais tombaient délicatement sur son front. D'un geste de la main, il les renvoie en arrière, le rendant encore plus beau comme ça. Je me rends compte que j'ai de la chance de pouvoir être avec un homme aussi beau que Mustang. Physiquement, je le trouve vraiment parfait… Et moi qui ne voulait pas de lui au départ... Je ne comprends vraiment pas ce qu'il me trouve d'ailleurs… Je venais m'allonger me collant contre lui, posant ma main sur son torse pour le caresser délicatement. Il semblait surpris de ce geste tendre, il affichait un petit sourire en coin, pendant que ma main parcourait ses pectoraux. Ça me faisait le plus grand bien de me retrouver dans ses bras… De sentir sa chaleur... Je me sentais bien…

  • Au fait. Dit-il en souriant. J'ai appris que Havoc t'avais fait sa fameuse blague.
  • Celle où je chevauche un Mustang ? Dis-je exaspéré.
  • Oui ! Riait-il.
  • Oui... Il me l'a faite… et c'est pas drôle.
  • Rah la la... Je lui avais dit de ne pas la faire celle-là. Il ne m'écoute jamais.
  • Mais… Dis-je en me positionnant sur le ventre pour le regarder. Vous en parlez à tous vos amis de notre relation ?
  • Non, j'en parle pas spécialement. Mais je ne cache pas que je t'aime, et que je suis avec toi. Dit-il en glissant sa main dans mes cheveux pour défaire ma tresse.
  • Ça ne vous gêne pas que j’aie quinze ans de moins que vous ?
  • Non.
  • Ni même que je sois rarement là ?
  • Ça... un peu plus, car si tu étais la plus souvent, on pourrait vivre ce genre de soirée régulièrement.
  • C'est vrai... Mustang caressait doucement mes cheveux et après un bref silence je demandais. Vous avez de la famille ?
  • Oui, il me reste ma tante.
  • Oh... Et pas de frère, ni de sœur ?
  • Non, je suis fils unique.
  • D'accord, et vous aimez plutôt les hommes ou les femmes à la base ?
  • Dis-moi mon petit blond... Dit-il en se redressant, je rougissais en le voyant s'approcher de moi. C'est un interrogatoire ?
  • Non... Je veux juste en apprendre un peu plus sur vous... Dis-je gêné.
  • Bien... Dit-il en reprenant sa position. A la base j'aime les femmes, et j'ai eu seulement quatre conquêtes masculines avant toi. M'expliquait-il.
  • Ah… quatre c'est déjà beaucoup. Dis-je un peu contrarié… C'est sûr que moi à côté je suis novice en la matière…
  • Mais toi, ça n'a rien à voir avec les autres.
  • Pourquoi ? Dis-je surpris.
  • Car toi, je t'aime. Dit-il en posant sa main derrière ma tête approchant son visage du mien pour m'embrasser.
  • Pourquoi... ? Demandais-je gêné après son baiser.
  • Pourquoi je t'aime ?
  • Oui... C'est bizarre…
  • En quoi ?
  • Bah... Je suis jeune, colérique, petit, et difforme... Dis-je en me couchant sur le côté.
  • Jeune, colérique et petit, d'accord... Dit-il en se collant contre moi. Mais difforme, là je veux que tu m'expliques... ?
  • Il me manque un bras et une jambe je vous rappelle.
  • Ce n'est rien ça. Dit-il en me donnant un baiser sur la joue. Quasimodo est difforme par exemple. Toi, tu as un visage d'ange et un corps sexy, bien qu'il ne soit pas complet.
  • Et pour le reste... ?
  • Pour le reste je dirais que j'aime tout chez toi… En partant de ton sale caractère, à ta fragilité.
  • J'ai pas un sale caractère. Dis-je en tournant mon visage vers lui.
  • À peine…. Dit-il avec un sourire en coin.
  • Vous aussi vous avez un sale caractère ! Dis-je en faisant la moue avec ma bouche.
  • C'est vrai… Moi je l'avoue, contrairement à toi. Dit-il posant sa main dans ma nuque. Mais, et toi qu'est-ce que tu aimes chez moi ? Ajouta-t-il en souriant.
  • Tous. Dis-je en lui retournant son sourire.
  • Tous ? C'est un peu facile de dire ça... Dit-il en m'adressant un petit clin d’œil. Donne-moi quelques exemples ?
  • J'aime votre façon de voir les choses, votre intégrité, votre sens de l'honneur.
  • Oh, que de compliments !
  • Mais aussi et surtout... Dis-je en le poussant sur le dos, pour venir m'asseoir sur son ventre. J'aime bien vous dompter. Je me penchais vers lui pour venir l'embrasser... Il venait poser ses mains sur mes fesses pendant notre baiser.
  • Si tu me chauffes comme ça... Je ne pourrais pas me retenir... Dit-il en mordillant ma lèvre.
  • Bah... Dis-je en rougissant. Je me disais…Que si vous restiez comme ça... je n'aurais peut-être... pas mal… ?
  • Tu as envie de moi finalement ? Dit-il comme surpris.
  • Ça vous surprend ?
  • Oui, je pensais que tu ferais tout pour éviter de coucher avec moi.
  • Non... Je... Je ne cherche pas forcément à éviter ça... Mais je suis moins à l'aise que vous... Mais j'ai envie … Bafouillais-je timidement.
  • J'en suis conscient. Mais, si tu veux vraiment le faire dans cette position, il va falloir que tu bouges tout seul, comme un grand. Dit-il en glissant ses mains sur mon dos. Et pour quelqu'un qui n'est pas à l'aise, ce n'est pas forcément la position la plus évidente.
  • Je sais… mais j'ai mal quand je m'allonge sur le dos… Après... Si on éteint la lumière, c'est bon… Non ?
  • Alors là je vais pas dire non ! C'est comme tu veux ! Je te laisse faire ! Mustang semblait très excité, il avait le sourire jusqu'aux oreilles.
  • OK… Soufflais-je timidement.

Je me levais du lit, et j'allais éteindre la lumière de la chambre... Et c'est plongé dans le noir, que je revenais jusqu'au lit me glissant de nouveau sur lui. Je caressais son torse musclé, c'était très agréable, et beaucoup moins gênant de le faire une fois dans l'obscurité totale. Je penchais ensuite ma tête jusqu'à son cou, posant pour la première fois mes lèvres dessus… Il sentait vraiment bon... Une odeur de parfum d'homme très agréable. Je n'étais pas sûr de moi, mais en entendant son souffle s'accélérer, je sentais qu'il aimait ça. Je glissais ensuite ma langue le long de son cou remontant jusqu'à ses joues ou je sentais une légère repousse de barbe. J'atteignais sa bouche, l'embrassant ensuite tendrement quelques minutes... Puis, dans un mouvement délicat je me redressais, posant de nouveau les mains sur ses pectoraux.

  • J'aime vraiment ça... Chuchote-il tout en glissant ses mains sur ma taille.
  • Je ne suis pas aussi doué que vous... Marmonnais-je timidement.
  • Tu te débrouilles très bien mon petit blond. Je le sentais pincer mes fesses à pleine mains tellement il semblait débordé d'excitation.

De nouveau, je venais déposer mes lèvres sur les siennes, l'embrassant encore avant de me redresser pour cette fois enlever mon boxer. Je m'asseyais sur ses jambes, descendant ensuite le boxer de Mustang. Je touchais son sexe pour la première fois avec ma main. Même si on avait couché ensemble deux fois, c'était la première fois que j'osais le toucher de cette façon. Je l'entendais souffler de plaisir sous mes caresses... C'était étrange… pour une fois je contrôlais nos rapports et ça m'excitait beaucoup. Sa verge était longue contrairement à la mienne... Il était déjà très dur, et humide. Je remontais, positionnant mes fesses au-dessus de son sexe. Je me sentais trembler un peu... Mais j'avais terriblement envie de le faire. Plus ça va, et plus j'aime le sentir en moi… D'une main, je tenais son sexe droit pour le faire rentrer. Mustang se mettait à souffler de plaisir... Quant à moi je ne retenais pas mon gémissement en sentant son sexe me pénétrer... Je commençais à bouger très doucement... Puis, petit à petit, une fois habitué à sa présence, j'accélérais le mouvement... C'était très intense, je sentais une vague de chaleur me parcourir des pieds à la tête à chaque fois que je descendais... C'était si bon... Mais très vite, je sentais mon envie monter, je ne sais pas combien de temps il s'est écoulé, mais il va encore me dire que je suis rapide... Du coup, je ralentissais mes mouvements, jusqu'à ne plus bouger, laissant retomber l'envie doucement. Je profitais de cet instant pour venir l'embrasser.

  • Un vrai dompteur mon petit blond... Soufflait Mustang caressant mes fesses de ses deux grandes mains.

Je le sentais relever les hanches légèrement, essayant d'aller au plus profond de mon être... Mon corps tremblait... J'avais envie de jouir... Je reprenais mes mouvements, plus rapidement qu'avant... Gémissant de façon soutenue et en rythme.

  • Mustang... je vais jouir. Lui dis-je en me crispant, à peine quelques minutes après.
  • Moi aussi... Dit-il en faisant de même.

On s'accrochait l'un à l'autre quelques secondes avant de retomber... C'était si intense que je me sentais tout fébrile maintenant... Pour la première fois, on avait réussi à venir en même temps... Je trouvais ça agréable. Je m'enlevais de Mustang me couchant sur le lit épuisé... Lui, il se levait et allumait la lumière de sa lampe de chevet.

  • Ce fut rapide, mais intense. Dit-il en me regardant avec un petit sourire.
  • Je ne trouve pas que ce soit rapide... Marmonnais-je.
  • Dix minutes c'est rapide mon petit blond. Dit-il en riant.
  • Tss... Ouais bah ça ne vous a pas empêché de venir ! Dis-je en croisant les bras.
  • Oui, mais après presque deux mois d’abstinence, rien d'anormal. Dit-il en partant jusqu'à sa salle de bain.

Je soupirais, je savais qu'il dirait que c'est rapide... Mais ce n'est pas ma faute, je n’ai pas son endurance... Si ça se trouve, Mustang n'est pas pleinement satisfait ? Je me levais à mon tour pour le rejoindre dans la salle de bain.

  • Je peux vous emprunter une serviette ? Dis-je timidement.
  • Bien sûr, mais tu sais que tu peux arrêter de me vouvoyer ? Dit-il en me donnant une serviette.
  • Oui, mais j'ai du mal à perdre cette habitude. Dis-je en attrapant celle-ci. Vous pouvez sortir ?
  • Sortir ? Pourquoi faire ? Tu ne veux pas que je te voie nu ?
  • Bah... C'est gênant... Dis-je en regardant mes pieds.
  • Comme tu veux. Dit-il en me donnant un petit baiser sur le front.

Mustang sortait rejoignant son lit, je profitais de sa salle de bain pour m'essuyer un peu. Puis je retournais avec lui. Il était couché dans son lit, en train de lire un document.

  • C'est quoi ? Dis-je en m'installant à ses côtés.
  • Oh, rien d'important. Dit-il en posant le papier.
  • C'est la première fois qu'on va dormir ensemble. Dis-je en souriant.
  • La dernière fois aussi on a dormi ensemble. Me répondait Mustang, en m'invitant à me blottir contre lui.
  • Oui, mais je veux dire qu'on va s'endormir ensemble dans le même lit !
  • C'est vrai... J'aimerais m'endormir à tes côtés toutes les nuits, tu sais ?
  • Hum... Peut-être plus tard... Marmonnais-je.
  • Je l'espère... Dit-il en me serrant contre lui. Je t'aime Edward. Ajoutait-il.

Je ne répondais pas, je me contentais simplement de le serrer très fort dans mes bras. Je crois que je commençais vraiment à avoir des sentiments pour lui...

  • Bonne nuit. Lui marmonnais-je.
  • Bonne nuit, mon petit blond. Dit-il en me donnant un baiser dans les cheveux. On restait l'un dans les bras de l'autre jusqu'au passage de Morphée...


Un peu plus tard dans la nuit.


Alors que je dormais paisiblement... Soudainement, je sentais Mustang se redresser d'un seul coup. Il partait en courant jusqu'aux toilettes pour vomir. Surpris, je me redressais allumant la lumière.

  • Ça va ? Demandais-je.

Je n'entendais aucune réponse.. J'entendais seulement la chasse d'eau qui se tirait, puis l'eau de l'évier qui coulait. Quelques minutes après, il revenait dans la pièce, blanc comme un linge. Il s'asseyait dans le lit, les mains tremblantes...

  • Ça va Mustang ? Répétais-je en m'approchant de lui.

Il ne répondait pas, essayant d'ouvrir en vain son tiroir de chevet. Soudainement, agacé il poussait le chevet par terre, faisant tomber la lampe au sol... Puis il mettait ses mains sur sa tête, comme s’il se sentait très mal.

  • Mustang ?! Dis-je inquiet pour lui. Dites-moi ce qu'il y a ? dis-je en essayant de voir son visage.
  • J'ai tué... J'ai tué tous le monde... Dit-il la voix tremblante.
  • Tué … ? Répétais-je surpris.
  • Je ne mérite pas de vivre... Je ne suis qu'un criminel... Un monstre... Dit-il en s'effondrant en sanglots.

Je restais bouche bée... Qu'est ce qui lui arrive... ? Il tremble de peur, il est complètement tétanisé, il pleure... On dirait qu'il est en pleine crise d'angoisse. C'est la première fois que je le vois aussi... Fragile...

  • Ne dites pas ça... Dis-je en le prenant dans mes bras. Mustang s'accrochait à moi en pleurant à chaudes larmes.
  • Je ne mérite pas de t'avoir... Je ne suis qu’un monstre Edward... J'ai tellement tué... Trop d'innocents...
  • Je regrette tellement... Dit-il en continuant de pleurer.

J'étais choqué de le voir dans cet état... Je... Je ne pensais pas que Mustang était aussi sensible, fragile... Il est complètement perturbé ce soir. Je me rends compte que la guerre d'Ishbal à vraiment eu un impact aussi sur les soldats... Comme Mustang... Il est si mal... Ça me rend si triste de le voir comme ça... Je ne peux rien faire pour soulager sa peine... La seule chose que je puisse faire c'est de le garder contre moi.

  • Je suis là... Marmonnais-je en caressant ses cheveux.

Mustang pleurait dans mes bras encore dix bonne minutes avant de se calmer, et de retrouver le sommeil... Mais après avoir vu ça, personnellement j'avais beaucoup de mal à m'endormir. Je ne le pensais pas aussi... Dévasté, par ce qu'il avait fait... Je comprends mieux maintenant la tonne de comprimés dans sa table de chevet... Mais aussi la bouteille d'alcool... Je restais blotti contre lui toute la nuit, touché et ému par ce que j'avais vu ce soir... Je venais de voir une autre facette de Roy Mustang...


...


Le lendemain matin, après le reste de la nuit un peu difficile pour moi, je me réveillais avant lui. Les rideaux de sa chambre n'étant pas fermés, la lumière du jour illuminait la pièce, et un rayon de soleil venait éclairer son visage. Il semblait très paisible, alors qu'il y a quelques heures, il était en pleurs. Je venais déposer un baiser sur ses lèvres, ce qui le réveillait.

  • Bonjour mon petit blond... Dit-il en glissant sa main dans mes cheveux.
  • Vous vous sentez mieux ? Demandais-je inquiet
  • Oui. Mustang fermait les yeux quelques instants, puis il se redressait. Désolé que tu aies vu l'une de mes crises nocturnes... Dit-il en me tournant le dos.
  • Ne vous excusez pas... Je me redressais, collant mon torse contre son dos, passant mes bras autour de son cou et posant ma tête sur son épaule musclée. Je suis là aussi pour ça...
  • Non, je ne voulais pas que tu me voies comme ça... Dit-il en posant ses mains sur son visage.
  • Mustang, dis-je en le câlinant. Ce genre d'angoisse, je connais...
  • Non, tu n'es pas un monstre toi. Dit-il en me repoussant un peu.
  • Vous non plus... Lui dis-je en revenant vers lui, mais il me repoussait plus brutalement.
  • J'ai tué des centaines et des centaines d'innocents Edward. Dit-il en me fixant froidement.
  • Si vous étiez réellement ce que vous prétendez être, vous ne pleurerez certainement pas. Au contraire, vous n'en n'aurez rien à faire. Vous n'êtes pas un monstre... Dis-je en prenant son visage entre mes mains. Juste un homme qui a commis des erreurs.
  • Des crimes... horribles... Dit-il en baissant les yeux.
  • C'est les actes que vous faites aujourd'hui qui vous définissent... Vous cherchez à améliorer les choses, pour ne plus voir ce genre de massacre. Alors, vous n'êtes pas un monstre... Je m'asseyais sur ses genoux lui donnant un tendre baiser qu'il acceptait et me retournait.
  • Je t'aime Edward... Merci... Dit-il en me serrant ensuite contre lui.
  • Moi aussi... Lui marmonnais-je. Mustang surpris me repoussait un peu pour regarder mon visage.
  • Tu as dit quoi ?
  • Moi... aussi... Répétais-je timidement, le visage rougissant.
  • Tu m'aime Edward ? Dit-il en me regardant intensément.
  • Je... Je t'aime... Mustang me regardait avec des grands yeux, choqué.
  • Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir... Qu’en me disant ça... Dit-il en m'embrassant avec passion.

Il m'allongeait sur le lit... J'entendais sa respiration s'accélérer pendant qu'il m'embrassait sans relâche. Je le sentais totalement pris dans l'excitation après cette déclaration. Mustang glissait ses mains le long de mon corps, et il soulevait soudainement ma jambe, tout en remontant ma chemise de son autre main.

  • Tu veux le refaire... ? Dis-je timidement me laissant totalement guider.
  • Je ne peux pas attendre, pas après ce que tu viens de me dire. Dit-il en sortant son sexe de son boxer.

Sans perdre une seconde, il me pénétrait de nouveau... Sans faire attention à mes blessures... Il me donnait de puissants coups de hanches. Mais c'était tellement bon que j'en oubliais la douleur physique... Je commençais à gémir de plaisir, m'accrochant à son cou. Je le sentais très motivé ce matin... Il n'arrêtait pas de murmurer mon prénom. De nouveau je sentais l'envie monter... Mustang grimaçait de plaisir, mais avant qu'on puisse atteindre l’apogée de notre relation matinale...

  • COLONEL MUSTANG !!! Hurlait Fuery en déboulant dans la pièce. Il nous découvrait l'un sur l'autre en plein acte... Mustang se retirait immédiatement, me couvrant avec la couette pour me cacher.
  • PUTAIN MAIS DEGAGE ABRUTI ! Hurlait-il vraiment furieux.
  • Je...Désolé… ! Le pauvre restait tétanisé en face de nous. Mustang couvrait son sexe, et sortait du lit. Il empoignait très brutalement Kain, le sortant de la pièce.
  • Putain ! Dit Mustang en claquant la porte. Mais bordel quel connard celui-là !
  • C'était peut-être urgent... Dis-je d'une petite voix.
  • Quand on est polie, on ne rentre pas dans la chambre des gens sans frapper bordel ! Mustang semblait vraiment hors de lui.

Moi je me sentais terriblement mal à l'aise... Il fonçait dans la salle de bain, et j'entendais la douche couler... A peine cinq minutes après, il revenait trempé, enfilant son habit militaire. Je n'osais rien dire, restant bien caché sous la couette. Juste avant de sortir, il revenait jusqu'à moi, je le sentais vraiment énervé... Mais malgré tout c'est d'un geste tendre qu'il caressait ma joue.

  • Tu peux te servir de ma salle de bain si tu veux.
  • Merci...
  • Désolé pour ça... j'aurais vraiment aimé poursuivre... On se voit ce soir ? Dit-il en me souriant.
  • Hum... Je passerais te voir... Dis-je d'une petite voix.

Mustang quittait la pièce avec précipitation... Je pense que Fuery à intérêt d'avoir une bonne excuse, sinon je crois que Mustang va l'atomiser... !


A suivre ... Prochain chapitre : Jalousie !

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