Fullmetal Alchimist

Chapitre 15 : Jalousie.

4157 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 18/07/2021 12:37

Chapitre 15 : Jalousie.


Je sortais de ma chambre, vraiment furieux, après Fuery. Quel pauvre idiot, qu'est-ce qui lui prend de rentrer dans ma chambre comme ça, sans même frapper avant ?! Il m'a dérangé en pleine action avec Edward. Il n'y a rien d'aussi énervant que d'être frustré de bon matin. En plus, tout se passait bien entre lui et moi... Pour une fois, Edward était totalement ouvert, il se laissait porter par l'instant présent... Il m'a même dit « je t'aime ». J'avais attendu longtemps qu'il me dise ces mots... Et il a fallu que ce foutu crétin gâche tout ! Il a vraiment intérêt d'avoir une bonne excuse, sinon je le colle au nettoyage pendant trois semaines. J'arrivais proche de mon bureau et j'entendais cet idiot pleurer, et Havoc qui riait à gorge déployer. A tous les coups ce crétin est derrière tout ça.

  • Le colonel va être furieux ! Pleurait Fuery à chaudes larmes.
  • Je ne te le fais pas dire, HA HA HA !
  • Havoc, ce n'est pas drôle. Les interrompait Riza. Qu'est-ce qui vous a pris de rentrer dans sa chambre sans sa permission sergent Fuery ?!
  • Mais Havoc m'a dit de...
  • De quoi !? Dis-je en rentrant poussant brutalement les portes.
  • MOUHAHAHA ! Havoc s’effondrait au sol, visiblement mort de rire. Il t'a coupé en pleine action !!! Putain, j'en peux plus !
  • Ferme là, où je te crame ! Le menaçais-je. Il t'a dit quoi Fuery ? Dis-je en regardant le garçon furieux.
  • De venir vous dire immédiatement que...
  • Alors là non ! Le coupait Havoc. C'est vrai que j'ai dit de te le dire au plus vite ! Mais je n'ai pas dit « va déranger Mustang dans sa piaule quand il est en train de HumHum » !
  • Qu'est-ce que tu devais me dire de si urgentissime ? Dis-je en croisant les bras.
  • Le général Hubert Tifrice nous rendra bientôt visite pour inspecter la caserne... Dit Fuery en joignant ses mains timidement.
  • Et... C'est pour ça que tu m'as dérangé ? Dis-je en grimaçant contenant ma colère.
  • Désolé... Mais Havoc a dit que c'était important... Marmonnait-il.
  • N'oublie pas que je suis ton colonel ! Dis-je en élevant la voix. Tu ne peux pas rentrer dans ma chambre comme dans un moulin !! Et ça vaut pour tout le monde ici ! Que ce soit mes quartiers, ou mon bureau, vous devez frapper avant d'entrer. Dis-je en serrant les poings. Personne n'osait me répondre. J'ajoutais alors pour conclure : Havoc, Fuery, vous êtes de corvée ménage pour trois semaines.
  • QUOI ?! Fit Havoc.
  • Bien fait ! Dit Riza en regardant les deux garçons.

Je rentrais dans mon bureau et j'allais m'asseoir... J'étais déjà fatigué par ma journée alors qu'elle n'avait même pas commencée. Riza rentrait à son tour fermement la porte derrière elle.

  • Il m'agace... Lui dis-je.
  • Ce n'était pas méchant, juste de la maladresse.
  • Sa maladresse, comme tu dis, elle m'a coupée dans quelque chose d'important... Dis-je en touchant ma tête commençant déjà à avoir une bonne migraine.
  • Vous étiez avec Edward, je suppose... ? Dit-elle.
  • Oui.
  • Je vois... Dit-elle en esquissant un sourire. Je vois donc ce qu'il a pu couper en entrant dans votre chambre... En guise de réponse je soupirais longuement.
  • Votre relation évolue ? Dit-elle en s'approchant de mon bureau.
  • Oui... Dans le bon sens. Il m'a enfin dévoilé un peu ses sentiments.
  • C'est bien.
  • Tu ne m'engueule pas ? Dis-je surpris.
  • Non, je vois que vous êtes vraiment sincère avec lui. Pendant son absence vous avez su ne pas vous dissiper. Vous devez vraiment tenir à lui... Dit-elle en m'adressant un sourire.
  • Oui, en effet. Dis-je en me tournant, regardant par la fenêtre derrière moi.
  • Mais... Si vous me permettez, j'aimerais vous dire quelque chose ? Demandait-elle.
  • Je t'écoute ? Dis-je en regardant la jeune femme.
  • Edward est un garçon de seize ans, qui en plus cherche la pierre philosophale pour ramener le corps de son frère.
  • Oui, et ? Dis-je, ne voyant pas où elle voulait en venir.
  • Et, de par son jeune âge, ne vous attendez pas non plus à quelque chose de trop sérieux. Le « je t'aime » qu'il peut vous dire, n'a pas la même valeur que le vôtre. Il n'a aucune expérience en amour. Puis, il ne sera jamais près de vous... Il se donnera corps et âme pour son objectif. Vous passerez toujours au second plan dans sa vie... Je voulais que vous en preniez conscience... Je ne veux pas vous voir souffrir pour une relation vouée à l’échec.
  • Autre chose... ? Dis-je en me retournant vers la fenêtre.
  • Oui, en ce qui concerne la venue du général Tifrice... Qu'allons-nous faire ?
  • Pas grand-chose... Nous allons devoir faire avec. Répondis-je.
  • Bien. Il faudra faire attention à vous, le général Tifrice est un homme violent.
  • Oui... Je le connais bien... Je vais éloigner Edward et Alphonse pour sa venue... Rompez...
  • Bien. Riza quittait la pièce.

Je songeais à ce qu'elle venait de me dire... Je sais au fond de moi qu'elle n'a pas tort. Edward est jeune, sans parler de son objectif qui l'empêche de vivre. Mais, c'est plus fort que moi... Ce que je ressens pour lui, c'est totalement inexplicable... C'est la première fois que j'arrive à dire « je t'aime », comme je lui dis à lui. Il a quelque chose de spécial. En tout cas une chose est sûre, c'est que je ne suis pas près d'arrêter ma relation avec lui.


Pdv Edward.


  • Al ?! Dis-je en ouvrant la porte de notre chambre joyeusement. Mais en regardant dans la pièce, je n’apercevais pas mon frère. Al ? Je regardais dans la salle de bain, mais personne non plus.

Je partais donc à la recherche de Alphonse dans la caserne. Je fouillais un peu partout, quand je tombais sur le lieutenant Hawkeye.

  • Excusez-moi ! Dis-je en interpellant la jeune femme.
  • Oui ?
  • Vous n'avez pas vu Alphonse ?
  • Il est au terrain d'entraînement avec le commandant Armstrong.
  • Oh...Merci !

Je partais en courant sans attendre au terrain d'entraînement. C'est une fois sur place que je voyais enfin mon frère en plein combat contre l'alchimiste aux bras puissants.

  • Al ?! Dis-je en lui faisant signe de la main.

Mais il était tellement concentré qu'il ne me regardait et ne me répondait même pas. Il affrontait le commandant à main nu. Je le regardais faire... Il esquivait parfaitement les coups, répliquant au bon moment. A plusieurs reprises il arrivait à toucher le commandant, sans pour autant être touché lui-même. Il m'impressionne... Je m'asseyais, regardant leur combat jusqu'à la fin.

  • Bien bien Alphonse ! Tu progresses vite ! Dit le commandant en essuyant la sueur de son front d'un geste du bras.
  • Merci, c'est grâce à vous ! Dit-il en s'inclinant.
  • Accordons-nous une pause ! Je reviens.
  • D'accord ! Merci commandant. Alphonse se précipita vers moi. Tu m’as regardé Edward ? Dit-il fièrement.
  • Oui, tu t'en sors vraiment bien ! Dis-je avec un grand sourire.
  • Oui ! J'ai décidé de m’entraîner dur pour mieux te protéger ! Dit-il.
  • Merci... Mais c'est au grand frère de protéger son petit frère. Dis-je avec un petit rire gêné.
  • Je sais, mais tu le fais déjà très souvent.
  • Hum... Soupirais-je. Alphonse venait s'asseoir à côté de moi.
  • Alors ta soirée ?
  • Ça s’est bien passé. Dis-je sans trop m'étendre sur le sujet.
  • Tu... Tu ne veux pas m'en parler, je suppose ?
  • Qu'est-ce que tu veux savoir ? Dis-je en posant ma tête sur ma main. Après un bref silence, Alphonse dit timidement :
  • J'aimerais... savoir ce que ça fait... le sexe ?
  • Al !? Dis-je en me levant agacé. Pourquoi tu me pose toujours des questions sur ce sujet-là ?!
  • Bah... Toi tu as la chance de pouvoir vivre ça... ! Dit-il en penchant la tête. Cette phrase sonnait vraiment comme un reproche...
  • Toi aussi tu vas vivre ça un jour. Dis-je en glissant mes mains dans mes poches.
  • Quand ? Dans dix ans... ? Trente ans... ? Fit Alphonse sèchement. Je le regardais attristé par sa réponse...
  • Je pensais qu'on pouvait parler de tout toi et moi... Mais tu refuses toujours de m'en parler... Je me suis trompé visiblement... Al se levait prêt à partir.
  • Al, attends... Tu sais... Je ne veux pas te faire de peine... Dis-je en dévisageant mes pieds.
  • Pour quelle raison tu m'en ferais ? S'étonnait-il.
  • Je sais que tu... aimes bien Mustang... Alors... je...
  • Edward ! Dit-il en me prenant soudainement par le col de ma veste. Je te jure sur la tombe de maman que je ne suis pas amoureux de Roy Mustang, tu me crois... ?!
  • Tu me crois... ?! Insistait-il.
  • O... Oui... je te crois. Alphonse me relâcha doucement.
  • Désolé... Dit-il en remettant ma veste en place. Je... Je ne voulais pas te brutaliser...
  • Ne t'en fais pas. Dis-je un peu bouleversé par ses réactions. Alphonse restait silencieux... Et j'avais beaucoup de peine le voir comme ça. Je dis alors d'une petite voix gênée. Le sexe... c'est vraiment agréable...
  • Ah... ?
  • Oui. Alphonse intrigué, ajoutait.
  • Et... C'est toi qui fais « ça » à Mustang, ou l'inverse ?
  • Ça quoi ? Lui demandait surpris.
  • Je veux dire... Alphonse cherchait ses mots. C'est lui qui te pénètre avec son sexe … ?

Je rougissais instantanément de honte... Je tournais la tête, regardant le sol avant de dire d'une petite voix.

  • Oui... C'est lui...
  • Et...Tu n'as pas mal... ?
  • Au début, un peu... Mais après ça va...
  • Tu as aimé ta première fois avec lui ?
  • Oui... Mais la première fois, j'ai vraiment eu mal... Avouais-je.
  • D'accord... Mustang... Il doit avoir... Un grand sexe, non ? Dit-il en posant une main sur le menton de l'armure.
  • Al … ?! C'est quoi tes questions... ! Dis-je trop gênée.
  • Bah je suis habitué à te voir toi ! Alors...
  • Qu'est-ce que tu insinues ?! M'énervais-je.
  • Rien !! Dit-il en levant les mains. Mais Mustang est adulte alors... J'imagine que...
  • Bah oui... Il est... Plus imposant... Dis-je en croisant les bras, trop mort de honte...
  • Ne boude pas... Dit-il avec un petit rire gêné.
  • Tu m'énerves... Marmonnais-je.
  • Merci de m'en avoir parlé un peu, grand frère... Dit-il en prenant ma main.
  • De rien. Après un bref silence, Al soupirait et dit :
  • Tu sais Edward... Il faut que je te parle de quelque chose... Mais j'ai très peur que tu le prennes mal...
  • Dis-moi ? Je le regardais avec des grands yeux intrigués... J'espère qu'il ne va pas me dire que finalement il est amoureux de Mustang...
  • Edward et Alphonse Elric ! Nous interrompait le commandant Armstrong. Prêt pour reprendre l'entraînement ?!
  • Moi aussi ? Dis-je surpris.
  • Oui, tenez-vous prêt ! Fit-il en arrachant sa veste pour nous montrer sa musculature.
  • Allons-y frérot ! Dit Al en m'attrapant par la main pour que je le suive.
  • Mais ?!
  • On parlera plus tard !
  • Bon...Ok...

Je commençais alors l'entraînement du commandant Armstrong, sauf que très vite, après une chute brutale, l'une de mes plaies dans le dos se mettait à saigner. J'étais donc contraint de stopper l'entraînement. Je laissais donc Al poursuivre seul. Après un rapide passage à l'infirmerie, je ressortais avec le dos toujours un peu douloureux.

  • Bordel, il n'y va pas de main morte le commandant... Soupirais-je.
  • Bonjour Edward Elric. Dit-une voix familière dans mon dos.
  • Oh ! Lieutenant Rift ! Dis-je en souriant.
  • J'espère que tu vas mieux ? Dit-il, en se penchant vers moi avec un beau sourire.
  • Mieux, si on peut dire. Grimaçais-je. Mais et vous, qu'est-ce que vous faites ici ?
  • Je suis venu parler au colonel Mustang. Dit-il.
  • D'accord. J'allais le voir aussi justement ! Lui dis-je.
  • Bien, allons-y ensemble dans ce cas.
  • Il doit être dans son bureau. Je partais en compagnie du lieutenant Rift jusqu'au bureau de Mustang. Curieux, je me permettais de lui demander. Tu veux le voir pourquoi ?
  • Je dois lui remettre un rapport.
  • Ah d'accord.
  • Mais... Fit-il, en se stoppant. Je ne te cache pas que lui et moi, on entretient une relation, et celle-ci est un peu tendue en ce moment.
  • Quoi... ? Dis-je choqué.
  • Oui, ça peut paraître étrange d'aimer un autre homme, pour un aussi jeune garçon comme toi... Dit-il en se grattant la tête.
  • No... Non... Pas de souci... Intérieurement, j'étais abasourdie d'apprendre ça. Et depuis quand vous êtes... ensemble ?
  • Depuis sept mois.
  • Ah... Quand même...
  • J'espère qu'il sera de bonne humeur pour me recevoir. Dit-il en reprenant son chemin. Je ne voudrais pas que notre relation s'envenime encore.

Je le suivais en silence, totalement désemparé par ce que je venais d'apprendre... Le lieutenant Rift entrait dans le bureau de Mustang. Moi, je n'osais même pas entrer... Je préférais attendre un peu devant. J'avais une boule énorme dans le ventre... Et les minutes qui s'écoulaient étaient comme des heures... Je commençais à m'impatienter... Qu'est-ce qu'il fabrique avec Mustang... ? Bon sang... Je n’arrive pas à croire que Mustang joue sur deux tableaux après ce qu'il m'a dit... Il est vraiment bon comédien... Moi qui pensais qu'il était vraiment amoureux de moi...

Au bout de quinze minutes le lieutenant Rift ressortait comme chamboulé, il avait une main sur ses lèvres comme si quelque chose venait de se produire. En me voyant, il grimaçait avant de partir avec précipitation... Je n'avais plus vraiment de doute… Mustang me ment bel et bien…

  • Yo Edward ! Dit soudainement le lieutenant Havoc en venant me voir.
  • Tu veux parler à Mustang ? Demandait-il.
  • Non... marmonnais-je.

C'est à ce moment précis que Mustang ouvrit la porte, tombant nez à nez avec moi et Havoc... En voyant sa tronche, mon sang ne faisait qu'un tour. Furieux, je le frappais d'un coup de poing en plein dans le ventre tout en hurlant.

  • Vous n'êtes qu'un bâtard !!!

Je partais ensuite en courant loin de lui... Je ne pensais pas qu'il était capable de faire ce genre de chose... Je le pensais sincère... J'avais vraiment cru à ses paroles... Je ne suis qu'un crétin...


Pdv Mustang.


  • Vous n'êtes qu'un bâtard !!! Hurlait Edward en me donnant un grand coup de poing en plein dans le bas ventre...
  • Putain... Dis-je en m'écroulant au sol, me tordant de douleur... Il s'enfuit ensuite en courant... Il semblait furieux après moi
  • Ça va ?! Me demandait Havoc un peu inquiet. Même s'il ne pouvait pas s'empêcher de rire ce con...
  • Tu as foutu quoi encore ?! Criais-je après Havoc.
  • Mais rien !! Se défendait-il. Il était planté là devant ton bureau sans rien dire ! Puis là tu sors et il te fracasse !
  • Bordel... Dis-je en me redressant. Ce petit con m’a frappé avec son auto-mail en plus... Soupirais-je de douleur. Havoc se moquait de moi... Et dit en posant une main sur son menton.
  • La question est : qu'est-ce que toi tu as fait plutôt ?
  • Absolument rien ! Je ne le comprends pas ! Il est hyper lunatique ! M'énerve-je... Ce matin encore je le baisais et là il me frappe de toute ses forces ?!
  • Bah ouais, mais tu n'as qu’à pas choisir des gamins aussi.

Je lui lançais un regard furieux et c'est très agacé que je partais à la recherche d'Edward... Mais bordel, qu'est-ce qu'il a bien pu se passer dans sa petite tête pour me frapper comme ça ? Qu'a-t-il à me reprocher encore ?! Je n'ai rien fait depuis ce matin qui pourrait le mettre dans une telle colère. Puis, il m'a vraiment frappé super fort... Loupant de peu mes parties intimes... Quel idiot... Je vais le retrouver pour qu'on s'explique... !


Je cherchais dans toute la caserne, mais pour trouver un mec aussi petit ce n’était pas facile... Il n'était visiblement pas avec Alphonse qui s'entraînait toujours avec Armstrong au terrain d'entraînement... Après avoir tourné deux-trois fois dans la caserne, je décide de retourner voir dans sa chambre. Peut-être qu'il y est retourné depuis. C'est alors, quand arrivant dans le couloir juste à côté de sa chambre, je voyais le lieutenant Dan Rift adossé contre le mur.

  • Une dispute de couple ? Dit-il avec un sourire aux lèvres.
  • Rien qui ne te regarde. Lui répondais-je agacé. Dan se mit à rire en me fixant.
  • C'est facile de semer le doute dans la tête d'un adolescent qui n'a pas confiance en lui... Dit-il avec un petit sourire en coin.

Furieux, je l'attrapais par le col de sa veste, le plaquant contre le mur.

  • Qu'est-ce que tu lui as dit, sale enfoiré ?!
  • Oh... Rien de bien méchant.
  • Tu as plutôt intérêt à me dire exactement ce que tu lui as dit ?! J'étais vraiment hors de moi.
  • Que toi et moi nous avons une relation depuis sept mois... ! Dit-il en approchant son visage du mien.
  • Il n'y a plus rien entre toi et moi depuis bien longtemps !!
  • Oui, mais lui l'ignore. Dit-il avec un sourire d'enfoiré, peint sur le visage.
  • Tu es jaloux c'est ça ? C'est pour ça que tu invente des conneries pareilles ?!
  • Parfaitement ! Dit-il en prenant mes mains dans les siennes pour me repousser. Ta façon de te comporter avec tes conquêtes, c'est dégueulasse ! Avant toi, j'aimais les femmes, j'étais normal ! Et maintenant, je suis brisé par ta faute !! Je ne pense qu'à toi, tout le temps ! Alors, si tu penses que je vais te regarder te pavaner avec ce gamin débile, sans rien faire ?! Tu te trompes ! Dan s'approchait brusquement de moi. Moi, je suis toujours amoureux de toi ! Je serrais les dents, j'étais tellement énervé... Je lui répondis très froidement :
  • Mais moi je ne t'ai jamais aimé.
  • Tu es cruel...
  • Et toi stupide... Par compte, ne t'avise plus jamais de parler à Edward. Sinon je te préviens, je n'hésiterais pas à te le faire regretter... Tu ne sais pas à qui tu t'en prends... Le menaçais-je.
  • C'est toi qui vas regretter... Dan partait furieux après cet échange...

Moi, je relâchais ma colère frappant contre le mur du couloir de toutes mes forces... Putain... Quel enculé sérieusement... Comment je vais rattraper le truc ? Edward l'a vu sortir de mon bureau, il doit s'imaginer des choses. Vu son caractère et ma réputation, ça va être très difficile de le convaincre qu'il n'y a plus rien depuis longtemps entre Dan et moi... Je posais mes mains sur mon visage... Je suis fatigué que tout le monde me mette des bâtons dans les roues... Je n'ai pas envie de le perdre...


Mais alors que je reprenais un peu mes esprits, je voyais la porte de sa chambre s'ouvrir. Edward sortait de celle-ci la mine basse.

  • Te voilà enfin ! Dis-je en me précipitant jusqu'à lui. Il me fixait de ses deux yeux couleur or, grimaçant. Laisse-moi t'expliquer...
  • Pas la peine. Me coupait-il.
  • Écoute-moi au moins ! Dis-je en insistant.
  • J'ai tout entendu... Dit-il furieux, serrant les poings.
  • Alors... Tu... Soudainement avant que je ne termine ma phrase Edward partait en courant dans le couloir, sans doute pour rattraper Rift.

Je le suivais, lui demandant de m'attendre, mais le volcanique blondinet n'écoutait rien... Dan s'apprêtait à rejoindre la grande salle quand Edward lui tomba dessus. Il lui collait une droite en plein visage, et Dan fut éjecté au sol... Et c'est sous les yeux de mon équipe qu'il se mettait à hurler.

  • TOI !! Tu t'es bien foutu de ma gueule ! Je vais te massacrer !! Avant qu'il ne se jette de nouveau sur Dan, je l'attrapais dans mes bras.
  • Je pense qu'il a compris. Dis-je en faisant immédiatement demi-tour.
  • Lâche-moi !! Je vais lui péter les dents !!! Hurlait-il en se débattant de toutes ses forces.
  • Arrête, tu nous donnes en spectacle... Dis-je en grimaçant, tout le monde nous regardait...
  • M'en fou ! Je vais le massacrer !

C'est avec un Edward hors de lui, et se débattant comme un lion que je retournais jusqu'à sa chambre.

  • Calme-toi ! Lui ordonnais-je une fois la porte fermée.
  • Il s'est moqué de moi ! Dit-il complètement en furie.
  • Edward, on s'en fou ! Le principal, c'est que son plan débile n'a pas fonctionné. Dis-je en posant mes mains sur ses joues, mais le blondinet me repoussait brusquement.
  • Il va regretter d'être venu au monde celui-là !! Je vais lui arracher les dents !! Je vais tellement le frapper qu'il pourra plus se … ! Je posais ma main sur sa bouche pour qu'il se taise.
  • Mais calme-toi, bon sang ! Dis-je d'une grosse voix.

Mais rien à faire... Edward mordait ma main pour que je le lâche, puis il se glissait sous mon bras pour courir jusqu'à la porte.

  • Je vais le tuer !! Mais avant qu'il n'ouvre la porte, je posais ma main sur celle-ci le bloquant. Laisse-moi sortir !!! Hurlait-il en furie totalement.
  • Ça suffit, Putain !!! Hurlais-je cette fois...

J'en avais marre qu'il hurle... Il n'y a quand usant de la force que j'arriverais à le calmer. Je l'attrapais par le visage d'une main, le collant violemment contre le mur...

  • Ferme là Edward !

Il me regardait silencieusement comme choqué... Ses petites lèvres tremblaient de peur... Je relâchais doucement son visage et j'approchais ma bouche de la sienne pour venir l'embrasser. Mon plan fonctionnait à merveille, et Edward semblait se calmer.

  • Vous m'énervez à faire ça... Dit-il en grimaçant.
  • Je n’ai pas eu le choix, tu as vu dans quel état tu te mets ? Dis-je agacé.
  • Il n'a qu’à pas faire un truc pareil ! Dit-il en fronçant les sourcils.
  • C'est vrai, mais lui casser les dents, ne changera rien...
  • Mais vous vous en foutez qu'il est voulu me retourner contre vous ?! Dit-il en croisant les bras.
  • Absolument pas. J'ai eu vraiment peur de te perdre... Dis-je en l'enlaçant. Mais Edward me repoussa.
  • Ouais bah on ne dirait pas !
  • Tu sais, il ne faut pas être trop dur avec lui. Lui dis-je en soupirant.
  • Et pourquoi ?! Grimaçait-il.
  • Je n'ai pas été très sympathique avec lui... J'ai dû le faire souffrir. C'est à cause de mon comportement qu'il se venge. Mais, ce n'est pas un mauvais bougre. Edward me regardait surpris.
  • Pourquoi vous le défendez ?
  • C'est moi qui, à la base, ai mal agi avec lui... Même si je trouve que ce qu'il a fait là, c'est dégueulasse, pour moi le principal c'est que tu ne crois pas à ses mensonges.
  • D'accord... Dit le blondinet en regardant le sol. Mais...Vous ne l'aimiez pas ?
  • Non. J'allais m'asseoir sur le lit de Edward. Je n'ai pas aimé toutes mes conquêtes, tu sais. Je tendais ma main vers lui, et c'est sans hésiter qu'il la saisit.
  • Ah ?
  • Non, mais une chose est sûre... Je le tirai doucement vers moi, posant ma tête contre lui. Il n'y a que toi que j'aime comme un fou.
  • Vraiment... ? Marmonnait-il timidement, tout en m'entourant de ses bras.
  • Vraiment... Edward me serrait contre lui... Et je profitais de ce doux câlin pour sentir son odeur à laquelle je suis accros...
  • Vous restez un peu ? Dit-il en se reculant... Je le dévisageais, plongeant mon regard dans le sien... Avec un visage aussi mignon, comment dire non ? Dis-je en souriant. Mais, dis-moi pourquoi faire ?
  • On pourrait... finir ce qu'on a commencé ce matin ? Dit-il le visage rougissant.
  • Avec plaisir mon petit blond... Dis-je en l'embrassant passionnément.

Après tout ce que j'avais vécu dans ma vie, je ne pensais pas tomber amoureux de quelqu’un, autant que je l'aime lui... Je ne m'explique pas cet amour improbable... Il y a quelque chose qui m'attire chez lui. Il est comme un aimant auquel je ne peux me défaire... J'aime tout de lui... Mon corps le réclame sans cesse... Je le veux pour moi... Uniquement pour moi. Je l'aime...


A suivre : Prochain chapitre : Fantasme !

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