Fullmetal Alchimist

Chapitre 16 : Fantasme.

3364 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 19/07/2021 21:35

Chapitre 16 : Fantasme.



2 heures plus tard.


  • Edward, tu es là ? M'appelait mon frère.
  • Dans la salle de bain ! Criais-je. Alphonse arrivait dans la seconde.
  • Tu as repris une douche ? Dit-il surpris.
  • Oui, j'avais du sang partout à cause de ma blessure... Mentais-je... Je ne voulais pas lui dire que je venais juste de finir avec Mustang...
  • Laisse-moi voir. Dit-il en venant dans mon dos. Je descendis la serviette jusqu'à ma taille pour qu'il puisse regarder mon dos.
  • L'infirmière a dit que les plaies étaient belles, donc rien à craindre, mais j'ai égratigné l'une d'elle, d’où le saignement.
  • Oui, le commandant n'a pas fait semblant avec toi ! Dit Alphonse inquiet.
  • Non ! Bon alors, tu as gagné contre lui ? Dis-je en souriant.
  • Et bien... On n'a pas fini l'entraînement, Armstrong a dû s'absenter.
  • Ah d'accord. J'attrapais le sèche-cheveux, nous coupant dans notre conversation vu le bruit de la machine.

Alphonse s'asseyait sur le bord de la baignoire derrière moi, attendant que je termine. Au bout de cinq minutes j'arrêtais, posant la bruyante machine.

  • Dis-moi, dis-moi ! Je peux te coiffer ? Dit-il en riant.
  • Me coiffer ? Grimaçais-je.
  • Oui !
  • Non... Je vais faire comme d'hab... Dis-je en enfilant mes vêtements.
  • Aller s'te plaît !!! Dit-il en insistant.
  • NON ! Je suis pas une poupée ! M'énerve-je.
  • S'il te plaît Edward ! J'adorais coiffer les cheveux de maman ! Dit-il en joignant ses mains. Je le regardais surpris... Avec cet argument, je pouvais difficilement dire non maintenant...
  • Bon... Ok... Mais tu ne me fais pas de couette ! Dis-je en croisant les bras.
  • Promis ! Dit-il en levant ses mains.

J'allais m'asseoir sur mon lit et Al s'installait derrière moi. Il brossait délicatement mes cheveux.

  • Ils ont l'air doux. Dit-il en glissant les doigts de l'armure dans mes cheveux.
  • Ça va...
  • Pourtant tu n'en prends pas spécialement soin.
  • Non, pas tellement. Al commençait à me coiffer.
  • J'adorais coiffer maman... Dit-il avec nostalgie. Quand je bougeais ses cheveux, je sentais son parfum...
  • Elle sentait bon... Marmonnais-je.
  • Oui...

C'est dans un long silence que je laissais Alphonse faire ce qu'il voulait de mes cheveux. Au bout de cinq minutes il terminait enfin.

  • Et voilà ! Va te regarder ! Dit-il joyeusement. Je me levais partant dans la salle de bain pour voir son travail.

Il avait tressé mes cheveux en épi, elle partait du haut de ma tête jusqu'à la pointe de mes cheveux. La tresse tombait sur le côté, mais c'était pas sans me rappeler la coiffure d'une princesse populaire... Je dis alors en grimaçant :

  • Tu m'as fait la tresse de la reine des neiges ! M'énerve-je.
  • Et alors ?! C'est joli et ça ne te change pas trop d’habitude comme ça !
  • Je ne vais pas garder ça !
  • Roh ! Aller ! Je me suis donné du mal ! Dit Alphonse.
  • Tss... Tu m'agace... Dis-je en me regardant dans le miroir.

Mais alors que moi et Alphonse on se disputait et qu'il faisait tout pour que je garde cette coiffure, quelqu'un venait toquer à la porte.

  • Edward Elric ? Dit le sergent Fuery en passant la tête. Je me sentais très mal à l'aise en le voyant celui-là... La dernière fois qu'il m'a vu c'était... sous Mustang… en train de...
  • Quoi ? Lui répondais-je avec agressivité.
  • Le colonel Mustang vous convoque dans son bureau... Dit-il timidement.
  • Ah... ? M'étonnais-je. J'arrive dans ce cas. Tu m’attends la ? Dis-je en regardant Al.
  • D'accord.

Je suivais Fuery jusqu'au bureau de Mustang. Ça me surprend qu'il me convoque maintenant... On s'est quitté il y a, à peine, deux heures... Mais alors que je marchais, Fuery s'arrêtait.

  • Edward... Dit-il en penchant la tête.
  • Hum... ? Dis-je en le regardant
  • Je suis vraiment désolé pour ce matin...
  • Mouais... ça va... Dis-je en poursuivant mon chemin. J'avais pas spécialement envie de parler de ça.

J'allais jusqu'au bureau de Mustang, et je frappais avant d'entrer dans la pièce. Il était assis à son bureau et en me voyant rentrer, coiffer comme ça, il se mit à rire.

  • Tu es passé dans les mains d'une petite fille ? Dit-il.
  • Non, juste celle de Al... Dis-je en soupirant. Ça l'amuse...
  • Ça te va très bien... Ajoutait-il avec un petit sourire.
  • Pourquoi tu m’as fait venir ? Demandais-je intrigué.
  • J'ai des informations qui pourraient t'intéresser.
  • Ah oui ?
  • Tu te souviens le livre que tu devais dérober ? Dit-il en joignant ses mains.
  • Oui ?
  • Je sais de source sûre qu'il a été remis à un alchimiste d'État.
  • Qui ? Dis-je en approchant de son bureau, posant mes mains sur celui-ci.
  • Un certain Wilfried Hermann, appelé aussi l'alchimiste aux deux visages.
  • C'est bizarre comme nom... Dis-je surpris.
  • Son nom lui a été donné, car il a une partie de son visage brûlée à la suite d'un accident. C'est un alchimiste très intelligent de ce que je sais. Mais je ne l'ai jamais rencontré. Il a une personnalité assez introvertie.
  • D'accord... Dans ce cas, il faut que j'aille le voir ! Je vais lui demander si je ne peux pas étudier le livre avec lui.
  • Et s’il refuse ?
  • Je le volerais. Dis-je déterminé.
  • Ne te met pas en danger. Ajoutait Mustang d'une voix stricte.
  • Merci pour l'info... Dis-je en lui tournant le dos, prêt à partir.
  • Edward, on peut savoir où tu vas ?
  • Bah trouver ce type !
  • Tu n'oublies pas un truc ? Je me stoppais... C'est vrai que je ne lui ai pas demandé où je pouvais le trouver... Je me retournais vers Mustang qui tenait un dossier en main, il avait un sourire jusqu'aux oreilles.
  • Donnez-le-moi ! Dis-je en revenant jusqu'à lui pour attraper le dossier. Mais il levait le bras pour pas que je l’attrape, je le regardais agacer. Tu te moque de moi ?
  • Non, mais... Tu vas sûrement partir pour un long moment... Alors, je me disais que tu pourrais réaliser l'un de mes fantasmes... ? Je rougissais en le regardant surpris...
  • Quel genre... ?
  • Je n'arrête pas de songer à ce que tu m’as dit au téléphone... Dit-il en posant sa joue contre sa main.
  • Encore ça... ? Dis-je en croisant les bras.
  • Oui, encore ça. Répétait-il.
  • Tu as encore envie après ce qu'on a fait toute à l'heure ? M'énervais-je.
  • Sache que j'ai toujours envie, Edward. Dit-il en souriant. Surtout quand il s'agit de toi.
  • Tss... Donne-moi le dossier ! Dis-je en tendant le bras.
  • Tu sais ce qu'il te reste à faire pour ça ? Il avait son petit sourire en coin, et il jetait un coup d’œil à son entre-jambe.
  • Vous êtes un con !
  • Roh... Soupirait Mustang comme déçu. Soit sympa, on ne va peut-être pas se voir pendant plusieurs mois... Ajoutait-il en grimaçant.

Je le regardais prenant le temps de réfléchir quelques secondes... Il ne faut pas que j'oublie que Mustang à beaucoup plus d'expérience que moi, et si je m'absente pendant des mois, il ne m'attendra peut-être pas s’il n'est pas satisfait... Je n'ai pas vraiment envie de faire ça mais je n'ai pas non plus envie qu'il aille voir ailleurs... Je dis alors cédant à sa demande :

  • D'accord... Mon visage devenait rouge écarlate.
  • Vraiment ? S'étonnait-il.
  • Oui... Tu as raison... On ne va peut-être pas se revoir avant longtemps...
  • Bien... Il m'adressa un sourire excité. Je te laisse faire alors... Dit-il en se tournant bien vers moi, toujours assis sur son fauteuil. Je ne pensais pas que tu dirais oui... Je suis agréablement surpris. Je m'agenouille devant lui, un peu tremblant.
  • Moi non plus je pensais pas dire oui... Dis-je très gêné.
  • Toutes tes premières fois se passent dans mon bureau. Dit-il en souriant, posant sa main sur ma tête.
  • Hum... J'ouvrais son bouton de pantalon, puis sa fermeture.
  • Je sais que tu n'as jamais pratiqué, mais il n'y a qu'une seule règle à respecter. Ne pas mettre les dents.
  • Je sais, je ne suis pas bête. Dis-je en grimaçant.

Mustang était déjà bien excité, il semblerait que juste l'idée que je puisse faire ça le mette dans tous ses états. Je sortais son sexe de son boxer et je glissais doucement ma main dessus. Je le voyais se crisper de plaisir. J'aimais bien le voir dans cet état la... Je m'amusais un peu avant d'y aller.

  • Enlève ton gant, je voudrais que tu me touches directement. Dit-il avec un sourire en coin.

J’obéissais, retirant le gant de ma vraie main. Je reprenais son sexe et je sentais sa chaleur directement sur ma main... Sa peau glissait sous elle... J'approchais doucement ma bouche, puis je déposais mes lèvres délicatement sur le bout de son intimité... Mustang laissait un long soupir s'échapper. Je me sentais très gêné... Je préférais fermer les yeux pour poursuivre. Je glissais ma langue hors de ma bouche pour commencer à le lécher. Mustang posait ses mains sur ma tête et dit d'une voix excitée.

  • J'adore voir ta petite tête blonde entre mes jambes...

Évidemment je ne répondais rien... C'est pas comme si je pouvais... Je faisais glisser son sexe entre mes lèvres à plusieurs reprises... Et je continuais à faire ce mouvement de va et vient pendant plusieurs minutes... A certain moment, j'ouvrais les yeux pour regarder Mustang, et il semblait vraiment apprécier. Il gémissait, et c'était bien la première fois que je l'entendais gémir de cette façon. Soudainement je le sentais se crisper... Il dit d'une voix étouffée...

  • Attention... Je vais jouir...

Je fermais les yeux et je laissais son sexe dans ma bouche, attendant qu'il se libère... Mais... Je ne m'attendais pas à une telle quantité... J'en avalais la moitié, mais je crachais le reste par terre, manquant de m'étouffer... et ça semblait le faire rire.

  • Je t'avais prévenue... Il caressait doucement mes cheveux.

Je sentais encore tout le goût de sa semence dans ma bouche... C'était chaud et gluant... C'était vraiment bizarre... J'essuyais ma bouche avec ma manche... Je me sentais très gêné...

  • Tu as craché partout sur moi. Dit-il en souriant, prenant un mouchoir dans son bureau pour essuyer son pantalon.
  • Oui mais je ne m'attendais pas à tout ça... Dis-je me redressant, honteux.
  • Je suis un vrai homme, moi. Dit-il avec un sourire narquois.
  • Je vous emmerde... Dis-je en voulant attraper le dossier, mais Mustang le saisit avant. Quoi encore ? Dis-je agacé.
  • Merci mon petit blond. Dit-il en m'attrapant par le bras de son autre main pour me rapprocher de lui.
  • Donnez-moi le dossier maintenant... Dis-je le visage rougissant.
  • Laisse-moi t'embrasser avant que tu ne partes... Dit-il en approchant son visage du mien.
  • Mais je viens juste de vous... Dis-je un peu surpris qu'il veuille m'embrasser quand même...
  • Et alors ?
  • Bah... Je sais pas... Dis-je gêné.
  • Tu es trop mignon. Dit-il en m'embrassant pleinement... Après ce tendre échange, Mustang glissa le dossier dans ma main. Reviens-moi en forme. Dit-il en me souriant.
  • Je vais faire au mieux. Dis-je en prenant le dossier. Je m'éloignais de lui, et juste avant de sortir je dis d'une petite voix : Merci...

Puis, je quittais son bureau, retournant précipitamment jusqu'à ma chambre... Je posais une main sur ma bouche... J'avais encore honte de ce que j'avais fait... J'avais encore le goût de son sexe dans ma bouche. J'avais juste envie de me laver les dents... Même si lui, a pris beaucoup de plaisir, j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère... Mais bon, au moins il est satisfait... Vu qu'on repart avec Al et que j'ai aucune idée de quand on va revenir, j'aurais profité... et lui aussi.


J'arrivais dans la chambre, jetant le dossier à Al, puis je me précipitais dans la salle de bain.

  • C'est quoi ? Dit Alphonse de la chambre.
  • Lis ! C'est notre prochaine destination. J'attrapais ma brosse à dent, déposant dessus une bonne dose de dentifrice. Puis je me brossais les dents. Alphonse arrivait avec le dossier en main.
  • Wilfried Hermann ? Pourquoi doit-on le voir ?
  • Le livre ! Dis-je la bouche pleine de dentifrice.
  • Pourquoi tu te brosses les dents maintenant ? S'étonnait Al. Je lui faisais signe que je ne pouvais pas répondre. Le livre dont tu parles c'est celui que Mustang voulait que tu voles avant de te faire agresser par Scar ? Je hochais la tête.
  • Tu connais ce Wilfried Hermann ? Je dis non de la tête.
  • Bien... On part quand ? Demandait Al. Je me penchais au-dessus de l'évier, rinçant ma bouche. Je me redressais en répondant.
  • Maintenant, on va pas attendre ! Dis-je en rangeant mes affaires.
  • D'accord !
  • Je fais ma valise, et on y va ! Dis-je en allant dans la chambre pour prendre celle-ci.
  • Edward, tu m'as pas répondu ?! Dit-il en me suivant.
  • A quel sujet ? Dis-je en emballant mes affaires.
  • Pourquoi tu te brosses les dents maintenant ?
  • Bah je ne l'avais pas fait... Je dois bien le faire... Dis-je gêné.
  • Tu me prends pour un débile ? Dit-il froidement.
  • Al... Arrête d’insister...
  • Mustang t'a forcé à faire un truc ?
  • Il ne me force à rien. Dis-je en fermant ma valise.
  • Ne t'en fais pas... Bon, on y va ?
  • Allons-y. Dit-il en prenant ma valise.

On quittait la caserne pour rejoindre la gare. Il est temps qu'on continue nos recherches, même si j'ai le cœur lourd de me dire que je ne reverrai pas Mustang avant un moment...


Pdv : Mustang.


  • Déjà là ? Dis-je en m'asseyant en face de Havoc.
  • Ah bah tu sais, quand il s'agit de boire un verre je suis là le premier ! Dit-il en prenant une gorgée d'alcool.
  • Un whisky. Dis-je en regardant le barman.
  • Bien. Dit-il en me servant un verre.
  • Alors, dit Havoc en m'adressant un sourire narquois. Ton blondinet est reparti ?
  • Oui, dans l'après-midi. Dis-je en buvant une gorgée à mon tour.
  • Pas trop triste ?
  • J'aurais préféré qu'il reste, mais bon. Sa situation ne le lui permet pas pour le moment.
  • Ta relation avec Al est mieux ?
  • Je sais pas, on ne se parle pas.
  • Et avec Edward tu en est où ? Demandait-il curieusement.
  • Avec lui ça va... Dis-je en souriant songeant à ses prouesses de la journée.
  • Ça va, ça va ? Ou ça va, bof ?
  • Ça va très bien.
  • Je ne comprends pas pourquoi tu t'accroches comme ça à ce gamin colérique. Dit-il buvant son verre.
  • Si tu couchais avec tu comprendrais. Dis-je avec un petit sourire.
  • Oh oh, à ce point ? Donne des détails ?!
  • Il est doué, aussi bien avec son corps, qu'avec sa bouche. Dis-je sourire aux lèvres.
  • Sa bouche ?! Genre il t'a... ? Je riais un peu tout en hochant la tête. Ha ha ! Sérieux ? Comment tu as fait pour qu'il accepte ça ?!
  • Pas grand-chose. Déjà au téléphone il m'avait bien chauffé en me racontant comment il procéderait, et il a finalement dit oui sans même que j'insiste de trop.
  • Et beh... Je ne le pensais pas aussi coquin. Dit-il en riant.
  • Il a seize ans en même temps.... Souviens-toi, à son âge tu cherchais les expériences, non ?
  • Oh grave... En parlant d'expérience, regarde les deux nénettes qui nous matent là-bas... He he
  • Je te les laisses, ça ne m'intéresse pas, je suis bien avec lui. Dis-je en buvant mon verre.
  • Hello ! Dit soudainement Breda qui arrivait en compagnie de Alex-Louis Armstrong, de Falman et de Fuery.
  • Tiens, Armstrong c'est rare de vous voir au bar. Dis-je en souriant.
  • Savoir se détendre c'est très important ! Dit-il en s'asseyant.
  • Tu as bien raison ! Buvons pour oublier ! Dit Havoc.

Tout le monde prenait place et on commençait à discuter de tout et de rien, oubliant un peu le travail. Mais, ce genre de soirée me rappelle qu'il manque quelqu'un à nos côtés... Hughes... Tué il y a quelques mois. Je me perdais dans mes pensées, mais rapidement Armstrong me ramenait à la réalité avec une question.

  • Dis-moi Mustang, j'ai entendu des bruits de couloir ?
  • Quel genre ? Dis-je en regardant la montagne de muscle.
  • Je ne voudrais pas que tu le prennes mal, car je ne sais pas si c'est vrai... Mais des rumeurs... Dise que tu es plus ou moins avec Edward Elric... ? Je veux dire, en relation physique ? Dit-il ayant peur de me vexer.
  • Ha ha ! C'est pas des rumeurs ! Répondait Havoc à ma place.
  • Vraiment ?! S'étonnait-il.
  • Ce n'est pas qu'une relation physique. Dis-je agacé.
  • Même s’il ne font que ça quand ils se voient... Ajoutait Havoc.
  • Alors là, je suis vraiment très choqué. Dit Armstrong.
  • C'est vrai que moi aussi ça me choque. Edward est vraiment jeune. Dit Falman.
  • C'est encore un enfant ! Intervenait Fuery.
  • Croyez-moi, vu ce qu'il me fait, c'est loin d'être un enfant. Dis-je en souriant.

Havoc faisait le signe de sucer avec sa bouche et les autres semblaient amusés par sa connerie… Tandis que Armstrong restaient sans voix.

  • J'espère que vous ne jouez pas avec lui. Edward est un jeune homme très fragile psychologiquement. Ajoutait Armstrong. Je soupirais longuement...
  • Je ne joue pas... Dis-je en levant les yeux au ciel.
  • Il les aime jeunes, il les aime blond, il les aime fragile ! Dit Havoc en chantant.
  • Tais-toi idiot... Dis-je en lui donnant un coup derrière la tête pour qu'il arrête.
  • Il est jeune, puis il a très mauvais caractère… et en plus il déteste l'armée. Je me demande si c'est bien sérieux entre vous. Dit Fuery en réfléchissant.
  • Tu le dénigre car tu kiffe Mustang. Dit Havoc de façon très cash.
  • QUOI ?! Non absolument pas ! Je ne le dénigre pas, en plus ! Je ne le connais pas bien... Dit-il en se crispant sur sa chaise.
  • C'est vrai que, à part râler et gueuler, je n’en connais pas plus sur lui non plus. Dit Breda à son tour.
  • C'est un jeune homme très courageux ! Dit Armstrong en gonflant ses muscles.
  • C'est sûr que pour sortir avec Mustang, il faut beaucoup de courage ! Dit Havoc en s'écroulant de rire.
  • Idiot... Dis-je en lui donnant une autre tape derrière la tête.
  • D'ailleurs Armstrong, ta sœur est toujours célibataire ? Dit Havoc en joignant ses mains.
  • Oui ! Mais tu ne l'intéresse pas ! Tu es trop une « crevette », a-t-elle dit ! Dit-il en gonflant ses pectoraux.

Mais alors qu'on se moquait de Havoc, un alchimiste d'Etat du nom de Rax, le dompteur de foudre, s'approchait de notre table. On arrêtait immédiatement de rire... Cet homme travaille en étroite collaboration avec le général Tifrice, qui ne peut pas me voir...

  • Roy Mustang... Dit-il en me regardant. Je le fixais droit dans les yeux, je m'apprêtais à tout moment à me battre. Vous devriez faire attention à vous... Il annonce des orages dans les jours à venir. Il m'adressa un sourire avant de partir.
  • C'était clairement une menace... Dit Armstrong.
  • Qu'est-ce qu'on fait ? Dit Havoc.
  • Rien. On rentre... Dis-je en me levant.

Je pense que le message est clair... Tifrice va venir et ne va pas me faire de cadeau. Il ne me supporte pas, d'ailleurs, il ne supporte pas grand monde. Je pense que sa visite va être compliquée à gérer... Il faut que je me prépare...


A suivre : L'alchimiste aux deux visages...

Laisser un commentaire ?