Fullmetal Alchimist

Chapitre 17 : L'alchimiste aux deux visages.

3316 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/08/2021 12:26

Chapitre 17 : L'alchimiste aux deux visages.



  • Vous êtes Alchimiste d'état ? Me demandait soudainement un jeune homme que je ne connaissais pas.
  • Hein ? T'es qui toi déjà ? Dis-je en me redressant sur mon siège.
  • Je m'appelle Helmut Strauss, et je suis à la recherche de mon père ! Je reconnais votre montre ! Mon père aussi est Alchimiste d'état !
  • Ah oui ? Dis-je surpris.
  • Ton père à disparue ? Demandait gentiment Alphonse.
  • Oui... Depuis un mois... Il n'est jamais revenu à la maison après une mission…
  • Et tu est partie à sa recherche seul ? Demandais-je.
  • Oui, pourquoi ? Dit Helmut.
  • Tu as l'air jeune. Dis-je en me recouchant sur mon siège.
  • Pas autant que vous ! J'ai seize ans je vous signale ! Dit-il.
  • QUOI ?! Dis-je en me redressant agacé qu'il soit dix fois plus grand que moi, au même âge.
  • Mais vous semblez trop jeune pour être un alchimiste ! Je dois me tromper ! Dit-il en me tournant le dos.
  • JE SUIS UN ALCHIMISTE D' ETAT ABRUTI ! Hurlais-je en lui collant ma montre sous le nez.
  • Edward est le plus jeune Alchimiste de l'armée !! Dit Alphonse fièrement.
  • Donc vous connaissez peut-être mon père ?! Dit-il en se retournant vers nous plein d'espoir.
  • Quel est son nom ? Demandais-je.
  • Henri Strauss.
  • Désolé, je ne connais pas. Dis-je en haussant les épaules.
  • D'accord... Dit-il en penchant la tête déçu.
  • L'armée enquête sur sa disparition ? Demandait Al.
  • Oui, mais ils n'avancent à rien... Soupirait le garçon.
  • Ah... Et tu vas où comme ça ?
  • Je vais à Cochem, c'est la dernière ville où mon père a été vu.
  • C'est là ou on se rend aussi ! Dit Alphonse joyeusement.
  • Ah oui ? Vous allez rejoindre l'enquête ? Dit-il plein d'espoir.
  • Non, on va travailler avec un vieil Alchimiste. Dis-je en croisant les bras. Désolé mon gars, mais ça arrive souvent que des pères se barrent sans raison... Tu ferais mieux de l'oublier. Dis-je froidement.
  • Jamais ! Dit le garçon en haussant la voix. Je ne peux pas oublier mon père... Avec ou sans aide, je le retrouverais... Dit-il en partant furieux.
  • Tu n'étais pas obligé de lui dire ça... Dit Al.
  • Tss...

Je tournais ma tête vers la fenêtre pour regarder le paysage défiler... Ce gamin perd son temps à chercher son père... Il c'est sûrement barré... Puis, ce n'est pas mon problème... Rapidement, je me perdais dans mes pensées, et je songeais à l'entraînement de Alphonse et Armstrong, quand j'y pense, Al allait me dire un truc, mais le commandant nous a interrompu avant qu'il n'est pu m'en dire plus.

  • Dis-moi Al, tu voulais me parler d'un truc l'autre jour ?
  • Oh ! Ce n'est rien d'important ! Dit-il en secouant ses mains.
  • Bah, tu m'a dit que tu avais peur que je m'énerve... Dis-je en grimaçant.
  • Ça ne te gêne pas si on en parle un peu plus tard... ? Dit-il timidement.
  • Non... Quand tu voudras. Dis-je en le fixant d'un air interrogateur.

Après deux heures de train, on arrivait à la tombée de la nuit. On réservait alors une chambre d'hôtel pour se reposer. Dès le lendemain matin, on se rendait jusqu'à la maison de l'alchimiste aux deux visages. Il avait une très belle propriété avec un immense jardin.

  • Whoua... Dis-je devant l'immense demeure.
  • Ça gagne vraiment bien sa vie un Alchimiste ! Dit Alphonse.
  • Halte ! Hurlait un soldat en courant vers nous. Vous deux vous n'êtes pas autorisé à rentrer !
  • Je dois voir Wilfried Hermann. Dis-je en montrant ma montre.
  • Oh ! Vous êtes alchimiste d'état ! Excusez-moi... Dit-il en s'inclinant. Je suis le sergent Lloyd pour vous servir ! Dit-il en se tenant au garde à vous.
  • On peut rentrer alors ? Demandait Al.
  • Il faut d'abord lui demander la permission. Dit-il en allant jusqu' à un téléphone accroché au mur de la propriété. On suivait le soldat et après quelques minutes au téléphone, Lloyd me tendait le téléphone.
  • « Allo ? » Fit l'homme d'une voix grave.
  • Bonjour, je suis Alchimiste d'état, et j'aimerais m'entretenir avec vous ! Dis-je avec détermination.
  • « Pour ? »
  • Je... Je ne peux pas le dire là !
  • « Quel est ton nom ? »
  • Je suis Edward Elric.
  • « Le fullmetal ?! » Dit-il comme s' il me connaissait.
  • Oui...Oui.
  • « Entre ! Mais seul ! »
  • Je ne peux pas entrer avec mon frère ?
  • « Je déteste le monde... Tu rentres seul, ou tu ne rentres pas. » Dit-il en raccrochant. Je reposais le téléphone agacé.
  • Alors ?
  • Il veut bien que je rentre, mais sans toi... Dis-je en croisant les bras.
  • Ah bon ? S'étonnait Al.
  • Monsieur Hermann a peur de la foule et des gens en général. Il n'autorise que les alchimistes à rentrer. Expliquait le soldat Lloyd.
  • Ah... Bon dans ce cas je t'attends. Dit Alphonse.
  • J'y vais. Dis-je en entrant dans le domaine.

J'allais jusqu'à la porte d'un pas déterminé, et pile au moment où j'arrivais jusqu'à l'immense porte de la bâtisse, celle-ci s'ouvrait. Je découvrais un hall magnifique avec deux grands escaliers menant à l'étage. Ce qui me frappais tout de suite c'est la puissante odeur de menthe diffusé dans toute la maison.

  • Bienvenue chez moi Fullmetal. Dit le fameux Alchimiste aux deux visages...

Sur le coup j'étais surpris et un peu... Choqué de son aspect physique. Il lui manquait une oreille sur le côté droit de son visage, ainsi qu'une partie de ses cheveux et on voyait bien que la peau avait brûlé sur le crâne... Il dissimulait le côté droit de son visage sous un masque blanc, mais l'autre côté de son visage n'était pas non plus très gracieux, car il avait d'énorme joue avec un gros double menton et une bouche épaisse. Il avait un monocle sur son seul œil visible et une barbe plus que clairsemée... Hors mis ça, c'était aussi un homme très très gros, à tel point qu'il était en fauteuil roulant pour se déplacer... Il portait deux énormes pulls pour cacher son ventre et un jogging gris en guise de pantalon qui était recouvert de taches d'origine inconnue...

  • Vous êtes... l'alchimiste aux deux visages... ? Dis-je un peu dégoûter par son apparence.
  • Oui. Désolé si je te fais peur... Je sais que je ne suis pas très beau à voir... Dit-il gêné.
  • Oh... non. J'étais mal à l'aise qu'il ait vu mon dégoût.
  • C'est pour ça que je n'invite pas souvent du monde. Dit-il en riant.
  • Désolé...
  • Ne t'excuse pas ! Bon alors dis-moi qu'est ce qui pousse un aussi jeune alchimiste, à venir voir un vieux fou comme moi ? Dit-il en souriant.
  • Je suis venus vous demandez si je pouvais lire le livre d'alchimie interdite que vous avez !? Hermann arrêtait immédiatement de sourire.
  • Désolé... Mais tu ne peux pas.
  • Pourquoi? M'énerve-je.
  • Suis moi. Dit-il en roulant jusqu'à un ascenseur.

Je suivais Hermann et celui-ci m'amenait dans son laboratoire... Et j'étais assez impressionné en voyant ça ! Il était rempli de livres et d'ingrédients, toutes les étagères de la pièce étaient pleines. Au centre de celle-ci, il y avait une grosse pierre formant une table sur laquelle était posé tout un tas de feuilles et de documents. Mais Hermann m'amenait au fond de la pièce.

  • Voici. Dit-il en me montrant le livre.
  • Je peux ?
  • Oui.

Je prenais le livre l'ouvrant à la première page et c'est avec stupeur que je découvrais que le livre était écrit avec une sorte de code.

  • Bordel !
  • Oui, ce livre n'est pas écrit dans notre langue, il est codé. Dit l'alchimiste. Sinon c'est avec plaisir que tu aurais pu lire le livre. Il me souriait reprenant le livre de mes mains.
  • Je peux quand même essayer de comprendre ! Dis-je en suivant le vieil homme. Il déposait le livre sur la table de pierre.
  • Tu peux... Dit-il en m'adressant de nouveau un sourire. Mais dis moi jeune homme, pourquoi l'alchimie interdite t'intéresse ?
  • Raison personnelle. Dis-je en tournant la tête. L'homme roulait jusqu'à moi... Il prit ma main dans la sienne.
  • Je connais ta triste histoire... Je le regardais surpris.
  • Si tu veux rester là pour le lire, il n'y a pas de soucie. Il lâchait ma main. Prends tout ton temps.
  • Merci, vous êtes vraiment gentil. Dis-je en le regardant surpris.
  • De rien, jeune homme.

Je m'installais donc à table en ouvrant le livre. Je commençais à lire avec attention toutes les annotations... Mais c'est un vrai casse tête... Déchiffrer se livre va être difficile…

  • Dis-moi Edward, enfin si je peux t'appeler comme ça ?
  • Oui, bien sûr.
  • Quel âge tu a ? Me demandait Hermann en posant des livres sur la table.
  • J'ai seize ans.
  • Tu es vraiment tout jeune. Dit-il en me souriant.
  • Hum...
  • Je suppose qu'avec un visage d'ange comme le tiens tu dois avoir une petite amie ? Dit-il en me souriant.
  • Oh heu... Non pas vraiment... j'ai pas le temps pour ça. Dis-je gêné.
  • Regarde. Dit-il en me tendant un cadre. Dessus il y avait la photo d'un très bel homme.
  • C'était moi il y a quelques années.
  • Ah oui ? Dis-je très surpris… Il n'avait plus rien à voir avec la photo…
  • Ha ha, oui ! C'est incroyable, vous les jeunes vous ne cachez pas du tout vos réactions, même quand elles sont déplacés ! Hermann riait de bon cœur.
  • Désolé... Dis-je en me grattant la tête. Je ne voulais pas...
  • Ne t'en fais... Depuis mon accident je suis habitué... Dit-il en posant une main sur son visage.
  • Qu'est ce qui vous est arrivée ? Dis-je intrigué.
  • Un accident de voiture... Suivie d'une explosion. Dit-il en me tournant le dos. Il roulait jusqu'à une machine à café. Un café ? Dit-il en me souriant.
  • Non merci... Dis-je triste pour lui. Mais alors qu'il était en train de faire couler son café, j'entendais un chuchotement étrange... « Edward... Edward... »
  • Vous m'avez parlé ? Dis-je en le regardant.
  • Hein ? Non non. Dit-il en m'adressant un sourire. Je te laisse étudier, je vais chercher des gâteaux à la cuisine, mon ventre n'arrête pas de gargouiller !
  • D'accord. Dis-je en me replongeant dans la lecture de ce livre.

Hermann ne revenait pas pendant plusieurs heures... Mais... Au final c'était pas plus mal car j'avais vraiment besoin de concentration... Les heures passaient sans que je me rende compte et Hermann fini par revenir.

  • Edward, dit-il en roulant jusqu'à moi.
  • Oui ? Dis-je en regardant le gros monsieur.
  • Il va bientôt faire nuit, je pense que tu devrais partir rejoindre ton frère. Dit-il aimablement.
  • Ah oui ? Déjà, le temps est passé super vite…! Dis-je en lâchant le livre. Ça ne vous dérange pas si je le prend avec moi ? Demandais-je.
  • Ha ha ha ! Tu est vraiment un sacré gamin toi ! Dit-il en riant.
  • Il y a quoi de drôle ? Dis-je en croisant les bras.
  • L'armée m'a confié ce livre pour que je le déchiffre, alors, je ne peux pas te laisser partir avec. Désolé petit. Mais, si tu veux, tu peux revenir autant de fois que tu veux pour le lire.
  • Vraiment ? Dis-je tout content.
  • Oui, j'ai... Simplement un service à te demander... Dit-il en penchant la tête.
  • Un service ?
  • Oui, j'aimerais que tu fasses quelque chose pour moi... Ou plutôt que tu acceptes quelque chose… Rien de méchant...
  • Dite toujours... ? Dis-je méfiant.
  • J'aimerais... pouvoir... caresser tes cheveux.
  • Hein ?!
  • Désolé... Tu vas me prendre pour un fou... Dit-il en riant. Mais comme tu peux le voir je n'ai plus de cheveux... La moitié de mon crâne a… brûlé...
  • Je... Sais pas trop… Dis-je aussi dégoûté que surpris.
  • Ils sont bien coiffés... Et ils ont l'air si… soyeux... Dit-il en me souriant. J'ai toujours adoré avoir de long cheveux… Jusqu'à mon accident…
  • Bon... Si c'est seulement ça... Dis-je étonné de sa demande.
  • Oh... C'est vraiment aimable de ta part Edward. Dit-il en roulant jusqu'à moi. Tu peux défaire ta tresse.
  • Hum... Dis-je en retirant l'élastique qui nouait mes cheveux.
  • Approche toi... Dit-il en tendant son bras...

Mais il était tellement gros qu'il n'arrivait même pas à se redresser de son fauteuil. Je m'approchais de lui, penchant mon visage jusqu'à sa main. Il glissait ses doigts derrière mon oreille, puis le long de mon crâne... Ensuite il descendit sa main sur les longueurs, laissant glisser mes cheveux sur ses doigts. Je sentais un frisson de dégoût me parcourir… Il recommençait avant de dire avec un sourire.

  • En effet, tu as les cheveux doux... Je me sentais très mal à l'aise, et très dégoûté... ! Mais alors qu'il me regardait toujours avec ce sourire, j'entendais encore un murmure.
  • « Fuis.. Edward... » J'avais l'impression que ça venait de lui... Me voyant le regarder bizarrement il dit en se reculant.
  • Tu devrais rejoindre ton frère.
  • Hum...Oui...
  • Tu reviens demain donc ?
  • Oui.
  • Pas avant dix heures dans ce cas. Dit-il en roulant jusqu'à l’ascenseur.
  • Ok...
  • Avant je dors ! Dit-il en riant.
  • Merci en tout cas. Dis-je un peu déstabilisé.

Je sortais du domaine, et je rejoignais Alphonse qui était assis en train de discuter avec le soldat Lloyd.

  • Edward ?! Alors !! c'était long ! Tu as appris des choses ?
  • Je vais te raconter. Dis-je à Alphonse. Rentrons à l'hôtel.
  • D'accord ! Peut-être à bientôt soldat Lloyd ! Dit Alphonse en le saluant de la main.
  • Bonne soirée !

On retournait jusqu'à l'hôtel et je racontais tout à Alphonse. Comme moi il était surpris de la demande de l'alchimiste en ce qui concerne mes cheveux... J'en avais encore des frissons.

  • D'ailleurs en parlant de ça je vais me laver la tête ! Dis-je dégoûté.
  • Il est si immonde que ça ?
  • Tu ne l'a pas vu... ! Dis-je dégoûté en fonçant dans la salle de bain. J'enlevais mes vêtements rapidement et je fonçais sous l'eau.
  • En tout cas c'est sympa de sa part qu'il te laisse lire le livre !
  • Oui ! C'est déjà ça ! Dis-je en savonnant ma tête.
  • Ha ha ! J'imagine trop ta tête quand tu la vu !
  • Ouais... La honte, il a vu que j'étais dégoûté…
  • Tu as un visage trop expressif en plus ! Dit-il en se moquant de moi.
  • Merci de me rassurer... Soupirais-je. Tu peux me passer ma serviette ? Demandais-je une fois propre.
  • Tiens ! Fit-il en me donnant celle-ci.
  • Merci ! Demain je prendrais tout en note pour t'apporter ça ! Comme ça tu pourras y réfléchir aussi !
  • Oui !
  • On va réussir ! Dis-je en lui tendant ma main pour qu'il tape dans celle-ci.
  • Hé hé oui ! Dit-il en tapant ma main.
  • Bon ! Je vais appeler Mustang pour lui raconter. Dis-je en souriant à Al.
  • Tu... Tu comptes l'appeler tous les jours ?
  • Non... Mais peut-être qu'il aura une idée au sujet du livre.
  • Hum... Qui sait... Dit Alphonse plus calmement...

Je partais donc près du téléphone pour appeler Mustang et lui raconter ce qu'il c'était passé aujourd'hui... Mais la conversation avec lui ne ce passait pas bien... Je finissais par lui raccrocher au nez tellement il m'avait agacé ! Je retournais jusqu'à la chambre, furieux...

  • Il m'énerve ce crétin ! M'écriais-je en entrant dans la chambre.
  • Pourquoi ? Demandait Al.
  • Il faut toujours qu'il me donne des ordres.
  • Qu'a-t-il dit ?
  • Il refuse que je retourne là-bas. Dis-je en croisant les bras.
  • Pourquoi ?
  • Il trouve le truc des cheveux trop bizarre !
  • Ah, juste pour ça ?
  • Oui ! Il est stupide ! Il s’inquiète trop... Dis-je en m'allongeant dans mon lit. De toute façon je n'ai pas l'intention de l'écouter, dès demain matin dix heure je retournerais voir Hermann.
  • Hum... Tu ne t'es pas sentie en danger là-bas ? Demandait Al en venant s'asseoir sur le bord de mon lit.
  • Non, pas du tout. Il est spécial, mais pas méchant. Dis-je en souriant.
  • D'accord. Ne prend pas de risque grand frère. Dit-il en venant poser sa main sur la mienne.
  • Ne t'en fais pas, je sais ce que je fais ! Dis-je en m'étirant.


Le lendemain.


  • Merci de m’accueillir de nouveau. Dis-je en m'installant à la table en pierre.
  • Mais de rien ! Je suis ravie d'avoir de la compagnie. Surtout quand c'est celle d'un alchimiste brillant comme toi. Je lui adressais un sourire avant d'ouvrir le livre.
  • Dis-moi Edward, j'ai fais du thé et des gâteaux, tu en veux ? Dit-il en me souriant.
  • Avec plaisir ! Dis-je en prenant une tasse.
  • Parfait ! Je me plonge dans mon étude, mais si tu a besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas ! Dit-il en roulant jusqu'à une autre table de travail.
  • Merci ! Dis-je avant de replonger dans le livre.

Une heure s'écoulait, et j'étudiais avec attention toute les annotations que je copiais ensuite pour les apporter ce soir à Al. Ce n'est pas une mince à faire de lire et de recopier, surtout quand on ne comprend pas un mot... Mais alors que je commençais à me sentir fatigué de lire ça. Hermann venait de nouveau me déranger.

  • Dis-moi Edward ?
  • Oui ? Dis-je en me tournant vers lui.
  • C'est douloureux de rebrancher des auto-mails ?
  • Oui... Mais pourquoi cette question ? M'étonnais-je.
  • Car vois-tu... Dit-il en s'approchant de moi en roulant, il posait une main sur mon épaule avant d'ajouter. J'étudie une alchimie qui me permettrait de changer de corps, alors j'espère que ce n'est pas trop douloureux…. Immédiatement je le repoussais, m'éloignant de lui... Mais soudainement... je me sentais pris d'un vertige et je tombais au sol...
  • Connard... Marmonnais-je en essayant de me redresser, en vain...
  • Facile d'empoisonner le thé, hé hé... Oui celui-la même que tu sirote depuis une heure, Edward... !
  • Arg…Bâtard...
  • Tu es à moi Edward Elric... Je voyais sa main approcher de mon visage, puis tout devenait noir...


Un peu plus tard : Pdv Alphonse.


  • Vous attendez encore votre frère Alphonse ? Demandait Lloyd en venant jusqu'à moi.
  • Oui, vous allez bien ? Demandais-je.
  • Oh ça va, tu sais ce n'est pas très difficile de surveiller une propriété dans un village paisible. Dit-il en souriant.
  • C'est vrai que ce village est paisible.
  • Oui... Enfin...
  • Enfin quoi ? Demandais-je.
  • Il y a un mois environ un Alchimiste d'État a disparu.
  • Un alchimiste à disparue ?
  • Oui, il travaillait aussi avec Monsieur Hermann, il s’appelait Henri Strauss.
  • Vraiment ? Dis-je surpris. Et tu dis qu'il travaillait avec monsieur Hermann ?
  • Oui. Confirme Lloyd. Du jour au lendemain, il s'est volatilisé... !
  • Bon sang ! Dis-je en défonçant les grilles de la propriété pour rentrer. J'avais soudainement un très mauvais pressentiment... Je dois trouver Edward au plus vite !
  • Alphonse vous n'avez pas le droit ! hurlait le soldat en me suivant.



A suivre, Prochain chapitre : L'indomptable Roy Mustang !


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