Fullmetal Alchimist

Chapitre 26 : Manque... !

4740 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/03/2022 19:35

Chapitre 26 : Manque... !




Je revenais à la maison à la tombée de la nuit. J'avais passé ma journée à déprimer caché dans le bois... Réfléchissant à ce que j'avais fait à Mustang... Si j'ai pris la bonne décision ou pas ? Moi je me sentais super mal, mais je sais que c'est pour son bien... Hors Mustang ne le sait pas et il semble vraiment mal... Je n'aime pas ça... Cette situation est horrible... Je n'avais vraiment pas envie de parler, ni même qu'on me questionne au sujet de Mustang...

J'arrivais les mains dans les poches, la tête basse... Je poussais la porte, quand soudain, je prenais une clé à molette en plein visage. Je tombais au sol, posant une main sur ma tête douloureuse. Mais en relevant la tête je voyais Winry foncer sur moi.

  • EDWARD ! Hurlait la blonde s'asseyant sur moi.
  • Tu es folle !? Hurlais-je en la repoussant.
  • C'est toi qui est fou ! J'ai eu peur pour toi idiot ! Tu es partie où ?! S'exclame-t-elle furieuse en m'agrippant par le cou.
  • Prendre l'aire ! Dis-je en essayant de la pousser.
  • Tu es bête de nous faire peur comme ça ! Dépêche toi de rentrer ! M'ordonne-t-elle.
  • Oui oui ça va ! Pas la peine de m'étrangler !
  • Si car tu es trop stupide !

Je me levais suivant Winry dans la maison. Qu'est ce qu'elle peut être violente pour une fille ! Je retrouvais Al et Pinako qui m'attendaient également. On passait à table, mais aucun d'eux ne me questionnait sur Mustang... Je trouvais ça bizarre... J'espère que Alphonse ne leur a rien dit… J'aurais trop honte si Winry et Pinako apprenaient ce que j'ai fait avec lui...


Une fois le repas fini, je partais avec Alphonse dans la chambre pour me reposer. La journée n'avait pas été tellement productive du coup. Quand je pense qu'on est venus là pour bosser sur le livre et qu'au final je me morfond en songeant à Mustang…

  • Tu as encore un beau bleu sur le visage ! Dit Alphonse en me regardant.
  • Qu'est ce qu'elle est violente Winry ! Dis-je en regardant mon visage dans le miroir.
  • Oui, c'est vrai qu'elle ne te ménage pas ! Approuvait Alphonse.
  • Ouais... Elle me saoul... Dis-je en me couchant dans mon lit en soupirant.
  • Tu sais, je pense qu'elle agit comme ça avec toi car elle t'aime bien.
  • Oui, moi aussi je l'aime bien. Dis-je en croisant les bras derrière ma tête.
  • Non non, je veux dire qu'elle T'AIME bien, comme Mustang t'aime bien pour être clair. Dit-il en gloussant.
  • Tu pense ? Dis-je en me redressant.
  • J'en suis quasiment sûr.
  • Hum… Moui, si tu le dis...

Je me couchais songeant à Winry... C'est vrai qu'avant que je sois avec Mustang j'avais déjà imaginé être avec elle... D'ailleurs, combien de fois on s'est battu avec Al pour savoir qui allait épouser Winry... Mais aujourd'hui... Quand je songe à l'amour, au sexe... à ce qui m'excite... Je ne pense qu'à Mustang et son corps musclé... À sa façon de me toucher et de me faire l'amour... Du coup, je ne m'imagine plus du tout avec Winry...

  • Tu as l'intention de le dire à Winry ?
  • Non ! Dis-je en me redressant brusquement. Elle ne doit surtout pas l'apprendre... ! Jamais !
  • Pourquoi ? S'étonne-t-il.
  • Parce que... ça ne la regarde pas…!
  • Les garçons ! Criait la blonde en entrant dans notre chambre, vêtue d'une simple chemise de nuit. Immédiatement elle bondissait sur moi.
  • Winry ?! Qu'est ce que tu fais là ? Dis-je en la repoussant agacé.
  • Je me suis dit qu'on pourrait passer la soirée ensemble ! Comme avant ! Dit-elle joyeusement.
  • On pourrait ! Dit Alphonse aussi joyeux qu'elle.
  • On est plus des gamins ! M'énervais-je.
  • Roh aller ! C'est vrai qu'on est plus des gamins mais ça n'empêche pas les pyjamas partie et les batailles d'oreiller ça ! Dit joyeusement Winry.
  • Tss... Tu es chiante ! Mais dans ce cas, tu ne dors pas dans mon lit !
  • Pff ! De quoi tu as peur ? Dit-elle en croisant les bras.
  • De toi ! Dis-je agacé en la pointant du doigt.
  • Moi ?! Je te fais peur ? Sympa ! Dit-elle en gonflant ses joues.
  • Arrête elle va pleurer ! Dit Alphonse.
  • Pff... fais comme tu veux…! Dis-je en me couchant tout en lui tournant le dos.
  • Youpi ! Fit-elle en sautant sur le lit.
  • Ha ha ! Bataille d'oreiller ! Dit Al en jetant un oreiller sur Winry.
  • Arrêtez... Je n'ai pas env... Winry me frappait avec violence me collant un oreiller en pleine tête. J'en tombais même du lit...
  • Ha ha ! Le petit est tombé du lit ! Riait-elle à gorge déployée.
  • QUOI ?! Dis-je en bondissant sur le lit, oreiller en main. Tu va regretter de m'avoir traité de nain aussi petit qu'un atome subatomique !!
  • Ha ha ! C'est ça ! Dit-elle en riant.

On terminait la soirée en bataille d'oreiller, pour au finale s’endormir par terre. Tous les deux...



Minuit.


En pleine nuit j'étais réveillé par Alphonse qui me demandait de le suivre hors de la chambre. Ça semblait important...

  • Un souci ? Dis-je en frottant mes yeux.
  • Edward… J'ai Mustang au téléphone. Dit-il d'une petite voix.
  • Quoi?! Dis-je très surpris.
  • Oui désolé! Il a appelé toute à l'heure et j'ai décroché.
  • Raccroche alors !
  • Mais…
  • Raccroche bon sang ! M'énervais-je.
  • Écoute le deux secondes ! Insistait Alphonse. Je me précipitais alors vers le téléphone raccrochant avec violence.
  • Qu'est ce que qui ne va pas chez toi ? Dis-je furieux en me tournant vers lui. Tu fais tout pour me séparer de lui ! Et là tu veux que je lui reparle ?! Je ne te comprends pas !
  • Je me suis trompé à son sujet ! Il a risqué sa vie pour toi ! Il semble vraiment bouleversé ! Je regrette ce que j'ai fait et dit ! Et j'avoue que j'étais jaloux, mais je vois bien que tu n'es pas heureux comme ça ! Et je n'ai pas peur de dire que j'ai changé d'avis !
  • Alphonse, fait moi plaisir et arrête de te mêler de ma vie sentimentale ! Dis-je en le poussant pour partir prendre l'air.

Je ne le comprends vraiment pas lui. Un jour il l'aime, un autre jour il dit qu'il me manipule... C'est n'importe quoi ! Cette histoire me prend vraiment la tête ! Je dois me concentrer sur notre objectif et oublier tout ça… !


...


Pdv Mustang, Minuit, un peu avant.


Je n'arrivais pas à trouver le sommeil… Je n'arrêtais pas de tourner dans mon lit. Je ne pense qu'à lui… j'avais terriblement envie de le voir, mais je ne peux pas aller chez les Rockbell… Je supporte difficilement de voir cette gamine, Winry... La fille des médecins que j'ai assassinée pendant la guerre d'Ishbal… Cependant je ne résistais pas à l'envie de rappeler la bas… Tant pis s'il est tard... J'ai juste envie de l'entendre... Je prenais mon téléphone et je composais le numéro des Rockebell, je suis sûrement stupide d'appeler car c'est sûrement la vieille qui va répondre… J'aimerais tellement entendre sa voix juste cinq minutes...

  • « Allo ? » Dit Alphonse en décrochant le téléphone. Je m'attendais à tout le monde sauf à lui. Je suis sûr qu'il ne va jamais me passer son frère...
  • Alphonse, c'est Roy... Marmonnais-je.
  • « Oh… Bonsoir.» Fit-il poliment.
  • Tu sais pourquoi j'appelle, je suppose ?
  • « Je m'en doute. »
  • Passe le moi… Lui demandais-je.
  • « Je ne crois pas qu'il ait envie de vous parler Mustang. Je suis désolé... »
  • Désolé ? Dis-je agacé. Au contraire, tu dois jubiler ! Tu n'attendais que ça qu'il me largue ! Lui reprochais-je.
  • « Quoi ? Mais non ! » Fit-il comme étonné.
  • Menteur… C'est toi qui lui a demandé de me quitter non ? Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fais pour que tu me détestes ?! J'aime sincèrement ton frère ! Tu comprends... ?!
  • « Mais vous vous trompez ! Dit-il pour sa défense. Je vous assure que je n'ai rien dit à Edward ! C'est vrai que je ne vous aimais pas trop, et que je vous en voulais terriblement quand Tifrice a agressé Edward. Mais après votre combat contre l'alchimiste, quand j'ai vu Edward vous embrasser, vous dire je t'aime… J'ai compris que je faisais fausse route. Je m'en voulais beaucoup… J'avais même l'intention de m'excuser, avant qu'il... »
  • Qu'il quoi ? Pourquoi Edward fait-il ça ? Dis-je la voix serré par l'émotion.
  • « Écoutez… Je pense que le mieux c'est qu'il vous parle directement, c'est à lui de vous le dire... Je vais aller le réveiller. »
  • Vraiment ? Tu ferais ça pour moi ? Dis-je surpris.
  • « Oui… Vous savez, Edward est toujours très amoureux de vous. »
  • Merci Alphonse, j'attends dans ce cas.

J'attendais, espérant enfin entendre la voix de celui que j'aime plus que tout... Mais après de longues minutes de silence, je l'entendais dire à Alphonse de raccrocher le téléphone... Il semblait furieux... Il ne voulait rien entendre, et juste après ça, on me raccrochait au nez, encore… Furieux, je jetais le téléphone de toutes mes forces, et celui-ci s'écrasait contre le mur de ma chambre. Jamais je ne réussirais à le récupérer… !





Un mois plus tard


Pdv Edward.


  • Je laisse tomber ! Dis-je en jetant le livre par terre ainsi que toutes mes notes.
  • Roh Edward ! Ne jette pas tout ! S'agaçait Al.
  • Mais à quoi ça sert d'insister ! On ne comprend rien !
  • Moi j'ai peut-être une piste ! Dit Alphonse en croisant les bras.
  • Tss... ! N'importe quoi ! Ce que tu fais je les ai déjà fait et ça marche pas ! M'énervais-je.
  • Les garçons ! Dit Winry en arrivant en courant.
  • QUOI ?! Ditons en chœur avec agressivité.
  • J'ai vu un militaire qui se planque pas loin de la maison !
  • Quoi ? M'étonnais-je.
  • Allons voir grand frère !

Je me précipitais dehors avec Alphonse et Winry. Elle nous guidait jusqu'au fameux militaire qui était en fait le sergent Fuery caché dans des arbustes.

  • Toi ?! Dis-je agacé. Qu'est ce que tu fais la ?!
  • Oh ! Edward ! Je ne vous espionne pas ! Dit-il en levant les mains en l'air, totalement en panique.
  • MENTEUR ! Je l'attrapais par le col de sa veste, très énervé. C'est l'autre qui t’envoie ?!
  • Oui ! Vous savez, le colonel est très … Avant qu'il n'est pu terminer sa phrase je lui collais un coup de poing en plein visage ce qui l'assomma sur le coup.
  • Oups... Dis-je en le laissant tomber par terre. Je ne voulais pas frapper si fort...
  • Il est K.O... Dit Al en le touchant avec un bâton.
  • Pourquoi le colonel envoie-t-il ses hommes t'espionner ? Dit Winry intrigué. J'avais pas envie qu'elle se doute de quelque chose... J'ai finalement bien fait d'assommer se crétin...
  • Al... On s'en va. Dis-je subitement en retournant jusqu'à la maison.
  • Heu.. Ok... !
  • Sérieux ? Tu t'en vas ? Dit Winry en me suivant. Tu ne prend même pas le temps de me répondre maintenant ?! S'agaçait la blonde.
  • C'est des histoires qui ne te regardent pas ! M'énervais-je. Je la voyais contrariée...
  • Et vous allez où ?!
  • A centrale ! Je dois voir un truc là- bas.
  • Quoi? Me demandait Alphonse.
  • Je t'expliquerais en chemin.
  • Edward ! Dit-elle en se mettant en travers de la route. J'espère que rien de grave ne t'arrive !? Si c'est le cas je veux que tu m'en parle !
  • Mais il n'y a rien de grave ! Lui dis-je en la poussant pour passer.
  • Je sais qu'il se trame un truc ! Le colonel n'a pas n'arrête d'appeler depuis que tu es là !
  • Winry, laisse tomber. Dit Alphonse pour m'aider.
  • Non !
  • On s'en va de toute façon comme ça il va arrêter d' appeler ! Lui lançais-je.
  • Tss… Tu m'énerves ! Dit-elle en partant en courant, vexée.

Je fonçais jusqu'à notre chambre et je rangeais mes affaires avec précipitation. Alphonse m'aidait pour aller plus vite, mais Pinako entrait dans notre chambre à son tour, demandant à Al de sortir.

  • J'ai pas le temps de parler la vieille. Dis-je en me précipitant pour ranger tout dans ma valise.
  • Un peu de respect, minus ! Dit-elle en me frappant avec sa pipe.
  • Aie ! Ne me frappe pas vieille aigri !
  • Edward ! Dit-elle d'un ton strict. Ça me coupait dans mon énervement, ce n'était pas habituel qu'elle s'énerve comme ça. Je sais ce qui ce passe entre toi et le colonel. J'ai surpris la conversation que tu as eu avec ton frère. Je la regardais avec de grands yeux… tétanisé… Qu'est ce qu'elle va penser de moi maintenant…?
  • Je veux juste savoir si c'était consentie ? Dit-elle en glissant sa pipe dans sa bouche.
  • Je… Mon visage ne pouvait pas s'empêcher de se teinter de rouge. J'avais tellement honte... Je ne pouvais pas mentir... Sinon ça va faire passer Mustang pour un pervers…
  • Oui ? Insistait-elle.
  • Oui… c'était voulu… des deux côtés… Dis-je en lui tournant le dos.
  • Je comprends mieux pourquoi il appelle sans cesse. Soupirait Pinako.
  • Pourquoi rompre avec lui ?
  • C'est compliqué…
  • C'est-à-dire ? Tu ne l'aime pas ?
  • Non, je ne l'ai jamais aimé ! M'énervais-je.
  • Bon, bah si tu ne l'aime pas, tu fais bien de rompre avec lui.
  • Il m'énerve…
  • Mais lui, il semble tenir à toi. Je perdais mon regard dans le vide songeant à Mustang... A sa souffrance...
  • Tu sais. Dit-elle en venant en face de moi. Je ne connais pas ce colonel, mais méfie toi Edward, c'est un chien de guerre sans scrupule. Sache que quoi que tu décides, tu sera toujours le bienvenue ici. Mais lui, jamais. La vieille femme me tournait le dos et avant qu'elle ne sorte je dis.
  • N'en parle pas à Winry… S'te plaît…
  • Ce n'est pas à moi de le faire. Pinako sortait de la pièce et Alphonse revenait immédiatement.
  • Putain… Lâchais-je en frappant sur ma valise.
  • Elle t'a dit quoi ?
  • Elle sait…
  • Ah…
  • C'est de sa faute ! Il n'arrête pas d'appeler aussi !
  • C'est vrai…
  • Bon on se casse de toute façon ! Allons à Centrale
  • Pour faire quoi ?
  • On va chercher dans les travaux de Hermann, voir si il n'avait pas une idée pour ce foutue livre.
  • On ne devrait pas laisser tomber avec ce livre ? Peut-être qu'on apprendra rien sur comment créer une pierre ou ramener nos corps... Dit-il un peu dépité.
  • Bah… peut-être qu'on apprendra rien mais, peut-être que si. Puis, c'est notre seule piste… Dis-je d'une petite voix.
  • Tu as raison. Allons-y dans ce cas.
  • Oui et vite pour pas que l'autre nous voit partir !

Avec Alphonse on saluait Pinako et on partait en courant jusqu'à la gare. On n'a pas vu Winry avant notre départ, mais je n'ai pas le temps de la chercher, tant pis pour elle... Une fois à Centrale il faudra qu'on trouve ou on sont entreposé les travaux de Hermann. Mais le problème c'est le lieutenant-colonel Archer qui a le contrôle sur ses recherches... Lui, il ne voudra jamais que je les regarde sans contrepartie... On verra bien au moment voulu... Il faut que j'arrête de réfléchir.


Le soir venu on arrivait enfin à Centrale et après avoir vu avec l'accueil, on nous donnait une chambre double, mais malheureusement sans salle de bain privée, malgré que je sois alchimiste d'Etat ! Il n'y avait soit disant plus de place à cause d'une réunion organisée par le Généralissime… ! Du coup, on n'avait pas le choix… Je posais mes affaires dans la chambre et je m'étirais longuement.

  • Raah... C'est fatiguant le train. Dis-je en m'affalant sur mon lit.
  • Pff, tu parles tu n'as fait que manger et dormir pendant tout le trajet. Répondait Al.
  • Ouais bah c'est quand même fatiguant ! Me plaignais-je.
  • Moi je vais profiter d'être à Centrale pour récupérer des livres d'alchimie dans la bibliothèque ! Dit Alphonse joyeusement.
  • Comme tu veux… Pour le livre, on ira aux archives demain matin. Ajoutais-je.
  • Ouais ! Approuvait-il.
  • Bon, moi je vais dormir je pense. Dis-je en baillant.
  • OK frérot ! Moi je vais à la bibliothèque je reviens !
  • D'accord…

Je me changeais rapidement, enfilant un short et un débardeur pour la nuit, puis je me blottissais contre la couette et je fermais les yeux. Alphonse quittait la chambre et j'essayais de trouver le calme dans mon esprit. Je n'arrête pas de penser tout le temps… Et vraiment parfois ça m'épuise… Mais en cherchant le calme, je ne vois que le visage de Mustang… Après un mois, il commence vraiment à me manquer… Surtout qu'il n'a rien fait pour que je l'oublie. A cause de cet idiot, Pinako est au courant… Mais, je n'arrive pas à lui en vouloir. Au contraire, j'ai beaucoup de peine pour lui… Il semble vraiment mal… Il n'a pas l'air de vouloir laisser tomber et j'avoue que c'est très dur de résister… Je me rends compte que je l'aime… Vraiment… Beaucoup… Ses bras me manques… Sa chaleur, sa voix, ses baisers, sa façon de me toucher... Je me sens tout fébrile rien que de l'imaginer contre moi… D'ailleurs, je ressens de plus en plus le besoin de me satisfaire seul… Chose qui n'arrivait jamais avant… Mais avec Alphonse qui est toujours avec moi, ce n'est pas évident de trouver un moment…


Je profitais de sa courte absence pour glisser ma main dans mon short pour me soulager… Mais ce n'était pas vraiment satisfaisant, j'avais envie de ressentir d'autres stimulations… C'est comme si mon corps s'était habitué à une certaine forme de plaisir que seul Mustang pouvait satisfaire... Malgré tout, j'insistais et je commençais à souffler de plaisir, imaginant les bras musclés de Mustang m'entourer… Sa bouche contre la mienne… Son sexe au plus profond de moi… Malheureusement, je me coupais en entendant mon frère revenir dans la chambre… Je me sentais encore plus frustré maintenant… Au final je n'arrive pas à l'oubleir et me dire que j'ai pris la bonne décision… Peut-être que sa tante se trompait…?



Pdv Mustang.


  • Quoi ?! Tu peux répéter ?!
  • « Désolé Mustang… Mais je ne sais pas où il est parti... Il m'a assomé et il s'est enfuie ! »
  • Bon sang... Quasiment un mois que tu le surveilles et quand il se décide à bouger tu n'es pas là ! M'énervais-je.
  • « Mais il m'a frappé brutalement ! » Je soufflais longuement… Mais quel boulet celui-là...
  • Bon rentre. Dis-je en raccrochant le téléphone.
  • Alors ? Demandait Riza.
  • Alors, Edward a fini par partir de chez les Rockbell, mais ce con de Fuery s'est fait assommer et il ne sait pas où il est parti. Dis-je en frottant mes yeux.
  • Oh… Quel boulet… Ajoutait Riza également.
  • Tellement… Soupirais-je encore. Je me levais enfilant ma veste... Il fallait absolument que j'arrive à me détendre...
  • Où allez-vous ?
  • Je vais boire un verre…
  • Encore ? Me reprochais Riza.
  • Oui. Dis-je en quittant le bureau sans un regard pour elle.

C'est vrai qu'en ce moment c'est tous les soirs que je sors pour aller boire... Je n'ai pas envie de retourner dans ma chambre car je ne cesse de le revoir dans mon lit, sous ma douche… Dans mes bras… Il me manque terriblement… Avant je supportais facilement la séparation avec lui car je savais qu'il m'appartenait et que quand il revenait, je pourrais de nouveau le toucher, le sentir... Mais là, je ne suis pas sûr de pouvoir de nouveau le serrer dans mes bras un jour… Je n'accepterais pas notre rupture tant qu'il ne me donnera pas une raison valable... J'en ai vraiment besoin... En plus, son propre frère, qui le connais très bien, m'a dit qu'il était encore amoureux de moi. Finalement, je crois que même avec une raison valable, je n'accepterais pas notre rupture. Avec le recul, je me dis que j'aurais dû écouter Riza dès le départ, et ne pas commencer une histoire avec lui. Mais maintenant c'est trop tard, je l'aime et je me sens totalement partir en dépression à cause de notre rupture...

Épuisé de ressasser tout ça, je partais jusqu'au bar de ma tante… Une fois la bas je m'installais au comptoir et Chris me servait un verre de whisky que je buvais quasiment d'une traite.

  • Oh la oh la, doucement Roy. Dit-elle en prenant le verre de mes mains.
  • Pourquoi faire ? Lui Dis-je agacé. Si je viens là c'est pour boire...
  • Et pour parler. Me répondait-elle. Tu ne viens pas ici pour rien en général. Elle me connaissait bien… Car c'est vrai que j'avais besoin de conseils… Je me sentais tellement mal...
  • C'est pas faux… Approuvais-je.
  • Raconte moi ? Dit-elle en se penchant vers moi, s'accoudant sur le comptoir.
  • Tu te souviens du petit blond qui m'a sauvé la vie ?
  • Comment oublier. Dit-elle en se redressant pour prendre une cigarette.
  • En fait, c'était mon amant.
  • Oui ça, je l'avais bien compris.
  • Il m'a quitté… Dis-je dans un souffle de colère et de tristesse.
  • Et…? Dit-elle en me fixant... Elle ne semblait pas saisir mon désespoir... En même temps, ça ne me ressemble pas...
  • Et je l'aime putain… Je posais brutalement mon poing sur le comptoir.
  • Et bien, c'est la première fois que je te vois réagir comme ça. Dit-elle surprise.
  • Je suis furieux… Avouais-je. Il m'a quitté le jour où je suis partie d'ici. Le matin même on a baisé et quatre heures après il me quitte ! Sert moi un autre verre ! Lui demandais-je à bout de nerf.
  • Il ne me donne aucune explication ! Il me fuit totalement… Il refuse de me parler ! De me voir ! Chris me servait un second verre d'alcool que je buvais cul sec.
  • Ça va passé... Oublie ce nabot. De toute façon, il était trop jeune pour toi. Puis, si tu es si mal c'est à cause du fait que c'est la première fois que tu te fais plaquer comme ça. Conclut Christmas.
  • Mais non... Tu ne comprends rien… Soupirais-je agacé. Je l'aime vraiment et ça n'a pas de rapport avec mon ego…
  • Tu as besoins de quelqu'un de fort à côté de toi Roy, pas d'un gamin. Il te rends service en te plaquant.
  • Ça se voit que tu ne le connais pas pour dire ça... Dis-je en plongeant mon regard dans le fond de mon verre. C'est sûrement la personne la plus courageuse que je connaisse. Après tous les malheurs qu'il a eu dans sa vie, il reste déterminé… Il nous donne une véritable leçon de vie à tous. Il m'impressionne… Il ne baisse jamais les bras… Pour lui, j'avais vraiment envie de devenir plus fort… De réussir pour pouvoir l'aider dans sa recherche… Le protéger... Après la mort de Hughes, il m'a donné une nouvelle épaule sur laquelle je pouvais me reposer... Mais aujourd'hui je suis dépitée… Je me dis que j'ai dû faire un truc qui l'a totalement dégoûté de moi…
  • Qu'est ce que je dois faire…? Je n'ai pas envie de le perdre, mais je ne veux pas non plus le faire souffrir... J'ai besoin d'une explication…! J'ai besoin de lui... Dis-je en posant une main sur mes yeux cachant mes pleurs.

Un long silence s'installait et Chris me servait un nouveau verre... Je prenais celui-ci en main... Mais avant que j'avale ma boisson, ma tante posait sa main sur la mienne et me regarda droit dans les yeux.

  • Roy, si le gamin t'a quitté du jour au lendemain, c'est parce que je lui est demandé de le faire. M'avoua-t-elle.
  • Pardon…? Dis-je totalement choqué par ce qu'elle disait.
  • On m'a dit de lui que c'était un gamin à problème, et franchement je vais pas mentir, je m'attendais à ce que tu me ramène une belle blonde, comme Riza. Je lui est dit que tu n'étais pas fait pour lui, et de te quitter rapidement avant qu'il ne soit trop tard et que tu souffre de trop. Mais visiblement c'était déjà trop tard...

J'étais tellement furieux que je frappais un grand coup sur le comptoir en me levant. Je la fixais très en colère, mais je n'avais pas les mots pour l'exprimer…

  • Roy… assis toi. M'ordonna-t-elle.
  • Crois moi, il vaut mieux que je parte. Sur cette déclaration je quittais son bar sans un mot de plus… Je préfère partir plutôt que de m'énerver…

J'arrive pas à y croire…! Je viens de comprendre… Tous s'éclairent ! Il a dû se sentir tellement mal quand la seule personne de ma famille lui dit qu'il n'est pas fait pour moi… Je ne pensais pas que ma tante aurait pu lui dire de telle chose ! Je comprend aussi pourquoi il refusait de m'en parler, il voulait sûrement ne pas créé de problème avec ma tante... Je lui en veut tellement à Chris... ! Je vais peut-être le perdre à cause d'elle... ! Je fonçais jusqu'à mon bureau, et je décrochais le téléphone pour appeler les Rockbell.

  • « Allo ? » Me répondit la jeune fille.
  • Bonjour, colonel Roy Mustang à l'appareil. Je veux parler à Edward Elric.
  • « Il est partie. » Dit-elle froidement.
  • Où ?
  • « Aucune idée ! »
  • Je sais que vous le savez. Dites moi où ?
  • « Laissez Edward tranquille ! » Hurlait-elle avant de me raccrocher au nez.

J'en avais vraiment marre de me faire raccrocher au nez bordel… ! Je vais aller la bas, et lui poser la question en direct ! Il faut absolument que je trouve Edward, s'il sait que je suis au courant de ce que ma tante lui a dit, peut-être qu'il changera d'avis et qu'il reviendra vers moi.

Mais alors que je m'apprêtais à partir, Riza entrait dans mon bureau avec précipitation.

  • Colonel !
  • Quoi ? Répondis-je sèchement.
  • Le généralissime vous convoque.
  • Moi ? Pourquoi ?
  • Pas seulement vous, tous les gradé le sont.
  • Ah…? Il a sûrement une annonce à faire dans ce cas. Dis-je en réfléchissant.
  • Oui. Il faut qu'on parte demain matin. M'expliquait Riza.
  • Très bien… Soupirais-je.
  • La réunion aura lieu après-demain, à onze heures.
  • Bien. Merci...
  • Des nouvelles pour Edward ?
  • Aucune de lui, mais je sais pourquoi il m'a plaqué.
  • Pourquoi ?
  • Je suis allé boire un verre chez Chris… Et elle m'a dit que c'est elle qui l'a poussé à me quitter.
  • Ah bon ?
  • Oui. Dis-je armement.
  • Au moins… vous savez que ce n'est pas de votre faute.
  • Oui, mais comment vais- je faire pour le convaincre que c'est lui la personne qu'il me faut ? Il a une très mauvaise estime de lui même... Et la famille pour Edward c'est ce qu'il y a de plus important, jamais il ne voudra aller contre l'avis de ma tante.
  • Bah dites lui ce que vous ressentez, vu qu'il est toujours amoureux de vous, il reviendra sûrement.
  • Ou pas… Pensant me préserver, il ne voudra peut-être jamais se remettre en couple avec moi.
  • Je… Je ne sais pas quoi vous dire… Dit Riza réfléchissant au problème.
  • Ne t'en fais pas… Tu en fais déjà beaucoup pour moi. Va te reposer, on a de la route demain. Lui Dis-je gentiment.
  • Bien colonel.

Riza quittait mon bureau… C'est vrai que la pauvre je lui en demande beaucoup trop. En plus, je sais ce qu'elle ressent pour moi. Mais Riza est très importante pour moi et pour ma carrière. Sans elle je ne sais pas comment je ferais pour avancer, surtout maintenant que je n'ai plus Hughes, ni Edward pour me soutenir… Il faut impérativement que je le retrouve pour qu'on parle... Je ne peux pas accepter qu'il me quitte à cause de ce que ma tante a dit. S'il ne revient pas… Je ne pardonnerais jamais à Christmas…


A suivre !


Prochain chapitre : Nouvelle expérience !

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