Lettres du monde des sept éléments

Chapitre 9 : Douces nouvelles d'Inazuma à ma mère adorée

804 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/11/2023 14:16

Douces nouvelles d’Inazuma à ma mère adorée


Chère maman,

Mon cœur se remplit d’allégresse tandis que je t’écris ces lignes. Car aujourd’hui, un soleil nouveau se lève sur Inazuma. Ses rayons caressent ma peau et me réchauffent tandis que je l’admire se lever sur la mer depuis l’arrière du domaine.

Une jeune voyageuse a réussi à convaincre la Shogun Raiden de revenir sur ses positions. J’ignore comment, mais elle l’a fait. Elle portait les espoirs de tous les inazumiens sur ses épaules. Elles ont eu j’imagine une discussion des plus sérieuses… et tout se termine bien. Plus de Décret d’isolement ou de saisie, et ceux qui avaient été privés de leurs yeux divins les ont récupérés. Même Ei semble différente : d’une souveraine qui passait son temps enfermé dans son palais, elle devient une femme plus accessible, ouverte, et qui arrête de courir après une vision désespérée de l’éternité qu’elle n’atteindra jamais. Elle découvre les joies de la photo et de la lecture, et tourne une nouvelle page dans l’existence de notre île. Des accords de paix ont aussi été signés avec les forces de la Résistance, donc il n’existe plus de raison de se battre où de se livrer la guerre.

Toutes ces années de souffrance touchent à leur fin. Je ne parviens pas encore à le réaliser.

J’aurais aimé que tu sois là pour le voir, maman. Je sais à quel point tu appréciais Inazuma, même si tes responsabilités en tant que dirigeante de la Commission culturelle te pesaient beaucoup. Tu sais, j’ai découvert ton identité secrète. Cela a commencé alors que je m’occupais du rangement de tes affaires ; le nom de Tsubaki revenait plusieurs fois, et j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une de tes amies, alors j’ai demandé à la voyageuse de m’aider à la retrouver… Après quelques recherches nous avons découvert ton journal, et c’est là que j’ai appris que tu empruntais ce nom comme alter-ego. En tant que Kamisato Kayo, femme influente aux devoirs multiples, tu ne jouissais pas de beaucoup de temps pour toi, mais lorsque tu devenais Kayo, tu pouvais imaginer la vie sans toutes ces contraintes. Maintenant que je me retrouve dans ta position, savoir ce secret sur toi... m’a réconfortée.

Je regrette tant que tu n’aies pas profité de la vie autant que tu le souhaitais.

Alors je me suis promis que cela ne m’arriverait pas. Pour la première fois, j’ai exaucé ton vœu – et aussi le mien, je l’avoue – de me rendre à un festival, juste pour le loisir. Mes deux nouvelles amies m’ont même accompagnée ! Et quelle sensation incroyable ! Je ne l’oublierai jamais. Nous nous sommes tellement amusées ! J’ai goûté de la nourriture incroyable, et souhaité la paix et le bonheur pour tout le monde à Inazuma, ainsi que ma famille et mes amis.

J’espère que, de là où tu te trouves à présent, tu as ressenti un peu de cette joie, toi aussi.

En tout cas, ne t’inquiète plus pour rien : la famille se porte comme un charme, et en tant que grand frère protecteur, Ayato veille sur moi et s’assure que tout se déroule bien, même s’il préfère garder un profil discret. Notre région coule désormais des jours heureux, et chacun sait que la Shogun veillera avec soin sur l’île et ses alentours, maintenant qu’elle a retrouvé ses esprits. Dire qu’il s’agissait d’une machination des Fatui… On ne parle que de cette organisation dans tout Teyvat, et je crains qu’ils ne causent encore des problèmes à l’avenir…

Je ressentais le besoin de te partager des nouvelles d’ici, et je suis heureuse d’avoir pu le faire à travers cette lettre. Je continuerai à me battre pour protéger Inazuma et ses habitants, et j’espère que tu continueras à veiller sur nous tous de là-haut, maman. Sais-tu que, la dernière fois, quand j’ai regardé la mer depuis notre domaine, j’ai aperçu un héron blanc au bord de l’eau. Il m’a beaucoup rappelé toi, j’ignore pourquoi. Peut-être était-ce un signe de ta part. Serait-ce si sot que cela de l’espérer ? Je ne le pense pas.

En attendant de t’écrire d’autres belles nouvelles de notre contrée, je t’envoie toutes mes affectueuses pensées,

Ayaka.

Laisser un commentaire ?