Lettres du monde des sept éléments

Chapitre 10 : Où que tu sois, je pense à toi

Chapitre final

659 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/12/2023 01:30

Où que tu sois, je pense à toi


Cher grand frère,


Tu n’imagines pas comme tu me manques.


J’ai tant de choses à te raconter ! Mon réveil sur la plage, ma rencontre avec ma meilleure amie, le sauvetage de Mondstadt, Liyue et Inazuma, les précieux alliés que j’ai rencontrés… Comment te narrer toutes ces péripéties en à peine quelques lignes ? Impossible. Mais je me rassure en me disant que je te parlerai de tout cela en détail lors de nos retrouvailles, peu importe quand elles arriveront. Ça ne me dérange pas de t’attendre : plus je patiente, plus je serai heureuse quand nous nous rencontrerons à nouveau.


J’espère que tu vas bien. Je me demande souvent ce que tu fais, à quoi ressemble ta vie, loin de moi. Nous avons connus pleins de mondes différents, et pourtant ce voyage que j’entreprends pour te retrouver s’annonce sans conteste comme le plus important de mon existence.


Si tu savais comme je doute, aussi ! J’ai peur de ne jamais retrouver la déesse qui t’a arrachée à moi, et par extension de ne jamais te revoir toi. Heureusement, j’ai ma fidèle Paimon

qui m’accompagne partout où je me rends, et m’apporte une aide précieuse. Elle est si mignonne et adorable ! Je suis sûre que vous vous entendrez à merveille ! Elle brûle d’impatience de te connaître.


Sumeru constitue notre prochaine étape. On peut l’atteindre en passant par le Gouffre, où je me trouve en ce moment. Pourquoi ? C’est une longue histoire. Enfin, pas tant que cela, en réalité ; j’y étais pour une mission, postée par un mineur. Et tandis que j’observais les alentours, une connaissance a surgi derrière moi – c’est amusant, parce que ce n’est pas le premier ami que je croise dans cet endroit pourtant hostile – et tout a commencé de là. Tu le connais sans doute, puisque lui en tout cas prétend t’avoir déjà rencontré et voyagé avec toi. Je veux parler de Dainsleif. Cet homme est vraiment étrange, par plusieurs aspects, mais je l’apprécie quand même, et cela me rassure de savoir sa présence rassurante à mes côtés.


Je te garde les détails de notre expédition pour plus tard, mais à la fin de celle-ci, j’ai trouvé une fleur d’Inteyvat, la même que je porte dans mes cheveux depuis mon réveil. Ses pétales durcissent si on l’arrache et l’emmène loin de sa terre natale, mais redeviennent souples si on revient à l’endroit où on l’a cueillie, et beaucoup la considèrent comme le symbole du vagabond et du voyageur. Elle m’a fait penser à toi, et pour cela j’ai ressenti le besoin de t’écrire.


Quoi qu’il te soit arrivé, je sais que je retrouverai. Je continuerai à explorer de fond en comble chaque recoin de Teyvat, jusqu’à pouvoir enfin te serrer dans mes bras et rentrer à la maison avec toi. Je sais que tu ferais la même chose pour moi si nos positions étaient inversées. Alors, je veux avancer toujours plus loin sans baisser les bras. Toutes les merveilleuses personnes rencontrées pendant mon aventure m’aident à garder espoir, et je m’attache énormément à ce monde, tu sais.


Dainsleif parti, nous nous retrouvons à nouveau toutes les deux Paimon et moi. Nous passerons la nuit dans l’un des camps de base du Gouffre avant de reprendre la route vers notre destination suivante. Il commence à se faire tard, et je tombe de sommeil ; j’irai me coucher tôt après dîner car une longue journée m’attend, demain.


Je prierai pour qu’il ne t’arrive rien, Aether. Attends-moi, je te promets que nous serons bientôt réunis.


Ta sœur jumelle pour toujours,


Lumine.

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