Can you see us ? Monde ordinaire et monde extraordinaire

Chapitre 6 : Réchauffer un serpent dans son sein

6439 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 29/08/2023 01:57

Mi-décembre 2004,

Carl Neely commence son enquête sur sa famille, intrigué par les propos de sa mère et de son ancêtre: « Faites une enquête sur notre famille, sur les Neely, avant qu'il soit trop tard et qu'une malédiction ne tombe sur vous et votre famille. » et « Le schème semble trouvé. Il concerne ton épouse, mais j'ai l'impression que ce n'est pas tout mon fils, et le surnom de nos ennemis pour toi de « tsar des détectives » ne m'est pas clair. Malheureusement, j'ignore ce qu'il faut chercher. Commence par voir qui sont tes vrais alliés et qui sont tes ennemis, indépendamment des considérations de la fratrie, de l'âge, de la proximité ou non. Soit fin observateur. » Le détective pense « Je vais d'abord me concentrer sur mon enquête sur la famille, sur les Neely. Ensuite je tâcherai de comprendre le mystérieux surnom de « tsar des détectives/policiers-enquêteurs » que les espions m'ont donné. »

Sur cette pensée, Carl Neely commence sa recherche sur sa famille et sourit lorsqu'il entend Carl Andrew Neely l'encourager à enquêter sur sa famille. Carl Neely sait bien qu'il est le fils de John Neely et de feue Katarina Dimitrievna Baranovskaia, frère de Paul et d'Amélie. Son grand-père paternel est Adrien Neely, un politicien local de la ville de New View, est marié à Melinda Benford. Sa tante Mary Neely, s'est mariée deux fois, mais il n'a guère de contact avec elle, ni avec ses enfants, sauf lorsqu'il avait demandé l'aide de Patrick Jovanovich, son cousin, pour obtenir un premier poste de policier-patrouilleur à Hearst, au Canada. Son oncle, Denis Neely, marié à une Française, Joséphine De Larochefort, n'a pas gardé de contact avec son frère ni avec Carl Neely, son neveu. Carl Neely pense « Je ferais mieux de demander l'aide de mon père. Il aura nécessairement entendu des histoires de famille sur les Neely. »

Sur cette pensée, il appelle son père. John Neely, intrigué de voir le numéro de travail de son fils, répond et demande :

— Bonjour, mon fils, Carl, m'appelles-tu encore pour une enquête ?

— Oui, très exactement père. C'est une enquête que je fais à mon propre compte, mais c'est important, et l'un de tes ancêtres et mère l'exigent.

— Très bien, mon fils. Alors nous nous verrons dans deux jours ?

— Oui.

— À après-demain.

Chacun raccroche son téléphone, le père est perplexe, le fils fait les cent pas dans son bureau tout en sifflotant une chanson russe et en réfléchissant à l'enquête qu'il doit faire et surtout aux paroles de sa mère. Il n'a pas vu que derrière son dos se tient Guido Romano qui est parti informé Gabriel Lawrence de la situation.


Simultanément chez Paul Neely,

Le frère de Carl Neely se concentre pour espionner son frère, n'ayant pas remarqué que quelqu'un avait frappé à la porte. Il regarde qui se trouve à la porte et l'accueille à l'intérieur. Robert Langowski s'installe confortablement sur un siège, avant même d'être invité et lui annonce :

— Le Poète, je sais de Mort que le Tsar enquête sur votre famille.

— Alors je dois me dépêcher avant qu'il ne comprenne cette malédiction familiale. Il sera le bouc émissaire pour les pêchés de la famille, je n'ai pas envie de payer pour les incestes et les infidélités de mes ancêtres.

— Faites comme bon vous semble, mais n'oubliez pas votre travail. Je vous quitte, j'ai un rendez-vous dans quelques minutes.

Chasseur revient chez lui pour partir au bureau d'Élie James, un psychologue et psychiatre qu'il a contacté depuis deux jours pour prendre un rendez-vous, puisqu'il ne peut plus supporter le jeu des esprits errants qui le suivent. Erick Holmes, Cyrus Garcia, Norbert Smith et Marion Buonaparte suivent Robert Langowski pour le rendre fou, s'amusent à ouvrir des portes, des armoires, des fenêtres et des placards et créent un désordre dans sa garde-robe. Bien sûr, ils font attention que Gabriel Lawrence ne soit pas proche de l'espion. Ainsi, Robert Langowski est dans la même situation que le Cyclope Polyphème avec Ulysse alors que les autres Cyclopes le prennent pour fou, puisqu'il s'agite alors que « Personne » est fautif. Le Chasseur est chassé, mais le Chasseur continue obstinément son travail, la chasse à l'homme et l'espionnage, même s'il ne parvient pas à dormir, hanté par les esprits. Pour parvenir à s'endormir, il boit plus de whisky et de vodka, mais il s'est décidé à consulter un spécialiste, parce qu'il a remarqué que ses performances ont un peu diminué depuis qu'il consomme plus d'alcool avant d'aller dormir.


Au bureau d'Élie James,

Le professeur de psychologie, psychologue et psychiatre également, attend Robert Langowski à son bureau. Dès que l'espion est arrivé, il l'invite à s'allonger sur le canapé et lui demande quelques informations. Il prend des notes et demande à son patient :

— Monsieur Langowski, votre manque de sommeil peut se guérir de deux manières, soit par la psychothérapie, soit par la médication. À vous de choisir.

— Laquelle a le plus d'effet immédiat et laquelle comporte le plus d'effet secondaire ?

— Pour répondre à votre question, les médicaments ont un effet immédiat, mais ils ont le plus d'effet secondaire. La psychothérapie est plus longue et peut ne point vous être utile.

— Merci de votre réponse, Docteur James. Je vais opté pour... la psychothérapie, et si je vois qu'elle ne marche pas, alors j'opterais pour les médicaments.

— Très bien. Alors nous nous reverrons la semaine prochaine à la même heure, même journée. Correct pour vous ?

— Oui.

— Attendez. Ne partez pas, il faut me payer maintenant. Le coût de notre rencontre s'élève à 900$.

À ces mots, Robert Langowski a les yeux exorbités du coût de la rencontre et lui réplique :

— Élie James, SVP, vous êtes mon ami. Vous pourrez m'offrir à moitié prix.

Le professeur universitaire réfléchit, hésitant. Alors Marion Buonaparte suggère aux trois autres âmes errantes :

— L'un de vous pourrez posséder le professeur pour qu'il humilie Chasseur, pour qu'il le force à prendre le rôle féminin pour avoir son rabais. Qu'en pensez-vous ?

Norbert Smith hoche la tête, content de l'idée. Il possède Élie James et lui fait dire les mots suivants :

— Il est possible de vous offrir à moitié prix si vous vous montrez aussi bon que Charles Young, vous savez notre fille Charlie.

À ces mots, les âmes errantes qui sont autour du psychiatre et de l'espion rient méchamment en voyant l'expression inquiète de Robert Langowski. Ce dernier déglutit difficilement sa salive, réfléchissant rapidement s'il accepterait de prendre le rôle de « Roberta » pour avoir à moitié prix ou non. Il finit par accepter et se soumet aux moindre exigences du psychiatre... pour finalement ne pas avoir de rabais. L'espion est fâché, très fâché, et, une fois rhabillé, cherche dans une poche interne de son manteau son pistolet, mais il ne le trouve pas. L'arme est entre les mains du psychiatre. Ce dernier lui affirme sur un ton froid, glacial, qui donne une sueur froide dans le dos de l'espion :

— Mon ami, me pensez-vous si naïf ? Je ne suis pas psychiatre, ni psychologue pour rien. J'ai très bien compris qu'être une femme vous a été pénible, certainement un traumatisme d'enfance, en plus que vous n'étiez pas à la hauteur attendue. Sans parler de votre relation difficile avec votre père dont vous avez fait le transfert sur moi. J'ai travaillé pendant plusieurs années avec des criminels dans des prisons et des centres spéciaux. Je sais comment agir avec ces types d'hommes. D'ailleurs, vous aurez été l'un d'eux si quelqu'un le saurez. Mais ne vous inquiétez pas, le secret professionnel m'oblige à ne rien divulguer de notre présente rencontre.

Élie James sort les balles de l'arme et les jette par la fenêtre avant de redonner l'arme à Robert Langowski. Ce geste enrage l'espion, mais il ne fait aucun geste ni ne dit aucun mot au psychiatre et sort les billets pour payer la séance. Une fois la séance psychothérapeutique payée, l'espion revient chez lui profondément humilié et fâché de s'être laissé berner par Élie James. Ce dernier est content de lui-même et appelle Richard Payne et Joshua Bedford pour leur demander de venir à son cabinet la semaine prochaine pour profiter de possible service sexuel de Chasseur, les deux ont répondu positivement à l'appel, très intéressés à profiter d'un ménage à trois avec l'espion.


Deux jours plus tard, chez Carl Neely,

Carl Neely s'est levé, sourit à sa femme à ses côtés qui dormait paisiblement, l'embrasse et la chatouille. Hélène Popović-Neely se lève immédiatement et le couple se lève et prenne leur petit-déjeuner avec les enfants. Le détective, une fois le café et le petit-déjeuner pris, embrasse chastement sa femme et salue les enfants, prie devant son icône portative, se signe et, dans sa voiture de fonction, part chez son père. Sur la route, il voit son ancêtre sur le siège du co-conducteur et sa mère sur le siège arrière. Carl Andrew Neely commente au détective :

— En parlant de famille, je suis le fils d'Horace Neely et d'Elizabeth Stuart, frère de Frederick et de Catherine. Aussi, les rumeurs disaient que mon père aurait fait un garçon à une amie de ma mère, Selina Hastings. Ce qui est exact. Le bâtard se prénommait Théophile.

Le détective remercie d'un signe de tête son ancêtre de l'aider et continue à conduire. Une fois que le détective arrive chez son père, avant de frapper à la porte, il note les informations mentionnées par son ancêtre. Son père lui ouvre la porte dès qu'il le voit garer sa voiture de fonction devant sa maison et sort pour l'accueillir. Père et fils se donnent une accolade masculine et John Neely invite son fils à l'intérieur, dans le salon. Sa belle-mère a préparé du thé pour eux quatre, Ivan Neely aussi était présent, assis sur un fauteuil à la gauche de son père. Carl Neely sourit en voyant sa mère à la droite de son père, en retrait. Carl Andrew Neely apparaît à la droite du détective et observe, sans dire un mot. Le fils de Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely prend la parole et annonce :

— Je vous remercie, père, belle-mère et demi-frère de l'accueil chaleureux que vous venez de faire. J'en suis reconnaissant. Mais je ne viens pas pour une visite de famille, je viens comme policier-détective. Et père, vous êtes le seul, je pense, à pouvoir m'aider. Sachez, qu'il n'y a aucun problème à ce que vous, Maria Vladimirovna et Ivan Neely, écoutez la conversation, puisqu'il est question d'une enquête de famille sur les Neely...

Les deux intéressés hochent la tête pour signifier leur compréhension.

— ... Père, j'ai une enquête à faire sur les Neely, sur ma famille paternelle, c'est-à-dire sur notre famille. C'est l'un de nos ancêtres qui m'avait demandé de faire l'enquête, un certain Carl Andrew Neely.

— Effectivement. Et, commente l'ancêtre mentionné, je ne suis pas une certain Carl Andrew Neely, mais bien Carl Andrew Neely en personne... bon, en âme seulement, mais je suis néanmoins Carl Andrew Neely.

Carl Neely ignore sa remarque.

— Intéressant, fiston, ajoute John Neely, Je vais t'aider du mieux que je peux. Je suis le fils, comme tu le sais, d'Adrien Neely, encore vivant, et de Melinda Benford, vivante également. Mon père est un politicien local, alcoolique, coureur de jupons, très infidèle à ma mère et, je le soupçonne, qu'il serait bisexuel. Ma mère n'est guère meilleure, elle s'est trouvée plusieurs amants pour compenser que mon père était infidèle. D'ailleurs, je soupçonne que mon frère Denis ne soit pas mon frère, mais mon demi-frère, un bâtard de ma mère avec l'un de ses amants, il n'a aucun trait physique d'Adrien pour être son fils. Mon grand-père, Pierre Neely, né en 1900 et mort en 1997, marié deux fois, bijoutier de métier, était impliqué, selon mes poèmes, dans des rituels occultes et était responsable de la mort de ma demie-tante Joannie Neely, alors âgée de cinq ans. J'ai une tante, Ann, et un demi-oncle, Philippe. Ce dernier était trop près, trop familier avec mon père, je les soupçonne même de s'être connu intimement.

— Si vous permettez que j'ajoute quelques détails, commente Carl Andrew Neely.

— Oui, Carl Andrew Neely, je vous écoute et je rapporterais vos propos, précise le détective.

— Très bien. Ainsi, continue l'ancêtre du détective, concernant Pierre, j'avais des doutes sur une possible activité occulte de sa part dès son jeune âge. Je l'avais critiqué, mais il ne s'en est pas lâché pour autant.

— Carl Andrew Neely, le père de ton grand-père, père, a dit qu'il avait lui-même des doutes concernant son activité occulte, rapporte Carl Neely.

— Intéressant, fiston.

— D'ailleurs, Carl Andrew Neely m'a dit, lorsque je conduisais la voiture de fonction pour arriver jusqu'à toi, que son propre père, Horace Neely, était infidèle à sa mère et aurait fait un bâtard à une amie de sa mère, Selina Hastings. Le bâtard se prénommait Théophile.

— Très ironique de donner comme prénom à un enfant illégitime, commente John Neely, le prénom de Théophile, Aimé de Dieu en grec... Je ne sais pas de quel Dieu il est question, mais certainement pas Dieu qui dans les Dix Commandements dit « Ne commet pas d'adultère » [paraphrase de Bible, Ex. 20,14 « Tu ne commettras pas d'adultère. »].

— Merci père pour la leçon de grec, affirme sérieusement Carl Neely, Mais résumons ce que nous savons. Dans notre famille, à divers degrés, il y a eu des pratiquants de l'occulte, des infidélités, des alcooliques, des bisexuels, des bâtards qui portent le nom du mari officiel, il ne manque plus que l'inceste et la pédophilie. Je ne serais pas étonné d'apprendre qu'il en ait eu.

— Est-ce que Carl Andrew Neely est encore présent dans le salon ?

— Oui, à ta droite.

— Très bien. Parlant d'inceste, je pense, très sérieusement, que mon père, non seulement aurait connu intimement son demi-frère, mais sa sœur même, l'inceste au premier degré, l'inceste le plus ignoble. Et je me demandais si Carl Andrew Neely lui-même ne serait pas un bâtard, puisque la ressemblance physique entre les deux hommes, lui et son père officiel, ne permet aucunement d'affirmer qu'il y a un rapport de famille.

— Père, tu te bases sur quoi pour dire une telle affirmation ?

— Une photographie et un poème que j'ai composé il y a longtemps et que j'ai relu ces derniers jours.

— Quelle insinuation!, hurle Carl Andrew Neely, fâché, je suis sérieusement déçu de mon descendant.

L'esprit errant s'en va.

— Père, Carl Andrew Neely s'étonne de l'insinuation sur sa légitimité, et il est parti... Maintenant qu'il est parti, j'ai l'impression que son comportement cache quelque chose. Il n'est pas si bon qu'il ne le paraît... Mais sais-tu où il aurait vécu ?

— Oui. Il avait vécu à Hampshire, en Angleterre, avant de déménager aux États-Unis à New Hampshire.

— Merci père. Heureusement, je peux compter sur toi.

Père et fils se saluent et Carl Neely sort de la maison pour revenir chez lui. Sur la route du retour, sa mère lui apparaît sur le siège du co-conducteur et l'avise :

— Mon fils, méfies-toi de Carl Andrew Neely, sa réaction de tout à l'heure n'est pas la réaction de quelqu'un qui a une conscience tranquille. Il cache quelque chose, mais j'ignore quoi. J'ai l'impression qu'il faut se méfier de lui comme que t'aurais dû te méfier d'Aurélie Bergmann-Cherchasky. Au moins, ne répètes pas la même erreur, mon fils.

Elle disparaît. Carl Neely soupire et se concentre sur la route, perplexe. Le retour se fait sans incident.


Simultanément, chez Paul Neely,

Il a une vision a distance et comprend que son frère commence sérieusement à enquêter sur leur famille. Il doit donc se dépêcher avant que son frère ne se protège de la malédiction, s'il ne veut pas en être la victime. Paul Neely pense : « Frère, tu ignores sérieusement à quoi tu t'exposes en enquêtant sur le passé de notre famille... Mais je ne peux pas te permettre de mener à bien cette enquête Carl... Ah! J'ai trouvé, j'irais voir Léa Andreïevna Antonovna. »

Sur cette pensée, il se rend chez la femme qui est une diseuse de bonne aventure, plus sorcière que rien d'autre, et qui était sa maîtresse pendant un an. La femme le salue et lui demande la raison de sa visite, il lui demande :

— Ma chère Léa, je n'aurais qu'une requête pour toi.

— Laquelle ?

— Je veux que tu détournes tu-sais-quoi-et-que-tu-m'en-a-parlé-lorsque-nous-nous-sommes-vus-la-première-fois sur mon frère, Carl, et sur sa famille, au lieu qu'elle retombe sur moi. Moi, un innocent.

La sorcière hoche la tête et invite le frère du détective à l'aider pour faire ce qu'elle lui dira. Une fois les rituels accomplis, Paul Neely paye la sorcière et s'en va. Il revient chez lui.


Un peu plus tard, chez Carl Neely,

Le détective de Grandview est perplexe. Lorsqu'il rentre chez lui, il embrasse sa femme et s'allonge sur le canapé, fatigué de son ancêtre, de son enquête familiale et de la conduite. Il demande à sa femme :

— Hélène, je me demandais, pour le bien de l'enquête, si je dois aller à Hampshire en Angleterre et à New Hampshire aux États-Unis pour mieux comprendre le cas de mon ancêtre, Carl Andrew Neely, ou non ?

— Penses-tu que ce soit nécessaire, mon amour ?

— Je l'ignore.

— Réfléchissons... Que sais-tu sur lui ?, l'interroge l'épouse du détective en laissant son tricot de côté et en venant s'assoir sur les genoux de son mari pour l'enlacer tendrement en signe de soutien, faisant sourire Carl Neely qui l'enlace et la berce contre sa virile poitrine.

— Je sais que mon père doute que Carl Andrew Neely soit un enfant légitime. Ce doute l'a clairement fâché. Je me demande s'il aurait peur que je découvre autre chose, quelque chose de plus obscure... j'ignore quoi. Je me demande s'il est une si bonne idée d'aller dans les deux Hampshires ou non ? Si j'y vais, voudrais-tu venir avec moi, ma Hélène, même si que je préférerais que tu restes ici avec les enfants ?

— Si tu penses que je te suis si indispensable, je viendrais et tu pourrais appeler ton père pour qu'il veille sur nos enfants le temps que nous sommes en enquête ou nous amenons les enfants avec nous. C'est toi le chef, mon amour, tu décides.

— Tu le sais que je ne voudrais pas que nos enfants soient au courant de mon enquête, dit-il en l'enlaçant encore plus près de lui et en l'embrassant sur les lèvres, ni ne voudrais mettre en danger nos enfants et toi. Vous êtes ce qui m'est de plus précieux, de plus chers en ce monde. Je pense que je supporterais mieux de faire l'enquête seul et vous savoir en sécurité ici. Je partirais dans trois jours.

Hélène Popović-Neely embrasse Carl Neely, l'enlace et se lève pour revenir à son tricot, mais son mari la retient, la forçant à s'assoir sur ses genoux. Elle essaie de se libérer de son étreinte, mais en vain. Alors elle se retourne et chatouille le torse de son mari en glissant ses mains en-dessous de ses vêtements, ce qui le fait rire et sourire. Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely est en face du couple et sourit à leur attitude enfantine et teintée d'érotisme d'un couple marié depuis plusieurs années. Elle commente à son fils :

— À te voir, Carl, je me demande quel âge tu as. Mais au moins tu aimes beaucoup ta femme.

Le détective ne réplique rien, ignorant le commentaire de sa mère, enlace encore plus son épouse et l'entraîne dans leur chambre pour la déposer sur leur lit et lui rendre la pareille en la chatouillant en-dessous de ses vêtements, en lui retirant rapidement son pull et sa chemise. Hélène Popović-Neely, vaincue par le chatouillement de son mari, se dégage de lui pour se rhabiller, à la déception de Carl Neely qui avait d'autres idées en tête. Idées de nature plus érotique avec sa femme, mais comme elle ne présente pas d'intérêt, alors il la laisse sortir de leur chambre et il se prélasse encore un peu dans leur lit avant de la rejoindre dans le salon.


Simultanément, chez Robert Langowski/Chasseur,

L'espion de la CIA réfléchit à un moyen de faire regretter à Carl Neely d'avoir fouillé dans sa famille. Une idée lui vient, à savoir de blesser le détective psychologiquement en tuant sa femme ou ses enfants. Content de son idée, Robert Langowski a un immense sourire aux lèvres, boit un verre de whisky et part en une mission sordide d'homicide demandée par son supérieur. Marion Buonaparte continue à le suivre, le trio des profondeurs, Erick Holmes, Cyrus Garcia, Norbert Smith, ont cessés de le suivre une fois que chacun s'est amusé à le posséder pendant une journée et, une semaine plus tard, Guido Romano les ait entraîné avec lui, sous la terre. L'espion appelle Élie James pour lui demander son avis pour savoir quand il passera à l'action. Le professeur de psychologie après l'avoir écouté, lui dit qu'il devra patienter encore un peu avant de pouvoir passer à l'action, dans un mois ou deux, voire dans quelques années. Robert Langowski revient chez lui et espionne Paul Neely, puisqu'une caméra a été installée à certains endroits dans l'appartement. L'espion est très impatient de la prochaine rencontre avec son psychologue Élie James, puisqu'il veut enfin pouvoir dormir tranquillement les soirs.


Chez Carl Neely,

Le détective de Grandview, après réflexion, a pris sa décision concernant son enquête sur Carl Andrew Neely, à savoir qu'il ira dans les deux Hampshire pour mieux comprendre la famille et qu'il ira seul, laissant sa femme s'occuper de leurs enfants. Il prépare ses bagages et achète les billets d'avion. Deux jours plus tard, il part en Angleterre, à Hampshire.


À Hampshire, une journée après son arrivée,

Carl Neely a retrouvé la demeure dans laquelle avait vécu Carl Andrew Neely. Une riche maison. Lorsque le détective est devant la maison, il voit sa mère apparaître devant lui, elle l'informe :

— Ton frère, mon fils, est un salaud, fait attention à ton retour et fait attention dans cette maison, elle est maudite.

Sur ces mots, avant que Carl Neely n'ait le temps de dire quelque chose, sa mère disparaît, laissant le détective perplexe. Il rentre dans la maison et son ancêtre, Carl Andrew Neely, l'attendait avec Guido Romano tapi dans l'ombre et le menace :

— Mon descendant, tu regretteras d'être venu...

Lui et le sordide Romano fondent sur le détective, lui donnant un mal de tête. Le policier voulant se diriger vers la sortie ne pouvait ouvrir la porte, puisque Romano tenait la poignée et le traverse, lui coupant le souffle. Carl Neely, reprenant son souffle, hurle aux esprits errants :

— Laissez-moi au moins sortir de la maison

Sur cette remarque, les deux esprits s'entr'observent et éclatent de rire, un rire diabolique qui ne laisse pas indifférent le détective. Alors ce dernier sort son icône portative et prie son protecteur, l'Archange Michel. Devant la piété sincère du détective, les deux esprits errants déguerpissent, laissant le vivant seul.

En visitant la maison, il a des visions de certains moments de la vie de Carl Andrew Neely. Des ces visions, il comprend qu'il était profondément impliqué dans l'art occulte et qu'il a fui l'Ancien Continent pour le Nouveau pour être en vie. Carl Neely, le soir, dans un rêve, où un Observateur lui montre certains événements de la vie de son aïeul, comprend que son aïeul et quasi homonyme est un bâtard, un enfant illégitime. À son réveil, le détective est étonné, mais décide de ne rien noter, pour ne pas attirer son ancêtre.

« Question importante, dois-je aller ou non à New Hampshire ou revenir directement à Grandview ? », pense le détective, « Oui, non, oui, non, peut-être... »

Sur cette pensée, il soupire. Soudainement, alors qu'il allait s'acheter de la nourriture au marché et passait devant une petite ruelle, un coup de feu se fait entendre et l'atteint à l'épaule droite. Il se dépêche de se cacher, évitant le coup fatal. Deux espions l'attendaient et avaient tirés sur lui. Ils s'éclipsent avant que le détective de Grandview ne les remarque ou que des passants ne les remarquent. Un passant, possédé par Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely, voit le détective, l'aide à se sortir de sa cachette et appelle les urgences. Les ambulanciers arrivent rapidement et amène le détective à l'urgence. Il sort de l'hôpital quatre jours plus tard. Le détective a demandé aux docteurs de ne pas informer sa femme de sa situation à l'hôpital pour qu'elle ne se fasse pas de souci inutilement. Entre-temps, les espions qui ont eu pour mission de le tuer sont partis, le laissant tranquille pour un certain temps.


Simultanément, chez Paul Neely,

Le frère du détective sourit lorsqu'il a compris, dans une vision à distance que son frère est parti enquêter sur la famille en Angleterre, pensant « Voilà la meilleure occasion de mettre en action mon plan. » Il sort de son appartement et part au marché, certain de rencontrer la femme de son frère, femme qu'il a remarqué le jour du mariage de son frère. Il voit Hélène Popović-Neely au marché, il salue le marchand et discute un peu de tout et de rien, des banalités, Lorsqu'il voit la femme de son frère, il s'approche d'elle, la salue et lui propose son aide et l'invite chez lui, mais elle refuse. Les jours suivants, il répète son action les jours et les semaines suivantes, avec une tentative de séduction, ce qui fâche encore plus Hélène Popović-Neely. Cette dernière se plaint à son mari au téléphone lorsqu'il l'appelle une semaine plus tard. Bien sûr, le frère de Carl Neely continue son travail d'espion.


Simultanément, chez Élie James,

Le psychiatre a compris que Robert Langowski est hanté par des esprits, mais il ne l'informe pas, ne désirant pas les avoir à sa suite. Il finit par donner à l'espion des médicaments somnifères pour régler son problème de sommeil, même s'il sait que ce n'est pas la meilleure des solutions pour son problème.


À New Hampshire,

Carl Neely se dirige vers la maison où avait vécu son ancêtre, mais il est perplexe des rêves des dernières nuits. Il voit sa mère à sa droite. Elle lui demande :

— Mon fils, pourquoi es-tu si perplexe ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

— Mère, les rêves des dernières nuits me laissent perplexes, sauf si j'ai mal interprété mes rêves.

— Quels sont ces rêves, mon enfant ?

— Plusieurs rêves m'indiquent que mon frère, Paul, travaille contre moi, m'espionne, travaille pour l'ennemi, le Mal et les Ténèbres. En plus que ma chère Hélène s'est plaint de son comportement. Il cherchait à la séduire. Mais qu'il travaille contre moi, est-ce littéralement ou symboliquement ? Pour Amélie, je ne suis nullement étonné, depuis l'enfance, je ne l'appréciais guère. Une collaboration avec mes ennemis et le Mal ne m'étonne pas.

— Pour répondre à ta question concernant Paul, c'est littéralement qu'il faut comprendre. Il utilise ses visions à distance pour t'espionner et savoir tes agissements. En plus qu'il cherche à séduire ton épouse. Ne t'inquiète pas pour elle, elle t'est fidèle.

— Merci mère. Je n'aurais jamais douté pour Paul.

— Il n'y a pas de quoi, mon fils... Mais fait attention, cette maison est maudite, très sombre et bizarre. Ne rentre pas si ce n'est pas important pour ton enquête.

Elle parle ainsi et s'en va. Carl Neely décide de faire demi-tour pour se rencontrer nez-à-nez avec Carl Andrew Neely. Ce dernier lui rit au nez et lui affirme froidement :

— Mon descendant, vous ne pouvez plus faire marche arrière... Vous savez trop... Vous devez vivre ce que j'ai vécu, malheureusement.

Il disparaît, donnant un mal de tête terrible au détective. Carl Neely l'ignore, mais il est suivi par les démons de son ancêtre, Carl Andrew Neely. Il ne les voit pas, mais ces sombres entités essaient de l'influencer et de le rendre fou.

Le lendemain matin, Carl Neely s'étonne que des pensées bizarres lui traversent l'esprit, commençant à douter de sa santé mentale. Des idées d'homicide, d'infanticide, de fratricide, combinées avec une forme de persécution. Carl Neely est encore plus fatigué que d'habitude, comme vidé de son énergie. Le soir, alors qu'il a garé sa voiture pour pouvoir dormir, il voit Guido Romano le fixer intensément et un sourire sardonique aux lèvres. L'esprit errant disparaît. Carl Andrew Neely apparaît en face de son descendant et lui commente avec beaucoup de méchanceté et d'ironie :

— Vous comprendrez bientôt ma mort... et vous mourrez de la même manière... Bonne merde!

Il disparaît. Carl Neely s'endort, une nuit agitée de cauchemars l'attend.

Le lendemain matin, il est encore plus fatigué qu'avant d'aller dormir. Le détective conduit néanmoins la voiture de fonction et revient à Grandview. Une fois arrivé dans la ville, il se rend dans le parc et s'assoit, regardant les enfants jouer et les parents regarder leur enfant, se tenant la tête entre les mains, très fatigué. Un garçon de sept ans s'approche du détective et le prévient :

— Des démons vous suivent. Que Satan les emportent. Démons impurs, laissez cet homme en paix.

Le garçon s'en va, revenant à ses jeux, laissant ses parents et le détective perplexe.

Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely se manifeste à la droite de son fils, à distance de lui et lui conseille :

— Mon fils, la vérité sort de la bouche des enfants. Protège-toi contre ces entités.

Elle s'efface sur ces mots. Carl Neely se lève, remercie le gamin et part à son bureau pour demander à son collègue, Paul Eastman, s'il connaît une protection contre les démons. L'homme lui répond qu'il ignore, mais qu'il peut toujours prier l'archange Michel et essayer de se protéger avec des branches d'aubépine et de l'hellébore. Carl Neely remercie son collègue et revient chez lui, ayant cueilli en chemin des branches d'aubépine et de l'hellébore pour en place dans sa maison et prie avec ferveur l'archange protecteur. Les démons ont rapidement fui, s'avouant vaincu par le traitement, ils poursuivent Carl Andrew Neely, l'entrainant avec eux sous terre. Carl Neely est étonné de l'efficacité immédiatement du traitement et de sa prière à son protecteur. Il embrasse son épouse de joie et est content que rien de mal n'est arrivé en son absence à ses enfants et à son épouse. Au moins, Carl Neely est conscient que son propre frère, Paul, est un espion et travaille pour le Mal et que Carl Andrew Neely ne peut plus le déranger.


Deux jours plus tard, dans le parc de Grandview,

Paul Neely se rend dans le parc pour donner le rapport sur son frère à Chasseur. L'espion l'attendait sur un banc. Il l'amène dans la même maison que lors de leur rencontre précédente. Robert Langowski l'interroge :

— Alors le Poète, votre rapport ?

— Oui. Le voici...

Le frère de Carl Neely lui donne un dossier rempli de feuilles. Un dossier bien garni.

— ... tout est consigné comme demandé.

— Excellent! Je vous laisse partir. Au revoir jusqu'à votre prochaine mission.

Paul Neely sort immédiatement de la maison et revient chez lui. Robert Langowski appelle Gabriel Lawrence et un autre collègue pour planifier la mort de la famille de Carl Neely. Le frère de Carl Neely a une idée pour pousser la malédiction familiale sur son frère. Il s'assoit et invoque Guido Romano. Ce dernier le possède et lui fait écrire un poème très sombre, très noir, qui relate la mort d'Hélène Popović-Neely.


Simultanément, chez le détective Carl Neely,

Dans le salon, assis face à face, Carl Neely, une fois qu'il a expliqué à sa femme toute son enquête sur sa famille, informe son épouse de ses inquiétudes :

— Ma chère Hélène, j'ai élucidé toute l'histoire de famille, maintenant il ne faut que se protéger de la malédiction familiale. Je sais que mon frère s'est vendu à l'ennemi, travaillant pour le Mal, de même pour ma sœur, Amélie. Cette dernière était toujours douteuse pour moi... Je ne suis pas étonné qu'elle travaille pour les espions. Seul mon père et ma mère sont de mon côté. ll ne me reste qu'à comprendre mon surnom de « Tsar des détectives ». Je pense que le titre doit être plus cynique que sérieux, puisqu'il est impossible que j'ai été un tsar, mais à quel tsar les espions m'associent, il y a eu treize tsars entre 1547 et 1721 et onze empereurs entre 1721 et 1917, soit un total de vingt-quatre dirigeants. Et tous portaient le titre de « Tsar de toutes les Russies » ou « Empereur de toutes les Russies ». Et même les empereurs étaient souvent appelés tsar, même si que ce n'était pas officiel. Sans oublier qu'il y a deux souverains serbes qui ont portés le titre de tsar, mais je ne les considérerais pas pour mon enquête, puisqu'il est clairement question des tsars de Russie. L'enquête s'annonce très longue, je crains ne pas avoir suffisamment de temps.

Le détective soupire, un peu désemparé à l'idée de faire des recherches sur autant d'individus alors que son temps est limité, voire très limité. Il est conscient qu'il y a une course contre la montre, mais qu'il est important, pour lui, d'élucider ce mystère, de faire cette enquête, même s'il ignore absolument par qui et par où commencer. Hélène Popović-Neely, pour encourager son mari, murmure pour elle-même les paroles de la chanson patriotique serbe Ој Косово, Косово (Oh Kosovo Kosovo), à savoir,

Voici les paroles suivies de la traduction.

Са Косова зора свиће

Свиће, свиће нови дан.

Грачаница сва у сјају,

Дочекује Видовдан


Ој Косово, Косово

Земљо моја вољена,

Земљо славних витезова

Лазара и Милоша


Све делије од Србије,

Свако срце поносно.

Који љуби земљу своју

Газиместан, Косово.


Ој Косово, Косово

Земљо моја вољена,

Земљо славних витезова

Лазара и Милоша


Србадија кличе цело:

Не дамо те Косово.

То је наше увек било,

Од старина остало.


Ој Косово, Косово

Земљо моја вољена,

Земљо славних витезова

Лазара и Милоша


Traduction française, 

Du Kosovo, l'aube émerge

Émerge, émerge un nouveau jour

Gračanica resplendit

Elle attend la Saint-Guy


Oh Kosovo Kosovo

Ma terre tant aimée

Terre des glorieux chevaliers

Lazar et Miloš.


Tous les braves de Serbie,

chaque cœur fier.

Qui embrasse sa terre

Gazimestan, Kosovo.


Oh Kosovo Kosovo

Ma terre tant aimée

Terre des glorieux chevaliers

Lazar et Miloš.


Le peuple serbe crie en chœur:

« Nous ne te donnons pas Kosovo ».

Ça a toujours été nôtre,

Pendant des siècles ça l'a été.


Oh Kosovo Kosovo

Ma terre tant aimée

Terre des glorieux chevaliers

Lazar et Miloš. 


L'épouse du détective s'assoit sur les genoux de son mari et l'enlace tendrement pour lui signifier son soutien. Carl Neely l'enlace à son tour et réfléchit aux poèmes qu'il avait lu chez son père lors de son enquête sur la mort de sa mère pour essayer de trouver un indice, mais rien ne l'aide. Il câline tendrement le dos de son épouse, l'embrasse et la soulève pour la transporter dans leur chambre et se déshabille pour aller dormir. Son épouse, alors que le détective l'attendait dans leur lit, s'habille en vêtements de nuit et rejoint son mari, non pas sans l'avoir embrassé et câliné le torse en-dessous de ses vêtements et se colle à lui pour qu'il la réchauffe. Le couple s'endorme, fatigué et inquiet pour leur famille et leur enfant. Carl Neely n'a pas vu, devant la porte de leur chambre, Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely qui observe le couple enlacé avec un petit sourire, mais elle est aussi très inquiète pour son fils et sa bru, surtout qu'elle n'est pas certaine auquel des tsars pensaient les espions lorsqu'ils donnèrent le titre à son fils et si ce titre doit être pris au sérieux ou non.


Le lendemain matin, chez Robert Langowski,

Chasseur est content de son plan pour avoir Carl Neely, mais il sait qu'il devra patienter encore un peu pour mettre en action son plan. Il contacte des collègues pour leur expliquer leur mission qu'ils doivent accomplir au moment venu, à savoir dans deux ou trois ans, soit en 2006 ou en 2007. L'espion pense :

« Carl Neely, le tsar des détectives, vous ne pouvez m'échapper... Ah!Ah!Ah! Parce que vous ignorez ce que je sais! Tsar de toutes les Russies, le très terrible Carl Neely, vous ignorez réellement qui vous êtes, mais nous savons qui vous êtes... Nous répéterons l'Histoire, tant pis pour vous, Carl Neely, si vous ignorez l'histoire des tsars, et pas n'importe lequel... »


À suivre.

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