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Chapitre 5 : Tomber des nues, enquêtes révélatrices en cours troisième partie

8486 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 20/08/2023 15:47

« Qui naît slave, meurt slave » Proverbe yougoslave



Début décembre 2004,

Carl Neely se décide enfin de commencer l'enquête sur sa famille, les Neely, et sur la mort de sa mère. Il décide qu'il commencera par l'enquête sur la mort de sa mère. Pour cette enquête, il décide qu'il la fera seul et, qu'au besoin, il demandera l'avis de ses collègues Paul Eastman et Marion Buonaparte. Mais Carl Neely s'est aussi décidé à faire une petite enquête sur son collègue Marion, très intrigué par les propos de sa mère « Mon fils, fait attention à Marion Buonaparte. Il n'est pas si bon qu'il n'en a l'air. Fiston, ne fait pas confiance à l'Italien... Si je te le dis, tu ne me croira pas, alors fait une enquête, recueille les indices et débarrasse-toi le plus rapidement possible de lui, moins il connaît tes enquêtes, mieux c'est pour toi. » Pour le cas de Marion Buonaparte, Carl Neely décide d'observer son collègue, sans jamais le filer, il a sérieusement autre chose à faire de son temps libre, même penser et regarder sa Hélène ou s'amuser avec ses enfants est beaucoup plus intéressant que de filer un collègue. Il cherche sur la mort de sa mère morte à trente-cinq ans. Officiellement, selon les journaux de l'époque et l'enquête officielle menée par un agent du CIA, un certain Carl Cyganik, Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely est morte après une chute de l'avion dans lequel elle travaillait comme hôtesse. L'avion est tombé parce que le pilote, Otto Jungmann, à la suite de son divorce, était dépressif et avait des idées suicidaires et a intentionnellement engendré la chute qui apporte la mort non seulement à lui, mais à tout l'équipage et à tous les voyageurs présents. Carl Neely trouve très bizarre qu'un agent de la CIA soit l'enquêteur sur le cas de l'avion où sa mère à trouver la mort, alors qu'habituellement, ce serait un collègue policier qui aurait mené l'enquête.

« Bizarre, très bizarre », pense Carl Neely, « Cette enquête officielle est clairement un écran de fumée pour cacher un acte prémédité... Je ferais mieux d'appeler mon père, puisque ses poèmes peuvent avoir une partie des réponses. »

Et c'est ainsi que le détective décide qu'il commencerait par interroger son père, se rappelant les mystérieuses paroles de sa mère en novembre : « Mon fils, enquête sur ma mort. Sache que ton père n'est aucunement fautif de ma mort, même s'il le savait, il m'a lu l'un de ses poèmes qui prévoyait ma mort. Malheureusement, je ne l'avais pas cru... Et j'ai l'impression qu'il existe un schème, mais j'ignore lequel, je crains pour la vie de ton épouse, pour qu'elle ne meure pas trop tôt, et pour toi, mon enfant. »

Dès que son père, John Neely, entend le téléphone sonner et qu'il voit le numéro de son fils Carl, il répond au téléphone et demande joyeusement, content d'avoir des nouvelles qui ne soient pas en rapport avec des enquêtes :

— Bonjour, mon fils Carl. J'espère que tu vas bien ? Ma bru aussi va bien et mes petits-enfants ?

— Oui, oui et oui. Mais je t'appelle pour des affaires sérieuses, très sérieuses. Je t'appelle non pas en tant que ton fils, mais en tant que policier qui veut comprendre un cas très précis. Une enquête qui a eu lieu il y a vingt ans, sur le cas de ma mère, et donc de ta première épouse, sur le cas de Katarina Dimitrievna Neely, née Baranovskaia, morte au travail à bord du Boeing 737 en 1984.

— Mon fils, tu ferras mieux de venir chez moi pour que nous en discutons en privé et que je te montre des poèmes qui concernent autant ta mère que ta famille.

— Très bien. À demain.

Sur ces mots, père et fils raccrochent leur téléphone respectif. Carl Neely se lève de son fauteuil et fait les cent pas dans son bureau, réfléchissant à ce qu'il a lu et étonné de son ton sérieux lorsqu'il a mentionné le nom de sa mère, parce qu'au fond de son âme, il est très sensible et très ému. Il voit Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely à sa droite lui sourire tristement et informe son fils :

— Pour t'éclaircir, mon fils, le pilote, Monsieur Otto Jungmann, était marié et n'a jamais divorcé de sa femme. Cette dernière, Emma Jungmann, née Blumenberg, était chef des hôtesses à bord de l'avion, son mari l'a aidé bien sûr pour qu'elle ait cette place, une femme très sympathique et enjouée. Elle et son mari travaillaient souvent ensemble, un joli couple, malheureusement, ils n'ont eu qu'un seul enfant en 1979, un garçon, n'ayant pas voulus trop tôt en avoir, puis ils travaillaient beaucoup, et tous les deux morts sont au début de leur trente ans, fin vingtaine pour la femme, le pauvre enfant est resté orphelin. Ils sont tous deux partis dans la Lumière. Le pauvre Otto Jungmann restera pour la postérité comme un type dépressif, alors qu'il était très joyeux, content et de bonne humeur, malgré le travail exigeant de pilote et les changements de fuseaux horaires. Avant de partir dans la Lumière, le pilote m'a dit qu'il s'excuse de n'avoir rien pu faire pour sauver les gens à bord, parce que l'avion a été la cible d'avions chasseurs qui n'avaient aucune insigne nationale ou militaire. Il m'a informé, parce qu'au seuil de la mort, il a compris que toi, mon fils, fera une enquête sur le cas de l'« accident » d'avion.

Sa mère parla ainsi et elle disparaît avant que Carl Neely n'ait le temps de dire un mot, laissant son fils perplexe, mais il note ce que sa mère lui a dit. Carl Neely sort de son bureau, sentant la faim poindre en son estomac. Il s'attable. Paul Eastman et Marion Buonaparte le rejoignent une demie heure plus tard. Après avoir mangé, les trois collègues discutent de leur enquête respective, à savoir que Paul Eastman a une enquête sur le cas d'un certain Loïc De la Fontaine, mort il y a deux jours tué par sa femme, Marion Buonaparte a une enquête sur le cas de l'assassinat d'un certain Stéphane O'Connor, homme âgé de quarante ans retrouvé mystérieusement mort il y a une semaine dans son appartement. Une fois que les collègues ont terminé de manger, Carl Neely demande à Paul Eastman de passer à son bureau un peu plus tard aujourd'hui.


Simultanément chez John Neely et Maria Vladimirovna Sadovskaia, après la conversation téléphonique avec son fils du premier lit,

Le traducteur et poète de cinquante-neuf ans fouille dans ses poèmes, son fils, Ivan, âgé de dix-sept ans, l'aide dans sa recherche de poèmes. Une fois que le père a trouvé tout ce qui l'intéresse, il congédie son fils. Ivan Neely revient à ses études dans sa chambre. Son père et sa mère lisent les poèmes et essaient de comprendre leur signification. Et plus ils déchiffrent les poèmes, plus ils sont inquiets pour Carl Neely et Ivan Neely. Au moment où son mari lisait ses poèmes, Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely est à sa droite et essaie de l'influencer, puis le possède pour qu'il comprend mieux ses poèmes, surtout concernant ses deux fils (Carl et Ivan). Maria Vladimirovna Sadovskaia-Neely commente à son mari :

— Si tes poèmes sont exacts, alors ton fils du premier mariage, Carl, et notre fils, Ivan, doivent être prudents, très prudents et devront s'entr'aider s'ils veulent être vivants... Et mon propre fils du premier mariage, Sergei, est un salaud... pauvre moi de lui avoir donné le jour... Qu'ai-je fait à Dieu pour l'avoir ? ... Pourtant, je l'ai bien élevé.

John Neely glisse sa main droite autour des épaules de sa femme pour la consoler, alors qu'elle verse quelques larmes, attristée par le contenu des poèmes de son mari.


Précision : Sergei Konstantinovich Kalinine est le fils du premier mariage de la seconde épouse de John Neely, Maria Vladimirovna Sadovskaia, avec Konstantin Arsenovich Kalinine, homme âgé de 25 ans, marié depuis deux ans à une Française, une certaine Stéphanie Camille Mercier, il travaille comme comptable de la ville de Miview. Le couple a un enfant, une fille, prénommée Léa, née en 2002, et Stéphanie Camille Mercier est enceinte de son second enfant, accouchant à la fin du mois, un garçon.


Un peu plus tard, au bureau de Carl Neely,

Paul Eastman frappe à la porte du bureau de son collègue, Carl Neely ordonne d'entrer. Paul Eastman rentre dans le bureau, salue son collègue et Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely à la droite de son fils. Une fois assis en face de Carl Neely, ce dernier lui annonce :

— Paul, je souhaite demandé votre pleine collaboration pour une observation minutieuse de notre collègue.

— Lequel ?

— Marion.

— Pourquoi ? Il est exact que j'ai constaté, depuis quelques semaines, qu'il semble moins efficace au travail, sans parler que parfois, il me paraît ivre et drogué le matin, sauf si je me trompe.

— J'ai remarqué son efficacité moindre au travail, ses dossiers ne font que s'accumuler et j'ai entendu d'autres collègues que Frederick Wellington l'a averti cette semaine concernant sa négligence au travail.

— Effectivement, ce n'est pas un mythe. Nous pouvons critiquer notre supérieur sur son caractère de parasite lorsqu'il travaillait comme policier-détective, mais au moins, comme chef, il est sérieux et ne tolère pas les fainéants au travail. J'ai entendu, puisque la porte était ouverte et que je suis passé devant le bureau pour me rendre jusqu'au mien, que Frederick Wellington a dit, j'ouvre les guillemets « Vous avez déjà été averti pour le cas des feux Cyrus Gracia et Norbert Smith et je constate que vos enquêtes prennent trop de temps à être réglées. » Je ferme les guillemets. Surtout que je ne comprends pas clairement le rapport entre Marion avec Cyrus et Norbert et n'oublions pas Erick tant qu'à les mentionner. Ce trio était inséparable, parfois je doute que ces trois-là aient entretenu une relation entre eux, si vous comprenez ce que je veux dire. Et associer Marion avec eux, c'est bizarre.

— Oui, j'ai compris... D'ailleurs, les rumeurs du commissariat sont claires au sujet de Cyrus, Norbert et Erick, que tout le monde dans la station surnomme le trio des profondeurs, ils étaient homosexuels et se connaissaient très intimement même sur les lieux de travail, paraît-il, sauf que notre chef ne les ait jamais surpris en flagrant délit, sinon il les aurait renvoyé depuis longtemps. Comme que John Clifford, que toute la station surnomme l'invertébré, est un coureur de jupons invétéré, malgré qu'il soit marié à une belle femme, qu'Albert Blackwood, celui que la station surnomme l'éponge, est alcoolique, sauf qu'il est endurant et fait correctement son travail, j'ignore comment, donc Frederick Wellington n'a rien dit concernant les bouteilles d'alcool dans les tiroirs de son bureau au lieu des dossiers d'enquête, et que Martin Klimek, celui que tout le monde surnomme le bohème, est bisexuel et trouve la secrétaire, Andréa Marino, à son goût et avait essayé et essaie toujours de la séduire, comme que la secrétaire me trouve à son goût, sérieusement, a-t-elle jamais vu ma femme ou quoi ? ... Attendez. Paul, tu as mentionné que Marion aurait connu Cyrus et Norbert. Ce Cyrus, ce Norbert et cet Erick qui avaient tiré sur ma femme, ma très chère et douce Hélène, et qui sont morts tués par quelqu'un, j'ignore qui, peu de temps après... S'il a eu un avertissement, alors que deux de ces pédés étaient avec lui, je trouve très bizarre, très homosexuel... Marion, bisexuel ? Je ne l'aurais jamais douté... S'il n'est pas si efficace au travail, c'est qu'il fait autre chose, un autre travail en parallèle ou il s'encule avec je-ne-sais-pas-qui, Beurkh! Quelle image! Mais, dans tous les cas, nous devons être plus attentif pour noter toute anomalie chez Marion, je n'irais pas jusqu'à le filer, j'ai autre chose à faire de ma vie et de mon temps libre, ma famille, mon épouse et mes enfants sont beaucoup plus intéressants que notre collègue.

Sur ces mots, Paul Eastman salue son collègue et sort du bureau pour revenir dans le sien.

Une fois leur temps de travail passé, entre leur enquête et un peu de patrouille dans les rues dans la ville, Paul Eastman et Carl Neely reviennent chez eux. Carl Neely, content de revoir sa famille, sa femme et ses enfants, embrasse son épouse sur les lèvres et s'allonge sur le canapé du salon, lui expliquant son enquête de famille qu'il mène en parallèle avec une autre enquête au travail, un cas sordide de meurtre. Pour ces deux cas, il va se déplacer dans des villes, à Greatview pour le cas de meurtre et à l'aéroport de Baniview pour son enquête sur sa mère. Hélène Popović-Neely l'écoute alors qu'elle repassait des chemises de son mari et des draps. Une fois que le repas est servi et que la famille a mangé, Hélène Popović-Neely lave la vaisselle et son mari l'aide à la ranger. Une fois que les enfants sont partis dormir, Carl Neely regarde sa femme tricoter un pull pour David, tout en réfléchissant et en remâchant les mêmes pensées sur ses enquêtes. Une heure plus tard, Hélène Popović-Neely laisse son tricot et s'assoit sur les genoux de son mari et l'enlace tendrement. Elle lui murmure doucement et tendrement :

— Allez, mon Carl, tu veux aller au lit, il se fait tard. Demain est une nouvelle journée. Ne pense pas trop à tes enquêtes avant d'aller dormir.

Carl Neely hoche la tête pour toute réponse et la câline tendrement pour la soulever jusqu'à leur chambre, dans leur lit. Le couple se déshabille en vitesse et s'endorme rapidement, enlacé l'un contre l'autre, n'ayant pas vu Martin Vessberg qui les regarde de ses yeux vides. L'esprit errant démoniaque s'en va rapidement. Carl Neely s'est endormi au côté de sa femme et l'un des observateurs lui montre la perspective du pilote Otto Jungmann, perspective angoissante, réveillant le détective en sueur. Lorsqu'il s'est rendormir, un ange lui montre ce qui s'était passé et Carl Neely comprend qu'il n'avait pas menti, les avions chasseurs sans insignes nationales ou militaires le pourchassaient et avaient détruit l'une de ses ailes qui engendra la chute de l'avion et la mort de l'équipage et des voyageurs. Ces avions ont été conduits par des espions qui savaient ce qu'ils faisaient. Dit autrement, il y avait un attentat prémédité pour que sa mère, Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely, soit morte. Carl Neely s'est levé, sans réveiller son épouse, et note ses rêves et sa conclusion. Une fois qu'il a rangé les papiers, il ressent que quelqu'un l'observe. Carl Neely se retourne et voit que Thomas Gordon le fixe avec insistance. L'âme l'avertit :

— Monsieur Neely, faites attention. N'oubliez pas que la curiosité à tuer le chat. Dans votre cas, c'est votre tête qui pourrait voler... Ce qui est du passé est le passé, ne déterrer pas le passé, sauf si vous voulez mourir plus tôt que prévu, ce qui serait dommage, Monsieur le tsar. Disons que nous avons d'autres plans pour vous.

L'âme regagne son corps, laissant le détective perplexe. Carl Neely revient dans sa chambre, auprès de sa femme, et s'endort immédiatement. Un doux sommeil le prend, mais ses rêves sont agités, peuplés de menaces des espions, des vivants et des défunts.


Simultanément, dans le parc de la ville de Grandview,

L'espion Chasseur/Robert Langowski attend Marion Buonaparte dans le parc de la ville. Le policier-détective est arrivé comme prévu. L'Italien lui dit :

— Chasseur, pour quelle raison m'avez-vous demandé de venir ?

— Pour vos jolis yeux... Non mais, quel idiot!, s'emporte l'espion, Pour vous donner une mission et un avertissement! D'abord, donnez-moi vos rapports concernant le tsar des détectives...

L'Italien lui passe le dossier.

— ... merci. Ensuite, vous avez pour mission de tuer Ahmed Barak dans un délai d'une semaine. Et l'erreur n'est pas tolérée, ni un retard. Compris ?

— Oui, Chasseur. Au revoir.

— Attendez, l'Italienne, ne partez pas si tôt, ajoute l'espion, sourire sadique aux lèvres.

— Très bien, Chasseur.

Sur ces mots, les deux hommes s'en vont dans la même riche demeure que la première fois dans la même salle où les attendaient Élie James, Richard Payne, Joshua Bedford et Charles Young, tous quatre ivres et drogués depuis quelques minutes. Censure sur les orgies homosexuelles. Après les orgies, Marion Buonaparte revient dans son appartement pour s'endormir dans son lit, espérant que la douleur passera plus vite. Richard Payne revient dans sa maison pour aller dans son lit, seul, puisqu'il a divorcé depuis deux semaines, Katerina Dimitrievna Smirnova-Payne a demandé divorce de son mari et la garde des enfants est partagée jusqu'à leur majorité, ayant compris que son mari est bisexuel, d'où son état ivre et drogué, malgré qu'Élie James n'a pas mis sa menace à exécution, puisque Richard Payne ne s'est pas opposé à ses exigences, y incluant celle de prendre le rôle de « Richardine » lors de leur rencontre entre collègues, rôle qu'il n'apprécie pas beaucoup. Joshua Bedford revient chez lui où sa femme l'attendait. L'étudiant, bientôt finissant, en économie revient dans son appartement. Robert Langowski demande à Élie James d'informer celle qui est surnommée « l'infirmière », nom codé de la maîtresse d'Élie James, sœur de Carl Neely, Amélie Neely, qui travaille en étroite collaboration avec un serveur pour administrer des médicaments à forte dose aux individus indésirables ou gênants. Il était impossible de passer par elle pour éliminer Carl Neely, puisqu'il ne fréquente pas les bars, cafés et restaurants et les seules fois où il va dans un restaurant, c'est en famille pour un anniversaire, mais personne n'oserait l'empoisonner, de peur qu'un esprit errant n'informe le policier-détective. L'espion demande au professeur universitaire de demander à Amélie Neely-Reynaud de préparer une dose forte de médicament pour tuer Marion Buonaparte, parce que, si Carl Neely sait qu'il travaille pour les espions, il sera méfiant et ne lui fera plus confiance. L'Italien peut, certes, espionner à distance, mais il présente un moindre intérêt pour eux s'il ne parvient pas à tuer le mari de Tricia Barak, puisqu'il ne fait que montrer son incompétence, ce qui est très grave.


Simultanément, chez Paul Neely,

Le frère de Carl Neely, ayant terminé avec son travail est revenu chez lui, dans son appartement, écrit un poème, inspiré par des entités démoniaques, qui relate une infidélité entre un homme et une femme de manière très détaillée et explicite. Paul Neely comprend que l'homme mentionné n'est nul autre que son frère, Carl, mais l'identité de la femme lui est inconnu. Il range son poème et se rend dans un café du coin pour boire un peu de vodka et s'en va. Il n'a pas remarqué qu'un homme en noir le regardait, cet homme n'est nul autre que Gabriel Lawrence. Ce dernier prend des notes dans un calepin et appelle son ami et collègue Robert Langowski pour l'informer qu'il a trouvé un candidat très intéressant pour remplacer Marion Buonaparte si ce dernier échoue dans sa mission. Lorsque l'espion polonais a entendu la description de Paul Neely, il avertit ses collègues pour lui confirmer qu'il est bien question du frère même de Carl Neely, ce qui est confirmé en deux minutes. Robert Langowski, sourire sadique aux lèvres, murmure pour lui-même :

— Carl Neely, tu ne peux jamais nous échapper... Ah!Ah! ... C'est encore mieux si l'on recrute son frère, Paul. C'est avoir des informations fiables de première main... sans mentionner d'avoir accès à des documents qu'autrement, il me sera impossible d'avoir. Ah!Ah!

L'espion, de joie, est parti boire plusieurs verres de whisky dans son salon, avachi sur le fauteuil, en écoutant une chanson polonaise et en pensant amoureusement à Tricia al Hariri-Barak et à Ahmed Barak.


Le lendemain matin, chez Carl Neely,

Le policier-détective se lève, rassuré que sa femme soit à ses côtés, se lève et s'habille. Une fois le petit-déjeuner pris, Carl Neely, en uniforme, salue sa femme et ses enfants, embrasse paternellement les enfants sur la tête et embrasse chastement sa femme sur les joues et part chez son père. Après trente minutes de route, le détective arrive chez son père. John Neely, avec sa seconde épouse, était dans le salon, feuilletant ses poèmes. Lorsque Carl Neely frappe à la porte, son demi-frère lui ouvre la porte et le laisse rentrer à l'intérieur, le dirigeant vers le salon. Puis Ivan Neely s'éclipse, laissant son père, sa mère et son demi-frère discuter tranquillement. Maria Vladimirovna Sadovskaia-Neely a donné une tasse de thé à son mari, à Carl Neely et à elle-même. Le détective la remercie et boit sa tasse. Il remarque qu'à la droite de son père se tient sa mère, contente de l'accueil fait à son fils. Carl Neely affirme au couple :

— Je vous remercie de l'accueil très chaleureux, Madame Maria Vladimirovna. D'ailleurs, ma mère, Katarina Dimitrievna, est bien contente de l'accueil que vous m'avez fait. Père, parlons maintenant d'affaire plus sérieuse.

John Neely opine du chef et informe son fils :

— Mon enfant, mon fils bien-aimé, j'ai trouvé tous les poèmes susceptibles d'avoir un intérêt pour toi. En les relisant, j'ai remarqué des horreurs que je ne vais même te dire, de peur qu'elles ne tombent dans de mauvaises oreilles... mais fait très attention à toi et à ta famille... Je ne veux pas te perdre, ni toi, ni ma bru, ni mes petits-enfants.

— D'accord. Merci père. Donne-moi les poèmes, je les lirai...

Son père les lui donne.

— ... Merci beaucoup de pas les avoir brûler.

— À la mort de ta mère, ma première épouse, j'avais pensé les brûler, mais, mû par une volonté étrangère, je les ai gardé dans un tiroir.

— Carl, c'est moi, précise Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely, qui l'avait possédé pour qu'il garde les poèmes, sinon tous ces poèmes auraient passés au feu.

— Père, cette volonté étrangère était Katarina Dimitrievna, ma mère et ton épouse.

— Katia [Katia est le diminutif russe familier pour Katarina] est dans la salle ?

— Oui, c'est elle qui m'a informé.

— Carl, commente la mère du détective, si tu permets que je critique mon mari, je trouve que John se préoccupe un peu trop de ses enfants, apparemment, il oublie que vous êtes des adultes depuis longtemps. Sa seconde épouse, je dois l'avouer que, pour une belle-mère, elle n'est pas une marâtre, mais même une bonne femme. Au moins John a eu beaucoup de chance de trouver une bonne femme et non une vipère.

Mais Carl Neely décide de l'ignorer, préférant attendre un autre moment plus approprié pour rapporter les propos de sa mère à son père et pense « Mère, tu n'es guère meilleur que père. T'es autant préoccupé par tes enfants que lui... Ne me fait pas rire. »

— Ah bon, répond John Neely en réponse à la dernière réplique de son fils.

Carl Neely feuillette les poèmes et, après quelques minutes de lecture, affirme à son père d'une voix attristée, malgré qu'il essayait de garder un ton sérieux et professionnel :

— Père, ces poèmes, si je n'aurais pas vu la date dans le coin supérieur droit, sont incroyablement touchants. Dans l'un d'eux, tu as écrit l'exacte sensation et angoisse d'Otto Jungmann, le pilote du Boeing 737 où travaillait ma mère. Et l'angoisse du pilote, je l'ai ressenti hier soir en rêve.

— Carl, commente son père, j'ai relu avec mon épouse les poèmes, et j'ai compris que tu dois faire très attention, des espions voudraient s'en prendre à ton épouse, ma bru, et à tes enfants, parce qu'ils pensent répéter un schème rattaché à l'Histoire. Un schème historique rattaché à la vie des tsars. Peut-être faudrait-il que tu considères la vie du dernier tsar ? Nicolas II est mort assassiné ainsi que sa famille, ne l'oublie pas mon fils.

— Père, l'Histoire n'a jamais été mon centre d'intérêt, comme tu le sais sans doute. Mais j'en tiendrais compte.

— Je le sais, mais, continue John Neely possédé par un bon esprit, j'ai l'impression qu'explorer l'Histoire de la Russie et des tsars pourrait se relever intéressant pour toi, pour comprendre le schème des espions.

L'âme de John Neely revient dans son corps et le bon esprit est parti. Le détective prend note de la suggestion de son père et continue à lire les poèmes.

Après quelques minutes de lecture, Carl Neely lève les yeux des poèmes et interroge son père :

— Père, tes poèmes sont des plus bizarres. Tu mentionnes que mère aurait été empoisonnée, mais que le coup n'avait pas marché. Pour quelle raison les espions voulaient la tuer à tout prix ?

— En relisant d'autres poèmes et en réfléchissant sur notre mariage, mon fils, j'ai compris que les espions étaient très intéressés par ta mère, mon épouse, parce qu'elle possédait une qualité qui a éveillé leur intérêt, à savoir qu'elle pouvait communiquer par la télépathie avec moi et son frère Rodion et avait une résistance supérieure à la normale au poison. Les poèmes que tu viens de lire, je les ai composé deux an avant sa mort. À l'époque, j'avais des doutes concernant leur valeur prophétique, mais, à la mort de ta mère, j'ai malheureusement tout compris. Raison pour laquelle je veux te donner ces poèmes-ci...

Il joint le geste à la parole.

— ... parce que j'ai l'impression que ces poèmes te concernent, ta famille et toi.

— Merci.

Carl Neely lit les poèmes que son père lui a donné. Et plus il lit, plus il s'inquiète et joue nerveusement avec son alliance. Une fois qu'il a terminé de lire, le détective inquiet affirme à John Neely :

— Père, j'espère sérieusement que tes poèmes concernant ma famille ne sont pas prophétiques comme ce fut pour ma mère, parce que je suis sérieusement inquiet pour mon épouse et mes enfants.

— Je ne saurais te le dire Carl, mais je te recommanderais la prudence et de faire attention. Je l'espère aussi que ce ne soit pas prophétique, sinon je peux dire que je suis poète de malheur.

— Non, père, tu n'es pas un poète de malheur. Ce n'est qu'à moi à tenir compte de l'avertissement et à faire attention.

— Мой сын [Mon fils en russe], ajoute Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely, si seulement j'avais écouté ton père et n'étais pas allée à bord de cet avion, non seulement j'aurais été vivante, mais personne ne serait mort et Monsieur Otto Jungmann et sa femme n'auraient pas laissé un orphelin à leur mort et auraient encore un enfant. Donc, fiston, ne fait pas la même erreur que moi. Prend au sérieux les poèmes de ton père et évite, ta famille et toi, certains endroits mentionnés dans les poèmes. Grave ces endroits dans ta mémoire, ne les écrit surtout pas, et dit à ton père qu'il brûle les poèmes qu'il t'a donné, pour être certain que les espions ne viendraient pas fouillés la maison pour les récupérer.

— Père, je n'aurais qu'une information à te communiquer. Mère te demande de brûler les poèmes que tu m'as donné pour qu'ils ne tombent pas entre de mauvaises mains.

— Très bien Carl, je le ferais le plus rapidement possible... Et merci Katia de m'informer.

— Maintenant, père, permet-moi de relire tes poèmes pour que je mémorise les endroits mentionnés dans ceux-ci.

Sur ces mots, John Neely hoche la tête et laisse son fils du premier lit mémoriser ses poèmes. À certains endroits, le détective est étonné de sa compréhension, pensant qu'il a mal compris, mais ne dit rien. Une fois que Carl Neely a lu et a essayé de mémoriser l'essentiel, il remercie son père et sa belle-mère avant de partir de la maison pour aller à Greatview et à l'aéroport de Baniview.


Simultanément, à la station de police de Grandview,

Paul Eastman est à son bureau, travaillant sur une enquête. Ce matin, il a remarqué que Marion Buonaparte a un comportement différent, étrange. En après-midi, le policier-détective fait une patrouille dans les rues de la ville pour se changer les idées de son enquête. En chemin, il voit des âmes errantes, il les salue et leur demande si elles veulent lui rendre un service, tant qu'à encore rester un peu sur Terre, à savoir de surveiller Marion Buonaparte pendant une semaine et de lui rapporter fidèlement ses activités et d'éviter Gabriel Lawrence, parce qu'il peut les voir et interagir avec elles. Les âmes ont accepté la mission, promettant de partir dans la Lumière après cette mission. Une fois que le policier a terminé son quart de travail, il revient chez lui. Paul Eastman embrasse son épouse, Aglaé, et s'informe, auprès de ses fils, sur leur journée, Georges lui affirme :

— Ta seconde fille du premier mariage, Mélinda, est venue me voir, je lui avais expliqué la manière de gérer les esprits errants lorsque l'unique indice de leur existence est l'odeur, ce qui est très déconcerté, dérangeant et perturbant parfois.

— Merci fiston. J'avais oublié certains détails lors de sa formation. Quel père je suis!

— Il n'y a pas de quoi, père. J'avais rien d'autre à faire de toute manière et elle est sympathique.

Le policier-détective sourit chaleureusement à son fils et sort un dossier d'enquête qu'il lit en attendant le repas du soir. Une fois que le repas est pris et la vaisselle lavée et rangée, Paul Eastman discute avec sa femme de son enquête, puis le couple parte s'endormir dans leur lit après une heure de discussion et de silence.


Simultanément, chez Paul Neely,

Le frère de Carl Neely, lorsqu'il a terminé avec son travail, est rentré chez lui. Une fois assis sur sa chaise, dans la cuisine, il a une vision à distance. Il comprend que son frère est chez leur père, l'interrogeant sur ses poèmes. Paul Neely est perplexe du comportement de son frère, ne comprenant pas sa volonté à ressortir l'enquête sur la mort de leur mère. Une fois qu'il est revenu de la vision à distance et qu'il a noté sa vision, il entend quelqu'un frapper et sonner à sa porte avec beaucoup d'insistance. Étonné, Paul Neely regarde par le judas et voit Gabriel Lawrence. Il décide de ne pas lui ouvrir la porte, puisqu'il ne le connaît pas. Alors l'homme glisse un papier en-dessous de la porte. Le frère du détective lit le message. Il est écrit : « Monsieur Paul Neely, frère du détective Carl Neely, maçon de métier, ouvrez immédiatement la porte. J'ai d'importante information à vous dire concernant votre frère. Un ami de votre ami ». Le frère de Carl Neely est intrigué de ce mystérieux homme et lui ouvre la porte, le laissant entrer à l'intérieur. Gabriel Lawrence le salue et lui demande :

— N'est-ce pas que votre frère mène une enquête sur votre mère ?

— Oui... mais pourquoi manifestez-vous un intérêt pour mon frère et quel rapport avec moi ? D'ailleurs, qui êtes-vous ? Et comment savez-vous ces informations ?

— Est-il vrai que vous venez d'avoir une vision à distance de votre frère qui enquête sur la mort de votre mère ?

— Oui... mais comment le savez-vous ?

— J'ai des amis qui sont vos amis... Bon, revenons à ce que je voulais... Vous pouvez nous aider en nous communiquant vos visions à distance et vos poèmes, contre salaire bien sûr, fort bien rémunéré. Je vous propose cette collaboration parce qu'un ami à moi, qui est aussi votre ami, vous connaît et m'a longuement parlé de vous.

— Laissez-moi le temps de considérer votre offre. Je ne peux décider maintenant.

— Très bien. Alors à demain, Paul Neely.

Gabriel Lawrence sort de l'appartement et revient chez lui, laissant Paul Neely perplexe à l'offre de l'espion, attiré par l'alléchante offre, mais en même temps répugné à l'idée de vendre son âme au Diable. Pour se changer les idées, Paul Neely fait une promenade dans le parc de la ville.


À Greatview,

Carl Neely arrive à la maison de son enquête. En perquisitionnant la maison, avec l'aide de l'esprit errant de l'homme assassiné (un homme de trente ans qui vivait avec sa amante), un certain Antoine Greenwood, il a vite compris ce qui s'était passé, mais il décide d'amener ladite arme du meurtre pour la donner à son père qui serait capable de confirmer si le meurtrier soupçonné (la maîtresse du défunt, une certaine Lise Applebaum) est réellement le meurtrier ou non, parce que Carl Neely a de sérieux doute qu'elle ait prémédité un tel acte. Le détective a interrogé la maîtresse et la trouve sincère, elle ne peut être fautive. Il est perplexe sur l'identité du meurtrier. Il revient chez son père pour solliciter son aide concernant ladite arme, puisque sa rétrocognition peut l'aider. John Neely informe son fils que ladite arme du meurtre n'est pas l'arme réelle, elle n'est qu'un substitut du meurtrier pour faire fausse piste. Le meurtrier est un homme un peu plus vieux qu'Antoine Greenwood. Carl Neely remercie son père de l'avoir aidé, puisqu'il ne reste qu'à déterminer l'identité de l'homme. Et Carl Neely part en direction de l'aéroport de Baniview. En chemin vers la ville, il voit sa mère, assise sur le siège du co-conducteur. Elle l'informe :

— Mon fils, dès que tu reviendras à Grandview, demande à Paul Eastman s'il a des nouvelles informations à te communiquer, mais ne dit rien à Marion Buonaparte... Aussi, à l'aéroport de Baniview, fait attention à certains individus, ils sont très méchants, des vrais démons! Que Dieu te protège et soit avec toi.

Sa mère parla ainsi et elle disparaît. Carl Neely soupire et continue à conduire sa voiture de fonction. Il arrive enfin à l'aéroport de Baniview. Il enquête minutieusement tout l'aéroport en évitant certains individus suivis par des cohorte d'esprits errants et clairement possédés par des entités démoniaques.


Le lendemain matin, Grandview, au bureau de Paul Eastman,

Paul Eastman est attendu à son bureau par les deux esprits errants qui surveillent Marion Buonaparte. Étonné, le policier-détective leur parle en ces termes :

— Messieurs Vincent Delamontagne et William Scharskovsky, quelle est la raison de votre venue ?

— C'est Marion Buonaparte qui nous inquiète. Il a essayé de tuer Monsieur Ahmed Barak, mais nous avons fait en sorte qu'il rate son coup. L'assassinat de Monsieur Barak est clairement prémédité avec un homme surnommé Chasseur, un Anglo-Polonais, son nom est Robert Langowski, amoureux de l'épouse de Monsieur Barak et de Monsieur Barak lui-même. D'ailleurs, cet espion a aussi sodomisé Marion Buonaparte. Bref, votre collègue travaille en étroite collaboration avec un espion qui le connaît intimement. Nous sommes surtout inquiets pour Monsieur Barak, il est clairement un innocent et n'est aucunement bisexuel. Il a sa femme qu'il aime beaucoup et père de trois enfants, en plus que sa femme est enceinte de leur quatrième enfant.

— Merci messieurs de l'information.

Les deux esprits errants disparaissent de la vue du détective, ayant à l'œil Marion Buonaparte. Paul Eastman est perplexe et comprend mieux l'attitude inhabituel de son collègue Marion. Sa productivité au travail a diminué parce qu'il est occupé avec des travaux d'espionnage et son air ivre et drogué le matin est le résultat de ses orgies homosexuelles avec des espions et d'autres connaissances. Le policier-détective eut envie de vomir sa bile à concevoir un Marion Buonaparte bisexuel, homosexuel et pense :

« Carl, je dois t'informer de notre collègue à ton arrivée. D'ici ton retour, je devrais avoir un œil sur Marion, je ne veux pas qu'il tue un innocent. »

Sur cette pensée, il continue son enquête et, après deux heures de recherche et de réflexion, part faire une tournée dans les rues de la ville pour surveiller Marion Buonaparte.


Simultanément au bureau de Marion Buonaparte,

Il réfléchit à la manière de tuer Ahmed Barak pour demeurer encore vivant, mais il a un peu peur depuis qu'il a raté son coup. Il décide de faire une tournée dans les rues de la ville en espérant qu'une idée lui vienne. Erick Holmes, Cyrus Garcia et Norbert Smith suivent Marion Buonaparte et le premier dit aux deux autres :

— Les amis, nous pourrons posséder Marion, surtout toi Norbert, et essayer de mieux viser que lorsque nous étions vivants, sauf si vous préférez mieux que Marion prenne un rôle féminin avec ses amis ?

— Bonne idée Erick! Au moins mort, t'as des meilleures idées que vivant!, commente Cyrus Garcia.

— Moi, commente Norbert Smith, je suis plus d'avis que Marion devrait prendre le côté féminin de son prénom avant que nous nous exerçons à tirer pour tuer le type dont-j'ai-oublié-le-nom.

— Norbert, commente Erick Holmes, de ton vivant, t'était nul pour se rappeler des noms, alors maintenant, c'est sûr que tu ne vas pas t'améliorer maintenant.

Les trois esprits errants éclatent de rire et les deux esprits errants encouragent Norbert Smith a possédé Marion Buonaparte. Ce qu'il fait. Norbert Smith dirige le corps du détective italien vers la station de police pour aller frapper à la porte de Tony Jackson, un collègue bisexuel, qui cache sa bisexualité sous le couvert d'un coureur de jupons et d'un alcoolique, que Norbert Smith connaissait intimement même au travail, mais leur chef ne doutait de rien. Marion Buonaparte (âme) est étonné que son corps soit déplacé jusqu'au bureau de ce collègue et s'étonne encore plus de la relation homosexuelle entre son corps et ce collègue qu'il n'aurait jamais douté. Une fois que le corps de Marion Buonaparte est sorti du bureau de Tony Jackson, Norbert Smith cesse de posséder son collègue. L'âme du détective italien revient dans son corps et il revient à son bureau, peinant à être sur ses jambes. Il s'avachit sur le bureau et s'endort. Quatre heures plus tard, Marion Buonaparte patrouille les rues de la ville pour essayer de repérer le mari de Tricia Barak. Il le repère et tire, mais, heureusement, rate son coup, trop drogué pour l'atteindre. Il déguerpit avant qu'Ahmed Barak n'eut le temps d'appeler la police et de le voir pour le décrire à ses collègues.


Simultanément, chez Paul Neely,

Le frère de Carl Neely, possédé par l'esprit errant italien démoniaque Romano, écrit un poème. Une fois que l'esprit ne le possède plus, il lit le poème, étonné de son contenu, à savoir l'assassinat d'un policier dans une rue tué par un tireur d'élite posté à une fenêtre. Il se rend dans le parc de la ville pour s'assoir sur un banc. Il voit Gabriel Lawrence qui s'approche de lui et lui demande sèchement, clairement impatient :

— Alors l'ami de mon ami, vous vous êtes décidé ? Vous joignez-vous à notre équipe ou non ? Répondez-moi maintenant.

— J'ai réfléchi et j'ai décidé de me joindre à votre équipe, l'offre est intéressante et mon don est valorisé.

— Très bien. Moi aussi j'ai un don, celui de communiquer avec les esprits errants. Je m'appelle Mort.

— Enchanté, Mort, en serrant la main de Gabriel Lawrence.

— Votre nom, Paul Neely, sera Poète.

Et Gabriel Lawrence donne un dossier à Paul Neely et les deux hommes se séparent. Une fois revenu chez lui, le frère de Carl Neely lit le dossier qui contient sa mission, son travail en tant qu'espion. Ce travail consiste à espionner son frère, Carl Neely, avec ses visions à distance.


Deux jours plus tard, chez John Neely,

Carl Neely comprend, à la suite de son enquête à l'aéroport de Baniview et de plusieurs rêves, où un ange lui a montré les évènements, que deux jours avant la mort de Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely, il y eut une tentative d'empoisonnement, mais, malgré qu'elle but le verre, elle n'ingère pas toute la dose et présente une résistance au poison. Ce qui étonna les espions qui ont alors opté pour une mort certaine en engendrant une chute de l'avion. Et l'idée de faire mourir sa mère correspond à une idée fixe des espions qu'ils ont planifiés depuis longtemps pour « le tsar des détectives-enquêteurs » comme ils surnommaient Carl Neely.

Ce dernier est perplexe, pensant « Comment des espions, alors que j'avais à peine dix ans, pouvaient savoir que je serais policier-détective ? C'est sérieusement un mystère ou ils ont affaire à l'art occulte. Et pourquoi le titre de tsar ? »

Carl Neely remercie son père de son aide et revient à Grandview.

Une fois de retour à son bureau à la station de police, Paul Eastman invite son collègue à son bureau. Carl Neely lui demande, intrigué :

— Et Paul, quoi de neuf ?

— Disons que j'ai découvert le vrai visage de notre collègue Marion...

Le plus vieux policier continue sur un ton moqueur.

— ... et ta mère avait raison de te conseiller la méfiance, parce qu'il travaille avec des espions et utilise ses visions à distance pour eux. Il est bisexuel, en relation très intime, avec les espions, d'où son aspect ivre et drogué parfois les matins. Et il planifie d'assassiner un citoyen de notre ville, Ahmed Barak, parce que l'espion Robert Langowski voudrait avoir sa femme, Tricia, pour lui.

— Merci Paul de m'aider, mais comment es-tu parvenu à savoir autant de détails ? L'as-tu espionné, suivi ou demandé l'aide de quelques esprits ?

—Deux esprits errants, Messieurs Vincent Delamontagne et William Scharskovsky, tu sais les deux esprits qui se promenaient respectivement sur la rue Jeanne D'Arc et sur l'avenue de la Rochefort depuis sept ans...

Carl Neely hoche la tête pour signifie qu'il sait de quels esprits il est question.

— ... Ils m'ont informés, puisque je les ai demandé de le filer pendant une semaine et de me rapporter ce qu'ils ont vus et qu'ils partent après leur mission dans la Lumière.

— Merci collègue.

Paul Eastman le salue et revient à son bureau. Carl Neely s'assoit sur son fauteuil et range ses dossiers d'enquêtes, perplexe sur le schème qui pourrait se présenter avec la mort de sa mère.


Simultanément, chez Paul Neely,

Paul Neely appelle Gabriel Lawrence et Robert Langowksi pour les informer d'une vision à distance, à savoir qu'il sait que son frère sait que Marion Buonaparte est un agent double et ne lui fait pas confiance, ni ne divulgue ses enquêtes. Robert Langowski, une fois la conversation téléphonique terminée pense :

« Marion, ma Italienne trop répugnante, tu seras le prochain à tester l'efficacité de mon talent de tireur d'élite, parce que tu ne nous ait plus utile et tu ne peux que nous nuire, misérable vermine, j'ai plus de respect et de considération pour les frères Neely que pour toi... Dans deux jours, si tu ne tues pas l'époux de Tricia, t'es mort sans trace. »

Sur cette pensée, l'espion prépare son arme et part boire un verre de whisky dans son salon.


Deux jours plus tard, au bureau de Marion Buonaparte,

Le détective italien, n'ayant pas encore réussi à tuer le mari de Tricia Barak, commence à s'inquiéter pour sa vie. Après son temps de travail, il attend Ahmed Barak dans un coin sombre de la rue, derrière une poubelle, et tire, mais il rate le coup, puisque Vincent Delamontagne a influencé Ahmed Barak pour qu'il évite la balle fatale, n'étant blessé qu'au bras. Alors que le mari de Tricia appelle la police, Marion Buonaparte s'enfuit dans un cul-de-sac avant que l'homme ne puisse le voir clairement de face. Robert Langowski, posté à une fenêtre, tire sur lui, le tuant net. Il descend de l'étage et regarde où est le mari de Tricia Barak, il est trop loin pour qu'il puisse l'atteindre. Renonçant à suivre Ahmed Barak, il sait qu'il a raté sa chance d'avoir Tricia comme épouse. Il revient chez lui pour s'enivrer avec de la vodka pour oublier son insuccès à avoir Tricia Barak comme épouse. Marion Buonaparte suit l'espion et le possède pour ensuite diriger le corps vers son arme à feu pour qu'il commette suicide. Robert Langowski (âme) est furieux et essaie d'influencer son corps possédé à rater le coup. Et le coup fatal a été raté, mais il s'est blessé proche du cœur. Marion Buonaparte cesse de posséder l'espion, l'âme revient dans son corps et se traîne, malgré la difficulté, vers le téléphone pour appeler les urgences. Les ambulanciers arrivent rapidement et l'amène aux urgences pour être soigné rapidement. Il reste deux semaines à l'hôpital.


Simultanément au bureau de Carl Neely,

Carl Neely pense « au moins, je me suis débarrassé d'un collègue qui travaillait contre moi, Marion. Un souci de moins, j'ai Paul comme collègue et mon frère et mon père. Sans oublier ma confidente qu'est ma chère Hélène. »

Sur cette pensée, il laisse ses papiers d'enquête sur le cas de sa mère, même s'il est intrigué par le mystérieux schème qu'il n'a pas encore déduit, pour se plonger dans une autre enquête. Sa mère le regarde debout, à sa droite, en retrait, puis disparaît. Carl Andrew Neely apparaît à la droite de son descendant et lui ordonne :

— Faites une enquête sur notre famille, sur les Neely, avant qu'il soit trop tard et qu'une malédiction ne tombe sur vous et votre famille.

Sur ces mots, l'ancêtre disparaît et le détective pense « Je la ferais cette enquête. D'ici la semaine prochaine. »

À midi, il sort de son bureau pour partir manger à la cantine. Paul Eastman le salue et Marion Buonaparte se tient à distance des deux collègues. Après le repas, les deux collègues s'échangent des informations sur leur enquête en cours, puis chacun revient à son bureau pour continuer leur enquête respective. Après son quart de travail, le détective Carl Neely revient à la maison et embrasse sa femme. Il s'assoit à table réfléchissant à ce que lui a dit son ancêtre. Une fois le repas du soir servi et consommé, Carl Neely aide sa femme à laver et à ranger la vaisselle. Une fois que les enfants sont partis dormir, Carl Neely partage avec sa femme son inquiétude des enquêtes. Le détective réfléchit au schème qui pourrait se présenter avec sa mère et Carl Neely informe sa femme, après plusieurs minutes de réflexion :

— Je pense avoir trouvé le schème que ma mère m'a mentionné. Katarina Dimitrievna a vécu trente-cinq ans, de 1949 à 1984. Et ma mère a peur pour moi, j'ai trente et un ans, et donc dans quatre ans, je dois être particulièrement vigilant si je pense encore être vivant, ou pour toi, mon amour, tu as vingt-neuf ans maintenant, donc dans six ans, nous redoublerons de prudence pour que tu sois vivante.

Le détective enlace tendrement sa femme pour se consoler en espérant que sa conclusion soit fausse. Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely apparaît à la droite de son fils et lui demande :

— Le schème semble trouvé. Il concerne ton épouse, mais j'ai l'impression que ce n'est pas tout mon fils, et le surnom de nos ennemis pour toi de « tsar des détectives » ne m'est pas clair. Malheureusement, j'ignore ce qu'il faut chercher. Commence par voir qui sont tes vrais alliés et qui sont tes ennemis, indépendamment des considérations de la fratrie, de l'âge, de la proximité ou non. Soit fin observateur.

Sur ces mots, sa mère disparaît et Carl Neely soupire. Il murmure à sa femme :

— Ma mère est incroyable. Je n'aurais pas encore fini mes enquêtes, mais je dois faire une pause. J'ai meilleur à faire sous les mains et sous les yeux, mon amour.

Sur ces mots, il embrasse sa femme et la soulève jusqu'à leur chambre pour la chatouiller, lui dire quelques blagues à allusion sexuelle, la câliner et l'amener vers les plaisirs de l'amour, ce qu'elle ne refuse pas, ne doutant pas que l'âme de Paul Neely est dans le salon riant méchamment de la naïveté de son frère, qui préfère s'amuser avec sa femme, alors que les espions ont de sombres desseins pour le couple, surtout pour Hélène Popović-Neely, la faire disparaître comme le mentionnait les poèmes de John Neely et de Paul Neely, sans oublier que Paul Neely veut pousser la malédiction familiale sur son frère bientôt.


À suivre

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