Deux mondes semblables, mais différents

Chapitre 2 : Conseil à suivre ou méfiance

Chapitre final

3229 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/10/2023 19:15

Deux mondes semblables, mais différents


2.Conseil à suivre ou méfiance



Avertissement, Allison DuBois peut présenter un caractère totalement différent, voire étranger, par rapport à la série.



Allison, étonnée du conseil psychologique de Mélinda concernant les esprits, hésite en son âme si elle le suivra, si elle peut la croire. Elle ne doute pas de la sincérité de la jeune mère, de cinq ans sa benjamine, mais elle trouve plutôt particulier son point de vue sur les âmes. Pensant qu'il manque de perspicacité et de sens pratique à Mélinda, Allison décide d'ignorer le conseil. Pour elle, il est absolument inutile de se pencher sur ces requêtes d'esprits qui relèvent de l'insignifiant... Sérieusement, pourquoi un esprit devrait s'opiniâtrer à rester en ce monde-ci, ce monde matériel, physique, alors qu'il n'a plus aucune attache ? Pourquoi un esprit voudrait à ce point que sa copine ou sa femme sache qu'il va bien et qu'elle ne le pleure pas trop, alors que le temps seul fait passer la douleur aux proches endeuillés ? Ou pire qu'une broche soit sur son vêtement ou qu'il sache sa réelle famille ? À quoi bon puisqu'il n'a plus besoin de tout cela, ni de connaître toutes ces informations ? Il en a fini avec sa vie sur Terre... Que l'esprit veuille rétablir la justice et veuille savoir son réel meurtrier, c'est compréhensible... Le reste n'est que caprice sans intérêt des esprits aux yeux d'Allison, voire une perte de temps. L'avocate ne peut aucunement s'imaginer convaincre des esprits de partir au paradis, alors que ces âmes mêmes ne sont peut-être pas des croyants... Comment les convaincre alors ? Et cette histoire de Lumière ne l'a guère convaincu, n'ayant jamais perçu une telle joie chez les esprits, n'ayant jamais vu une lumière quelconque. La seule fois qu'elle a entendu parler d'une lumière que l'âme perçoit, c'est lors de l'EMI, ou expérience de mort imminente... Et même pour cette dernière, Allison ne se prononce pas, n'ayant jamais vécu une telle expérience de sa vie. Elle se demande comment il est possible de convaincre les esprits d'aller en un lieu qu'elle ignore. Mystère.


Derrière le dos d'Allison, Gabriel Lawrence et Romano l'espionnent, sourires narquois aux lèvres. Romano essaie de manipuler Allison pour qu'elle ne croit pas à Mélinda et passe dans son camp. Les deux s'éclipsent rapidement sans que l'avocate ne les remarque.


Sur ce monologue intérieur, Allison rejoint Lee Scanlon au commissariat, au bureau de son cousin, l'inspecteur Carl Neely. Les deux cousins sont clairement à froid, tournant la tête en même temps lorsque l'avocate aux capacités paranormales est entrée, ils lui disent, Carl commençant la discussion, complétée par Lee :

— Madame Allison DuBois, vous arrivez au bon moment! Tout un art!

— Cousin, je suis d'accord avec vous! ... Mais explique-moi en quoi Mélinda Gordon peut nous aider avec Anthony Smith ?

— Dois-je te répéter pour la millième fois, s'emporte l'inspecteur de Grandview. As-tu des oreilles pour entendre ?

— Calme-toi, Carl... Et oui, j'ai des oreilles.

— Mais les oreilles seules ne sont suffisantes, il faut la connexion des neurones jusqu'à ton cerveau et le processus d'information dans ton cerveau et en ton âme! Alors écoute, âme sans empathie!

— Très bien! Fâche-toi pas cousin.

— Je te disais que Mélinda Gordon peut t'aider avec le cas d'Anthony Smith. Je te la recommande, parce qu'elle m'a aidé à vaincre ma dépression et ma culpabilité de la mort de ma belle-fille, Caitlin Mahoney, et de mon erreur professionnelle... Ce qui n'est pas rien! Sinon j'aurai encore été rongé de honte, je me serai tué au travail et je n'aurai pas encore été tranquille en mon âme... Sans parler que j'aurai probablement démissionné! ... Avec le temps, depuis novembre 2008, j'ai fini par surmonter ma douleur... Et je sais que ma belle-fille est en paix. Que Dieu ait son âme... Pauvre fillette. Mélinda Gordon est venue à moi pour régler le cas de ma belle-fille... Après, cousin, fait comme bon te semble, mais je t'ai informé de ce que je sais.

— D'accord, merci Carl.

— Si vous permettez, s'immisce Allison, Monsieur Neely de nous expliquer en quoi Anthony Smith devrait être une exception. S'il veut absolument parler à sa copine qu'il le fasse d'une manière ou d'une autre ou qu'il demande à Mélinda Gordon, mais je n'ai guère le temps pour ces détails insignifiants.

— Merci, commente l'esprit errant, fâché, de traiter mes priorités d'insignifiances! J'en suis offusqué! Et je vous prouverais ce qui est sans importance!

Et il se déplace jusqu'à la maison et le bureau d'Allison pour semer un désordre dans ses papiers de travail. Aussitôt dit, aussitôt fait, il revient proche de l'avocate pour écouter la suite de la conversation.

— Madame DuBois, soupire Carl Neely, je ne peux que vous dire ce que je sais. Après, faites comme vous voulez. Vous m'ennuyez avec vos questions... Dois-je vous rappeler que je ne vois pas les esprits ni ne peut rentrer en contact avec eux, contrairement à vous ou à Mélinda Gordon. Alors laissez-moi tranquille et dégagez de mon bureau. Des enquêtes m'attendent. Au boulot! Cousin, tu connais mon numéro s'il y a une urgence. À la prochaine.

Les deux habitants de Phoenix quittent le commissariat et vont dans le parc de la ville, réfléchissant à leurs prochains pas.


Parallèlement à la venue de l'avocate au commissariat, Mélinda réfléchit à ce qu'Allison lui a dit, mais elle considère qu'il lui manque beaucoup de naturel dans sa manière d'user de son don, à savoir qu'elle n'aide que des esprits qui relèvent toujours des cas judiciaires. La vie n'est pas que le travail et les esprits ne se satisfont pas seulement de la Justice... Elle informe son mari qu'elle ira au bureau d'Élie James pour lui demander son avis concernant Allison. Elle s'y rend avec Aiden.

Une fois qu'elle a rapporté au psychiatre et psychologue sa rencontre avec Allison DuBois, Élie James commente :

— Une instrumentalisation de son don... Ce ne peut être bon... Ce ne peut rien augurer de bon, à mon avis... Si vous permettez le commentaire du psychiatre et psychologue qui n'a pas encore quitté son travail, j'ai l'impression qu'elle a un minderwertigkeitskomplex, ou complexe d'infériorité, qu'elle compense en se prouvant comme avocate et consultante de l'inspecteur ...

— L'inspecteur Lee Scanlon.

— ... Merci pour le détail du nom... Et pour paraître le plus normal au monde, elle ne veut pas se confronter aux gens ordinaires. De peur qu'ils ne la rejettent ou se moquent d'elle. Raison pour laquelle seul un petit cercle sait pour son don... Alors qu'un don, qui ne lui appartient pas en propre, qui a été donné par Dieu ou que-sais-je quelle entité supérieure, ne peut, logiquement, se limiter ainsi...

— N'êtes-vous pas un peu trop sévère?, s'étonne la jeune mère. Vous êtes méchant avec Allison DuBois... Et, honnêtement, que diriez-vous de moi alors ?

— Je dirais, lui répond franchement le psychiatre et psychologue après quelques minutes de réflexion, que vous présentez une forme assez prononcée de Verdrängung, ou refoulement, pour certains événements traumatisants, tels vos souvenirs d'enfance concernant Thomas Gordon et Paul Eastman, votre fausse-couche ou l'attaque armée sur votre mari. Et procéder ainsi, n'est pas toujours la meilleure des solutions. Vous pourrez avoir des problèmes psychologiques plus tard...

— C'est très gentil, Élie James! Quel ami!, s'offusque-t-elle.

—Allez Mélinda Gordon, ne vous fâchez pas... Je ne voulais pas que nous nous brouillons pour un rien... Mais revenons à Allison DuBois... J'espère qu'elle ne rencontrera pas Gabriel Lawrence... S'ils se rencontrent et s'unissent, ce n'est pas rien! Et j'ai peur que les projecteurs soient sur vous et qu'ils s'en prennent à vous et à votre famille.

— Comme si ma famille n'a pas eu suffisamment de menaces par le passé! Je l'espère aussi qu'ils ne se verront pas, mais je l'ignore... D'ailleurs, je ne peux imaginer Allison DuBois travailler avec lui! Lui, le serviteur de Satan! Lui qui travaille ouvertement pour le Mal! Lui, mon ennemi juré qui m'a presque tuée! C'est carrément impossible qu'elle s'entende avec lui!

— Rien ne peut être exclus... Rien n'est impossible.

— Merci de votre cynisme, monsieur le professeur.

Sur ces mots, la chuchoteuse d'esprits revient chez elle.


Le surlendemain, Allison, ne comprenant pas la raison d'Anthony Smith à semer le désordre dans ses papiers et à lui rappeler qu'elle doit informer Mary Green de sa dernière volonté, se promène dans le parc de la ville de Grandview pour se changer les idées. Elle et Lee ont décidé de rester dans la petite ville pour régler une enquête d'assassinat obscur que les collègues de Carl Neely ont trouvé récemment. Et, le soir, dans son cauchemar, elle a compris que l'homme, un certain John Campbell, est mort, monstrueusement assassiné par sa maîtresse, femme de deux ans sa benjamine, une femme aux cheveux blonds cendrés et aux yeux verts. Il a été mutilé aux extrémités avant que le cadavre ne soit jeté dans la rivière où les policiers l'ont retrouvé.

À son réveil, elle appelle son mari, Joseph DuBois, très agitée par sa nuit pour lui narrer son cauchemar. Allison, en réfléchissant à son cauchemar, sait que la femme vue en rêve n'est pas sa maîtresse en titre, parce qu'elle est plus grande et qu'elle a les cheveux noirs et les yeux bruns. Donc la meurtrière est encore une autre femme avec laquelle il était familier. Une collègue de travail ? Peut-être, pense-t-elle. Elle soupire.

Pour se changer les idées de la sordide enquête, une fois qu'elle a informé Lee Scanlon de son rêve, Allison décide de visiter un peu la ville. Une fois assise sur un banc du parc, elle voit un homme un peu plus jeune qu'elle, aux cheveux bruns foncés et aux yeux de même couleur, avec une barbe de trois jours, vêtu d'un veston noir par-dessus une chemise blanche et un jeans. L'homme la salue et entame une discussion sur tout et rien, très affable, très poli. Cet homme est Gabriel Lawrence. De sa voix mielleuse, le mauvais chuchoteur d'esprits lui demande :

— Madame Allison DuBois, quelle est la raison de votre désarroi ? Sachez que vous pouvez me faire confiance, je sais que vous avez rencontré Mélinda Gordon, n'est-ce pas ?

Étonnée, Allison se tourne vers l'inconnu et lui réplique :

— Qui êtes-vous ? Comment savez-vous que j'ai récemment rencontré cette femme ?

Sourire énigmatique, la réponse est toute aussi énigmatique :

— Je vous ai vu entrer et sortir de la boutique... Et de certaines connaissances...

Gabriel ne va pas lui révéler qu'il détient cette information de Romano et de quelques sombres esprits et démons.

— ... Mais revenons à vous... Vous avez des tracas avec un esprit, celui d'un certain homme tué d'une balle en face de vous ?

— Comment le savez-vous ?

— J'ai un don. Je vois et j'entends les âmes errantes et je peux vous aider à ce que ces esprits ne vous dérangent plus ?

— Comment ?, l'interroge, intriguée, Allison.

— Simple. Je m'en occupe. Je connais un endroit adapté pour eux.

— Lequel ? Est-ce la Lumière que m'a parlé Mélinda ?

— Non. C'est encore meilleur... Mais c'est mon affaire. J'ai appris à gérer ces cas... Et vous avez mon garanti que cet esprit ne vous importunera plus.

Gabriel Lawrence se tourne à la droite et murmure à l'esprit errant :

— Comprenez, monsieur...

— Anthony Smith, réplique sèchement l'esprit.

— ... Très bien... Alors Anthony Smith, est-il exact que personne n'a répondu à votre dernière volonté ?

— Exact... En réalité, inexact, il ne manque qu'un détail important...

— Je m'en occuperai, mais pour vous, j'ai un joli endroit, meilleur que la Lumière...

— Veuillez bien me pardonner, ajoute Allison à Gabriel, mais je suis curieuse de savoir quel est cet endroit ? Est-ce un endroit physique ou un endroit dans l'Au-Delà ? Au paradis, en enfer ou que-sais-je où ?

— Je m'excuse de ne pas vous l'avoir précisé... Disons que je propose aux esprits de venir à un endroit physique particulier où elles se côtoient, s'amusent et font la fête, sans jamais revenir déranger les vivants...

— Intéressant... Mais c'est où ?

— En un lieu sûr... Loin des vivants, un lieu isolé...

Intriguée de la réponse énigmatique de Gabriel, elle l'interroge avec plus d'insistance :

— Mais qui êtes-vous ? Déclinez-vous ?

— Je suis Gabriel Lawrence, un homme qui communique avec les esprits comme je communique avec les vivants... Vous aussi semblez avoir des capacités surnaturelles... Si je ne me trompe pas ?

— Oui, répond l'avocate avec prudence.

Allison est un peu dépassée par ces derniers jours : une rencontre avec Mélinda Gordon qui affirme une chose, un esprit qui s'acharne sur elle, et maintenant un certain Gabriel Lawrence aux capacités similaires à celles de Mélinda qui affirme une autre chose... La tête commence à lui tourner de toutes les informations contradictoires et elle décide de se méfier de l'un et de l'autre chuchoteurs d'esprits, se demandant s'ils ne se sont pas entendus pour la narguer. Elle se ressaisit rapidement et continue sur un ton posé :

— Je suis Allison DuBois, avocate à Phoenix et consultante auprès du détective Lee Scanlon depuis quatre ans...

Elle hésite si elle allait se confier à cet homme comme elle l'avait fait avec Mélinda.

— ... Et il est exact que j'ai des capacités surnaturelles, mais en quoi pouvez-vous m'aider ?

Gabriel, d'un ton mielleux et quelque peu hypnotisant, la rassure :

— Je vous aide en vous débarrassant définitivement des esprits qui vous perturbent.

— Très intéressant, lui répond-elle d'un ton hypnotisé.

— Eh! Attendez un peu!, s'offusque Anthony Smith, Qui suis-je pour que je sois traité comme un tracas, un problème ? Ce n'est pas compliqué ce que je veux!

— Justement, monsieur...

— Anthony Smith, réplique exaspéré l'esprit errant.

— Anthony Smith, continue le chuchoteur d'esprits sur un ton convaincant, doux et gentil, j'ai la solution à votre demande. Venez avec moi.

Et l'esprit s'en va, hésitant à faire confiance à Gabriel Lawrence. Allison, intriguée par la solution de ce dernier, le presse de ses questions qui demeurent sans réponses claires. Gabriel Lawrence demeure énigmatique.


Allison salue Gabriel et revient au commissariat pour demander à Lee Scanlon ce qu'il en pense des deux chuchoteurs d'esprits de Grandview. Lee, tout aussi perplexe qu'elle, lui répond simplement qu'elle doit déterminer à qui elle fait confiance. L'avocate a trouvé la meilleure des solutions: elle ne fera confiance ni à Mélinda, ni à Gabriel, elle continuera comme elle a toujours fait. Et si Anthony Smith la dérange encore, elle fera exception et ira accomplir sa dernière volonté.


Et bien sûr, Anthony Smith ne lâche pas l'avocate, continuant à semer le désordre dans ses papiers. Allison décide de retrouver la résidence de la petite-amie, mais elle hésite à y aller. Mélinda, avec Aiden entre les bras, en voyant l'avocate assise sur un banc du parc avoisinant sa boutique, se rapproche d'elle, la salue et lui demande la raison de son embarras. La jeune mère encourage son aînée à accomplir la volonté de l'esprit errant. Mélinda s'excuse de ne pouvoir l'accompagner, Mary Green habite à Smallview, ville éloignée de deux kilomètres de Phoenix, mais elle la rassure que tout se passera bien.

Dès que l'avocate s'est éloignée, Anthony Smith avise Mélinda qu'ils ont vu Gabriel Lawrence la veille, mais que l'homme ne lui inspire pas confiance avec son ton mielleux et ses airs trop affables et faux. La jeune mère s'est rembrunie en entendant le nom de son ennemi, remercie l'esprit et lui souhaite de partir bientôt dans la Lumière.


Le surlendemain, avec l'aide des rêves d'Allison, Lee Scanlon a retrouvé l'assassin de John Campbell, une certaine Amely Allen. Elle est condamnée à trente de prison.


Deux jours plus tard, Allison et Lee reviennent à Phoenix. L'avocate passe à Smallview chez Mary Green. En arrivant devant sa porte, elle est anxieuse, tournant dans sa tête les pires scénarios et réponses possibles. Une fois qu'elle s'est calmée, elle ramasse son courage et frappe à la porte. Mary Green la lui ouvre, l'accueillant à l'intérieur. Allison lui affirme :

— Madame Mary Green, je suis Allison DuBois, l'avocate qui s'est occupée de l'enquête d'Anthony Smith avec l'inspecteur Lee Scanlon...

— Et qu'avez-vous à me dire ?, lui demande la femme d'une voix brisée par le souvenir de son petit-ami, ... Allez droit au but.

— ... Et je vous transmets son message. J'ai une capacité surnaturelle qui me permet d'être en contact avec les défunts. Et il veut que je vous informe qu'il va bien, plus rien ne lui fait mal, seulement vos larmes l'attristent et il vous suggère de ne pas le pleurer trop longtemps, ni que vous abandonniez l'idée de fonder une famille.

— ... Vous vous moquez de moi!, se fâche Mary Green, avec des larmes dans le coin des yeux. Cessez vos balivernes! Sortez de chez moi! Je vous suis gré d'avoir rétabli la justice sur sa mort. Pour le reste, vous outrepassez vos compétences en prétendant des capacités surnaturelles!

Allison DuBois obtempère et pense que Mélinda a tort. L'avocate se promet à elle-même qu'elle ne répétera plus l'expérience. Anthony Smith, énervé que sa petite-amie ne croit pas à l'avocate, se manifeste devant Mélinda pour l'informer du revers de la rencontre entre les deux femmes. Mélinda soupire et promet au défunt qu'elle s'occupera de son cas rapidement. L'esprit errant, guère content, s'en va auprès de sa copine.


Le lendemain matin, Mélinda, ayant expliqué à son mari la situation, part à Smallview avec sa famille. Jim conduit la voiture. Une fois arrivée devant la porte de Mary Green, Mélinda distingue Anthony Smith qui la regarde, étonné qu'elle tienne si rapidement parole. Mary Green invite Mélinda à l'intérieur. La chuchoteuse d'esprits lui explique la raison de sa venue et la dernière volonté d'Anthony Smith qui est à la droite de sa bien-aimée. Après quelques minutes à douter et à interroger Mélinda, Mary Green se rend à l'évidence qu'elle ne lui ment pas et qu'elle est bien en présence d'Anthony Smith. Lorsque ce dernier voit un petit sourire de joie sur le visage de sa petite-amie, il annonce à Mélinda :

— Merci beaucoup. Je peux enfin partir. Cette lumière est pour moi ?

Elle opine du chef.

— Très bien... Mary, j'espère que tu auras plus de chance qu'avec moi. Sache que je t'aime beaucoup. Au revoir.

Sur ces mots, Anthony Smith part dans la Lumière et Mélinda rapporte les propos à Mary.

La famille de Mélinda Gordon revient à Grandview. Allison DuBois, elle, a remarqué qu'aucun esprit ne vient mettre du désordre dans ses papiers. Contente, elle continue son travail, sans se soucier de Mélinda ou de Gabriel.

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