Réinterprétation et autres histoires

Chapitre 1 : Première partie, Souvenirs d'enfance et de jeunesse épars, première partie

3129 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/11/2023 18:27

1.Souvenirs d'enfance et de jeunesse épars, première partie




À Grandeville, en 1986, Mélinda, âgée de dix ans, au CM2, revenait de l'école, accompagnée de sa mère, Élizabeth, surnommée Beth, et de sa plus jeune sœur, Mélanie, âgée de sept ans, au CE1. Les deux filles faisaient leur devoir de mathématiques tranquillement dans leur chambre, que, soudainement, Mélinda discerna une silhouette humaine dans le coin de son champ de vision qui l'interpella doucement en ces mots:

— Mélinda, Mélinda, m'entends-tu, me vois-tu ? Pourquoi m'ignores-tu ?

Elle se retourna, étonnée que quelqu'un sache son prénom et pour mieux voir cet individu. Elle détailla l'esprit errant : une fille de son âge, une élève de sa classe, Sarah Applebaum, vêtue des vêtements bleus caractéristiques de l'hôpital, très maigre, aux cheveux brun clair et aux yeux bleus. Étonnée, elle lui répondit :

— Sarah, pourquoi es-tu venu à moi ? Je t'ai bien vu en classe.

— Alors pourquoi m'as-tu ignorée ?

— Lorsque j'ai dit que tu étais en classe, à côté de l'enseignante, tout le monde s'était moqué de moi... L'enseignante a même convoqué ma mère chez la directrice pour demander des explications... Et...

Quelques larmes perlèrent le coin des yeux de Mélinda, sa voix était devenue très agitée par l'émotion.

— ... Ma mère a relégué mon don au rang d'affabulation et d'invention... Comme si j'hallucinais... Pourtant tu es bien réelle... Et j'ai beau essayé lui expliqué, rien n'y fait... Mon don est tellement singulier que ma mère ne me comprend même pas.

— Mélinda, ne t'attriste pas pour les adultes... Ils sont très bizarres... Si tu veux, on pourrait jouer... Je me sentirai moins seule... Déjà que mon papa et ma maman m'ignorent et ne sont plus ensemble, je n'ai pas besoin d'être encore plus dans la solitude...

L'interpellée hésita, opina du chef à l'idée de Sarah et répondit, en faisant sécher ses larmes :

— Très bien Sarah... On est amie ? Veux-tu jouer à cache-cache avec moi ?

L'esprit errant, ravi, applaudissait de ses petites mains et commençait à compter. Mélinda partit se cacher. Elle rencontra sa sœur. Cette dernière lui demanda avec qui elle jouait. Lorsqu'elle entendit la réponse, elle rit et lui répliqua :

— Linda, tu feras mieux d'ignorer ces esprits et entités que tu vois... Ça t'aiderait beaucoup dans la vie... Tu auras l'air normal et tu ne seras pas la risée de l'école... Un conseil fraternel... Tu sais que les élèves de ma classe qui ont des plus vieux frères ou sœurs m'ont dit qu'ils te surnommaient la menteuse, la mythomane et la fille en recherche d'attention... Et parfois, ils me taquinent méchamment...

— Mais Anie, tu sais bien que je ne peux les ignorer... Ils sont bien là les esprits... Je les vois et je les entends...

— Fait comme tu veux, Linda, mais tu ne peux pas dire que je ne t'avais pas donné un bon conseil.

— Anie, vois-tu les esprits ?, Vois-tu Sarah dans le couloir qui se dirige vers nous ?

Mélanie tourna son regard à gauche et à droite pour essayer de discerner Sarah, mais en vain, elle n'avait pas ce don. Elle tourna négativement de la tête pour signifier à sa sœur sa réponse. Mélinda informa Sarah :

— Sarah, c'est facile pour toi de me trouver... Je ne me suis même pas cachée... On recommence... Tu recomptes et je me cache. D'accord ?

— Je comprends bien. J'accepte.

Et Sarah s'en alla dans la chambre de Mélinda pour compter. La jeune chuchoteuse d'esprits partit dans le jardin se cacher derrière le chêne qui trônait comme un roi au milieu du jardin.

Élizabeth, qui regardait par la fenêtre, s'inquiétait pour sa fille, Mélinda, surtout lorsqu'elle avait compris qu'elle a le même don qu'elle, celui de voir, d'entendre et de communiquer avec les âmes errantes. À la différence que la mère ignorait les esprits, ce qui lui provoquait toujours un mal de tête à la fin de la journée. Élizabeth avait tellement peur que l'une de ses filles ait hérité de ce don qu'elle considérait plus comme un fardeau que comme un bienfait qu'elle préférait convaincre sa fille d'ignorer ces esprits. En agissant ainsi, Élizabeth n'espérait qu'une seule chose, que Mélinda ait une enfance normale, sans souci ou tracas... Mais surtout pour ne pas préoccuper son esprit avec des énigmes, des vies des esprits errants et des réflexions sur la manière d'amener ces esprits dans la Lumière... Déjà qu'Élizabeth avait des problèmes conjugaux avec Thomas Gordon depuis 1978, elle essayait au maximum de ne rien laisser paraître devant leurs filles, elle n'avait pas envie en plus de s'occuper de sa fille qui a hérité du même don qu'elle et que sa propre mère, Marie-Anne. Élizabeth doutait que son mari lui était infidèle, mais, sans preuve, impossible de divorcer... Et détenir l'information de l'esprit errant de son grand-père n'était pas crédible... La mère, lorsqu'elle discerna Sarah Applebaum jouer avec Mélinda, feignait ne pas la voir et demanda :

— Mélinda, que fais-tu derrière le chêne ?

— Maman, je joue avec mon nouvelle amie, Sarah. On joue à cache-cache.

— Ne veux-tu pas plutôt jouer avec ta sœur ? C'est mieux qu'avec ton amie imaginaire.

— Mais maman, Sarah n'est pas imaginaire. Elle est réelle... C'est juste qu'elle est une âme seule... Elle est libre de son corps...

— Mélinda ! ordonna sèchement sa mère, cesse avec ton affabulation. Combien de fois vais-je te dire que les autres enfants te considéreront comme folle !

— Mais maman, protesta faiblement la chuchoteuse d'esprits en devenir, ça ne change pas que Sarah est réelle... Tout aussi réelle que toi, que papa, qu'Anie, toi et moi...

— Rentre, maintenant !

La fillette obtempéra, mais elle était attristée que sa mère ne la croyait pas et voulait à tout prix la convaincre que son don n'était pas réel.



En 1990, Mélinda, alors âgée de quatorze ans, était contente de rendre visite à sa grand-mère maternelle Marie-Anne. Cette dernière était son éducateur pour lui donner des conseils et des explications pour gérer son don et régler les cas d'esprits errants pour les amener dans la Lumière depuis un mois. La petite-fille était une bonne élève, faisant la fierté de la vieille passeuse d'âmes. Tout commença alors qu'Anne-Marie avait insisté que sa petite-fille vienne avec elle à l'enterrement du mari d'une amie, une certaine Joséphine, à l'église de la ville. La fillette était étonnée de voir le corps dans le cercueil et l'âme assise sur le premier banc. Elle lança un regard interrogateur à Marie-Anne qui lui murmura :

— Ma petite-fille bien-aimée, rappelle-toi de ce que je t'avais dit. Approche-toi doucement de l'âme et demande-lui son identité et la raison de rester sur Terre.

Mélinda opina du chef et s'approcha doucement de l'âme et lui murmura :

— Monsieur, vous êtes le mari de Joséphine, l'amie de ma grand-mère. Quel est votre nom ?

— Je m'appelle Jean-François du Beauséjour.

— Pour quelle raison êtes-vous encore sur Terre ?

— Je ne veux pas que ma Joséphine me pleure trop longtemps... Voulez-vous la consoler en lui rappelant le temps passé ensemble... Notre toast secret aux étoiles les vendredis soirs... Et notre petite verre de cognac les dimanches... Je veux qu'elle sache que je l'aime toujours et que nous nous verrons prochainement.

La chuchoteuse d'esprits en formation opina du chef et rejoignit la veuve et lui murmura ce que Jean-François lui avait demandé de communiquer à sa femme. L'esprit errant, content en voyant des larmes de joie aux yeux de son épouse, remercia d'un geste de la tête l'apprentie chuchoteuse d'âmes et partit dans la Lumière, vers le repos éternel. Mélinda revenait auprès de sa grand-mère qui lui souriait, ravie que son élève ait mis en pratique ses conseils.

Depuis ce jour, Mélinda, parfois secondée de sa grand-mère, au grand désarroi d'Élizabeth, aidait régulièrement les esprits errants qu'elle rencontrait. Chaque jour et chaque esprit errant était un cas particulier et intéressant pour la jeune fille. La mort de sa grand-mère en 1994 chagrina beaucoup Mélinda, mais elle sécha vite ses larmes lorsque Marie-Anne la consola et l'encouragea de continuer d'aider les âmes errantes et les vivants avec son don. Ce dernier lui permettait d'amener le plus d'esprits errants dans la Lumière au lieu qu'ils dérangent les vivants, ce qui n'était pas un travail léger, mais il était nécessaire et ne pouvait être vain. Un don ne pouvait être inutile selon Anne-Marie, et elle avait transmis cette conviction à sa petite-fille.




En 1993, âgée de dix-sept ans, au terminale du lycée, Mélinda avait un petit-ami, un certain Arthur Maisonnave. Elle le connaissait depuis un mois. L'adolescente était très nerveuse cet après-midi, parce qu'elle allait lui révéler son don singulier. Nervosité parce qu'elle allait en parler la première à son amour, alors qu'elle ignorait tout de sa réaction. Les autres individus à qui elle avait mentionné son don la prenait pour une mythomane et une folle.

Elle attendait son copain dans le parc de la ville, fébrile. En discernant Arthur de loin, elle s'approcha de lui et s'efforça de lui cacher son angoisse par un sourire forcé. Le petit-copain lui demanda :

— Que veux-tu me dire de si important, Mélinda ?

— Je dois t'avouer que je suis une fille bien spéciale... Je ne suis pas une fille ordinaire.

— En quel sens ? C'est certain que, pour moi, tu es spéciale et fantastique !

— Spéciale et hors de l'ordinaire parce que j'ai un don depuis mon enfance.

— Lequel ?, demanda-t-il intrigué.

— Celui de communiquer avec les esprits errants...

Arthur éclata de rire, s'éloigna d'elle, l'observant comme si elle était folle ou qu'elle lui avait dit qu'elle était une extraterrestre, et lui répliqua :

— Tu es comique Mélinda. J'espère que nous nous reverrons comme esprit errant puisque tu prétends les voir. À la prochaine.

Sur ces paroles blessantes, l'ex-petit-ami s'en alla. Mélinda était restée prostrée, frappée de la réaction d'Arthur. Elle sanglotait et rentra chez elle, s'enfermant dans sa chambre.

Une heure plus tard, Mélanie, âgée de quatorze ans, frappa doucement à la porte de chambre de son aînée, attendant qu'elle lui ouvrait la porte. Mélinda lui demanda :

— Que veux-tu Anie ?

— Vas-tu bien ?, demanda-t-elle prudemment.

— Non... Arthur m'a quitté... Et de quelle façon... Il m'a blessé...

— Linda, consoles-toi. Au moins, tu n'auras perdu trop ton temps avec lui et je suis certaine que tu rencontreras une fois l'amour de ta vie. Il ne faut pas se presser... Vois positivement que tu pourras terminer sans souci ton BT Commerce.

Mélinda séchant ses larmes lui répliqua :

— Anie, tu sais bien me remonter le moral au moins.

Sur ces mots, les deux sœurs descendaient les escaliers pour rejoindre leurs parents dans la cuisine. Mélinda n'avait pas vu, derrière elle, un esprit errant la fixer avec insistance et intérêt, le grand-père d'Élizabeth Gordon, Henri Pasquier. Mais sa douleur de sa rupture avec Arthur lui faisait particulièrement mal en son cœur... Elle se promettait qu'elle ne sera pas rapidement en couple... Le temps que son pauvre cœur guérisse...

Le soir, seule dans son lit, elle pleurait beaucoup, très affectée de l'attitude d'Arthur qui marqua la fin de leur relation. Pour s'aider à évacuer les émotions négatives, elle nota dans un cahier qui faisait office de journal intime la date de rupture : le 29 septembre 1993.



En mai 2000, âgée de vingt-quatre ans, Mélinda rencontra Jim Clancy alors que l'immeuble où était son appartement devait être évacué parce qu'un feu s'était déclaré. Jim se dépêchait de sauver le plus d'individus possibles et tenait solidement Mélinda pour la diriger vers un endroit sécuritaire. La jeune femme remarqua un esprit errant à sa droite. Une vieille femme âgée de soixante-dix ans vêtue de sa robe de nuit, mine très inquiète. Elle disait :

— Mon enfant, pouvez-vous dire à quelqu'un que mon mari est encore sous les décombres... Je pense qu'il peut être sauvé... À gauche de l'entrée, au fond complètement entre deux morceaux du plafond... Je ne veux pas que nous mourrons la même journée, s'il vous plaît. Faites vite!

Mélinda opina du chef et apostropha Jim en ces mots :

— Monsieur... pouvez-vous voir sous les décombres à gauche de l'entrée, au fond complètement entre deux morceaux de plafond, un homme est encore en vie.

Jim hocha la tête et, avec un collègue, se hâtait de sauver la vie de cet homme en suivant les indications de la jeune chuchoteuse d'esprits.

Quelques minutes plus tard, le jeune ambulancier revenait avec l'homme, encore vivant. L'esprit errant, en constatant que son mari ne l'avait pas encore rejoint, soupira de joie et remercia Mélinda de l'avoir aidée. Elle partit dans la Lumière, contente. Jim était sérieusement intrigué sur la certitude de la jeune passeuse d'âmes concernant cet homme. Il se promit à lui-même qu'il s'informera de l'origine de sa certitude.


Trois jours plus tard, l'occasion se présenta. Il pleuvait et Mélinda était sortie avec son parapluie bleue. Mais il s'était renversé. Jim Clancy, qui passait dans la voiture d'ambulance avec d'autres collègues, laissa ses collègues pour aller aider Mélinda. Il lui proposa de l'accompagner en la protégeant avec son manteau jusqu'au kiosque où elle travaillait. Mélinda accepta l'offre généreuse. Un peu plus tard, les deux jeunes gens se rencontrèrent à nouveau. Jim, très intrigué, demanda :

— Mes excuses, Mademoiselle...

— Mélinda Gordon...

— Moi, c'est Jim Clancy.

— Enchanté.

— De même, Mademoiselle. ... Je m'excuse de ma curiosité, Mademoiselle Gordon, mais d'où vous vient cette certitude que l'homme sauvé de l'incendie était encore vivant ? Voulez-vous me répondre ?

— Oui, un jour... Mais pas maintenant...

Elle s'éloignait sur cette réponse énigmatique du jeune ambulancier qu'elle trouvait très affable, charmant et courtois... L'amour au premier regard... Mais Mélinda décida d'être plus prudente... Elle ne lui révélerait son don qu'après être certaine qu'ils soient en couple.


Quelques semaines plus tard, Jim ne cessait de la courtiser, de s'approcher d'elle, de lui écrire des lettres amoureuses et de discuter longtemps avec Mélinda sur tout et rien. La jeune chuchoteuse d'esprits était conquise par le jeune ambulancier et elle décida de l'informer la semaine prochaine de son don. Plus la fameuse journée s'approchait, plus Mélinda était nerveuse... Elle avait peur que le charmant et séduisant ambulancier ne la tourna au ridicule comme l'avait fait Arthur sept ans plus tôt.

Jim, percevant sa nervosité, lui demanda :

— Pourquoi es-tu nerveuse Mél ?

— Je vais enfin lever le voile sur ma mystérieuse certitude...

Elle baissa les yeux, n'osant affronter le visage de son bien-aimé. Visage qu'elle imaginait déjà devenir méchant et moqueur dans quelques secondes. Jim avait les yeux fixés sur elle, très intrigué de ce qu'elle pourrait lui dire.

— ... J'ai un don unique dans la famille, celui de communiquer avec les esprits errants... Et c'est avec l'aide de l'âme de l'épouse que je suis parvenue à vous mentionner la localisation exacte de son mari...

Comme Jim Clancy ne disait rien, Mélinda leva les yeux et s'étonna de discerner un sourire sur ses lèvres et une lueur de joie dans les yeux.

— ... Ne me prenez pas pour une folle... Je suis sérieuse... Très sérieuse... Je sais bien que ce n'est pas tous les jours que des individus avec un tel don se rencontre... Mais je ne dis que la vérité...

— Je te crois bien Mél. Tu es fantastique... Et sache que je t'aime comme tu es avec ton don... Et si nos enfants ont le même don que toi, je t'aiderai à ce qu'ils soient aussi bons que toi... Si ce n'est même plus... On les encouragerait à développer leur don... Rien n'est au hasard, alors je ne peux empêcher nos enfants de s'épanouir pleinement. Tu es ma Mélinda, mon amour... Et, tant qu'à être avec les révélations...

Il s'agenouilla devant sa bien-aimée, sortit une boîte bleue qui contenait une bague de fiançailles et lui demanda solennellement :

— Mélinda Gordon, ma chère, douce et bien-aimée femme en mon cœur, veux-tu bien que nous nous marions bientôt ? Veux-tu être ma fiancée ?

Émue, la chuchoteuse d'esprits opina du chef. Il ouvrit la boîte et lui passa la bague au doigt et l'embrassa. Il continua son discours.

— Et nous nous marierons dans trois mois, en août, le 15 août plus précisément. Tu es d'accord ?

Mélinda pleurait de joie... Elle allait bientôt se marier avec un homme qu'elle aimait et qui l'acceptait avec son don, malgré son impossibilité de voir les esprits... Il lui faisait confiance et lui donnait son soutien indéfectible auprès d'elle... La chuchoteuse d'esprits pensait qu'elle avait beaucoup de chance d'avoir un si bon fiancé. Elle embrassa Jim et le couple se promenait dans le parc. La jeune fiancée souriait en voyant des enfants jouer dans le parc de la ville et pensa qu'elle aussi sera mère un jour avec son mari, son cher Jim. Ce dernier se penchait pour l'embrasser et lui susurra à l'oreille :

— Ma chérie, ma chère Mél, je me demandais si tu avais la même idée que moi d'avoir des enfants ensemble... Plusieurs enfants, au moins deux mon amour ?

Elle riait à ses paroles qui faisaient écho à ses propres pensées et lui répondit :

— Oui, bien sûr, Jim... Mais pas maintenant... Dans un an, c'est certain,

Le couple s'embrassait tendrement avant que Jim invita Mélinda à venir dans son appartement. La jeune chuchoteuse d'esprits était très excitée que son mariage arrivera bientôt, qu'elle devienne officiellement l'épouse de Jim Clancy, cet ambulancier si cher en son cœur. Cet homme qui deviendra son confident et son appui.

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