Après la souffrance, le bonheur arrive à grands pas

     Le lendemain, tout le monde jouaient au beach volley et comme la dernière fois c'était le même groupe qui gagnait : Tsukushi, Rui et Tsukasa. Le soir venu, Tsukushi s'en alla désespérée sur la plage. Rui la retrouva en train de grelotter de froid...

Rui : Que fais-tu là ?

Tsukushi : Rien. Et toi ?

Rui : Je prends l'air. Tu es là depuis longtemps ?

Tsukushi : Oui.

Rui en s'approchant d'elle : Ça ne va pas ?! À rester assis là sans bouger, tu as dû attraper froid !

Tsukushi en saisissant la main de Rui : Juste dix minutes... Non, juste cinq minutes s'il te plait... Tu ne veux pas me serrer dans tes bras ?

Rui : Quoi ?

Tsukushi : Je peux tenir pendant la journée mais le soir, je n'en peux plus. J'ai trop froid !

Rui : Mais... Que me caches-tu ?!

         Rui prit Tsukushi dans ses bras et la sera contre lui jusqu'à ce que Tsukushi s'écarta d'elle-même...

Tsukushi : Je vivais avec Stéphane à Londres. Je n'oublierai jamais l'expression de son visage quand il a ouvert la porte de son appartement. Même maintenant... Ces jours-là ont été les plus heureux de toute ma vie ! Toute la nuit nous parlions de notre enfance. Nous nous promenions au hasard dans les rues de Londres. Ah, nous avons parlé de toi.

Rui surpris : De moi ?

Tsukushi : Oui, Stéphane m'avait dit qu'il t'aimait beaucoup. Mais le bonheur n'a pas duré longtemps. Stéphane a repris ses études à l'université. Il étudiait beaucoup à la fac pendant la journée et travaillait comme secrétaire d'un avocat le soir. Voilà pourquoi j'imaginais ta scène... Contrairement à toi, j'avais trouvé un travail dans un bar qui avait besoin d'aide en plus de mes cours par correspondance. Ce n'est pas tout... Stéphane avait tendance à ne pas rentrer à la maison... Beaucoup de travail... Tu voulais savoir la vraie raison pourquoi je n'aime pas parler de mon passé ?

Rui : Oui.

Tsukushi : Nos familles à Yomogi et à moi avaient péri... Dans un naufrage lors d'un voyage d'affaires...

         Rui n'en revenait pas : Il n'aurait jamais cru cela pourtant la vérité était là ! Tsukushi n'en pouvait plus et elle se mit à pleurer laissant toute sa douleur s'échapper d'un coup. Rui l'avait pris dans ses bras pour l'apaiser de cette tristesse que la jeune fille avait accumulé au fil des années. Tsukushi finit par se calmer mais elle resta dans les bras de son ami.

Rui : Quel âge avais-tu ?

Tsukushi : huit ans. Quant à ce qui s'était passé hier... Je connaissais Kazuya qui avait joué avec mes sentiments et ceux de Yomogi. Ma cousine ne se rend pas compte mais moi si. De plus, Kazuya n'aimait pas ma façon d'être. Il trouvait que ce n'était pas normal que j'avais quatre ans d'avance sur mes études et surtout il critiquait tout le temps sur ma tenue vestimentaire ! Il n'aimait pas non plus que je travaille de nuit !

Rui : Mais ce n'est pas lui qui décide !

Tsukushi : Voilà pourquoi je ne suis plus ami avec lui. J'étais aussi amoureuse de Stéphane. Kazuya n'avait pas apprécié...

Rui : Ah si je le tenais celui-là !

Tsukushi : Il faut que Yomogi réalise que Kazuya ne sera jamais un ami !

Rui : Cela va être dur !

Tsukushi : Il va se mêler de ce qu'il ne le regarde pas !