Après la souffrance, le bonheur arrive à grands pas

     Tsukushi se retourna soudain et vit Rui en retrait...

Tsukushi : Que fais-tu là ?

Rui : Rien. Et toi ?

Tsukushi : Je prends l'air. Tu es là depuis longtemps ?

Rui : Oui.

Tsukushi en s'approchant de lui : Ça ne va pas ?! À rester assis là sans bouger, tu as dû attraper froid !

Rui en saisissant la main de Tsukushi : Juste dix minutes... Non, juste cinq minutes s'il te plait... Tu ne veux pas me serrer dans tes bras ?

Tsukushi : Quoi ?

Rui : Je peux tenir pendant la journée mais le soir, je n'en peux plus. J'ai trop froid !

Tsukushi : Tu ne devrais pas demander à la fille qui t'accompagnait ?

Rui : Non, je ne la connais pas !

         Tsukushi le prit dans ses bras et le serra contre elle jusqu'à ce que Rui s'écarta de lui-même...

Rui : Je vivais avec Shizuka à Paris. Je n'oublierai jamais l'expression de son visage quand elle a ouvert la porte de son appartement. Même maintenant... Ces jours-là ont été les plus heureux de toute ma vie ! Toute la nuit nous parlions de notre enfance. Nous nous promenions au hasard dans les rues de Paris. Ah, nous avons parlé de toi.

Tsukushi surprise : De moi ?

Rui : Oui, Shizuka m'avait dit qu'elle t'aimait beaucoup. Mais le bonheur n'a pas duré longtemps. Shizuka a repris ses études à l'université. Elle étudiait beaucoup à la fac pendant la journée et travaillait comme secrétaire d'un avocat le soir...

Tsukushi : J'imagine la scène... Tu restais à la maison jusqu'à son retour...

Rui : Comment fais-tu ?

Tsukushi : ...

Rui : Tsukushi ?

Tsukushi : Rien.

Rui : ...