Drago Malefoy à l'école des sorciers
Partie 1: Drago Malefoy à l'école des sorciers
Chapitre 1
Dans le train
Il se demandait ce qu'il faisait là, dans ce train qui le menait vers sa "prison", comme il l'appelait depuis le début de ses vacances d'été. Ce château, cette "école" dans laquelle il était inscrit depuis sa naissance selon ses parents, ne lui inspirait pas du tout confiance. Et il était censé y rester jusqu'aux prochaines vacances? Il avait eu beau protester, supplier même, son père n'avait rien voulut entendre. Et, encore une fois, personne ne lui avait demander son avis! Lorsque sa mère l'embrassa tendrement pour lui dire au revoir, avant de monter dans cette machine qui l'emmenait tout droit vers l'enfer, il avait sentit sa gorge se serrer et ne put empêcher une grosse larme de rouler sur sa joue. Il détestait son père de l'avoir obligé à partir de la maison, il se détestait lui-même de tant ressembler à cet être froid, distant, méprisant et méprisé à la fois par tous ceux qu'il qualifie d' "amis". Il aurait put être bel homme s'il n'avait pas constamment cet air de supériorité sur le visage et son nez droit retroussé comme si tout le monde ( à part lui, bien sûr) dégageait une odeur insupportable. Il avait des cheveux très longs, d'un blond presque blanc qui retombaient sur ses épaules en une cascade lisse et soyeuse. Et lui, son fils, avait bien sûr hérité du physique de son père. Bien sûr qu'il était beau et que beaucoup de filles auraient donner la lune pour passer ne serais-ce qu'une petite heure en sa compagnie; mais la chose dont il était vraiment fier, chez lui, c'était son attitude. Le portrait craché de sa mère. Il était certes très intelligent, mais il était capable d'une douceur, d'une gentillesse et d'une générosité sans égal dont on se rendait bien compte lorsqu'on le connaissait bien. Malheureusement, trop peu de personnes le connaissaient sous cet angle de sa personnalité.
Mais il n'avait pas le droit de les montrer. Encore une raison qu'il avait de détester son géniteur.
<< Un Malefoy n'est pas [i]gentil[/i] , Drago, avait un jour dit son père, comme si ce mot lui avait écorché la bouche lorsqu'il l'avait prononcé. Nous devons montrer que notre famille est une vrai famille de Sang Pur. Notre lignée et notre nom nous interdisent de monter de la sympathie ou de la compassion pour quiconque, même entre nous. Pour quiconque, tu m'a bien compris, Drago?>>
Il n'avait pas voulu répondre à son père qu'il n'était pas d'accord, car il ne voulait pas retourner toute une journée dans les cachots du manoir familial. Il préféra en parler à sa mère, le soir, lorsqu'elle venait dans sa chambre pour lui souhaiter une bonne nuit. Mais il n'eut pas besoin d'engager la conversation, car sa mère avait bien vu que, dans ses magnifiques yeux gris pâles, baignaient quelques larmes qui n'allaient pas tarder à sortir pour mourir aux coins de ses adorables lèvres roses de petit garçon de 11 ans qu'il était alors. Lui épargnant les mots qui allaient resserrer la boule que son fils avait dans la gorge, elle le prit dans ses bras et lui raconta que son père lui avait tout dit et qu'elle n'était pas tout à fait contre l'opinion de son mari. Elle lui expliqua qu'il en allait, pour la plupart des choses, de leur vie à tous les trois s'ils ne faisaient pas respecter leur nom dans la société. Il lui dit alors qu'il n'avait jamais demandé à être né dans cette famille et qu'il regrettait que son père lui montre aussi peu d'affection car lui, il l'aimait vraiment beaucoup mais, avec les années qui filent à une vitesse incroyable, il avait très peur de lui ressembler. Sa mère resta muette, se contentant de resserrer son étreinte. Quelques minutes plus tard, le jeune garçon s'endormit dans ses bras. Elle l'avait coucher et était sortie de la chambre non sans avoir d'abord posé un baiser sur son front.
Il avait sourit en pensant à sa mère, mais il ne s'en rendit compte que lorsque Goyle lui demanda:
<< Qu'est-ce qui te fais sourire comme sa, Drago?
- Rien du tout. Je pensais juste à me mère..., lui répondit-il.
- Elle à l'air de déjà te manquer, renchérit Crabbe.
- Oui, en effet. Mais, au moins, je suis loin de mon père, et ce n'est pas plus mal! ajouta Drago, un sourire malicieux au bord des lèvres.
Il aimait bien Crabbe et Goyle mais, "pour l'image de sa famille", il devait les traiter comme des moins que rien lorsqu'il était en publique. Et il devait faire de même avec n'importe quel inconnu(e) qu'il croisait. Il détestait cela. Chaque insulte, chaque regard méprisant à ses amis ou à quiconque, le faisait plus regretter d'être un Malefoy.
Ils n'étaient partis que depuis 10 minutes, mais Drago avait déjà faim. Il partit donc à la recherche du chariot de friandises à travers tout le train. Il vit la vieille dame qui poussait le chariot en question à l'autre bout du train. Il avança dans sa direction, mais fit tomber le morceaux de papier qu'il tenait dans la main sans s'en apercevoir. Une fraction de secondes plus tard, il sentit une petite main se poser sur son épaule. Il se retourna, et se retrouva devant la plus jolie créature qui soit: une fillette. Il lui semblait d'ailleurs qu'ils avaient le même âge. Elle était un peu plus petite que lui, mais que lui importait? Elle était brune, ses cheveux bouclés tombant gracieusement sur ses fragiles épaules de fille. Elle avait une bouche si bien dessinée, un nez si parfaitement retroussé, un visage tellement bien fait et une peau si blanche, qu'il croyait se retrouver devant une poupée de porcelaine. Elle lui souriait gentiment en lui tendant un morceaux de papier et lui dit:
<< Tu as fait tombé ceci dans le couloir.
Il ne pouvait pas lui répondre, noyés comme il était dans l'océan si profond de ses yeux bleu azur!
- Sa va? s'inquiéta-t-elle.
Il se secoua la tête, et lui répondis:
- Euh... oui... sa va.
Réalisant soudain, non sans un affreux pincement au coeur, qu'il n'avait le droit d'être aimable avec personne, il se reprit et lui envoya:
- Redonne moi ça tout de suite, espèce de petite ignorante! Sais-tu au moins qui je suis?
Son joli sourire s'effaça immédiatement et la jolie inconnue lui répondis:
- Non, j'ignore qui tu es, mais tu es certainement la personne la plus orgueilleuse que je n'ai jamais rencontrée! Cela ne m'étonnerais pas que tu fasse partie de la famille Malefoy! Apparemment, je suis la seule exception dans cette famille de malotrus!
- Effectivement, je suis un Malefoy. Mon nom est Drago. Quel est le tiens?lui demanda-t-il avec mépris, en cachant sa surprise. Comment cette charmante créature pouvait-elle faire partie de sa famille? Elle ne ressemblait en rien à une Malefoy...
- Je m'appelle Elena Black, je suis donc ta cousine au 3ème degrés, mon père étant ton cousin au 2ème degrés. Mon père, tu sais, Sirius Black? lui répondit-elle avec dédain.
- Tu es la fille de ce pouilleux? lança Drago d'un ton cinglant.
- Oui, et toi tu es comme ton père, tout aussi vile et méprisable. Je regrette que le doux tempérament de Narcissa n'ai en rien influencé ton odieux caractère! lâcha-t-elle en lui mettant le morceaux de papier dans la main. Elle s'éloigna ensuite d'un pas rapide vers son compartiment pour rejoindre Harry et Ron, avec la ferme intention de passer sous silence cet affreux entretien avec son cousin, qu'elle n'avait jamais vu auparavant.
Drago était resté dans le couloir et avait regardé sa cousine repartir sans mot dire.Il s'en voulait énormément de lui avoir dit toutes ces choses horribles, mais avait-il le choix? Il ne pu s'empêcher de noter qu'Elena avait une démarche si gracieuse et qu'elle dégageait une odeur délicieuse... Du lilas. Il était réellement sous le charme de cette petite lutine si ravissante. Mais elle le détestait maintenant. Cette pensée le chagrina au plus haut point, mais il l'avait rencontrée et il ne pouvait penser à rien d'autre qu'à elle.Oubliant le chariot, la vieille dame et ses friandises, il regagne son compartiment, un peu dans les nuages. Lorsque ses amis lui posèrent des questions sur ce qui le rendait si heureux, il leur répondait qu'il sentait qu'il allait adoré Poudlard, non sans une petite lueur de malice dans les yeux...