Dramione : le Feu et la Glace

Chapitre 28 : Explosion

7698 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 25/05/2020 16:20

Dans le chapitre précédent Drago s’est battu avec Harry et est maintenant à l’infirmerie à cause d’un certain sort maléfique. Hermione, inquiète, est allée le voir pour s’assurer qu’il allait bien, mais aussi pour lui annoncer qu’elle n’avait plus confiance en lui, de peur de faire parti de sa mission. Finalement, elle s’est rendue compte qu’elle se trompait grâce à Mimi Geignarde.


POV HERMIONE.


             Il dormait lorsque je l’avais retrouvé à l’infirmerie, pour la seconde fois. Je le regardais, blessé et anesthésié sous mes yeux, et je me rendais compte de l’incommensurable chance que j’avais. Je me rendais compte de ce que je m’étais crue prête à abandonner, simplement parce qu’il était Drago Malfoy. Et maintenant, à partir de cet instant, et ce grâce à Mimi Geignarde, je savais pour tout le reste de ma vie qu’il était sincère avec moi. Je n’aurais plus jamais à me demander s’il était vraiment honnête, s’il ressentait vraiment quelque chose pour moi, si c’était réel. Ça l’était. Et je ne pouvais plus le remettre en question. Soulagée d’un énorme poids, je me décidai à quitter l’infirmerie avant que madame Pomfresh ne revienne, ou qui que ce soit d’autre ne fasse son entrée. J’aurais voulu me blottir contre lui et passer une nouvelle nuit dans ces bras, mais faire cela ici aurait été d’une imprudence démesurée.


-         … Granger ? chuchota la voix de Drago alors que je commençais à m’éloigner.


Je me retournais vers lui, il levait vers moi un visage meurtri, visiblement effrayé de ce que j’étais encore venue lui annoncer. Je m’avançais à nouveau vers lui, le sourire aux lèvres, désormais attendrie.


-         Tout va bien, dors, je chuchotai à mon tour.


Il observa mon visage quelques secondes, la mine endormie, ses yeux gris métalliques à peine ouverts. Je pensai qu’il devait me voir en double, peut-être même en triple, il n’avait pas l’air très réveillé.


-         C’est une hallucination ? demanda-t-il difficilement.


Un petit rire s’échappa de ma bouche alors que je me penchais pour déposer sur ses lèvres un tendre baiser. J’en profitais pour lui susurrer à l’oreille que je lui faisais confiance, et l’admirai ensuite pendant qu’il laissait ses yeux se fermer à nouveau, un sourire dessiné au coin des lèvres.


             Ce soir-là je n’avais pas dîné, mais il me semblait que j’avais récolter des choses bien plus importantes et bien plus intéressantes que quelques apports énergétiques. Cette journée chargée de drames qui, par on ne sait quelle force magique, avait trouvé le moyen de bien se terminer malgré tout, m’avait largement épuisée. Je n’avais pas pris la peine de rejoindre mes amis dans la Grande Salle pour le dessert, mais je n’étais pas allée me coucher directement non plus : si je m’endormais maintenant, les minutes suivantes auraient étés un calvaire avec tous les élèves de Gryffondor qui seraient revenus du repas pour aller se coucher. Sagement assise sur notre canapé habituel dans la salle commune face à la cheminée, je lisais un de mes nombreux livres sur la traduction des runes quand soudain Ginny entra par la Grosse Dame, seule :


-         Hermione ? Tu n’es pas allée dîner ? m’interrogea-t-elle, tenant ses livres de classe à bout de bras.

-         Toi non plus apparemment ? répondis-je alors que je tentais de rapidement finir la page que j’étais en train de lire.

-         Non, je n’ai pas vu l’heure passer à la bibliothèque. Ce n’est pas grave, j’ai des réserves de bonbons de la boutique de Fred et George. Tu en veux ? proposa-t-elle en me tendant une boîte en carton qui montrait un rosbif et un plat de pommes de terre sautées. Le goût ressemble vraiment !

-         Non merci, ça ira, je répliquai poliment, ça n’avait vraiment pas l’air alléchant.


J’eu finalement finit de lire ma page et pu me résoudre à fermer mon livre pour concentrer mon attention sur mon amie. Il commençait à faire un sacré moment depuis la dernière fois que Ginny et moi avions partagé un moment seules. Elle sembla penser la même chose que moi puisqu’elle posa ses livres et cahiers sur la petite table basse face au canapé et y prit place à mes côtés. Mon amie avait l’air épuisée, pas malheureuse pour autant, mais épuisée : sa peau habituellement fraîchement rosée était terne, ses longs cheveux roux qu’elle laissait d’ordinaire toujours libres de faire ce qu’ils voulaient étaient maintenant constamment enfermés par un élastique à cheveux, des cernes violettes s’étaient dessinées sous ses magnifiques yeux marrons et je notais qu’elle avait perdu quelques kilos, bien que rien d’alarmant pour le moment.


-         Tu n’as pas l’air très en forme ces derniers jours, tu vas bien ? m’inquiétais-je à juste titre.

-         Je suis un peu fatiguée, avec le Quidditch cette année j’ai beaucoup moins de temps que les autres pour préparer mes BUSES, mais ça en vaut la peine, répondit-elle alors qu’elle mangeait un énième bonbon.

-         Tu es brillante Ginny, je suis sûre que tu n’as aucune raison de t’inquiéter pour tes BUSES. Il faut aussi que tu prennes le temps de te reposer un peu.


Elle me regarda interdite quelques secondes puis éclata de rire avant de reprendre :


-         Venant de toi, c’est le comble de l’ironie !

-         Bon… je changeai de sujet puisqu’il était compliqué de me défendre face à ses accusations, alors avec Harry ?


Soudain, son visage s’illumina. Ses yeux brillèrent d’une étrange manière, on aurait dit un dessin animé. Son teint prit une couleur bien plus rosée tout à coup et un large sourire vint prendre place sur son visage. Observant ce spectacle aux premières loges, je ne pouvais moi-même m’empêcher de sourire en voyant mon amie finalement si heureuse.


-         J’ai un peu de mal à y croire, j’ai bien cru que ça n’arriverait jamais ! Mais… Je pense que ça en valait la peine, dit-elle sans effacer ce magnifique sourire.

-         Tu es heureuse ?

-         Je le suis, répondit-elle en me regardant dans les yeux, et je savais sans l’ombre d’un doute qu’elle disait la vérité.


Je réalisais à cet instant que moi aussi j’aurais aimé lui raconter que j’étais avec un garçon qui me plaisait, qui m’apprenait des choses et dont j’appréciais particulièrement la compagnie. J’aurais voulu pouvoir lui dire que comme elle, j’étais amoureuse, mais je ne pouvais pas le faire, parce qu’elle voudrait savoir de qui, et je ne pourrais pas le lui dire. Elle me regardait elle aussi, et finalement, elle demanda à son tour, un petit sourire aux lèvres, les yeux malicieux :


-         Et toi, tu es heureuse ?


Il me semblait que sa question était claire. Elle me regardait d’une façon qui ne pouvait vouloir dire qu’une chose : j’avais le sentiment que quelque part, elle savait. J’hésitais, puis me décidant à être honnête, je répondis simplement :


-         Oui, je le suis.


Elle me fixa quelques instants de plus, puis sourit à nouveau avant de récupérer ses cahiers et de me souhaiter une agréable nuit.


             Le petit-déjeuner du lendemain matin ne se déroula pas dans la joie et la bonne humeur. Comme régulièrement ces derniers temps, la Gazette du Sorcier était distribuée par les hiboux de l’école, et elle n’apportait quasiment que des mauvaises nouvelles. Aujourd’hui, la première page annonçait :


LES MOLDUS SUBISSENT DE NOUVELLES ATTAQUES


Depuis le retour du Seigneur des Ténèbres, attaques, catastrophes dîtes naturelles et autres désastres se font réguliers dans le monde des sorciers comme dans celui des Moldus. Aujourd’hui, c’est avec regret que nous annonçons le déclenchement d’un ouragan en plein centre de Londres, nommé Androma par les Moldus, en réalité déclenché par les forces maléfiques du monde sorcier. Vous-Savez-Qui, responsable de ce massacre qui aura fait plus de 150 morts, est pour l’heure toujours introuvable. Ses plus fidèles, parmi certains (comme par exemple Lucius Malfoy) enfermés à Azkaban, sont également, pour la plupart, tout aussi fantomatiques. En contact avec le Ministre de la Magie Rufus Scrimgeour, le Premier Ministre Moldu s’assure que les Moldus croient à une catastrophe naturelle, afin de préserver la sécurité et le secret du monde sorcier. Si les nouvelles ne sont pas rassurantes aujourd’hui, nous pouvons néanmoins affirmer que le Ministère de la Magie met tout en œuvre pour neutraliser toute forme de magie noire ainsi que leurs auteurs. Nous notons cependant une…


Ron m’arracha le journal des mains avant que je ne puisse terminer de lire l’article. La mine renfrognée alors qu’il avalait deux tranches de bacon à la fois, il ponctua la bouche pleine :


-         Cha suffit… On n’a pas besoin d’cha.

-         Ce sont des nouvelles importantes Ron, on ne peut pas se contenter d’ignorer ce qui se passe en dehors de Poudlard ! répliquai-je outrée et un peu énervée.

-         Tu sais très bien ce qui se passe en dehors de Poudlard : Tu-Sais-Qui tue des gens et provoque des catastrophes. On n’a pas besoin de la Gazette du Sorcier pour ça, pas besoin de se miner le moral encore plus avec ces horreurs, acheva-t-il une fois qu’il eu avalé sa bouchée, la mine triste et décidée. En tout cas moi, je n’ai pas envie d’entendre parler de ça tous les matins.

-         Bien… reconnaissais-je aisément, vous avez vu le panneau d’affichage ? Les cours pour passer le permis de transplanage vont commencer. Il faut avoir 17 ans pour pouvoir s’inscrire, Ron tu devras attendre encore un peu, mais Harry, il faudrait qu’on aille s’inscrire auprès du professeur McGonagall après le déjeuner.

-         D’accord, acquiesça un Harry en pleine lecture de la Gazette du Sorcier avant que Ron ne le lui arrache à son tour.

-         Le premier cours a lieu cette après-midi, alors il ne faudra pas traîner, je concluais en finissant mon jus d’orange.

-         Très bien, répliqua un Harry bien peu concerné.


Comme nous l’avions donc prévu, Harry et moi étions aller nous inscrire auprès du professeur McGonagall au premier cours qui aurait lieu l’après-midi même. Le permis de transplanage était quelque chose de très important pour un jeune sorcier, l’équivalent du permis de conduire chez les moldus, et rien que d’y penser j’angoissais déjà de ne pas y être douée. Après tout, cela demandait un pouvoir de concentration et de projection remarquable, et comme chaque chose que je débutais, j’avais peur de ne pas y exceller. Je n’en faisais bien sûr pas part à Harry, ce dernier m’aurait rit au nez et m’aurait dit que comme tout, je faisais du cinéma pour rien, et que j’allais de toute façon réussir avec succès. Dans un coin de ma tête je me rassurai en me disant que je ferais part de mes inquiétudes le soir même à celui qui saurait avoir les mots rassurants que j’avais besoin d’entendre.


Les leçons de transplanage avaient lieu dans la Grande Salle. Les longues tables et les bancs qui allaient avec avaient disparus, laissant un large et long espace vide à notre disposition. Le brouillard à l’extérieur se fixant aux fenêtres faisait planer une ambiance angoissante parmi les élèves qui allaient tenter de se déplacer par la pensée pour la toute première fois. Harry, lui, n’était pas aussi angoissé que la plupart : il avait déjà transplané avec Dumbledore. Bien sûr ce n’était pas lui qui avait réalisé cet exploit, mais il savait déjà ce qu’on ressentait, comment c’était fait. Les professeurs McGonagall, Rogue, Flitwick et Chourave se tenaient face à nous, accompagnés d’un petit homme qui devait être le moniteur de transplanage du ministère, si fin et petit qu’on aurait pu penser qu’à force de transplaner il avait rapetissé. Ce dernier nous expliqua effectivement qu’il allait nous apprendre à transplaner en précisant que les mesures strictes de sécurité de Poudlard avaient été adaptées pour nous permettre de transplaner uniquement dans la Grande Salle. Il nous somma de nous placer à un mètre au moins les uns des autres et nous expliqua qu’il fallait obéir à la règle des trois D pour parvenir à transplaner : Destination, Détermination et Décision. Le premier essai m’avait fait sentir des picotements dans tout mon corps, le deuxième encore un peu plus, et finalement au troisième essai j’étais la première élève de la classe à avoir réussi mon transplanage. Je dois avouer que je n’aimais pas beaucoup ça, on se sent très mal, malade peut être, comme si on était étiré et rapetissé à la fois, la tête tournante et le corps mou comme une poupée de chiffon. Ce n’était pas très agréable, mais je fus ravie de constater qu’en effet, j’avais réussi avec succès.


             Lorsque la nuit fut tombée sur le château et que les élèves partirent se coucher après un copieux repas, je prenais avec soin mes notes de la journée sous le bras, vérifiant que toutes les filles autour de moi étaient bel et bien assoupies, et partie discrètement en direction de l’infirmerie. Drago avait beau ne pas être en capacité d’aller en classe pour l’instant, il me semblait cependant évident qu’il ne souhaiterait pas y retourner en ne sachant pas de quoi les professeurs parlaient. Faisant attention à chaque bruit que je percevais alors que j’arpentais les couloirs de l’école, j’arrivais finalement à destination, le sourire aux lèvres. Une seule lampe de chevet faisait un peu de lumière dans cette sombre infirmerie, celle de Drago. Il ne dormait pas, assit sur son lit, le drap recouvrant la moitié de son corps, portant un pyjama de l’école. Il sourit discrètement en m’apercevant, visiblement heureux de ma visite spontanée. Son regard se porta ensuite sur les cahiers que je tenais à bout de bras, ce qui lui provoqua un petit rire qu’il ne put retenir. Arrivée à son chevet, je demandai en chuchotant :


-         Comment tu te sens ?

-         Bien mieux, Pomfresh dit que je pourrais partir demain matin, répondit-il sans effacer un petit sourire niais ancré sur ses lèvres. Tu m’as apporté des devoirs ?

-         Je me suis dis que tu aimerais surement savoir ce qu’on a travaillé aujourd’hui, avouai-je fièrement.

-         Blaise t’a devancée, il m’a apporté tout ses cours avant le dîner, annonça-t-il sans perdre son sourire.

-         Oh…  


Il me scinda du regard quelques secondes, constatant ma déception et mentit finalement :


-         Mais je n’ai pas très bien compris ce qu’était une potion de l’œil vif, Blaise ne l’a pas noté.

-         Oh eh bien c’est très simple, c’est une potion qui empêche le sommeil, et qui permet aussi de reprendre connaissance après un coup sur la tête par exemple. Elle se prépare en 45 minutes et pour ce faire on a besoin de crochets de serpent, de dars séchées de Billywig et de tue-loup majoritairement.

-         Et tu sais tout ça sans avoir besoin de le vérifier dans ton manuel de potion ? demanda-t-il avec une mine impressionnée.

-         Ce n’est pas très compliqué… chuchotai-je en rougissant.

-         Et ta première leçon de transplanage ? demanda-t-il en changeant de sujet, il savait évidemment tout de la potion de l’œil vif bien avant de me l’avoir demandé.

-         Oh j’avais très peur de ne pas y arriver mais… Le moniteur nous a tout bien expliqué et ce n’était pas si difficile en fin de compte, il suffit de bien se concentrer… Alors finalement j’ai réussi, avouai-je un peu fière.


Il souriait à nouveau, prit ma main qui ne portait aucun cahier et m’attira vers lui pour déposer sur mes lèvres un tendre baiser.


-         Bien sûr que tu as réussi, commenta-t-il doucement. 


Il se redressa un peu plus sur son lit, se décalant un peu vers la gauche, m’invitant à m’asseoir sur le bord de celui-ci. Son sourire niais avait disparu et un air sérieux avait prit place sur son visage. Il fronçait les sourcils et prit une grande inspiration comme s’il allait aborder un sujet douloureux, et je savais parfaitement de quoi il s’agissait. Maintenant assise face à lui, j’attendais qu’il me demande ce qu’il s’était passé dans ma tête pour que je lui prenne la sienne à ce point la veille.


-         Alors… commença-t-il, ta réflexion a porté ses fruits ?

-         Je… confuse et honteuse, je cherchais mes mots en fixant le drap blanc qui recouvrait son corps. Je suis désolée, je n’aurais pas dû douter de toi… Avec ce qu’il s’est passé avec Harry j’ai… Je ne sais pas j’ai pris peur… j’avouai avec embarras.

-         Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? demanda-t-il en fixant mon visage comme s’il essayait de lire mes pensées.

-         Mimi Geignarde… Je suis allée p… Je suis allée aux toilettes après t’avoir vu et… Une chose en entraînant une autre, elle m’a plus ou moins dit qu’il y avait une certaine fille que tu n’étais pas censé aimer mais que tu aimais et je… J’ai pensé que c’était moi.


J’attendais sa réaction, prévoyant une explosion de colère probablement dirigée d’abord contre Mimi pour avoir parlé de ses secrets à n’importe qui, puis contre moi, pour avoir douter de lui alors que je n’avais pas de raison de le faire. Mais il restait là, assit face à moi, n’arrêtant pas de me fixer. Finalement il chuchota :


-         On ne peut vraiment rien dire à cette fille…


Et ce fut tout. Il n’hurla pas, ne s’énerva pas, et ne me demanda pas de foutre le camp. Non, à la place il me laissa l’aider à prendre son dernier médicament avant de dormir, lui parler de mon nouveau livre sur l’Arithmancie, et il m’embrassa même langoureusement avant de me laisser aller me coucher à mon tour, promettant qu’il serait sur pied le lendemain.


POV DRAGO


             J’avais finalement eu le droit de quitter l’infirmerie. Les conneries de Potter m’avaient coûté cher, mais elles auraient pu me coûter beaucoup plus. Je n’oubliais pas que j’avais failli perdre Granger ce soir-là, et je pouvais encore moins oublier à quel point ça m’avait fait flipper. Mais grâce, ou peut-être à cause – je n’avais pas encore très bien décidé – de Mimi Geignarde, toute cette histoire était réglée. Granger savait que j’avais une mission, et elle savait qu’elle n’en faisait pas parti. En fait, elle mettait même cette mission gravement en danger par l’amour qu’elle me portait, et par l’amour que moi je lui portais. Comment j’étais censé tuer Dumbledore, déclarer la putain de guerre et rejoindre les rangs des Mangemorts alors que j’ai de l’autre côté Granger, sans qui je n’arrive pas à avancer, sans qui je n’arrive même pas à respirer normalement ? Je devais trouver quelque chose, une solution, une équation me permettant de résoudre ce problème, une faille qui me permettrait de m’en sortir dans tous les cas. Je suis un garçon brillant bordel, je vais bien finir par trouver. Je le dois, il le faut. Je marchais dans les couloirs du château en direction de ma chambre où je pourrais enfin me changer et retrouver une allure convenable. Tous les élèves étaient en train de prendre leur petit-déjeuner, laissant les couloirs vides et silencieux. C’était plutôt paisible, bien qu’un soupçon angoissant. Ces derniers temps, je n’aimais pas beaucoup être seul avec mon esprit.


             J’entrais finalement dans ma chambre, ouvrit mon armoire et saisit un de mes uniformes propre pour l’enfiler lorsque quelqu’un toqua à ma porte. Rapidement, je me glissais dans mes vêtements avant d’autoriser la personne à entrer. C’est avec stupeur, un haut le cœur et à la fois beaucoup de peur que je découvris Pansy, entrant dans ma chambre, refermant la porte derrière elle. Elle avait l’air en bien meilleure santé que la dernière fois que je l’avais vue, elle n’était plus violette en tout cas. Habillée de son propre uniforme, elle semblait figée devant moi, comme si elle avait peur de moi. Moi aussi, j’avais peur d’elle, de ce qu’elle savait, et de ce qu’elle pouvait en faire. Ses yeux verts se mouillèrent de larmes à force de me regarder, plantée là, sans rien dire. Comme elle j’étais planté au milieu de ma chambre, ma cravate à la main, interdit. Sur son cou on pouvait voir distinctement la brûlure de sa robe de sorcière avec laquelle elle s’était pendue. Elle m’avait l’air incroyablement faible, pas physiquement, mais émotionnellement. Elle avait l’air absolument démunie, détruite, faible en somme.


-         Je… chuchota-t-elle avant de se râcler la gorge, sa voix tremblante trahissant son état émotionnel. Je voulais te dire que… je suis désolée.


Je n’étais pas sûr d’avoir bien entendu. Il me semblait qu’elle venait de me dire qu’elle était désolée, et je ne le comprenais pas. Elle avait en sa possession des informations qui pouvaient littéralement détruire l’intégralité de ma vie ainsi que la réputation déjà douteuse de ma famille, et ce qu’elle me disait c’était qu’elle était désolée.


-         Je n’aurais jamais dû, ce que j’ai fait à Granger… Je n’étais pas moi-même Drago, j’étais… elle marqua une pause, fixa le sol quelques instants et reprit en me regardant dans les yeux, laissant couler quelques larmes sur ses joues roses : Je n’ai pas d’excuses ou de justifications pour ce que j’ai fait… Rien… Rien ne peut justifier ça… Alors je voulais… Je voulais juste que tu saches que je suis vraiment désolée, et que je ne m’en prendrais plus à elle. Et aussi… Je ne dirais rien Drago. A personne. Je… Je ne veux pas te faire de mal. Je ne dirais rien, acheva-t-elle en avalant quelques larmes.


Elle n’avait rien à voir avec la Pansy bouleversée que je connaissais. D’ordinaire elle pleurait, certes, mais elle hurlait. J’étais profondément soulagé de ce que j’entendais, certes, incroyablement soulagé même, mais je la voyais là, brisée devant moi, et je me rappelais que je l’avais déjà vue comme ça lorsque j’avais « rompu » avec elle. Je ne cessais de lui faire du mal. Et elle avait tenté de se tuer pour ça. Elle se retourna dos à moi et mit la main sur la poignée pour quitter ma chambre lorsque je la retins :


-          Comment tu vas ?

-         Tu n’es pas obligé Drago… chuchota-t-elle en se tournant à nouveau vers moi, le visage d’avantage mouillé de larmes chaudes.

-         Tu… tu ne veux pas t’asseoir ? je demandai en montrant mon lit.


Elle hésita quelques secondes, me fixant avec ses sourcils froncés, me laissant constater la peine que je lui infligeais. Je ne voulais pas la laisser partir ainsi, elle avait essayé de se tuer à cause de moi. Je ne pouvais pas juste avoir ce que je voulais d’elle, c’est-à-dire quelque chose qu’elle m’avait donné sans même que j’ai à le demander, et simplement la laisser partir comme ça. Finalement elle s’avança lentement de quelques pas et s’assit sur le bord de mon lit. Ses mains tremblaient vivement, elle avait peur. Je pris place sur la chaise de mon bureau, hésitant moi-même quelques instants à ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Après une grande inspiration, je me lançais à voix basse :


-         Tu as pété les plombs mais… je te connais. Et je sais que si tu me dis que ça n’arrivera plus, ça n’arrivera plus. Je te fais confiance Pansy. Et tu es… importante pour moi. Alors, je voudrais savoir comment tu vas ?

-         Je ne peux pas te dire que je suis en pleine forme mais… je vais mieux, avoua-t-elle doucement. J’ai été trop impulsive, comme d’habitude, ironisa-t-elle avec un faux sourire. Ecoute je… je voulais juste te dire que j’étais vraiment désolée et que tu n’avais pas à t’en faire. Tu es très important pour moi aussi Drago, tu le sais.

-         Est-ce que tu ne veux plus qu’on soit amis ? Je veux dire… je pourrais le comprendre. Je t’ai fait beaucoup de mal et…

-         … Tu ne m’as rien fait. Je me le suis fait à moi toute seule. Je suis une grande fille tu sais, je prends mes propres décisions. Et… je ne sais pas. Je ne sais pas si… elle sanglota de plus belle tout en essayant de le cacher, en vain, je ne sais pas si je peux être amie avec toi maintenant… Surement plus tard, je pense que j’ai… j’ai besoin d’un peu de temps. Et je comprendrais très bien que toi tu ne veuilles plus du tout être mon ami après c’que j’ai fait… ironisa-t-elle encore avec un nouveau faux sourire.

-         Je serais ton ami quand tu seras prête, je chuchotais avec sincérité.


Elle m’offrit un sourire sincère à travers ses larmes, sourire que je lui rendis. Je détestais le spectacle qu’elle m’offrait, mais je devais l’avouer, j’étais fier d’elle. Aussi douloureux que cet épisode fût pour elle, j’avais le pressentiment qu’il l’avait fait évoluer, et que lorsqu’elle irait mieux, elle en ressortirait grandie. Elle se leva doucement, geste que je suivi, supposant qu’elle allait maintenant quitter ma chambre. Elle s’arrêta à quelques centimètres seulement de moi, fixant la cravate que je tenais à la main, souriante :


-         Tu te souviens, en première année, quand tu n’arrivais pas à faire ton nœud de cravate ?

-         J’ai eu de la chance que tu m’aides à ne pas avoir l’air d’un idiot tous les jours, je chuchotai avec tendresse.


A présent elle enfonçait son regard vert dans le mien. Elle avait l’air apaisée. Brisée, mais apaisée. Peut-être était-elle finalement en accord avec elle-même, en tout cas je le lui souhaitais. Elle me semblait magnifique, en larmes et fragile devant moi, mais pour la première fois depuis longtemps, je lui reconnaissais la beauté qu’elle avait toujours posséder. J’avais le sentiment que c’était un aurevoir, ou peut-être un « à bientôt », en tout cas je sentais que ce moment marquait quelque chose d’important pour elle et moi. Et c’était tout aussi important pour elle que pour moi. Je ne voulais plus lui faire de mal. Dans un geste lent, j’avançais vers elle ma main portant la cravate. A nouveau souriante, elle saisit doucement la cravate, et comme si on était au ralenti, elle la noua autour de mon cou, profitant de chaque seconde que cet instant nous offrait. Finalement elle la rentra sous mon pull Serpentard et simultanément nous nous attirions l’un vers l’autre pour nous serrer dans nos bras. Je profitais de l’odeur de son shampooing, shampooing dont je lui avais dis que j’en appréciais l’odeur en première année. Elle ne l’avait jamais changé. Je caressais lentement son dos dans cette accolade sentimentale. Nous restions là quelques secondes, peut-être même quelques minutes, à profiter de ce moment, avant qu’elle ne s’éloigne de moi, le visage couvert de larmes et un faible sourire dessiné sur ses lèvres roses, puis elle s’éloigna pour partir.


-         Pansy, la sommai-je avant qu’elle ne me disparaisse.


Elle se retourna une nouvelle fois vers moi.


-         Merci, chuchotai-je avant qu’elle ne s’en aille définitivement.


 

La soirée venant annoncer la fin de la semaine arriva rapidement. Blaise et moi avions passer pas mal de temps à la bibliothèque pour que je rattrape mon retard dans les cours, bien que je n’en avais pas tant que ça, grâce à lui et à Granger. Nous avions discuté ensemble du retour de Pansy, lui aussi, elle lui avait semblé brisée, mais étrangement apaisée. Visiblement elle n’avait pas très envie de parler de l’incident, ce que je peux comprendre. Je suppose que lorsqu’on essaye de se tuer et qu’on échoue, on n’a pas très envie de déblatérer sur le sujet lorsqu’on fait son grand retour. Elle nous était revenue, et elle allait mieux, et c’était tout ce qui comptait. Je ne lui avais pas raconté ce que nous nous étions dit et ce qu’il s’était passé dans ma chambre, ça me semblait intime. Quelque de chose de précieux que je voulais simplement garder entre elle et moi, parce qu’il me semblait que c’était parfait. Apparemment elle était du même avis puisque Blaise ne m’en dit pas un mot. Je constatai également que Pansy avait tenu parole, personne n’avait l’air d’être au courant de quoi que ce soit entre Granger et moi. Allongé sur mon lit, seul dans ma chambre en train de relire un de mes derniers cours, j’observais ma porte s’ouvrir et se refermer toute seule, sans que je ne puisse voir qui que ce soit. Un large sourire se dessina sur mes lèvres, sachant parfaitement de qui il s’agissait.


-         Toi non plus tu n’aimes pas toquer aux portes ? demandai-je avec humour alors que Granger se débarrassait de sa cape d’invisibilité. Tu t’entendrais bien avec Blaise.

-         J’ai vu que Pansy était revenue… Comment va-t-elle ? elle demanda dans la précipitation.


Elle avait à nouveau cet air inquiet figé sur son doux visage. Elle devait avoir peur de ce que signifiait le retour de Pansy pour nous deux. Mais, au cas où elle ne l’avait pas encore compris, elle n’avait strictement rien à craindre. Je renfermais mes jambes en équerre pour qu’elle puisse elle-aussi prendre place face à moi sur mon lit, ce qu’elle fit sans tarder.


-         Elle va mieux, tu n’as pas besoin de t’en inquiéter, je la rassurai en m’approchant d’elle pour déposer un baiser sur ses lèvres.

-         Mais elle…

-         … Granger, la coupai-je avec un sourire. Elle va bien. Ne t’en fais pas, chuchotai-je à nouveau.

-         Et nous…

-         …Nous ça n’a rien à voir avec elle.

-         Alors je…

-         …Tu t’inquiètes pour rien, oui, je concluais toujours aussi souriant.


 J’étais ravi d’être à nouveau dans ma chambre, et j’étais surtout ravi qu’elle y soit avec moi, une nouvelle fois. Assise en tailleur sur mon lit, portant un vieux pyjama sur lequel était brodé des chats, les cheveux en pagaille, je la trouvais somptueuse. Elle était si simplement, sans détour ni compromis elle-même. Et ce « elle-même », je l’adorais. Je décidais de pousser mes cahiers maintenant inutiles pour nous faire plus de place, et pouvoir profiter d’elle le temps qu’elle déciderait de rester. Elle avait un air différent de d’habitude. Elle n’avait plus l’air si gênée que ça de se trouver dans ma chambre, et par-dessus tout sur mon lit à une heure tardive. Elle avait l’air en confiance, et c’était une vision qui me plaisait grandement. Mes draps finalement débarrassés, je m’approchais d’elle, posant mes mains sur ses cuisses que je caressais alors que je m’approchais d’elle lentement. Je saisi son visage d’une main, le rapprochant du mien, et l’embrassai langoureusement. Je retrouvais cette sensation, la sensation de sa langue s’entremêlant à la mienne, cette sensation de plénitude, de bonheur. Il me semblait que ça faisait là bien trop longtemps que j’attendais de pouvoir à nouveau ressentir ça. J’éloignais finalement mon visage du sien quand elle saisit le mien de ses deux mains, enfonçant ses yeux dorés au plus profond des miens. Je restai là quelques instants à la regarder à quelques centimètres de moi, essayant de me dire quelque chose par ses yeux sans pouvoir le formuler. Mais j’avais compris. A nouveau, je me penchais vers elle pour l’embrasser tendrement, lentement, et surtout passionnément. Avec douceur, je la fis basculer contre mon lit, lui permettant de s’allonger de tout son long sur ce dernier. Je me relevai quelques instants au-dessus d’elle, la regardant chaleureusement. Elle n’avait pas l’air d’avoir peur, même si je pouvais sentir qu’elle appréhendait ce dont elle avait envie. Durant ces quelques secondes je lui laissais l’opportunité de me dire qu’elle ne voulait rien de tout ça, que c’était trop tôt, ou qu’elle n’était pas prête, mais elle n’en fit rien. A la place, elle passait délicatement sa main dans mes cheveux sans lâcher mon regard une seule seconde, et alors je savais. Je ne saurais expliquer comment, mais je la regardais là, s’offrant à moi, et je sentais exactement ce dont elle avait besoin. Alors, une nouvelle fois, je me penchai sur elle, embrassai ses lèvres, et m’appliquai délicatement à lui retirer le haut de son pyjama. C’est avec un plaisir que je m’appliquai à dissimuler que je découvris qu’elle ne portait pas de soutien-gorge sous cet accoutrement. L’excitation montant en moi, et ne voulant surtout pas qu’elle se sente brusquée, j’ignorai encore quelques secondes sa poitrine en embrassant seulement ses lèvres, jusqu’à ce qu’elle me rende un baiser si fougueux que je puisse me permettre enfin à la toucher. Soutenant le poids de mon corps de ma main gauche posée à côté de son visage, je caressais sa nuque tendrement avec ma main droite, descendant délicatement le long de son cou, parcourant son thorax, et finalement saisissant son sein gauche. Elle me rendit alors un baiser d’autant plus fougueux, emplein de désir et d’amour, m’invitant à poursuivre ce que je venais de commencer. Je me détachai finalement de ses lèvres, inondant son cou de mes baisers, parcourant son corps, embrassant chaque parcelle de peau que je pouvais entrevoir, écoutant d’une oreille attentive sa respiration s’accélérer. Tendrement, je saisissais de mes deux mains ses seins, les palpant avec délicatesse, appréciant chaque millimètre de peau qui la composait. Il me semblait que pour la première fois de ma vie je ne prêtais même pas une seule seconde de l’attention à quoi ressemblait son corps, à savoir si ses seins étaient fermes ou non, à chercher à connaître la forme de ces derniers. Jamais une information de la sorte ne m’avait parue aussi futile. Elle aurait pu ne même pas avoir de seins que je ne m’en serais probablement pas rendu compte. Elle était sous moi, elle s’offrait à moi dans la plus grande des confiances, et tout ce que je ressentais, tout ce qu’elle me faisait ressentir en étant simplement là, allongée sur mon lit, c’était à quel point ce qu’on avait était beau, à quel point elle était imparfaitement parfaite, et à quel point je l’aimais. J’embrassais à présent cette magnifique poitrine qu’elle m’offrait, me laissant bercer par les accélérations de sa respiration, ne prêtant même pas attention à ma propre excitation. Elle passait à nouveau ses doigts dans mes cheveux alors que je laissais une main descendre le long de son ventre, caressant toute la peau qu’elle rencontrait, se glissant sous son bas de pyjama. Par-dessus sa lingerie je passais quelques doigts sur son intimité, la caressant de la pulpe de ceux-ci. Elle commençait alors à onduler son corps, manifestant le plaisir qu’elle ressentait d’ores-et-déjà. Lentement, je la débarrassais à présent de son pantalon, admirant scrupuleusement le spectacle qu’elle m’offrait, pratiquement nue sur mon lit, vêtue uniquement de sa petite culotte noire. Tout ce temps elle gardait les yeux fermés, comme si elle ne voulait pas voir ce qu’il se passait, mais je savais qu’elle le ressentait, et c’était la seule chose qui importait. Croulant à nouveau vers elle, je déposais un délicat baiser sur ses lèvres alors que je glissais ma main sous sa lingerie, rencontra finalement sa douce intimité. Soudain, son souffle devint bien plus court, et bien audible. Alors qu’un doigt caressait son clitoris et qu’un autre faisait des va-et-vient en elle, je la regardais froncer les sourcils, entre-ouvrir la bouche de plus en plus, se laisser gagner par l’excitation, ressentir le désir, découvrir son propre corps. Quelques instants plus tard, je couvrais à nouveau son corps de baisers, la débarrassant de sa culotte, écartant ses cuisses pour faire découvrir son intimité à ma langue. A bout de souffle, Granger s’agrippait aux barreaux de mon lit comme si elle avait peur de s’envoler, gémissant chaque seconde un peu plus fort, ondulant son corps malgré elle. Elle était simplement délicieuse, divine, et incroyablement douce. Sentant que pour la première fois de sa vie elle était au bord de l’explosion, j’ajoutais mes doigts à ma langue, accélérant le rythme, prêtant une attention particulière à ce qui semblait lui donner le plus de plaisir. Ses cuisses commencèrent à trembler alors qu’elle gémissait maintenant à haute-voix, la bouche grande ouverte, les sourcils froncés, le corps cambré, puis elle atteignit son but avec une simplicité incroyable, se laissant aller, me laissant contrôler, jouissant à mon visage.


Je remontais alors à son niveau, déposais un baiser sur son front et me laissais tomber à côté d’elle, fébrile, tremblante, la respiration toujours altérée. Je me sentais comblé. La femme que j’aimais me laissait la toucher, elle me laissait lui donner du plaisir, lui faire découvrir son corps et tout ce qu’il peut lui faire ressentir, et pire encore, elle se laissait aussi facilement aller à l’orgasme. Multitude de femmes sont incapables, pour tout le long de leurs vies, de ressentir un orgasme. De réussir à lâcher prise de cette façon, lâcher prise de leurs corps, mais surtout de leur esprit. Et Granger semblait si bien, si confiante, si apaisée avec moi, qu’elle n’en avait eu aucune difficulté. Je la trouvais fascinante et putain de précieuse.


-         Je suis désolée je… je ne savais pas quoi fa…


Je la faisais taire en l’embrassant une nouvelle fois, il était hors de question qu’elle s’excuse de quoi que ce soit. Tout ce que je désirais, c’était qu’elle se sente bien. Et il me semblait que c’était mission accomplie. Un tendre sourire dessiné sur ses lèvres, elle approcha son visage du mien, m’embrassa délicatement puis vint coller son corps nu contre le mien, toujours habillé de mon uniforme de la journée, déposa sa tête au creux de mes bras, et s’endormit paisiblement, les joues toujours rosées de ce que j’avais infligé à son corps.       


QUESTION AU LECTEUR : Quel est votre personnage préféré dans cette fiction ? Dites-le-moi dans les commentaires !


Voilà pour le chapitre 28 ! J'espère qu'il vous aura plu, hésitez pas à me le dire dans les comm', vous pouvez aussi voter pour ce chapitre !

Prenez soin de vous,

LivStivrig.


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