A nouveau en vie?

Chapitre 6 : Vernon et Voldemort

1218 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/07/2020 23:30

Chapitre 6 : Vernon et Voldemort

Le lendemain, bien loin de là, dans une petite maison de banlieue, un homme, grand, moustachu, était entré dans une colère noire au petit-déjeuner. Sa femme et lui avaient été prévenus du retour des Potter.

« Comment osent-ils revenir ?! fulmina Vernon à sa femme. Ces gens… On était bien mieux sans eux ! De quel droit se permettent-ils… Il devrait exister une loi contre le retour des morts !

Le point positif, AU MOINS, c’est que le morveux là-haut ne nous dérangera plus : il pourra enfin dégager le plancher. »

Harry descendit à ce moment- là. Il avait entendu un tel remue-ménage dans la cuisine qu’il se demandait bien quelle sottise avait- encore - provoqué la colère de son oncle.

A peine avait-il ouvert la bouche pour poser cette question que, comme s’il avait lu dans ses pensées, Vernon, en guise de réponse, lui donna un coup de pied aux fesses pour le faire remonter dans sa chambre.


Ce matin-là, l’oncle Vernon n’était pas le seul à paraître irascible. Quelqu’un d’autre n’était pas content, mais pas content du tout que les Potter soient de retour. Il s’énervait contre quiconque lui adressait la parole.

Tout en prévoyant un plan pour les éliminer, il eut alors une illumination : il allait faire « d’une pierre, deux coups ! »

Au lieu de s’obstiner à tuer Potter, (franchement, c’est un peu tard pour t’en rendre compte, mon vieux !) il allait le forcer à rejoindre ses rangs ! Comme ça, sous l’effet de la nouvelle, ses deux imbéciles de parents se suicideraient !

Personne, hormis ses plus fidèles Mangemorts, n’avaient été mis au courant de ses exécrables intentions. Aussi, ses autres serviteurs étaient bien curieux de savoir quelle nouvelle miraculeuse était survenue pour que l’humeur de leur maître ait changée en si peu de temps.


Pendant ce temps, Square Grimmaurd, James et Lily rattrapaient ce qu’ils avaient manqué pendant 14 ans. Lily fut consternée en apprenant ce qui était arrivé aux Londubat et demanda plus de détails, lorsque James se décida enfin à enfin la question qui le tourmentait tant :

« Sirius, commença-t-il doucement. Albus nous a dit que tu nous expliquerais pourquoi tu n’as pas élevé Harry. Alors… ? »

Sirius ne sembla pas disposé à lui répondre pendant un certain temps, puis avoua enfin :

« Le jour où tu arriveras à élever un enfant dans une cellule d’Azkaban, tu me préviens, OK ? Je suis curieux de savoir comment on fait.

-Quoi ! s’emporta James. Tu étais à Azkaban ? Qu’est ce que tu as fait pour mériter cela ? Tu as mis une Bombabouse dans le bureau de Fudge ou quoi ? »

Sirius répondit sur un ton faussement enjoué :

« -Tu ne t’es pas déjà dit que Peter était peut-être le traître ?

-Oui, articula lentement James. Et alors ?

-Lorsque je vous ai trouvés morts et la maison en ruine, j’ai tout de suite compris que Peter vous avez trahis. Je me suis aussitôt lancé à sa poursuite. Et là, il a hurlé dans toute la rue : « Sirius Black a trahi Lily et James Potter, euh ! » Il a sorti sa baguette magique, a fait sauter toute la rue en tuant 12 Moldus, puis, pour simuler sa propre mort, il s’est coupé un doigt, s’est transformé en rat et s’est enfui par les égouts.

Je suis alors apparu comme le seul coupable. Bien entendu, tel que tu connais le ragoût d’imbéciles et de crétins que cuisine le ministère, ils m’ont envoyé directement à Azkaban, sans procès. Puis, il y’a 2 ans, je me suis enfui sous ma forme de chien et j’ai tenté de retrouver Harry. Le rat qu’était devenu Peter appartenait à son meilleur ami, Ron Weasley. Comment je savais que Peter était à Poudlard ? Je l’ai tout de suite reconnu : la famille Weasley était en Egypte. Leur photo était dans la Gazette du Sorcier. Un jour, Fudge est venu inspecter Azkaban et m’a donné son journal. C’était la preuve suffisante qui me manquait pour que je puisse m’enfuir.

Plusieurs fois, j’ai tenté de m’introduire dans l’école. Mais avec tous ces Détraqueurs postés autour qui me repéraient immédiatement, ce ne fut pas tâche facile. Mais une sorte de miracle s’est produit : Remus, qui était prof à Poudlard, m’a aidé à pénétrer à l’intérieur, toujours sous ma forme de chien, bien sûr.

Tout s’est passé en un soir : on a retrouvé Peter et moi, j’ai enfin pu voir Harry de plus près. Il te ressemble tellement, James…

Nous pensions pouvoir prévenir Fudge que Peter était vivant et ainsi, je serais libre.

Seulement, tout ne s’est pas passé comme prévu : La pleine lune avait lieu ce soir-là, et Lunard s’est transformé. Peter en a profité pour s’enfuir, l’imbécile… Ils m’ont enfermé pour me livrer aux Détraqueurs.

Tout espoir était perdu : les mains liées, je n’avais pas de baguette, j’étais enfermé dans le bureau de Flitwick. Et là, ô, miracle ! Harry et son autre amie, Hermione Granger, sont arrivés sur un hippogriffe et grâce à eux, j’ai pu m’enfuir. Cependant, je ne suis pas libre. Les idiots du ministère pensent toujours que je suis coupable et offrent dix mille galions de récompense a qui me capturera. Je me cache et je ne sors pas. La seule chose que j’ai pu faire d’utile pour aider l’Ordre, c’est leur prêter cette maison. »

Sirius s’interrompit un instant pour reprendre son souffle. Il y eut un silence.

Lily paraissait sur le point de pleurer. James s’exclama :

« Oh mon Dieu ! Je n’aurais jamais imaginé que tu puisses être envoyé à Azkaban ! Mais tu es mon meilleur ami ! Comment ont-ils pu penser que tu nous avais trahis ? Tu t’es défendu, au moins ? Tu as dit que tu étais tout sauf coupable ?

-Bien sûr que je le leur ai dit ! T’imagines quand même pas que je me suis laissé faire ?! Je leur ai hurlé à les faire devenir sourds que j’étais innocent mais ils n’ont rien voulu entendre. »

Sans hésiter, James se leva d’un bond et serra son ami contre lui.

« Mon pauvre Patmol, quelle histoire ! J’espère que tu seras innocenté, maintenant que nous sommes vivants !

-Je l’espère, moi aussi, répondit sombrement Sirius. »

Puis, changeant brusquement de sujet, il annonça :

« Vous devriez vous préparer à rencontrer Harry, il arrive ce soir. »

Mais tous trois, et pas seulement eux, étaient bien loin de s’imaginer que bien plus d’une après-midi ne s’écoulerait avant qu’ils ne voient Harry…



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