Le Harry Potter dont vous êtes le héros - Tome 1

Chapitre 28 : 28

490 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 19/04/2020 21:33

A la fin du cours, Drago rassemble précipitamment ses affaires sans te parler. Juste avant de sortir de la salle, il s'arrête et te jette un regard que tu ne pourrais qualifier autrement que d'intense, puis s'en va. 

Qu'est-ce qu'il a? Bah, c'est peut-être ses hormones. Tu as entendu dire que certaines personnes pouvaient être un peu émotives à une certaine période du mois. Un peu comme les loups garous.


Tu consultes ton emploi du temps : cours de vol. Tu vas apprendre à voler sur un balai. Un balai. Un ba-lai. Un mode de transport absurde qui ne semble pas s'harmoniser avec ton anatomie, ou celle de n'importe qui d'ailleurs. D'après Ron il y a même un sport, le Wizditch ou un truc du genre, où les joueurs essaient de s'entre-tuer avec des balles pour marquer des points dans l'inutilité la plus totale puisqu'il suffit d'une andouille qui attrape un truc doré pour gagner le match haut la main. Apparemment la magie ne cohabite pas bien avec la logique, et surtout pas du tout avec les mesures de sécurité les plus élémentaires. Tu as beau être Gryffondor, tu penses qu'un peu de bon sens pourrait sûrement être bénéfique au monde magique.


Ron arrive vers toi, tout excité : "Tu te rends compte? On va enfin apprendre à voler! J'ai déjà essayé de m'entraîner chez moi, mais Fred et George attendaient toujours que je sois suffisamment haut pour lancer un sort de gravité sur mon balai." Il semblerait que les frères de Ron soient parfaitement adaptés à l'environnement de Poudlard.

Vous arrivez sur le terrain, et tu découvres que vous avez cette première leçon en commun avec les Poufsouffles. 

Tu ne t'attends pas à de grandes performances sportives venant d'eux : les Poufsouffles ont la réputation d'être patients, travailleurs, loyaux, et surtout un peu ennuyeux. Tu bombes le torse : il est temps de leur montrer la supériorité évidente des Gryffondors, des fois qu'elle ne leur sauterait pas immédiatement aux yeux. 

Une fois devant ton balai, tu déchantes un peu : sûrement parce que cet objet est - dû à ton enfance chez les Dursley - associé soit aux longues heures de ménage, soit aux coups que Pétunia te donnait avec dès qu'elle avait un peu abusé des bouteilles de son placard secret.


Résultat : tu n'arrives pas à te faire obéir de ton balai. Comme les animaux, il doit sentir ta peur. Tu as beau lui ordonner de se lever, il reste posé sur le sol. Mais tu refuses de laisser quiconque te voir dans cette situation humiliante! Tu profites d'un moment d'inattention de Madame Bibine pour te pencher rapidement et le prendre. Seule Hermione t'a vu, mais tu lui fais comprendre d'un regard qu'il vaut mieux qu'elle se taise. Un accident est si vite arrivé.


Va en 24.


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